Catégorie : vidéo

  • Le musée de Montségur fait son inventaire

    Le musée de Montségur fait son inventaire

    C’est la tâche à laquelle se sont attelés, pendant 2 mois, Emeline Grisoni, chargée de mission Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, Fabrice Chambon, attaché Culturel du site de Montségur et guide conférencier et André Czeski, responsable des fouilles de Montségur de 1981 à 1992.

    Et la tâche n’a pas été mince, car il a fallu recenser, mesurer, ficher, coder, photographier, rechercher dans des ouvrages de références, puis inventorier plus de 1500 objets. On ne sait s’il faut qualifier ce travail de « titan » ou de « fourmi« .

    La plupart de ces objets ont bien sûr été trouvés lors des nombreuses fouilles. Les premières ont débuté dans les années 60 par la société spéléologique de l’Ariège. En 1968 cette société s’est divisée en deux groupes, l’une est restée la société de spéléologie, l’autre est devenue le GRAME Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs.

    C’est donc avec le GRAME que les fouilles ont continué jusqu’en 1992. Après un arrêt de quelques années, les sondages ont repris en 1998.

    Les objets les plus communément trouvé sont des tessons de céramique mais également des objets en fer, en alliage cuivreux, des ossements d’animaux (souvent des restes de cuisine) des pièces de monnaie, aussi bien médiévales que post médiévales avec une extension vers les XVIe et XVIIe siècles, des fers de trait (de flèches et de lances), des boulets, des armes, des outils, des ornements vestimentaires, des boutons, des dés à jouer, des clés et serrures…

    Vous pourrez aussi voir quelques objets appartenant à l’époque de la Préhistoire et à l’Antiquité. En effet, les fouilles tendent à démontrer que les premières occupations du Pog de Montségur remonteraient au néolithique final.

    Des maquettes, des panneaux dont les thématiques concernent divers aspects historiques, un document vidéo, complètent l’exposition pour retracer les différents épisodes de la guerre contre les Albigeois, et comprendre combien fut tragique la chute de Montségur et la fin du catharisme.

    La visite du musée de Montségur vous plongera ainsi dans plusieurs siècles d’Histoire.

  • Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Mais qui sont vraiment les Cathares ?

    Les cathares sont, tout d’abord, des chrétiens. Mais des chrétiens taraudés par une question fondamentale. « Si Dieu est tout puissant, comme il est écrit dans la Bible, pourquoi y a t’il le mal sur terre ?« 

    Leur réponse est que Dieu est tout puissant dans le ciel mais pas sur terre. Le monde matériel dans lequel nous vivons ainsi que notre corps de chair a été créé par le Diable. Notre âme, immortelle, a elle été créée par Dieu.

    Le jour de notre mort soit notre âme est jugée parfaite et elle quittera ce monde pour atteindre le Paradis, soit notre vie n’a pas été exemplaire et il faut refaire un passage, dans cette grande prison matérielle qu’est le corps, jusqu’à ce que notre vie humaine soit exemplaire.

    Comme dans toutes les prisons, il y’a des cellules, sauf que celles-ci sont individuelles. Ce sont nos corps

    Les cathares pensaient en quelque sorte à des principes de « réincarnations »

    Prochain épisode : le Castrum et la vie cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Franc succès pour la foire du Pays d’Aillou malgré le temps maussade

    Franc succès pour la foire du Pays d’Aillou malgré le temps maussade

    A l’origine cette foire est centenaire elle s’appelait la foire de Prades et Montaillou. Elle a été un véritable succès dans le passé, mais cette foire avait disparu totalement depuis quelques années.

    La mairie, le Maire Jean Clergue, accompagné de Patrica Ducourneau et une équipe de Bénévoles a, malgré la météo, réussi son pari de relancer cette foire de  » La Pentecôte ».

    1500 visiteurs et 300 convives au repas de midi

    «Heureusement que le temps n’était pas de la partie», nous annonce Jean Clergue, «sinon nous aurions été débordé !»

    Un maire satisfait par cette réussite et surtout pour avoir permis une mobilisation de tous, communes voisines, bénévoles, jeunes et moins jeunes du Pays de Sault, qui ont oeuvré dans l’organisation des nombreuses activités « rurales » : les vieilles charrues, les vieilles bagnoles, les animaux, les chevaux et les balades à Poney, les nombreux stands de dégustation où l’on pouvait acheter des produits régionaux.

    Et sans oublier les « Gais Rimontais », la bandas traditionnelle qui a su donner le ton et l’ambiance nécessaire à toute foire rurale  de Pays !

    Les organisateurs, comme il se doit, nous attendent déjà pour la prochaine édition !

     

     

  • Montségur et catharisme : le château

    Montségur et catharisme : le château

    Lorsque l’on se rend au château de Montségur et que l’on franchi la porte, on a tendance à se dire, finalement, Montségur c’est vide. Et c’est vrai que ce château « des vainqueurs » (voir épisode 3 : Montségur et catharisme : le castrum) il ne reste qu’une coquille vide.

    A l’intérieur de ce château se développait tout un réseau de corps de bâtiments, des logis, des passages, une écurie et même probablement une chapelle.

    Il y avait également un étage,(on voit encore aujourd’hui les niveaux de plancher) desservi par des escaliers, où était établie la garnison.

    Les toitures des bâtiments étaient conçues pour amener l’eau vers l’intérieur de la cour. Un impluvium comme disaient les romains qui avaient en fait inventé le premier récupérateur d’eau.

    Le château était dominé par une tour, le Donjon, qui était à l’époque deux fois plus haut que ce qu’il en reste aujourd’hui. Il comprenait un étage ainsi qu’une terrasse supérieure couverte.

    Le Château de Montségur, un phare sur un pic

    L’ouverture du donjon donnant sur la cour intérieure que l’on peut prendre pour une fenêtre, était en en fait une porte. on y accédait par le chemin de ronde. Les trois trous carrés juste en dessous servaient à recueillir trois solives qui dépassaient d’environ deux mètres et sur lesquelles on appuyait un plancher qui servait de balcon.

    Si tous ces bâtiments ont aujourd’hui disparu c’est que la plupart étaient en bois.

    Prochain épisode : le spiritualité cathare

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Au Domaine de Sié, les poulains sont nés !

    Au Domaine de Sié, les poulains sont nés !

    Depuis les années 70, date de la création du Domaine, 650 poulains étaient nés. Et bien a ce jour c’est 660 puisque 10 nouveaux petit mérens ont vu le jour il y a quelques mois, 8 mâles et deux femelles (on dirait que la parité n’existe pas dans la nature).

    Et ces petites merveilles font la joie de Xavier, Simone et Lauriane. Surtout que dans le lot, il y a de la graine d’étalon. Son petit nom est Filaos.

    « Il est magnifique, le jour de la naissance on l’a noté à garder » nous raconte Xavier

    1 mètre 02, des aplombs parfaits, parfaitement droits, un poitrail bien large […] En plus il est élégant, il a une encolure assez longue et une belle attache de tête et en plus il a un bon caractère !

    Voilà donc ce qu’il faut pour être un parfait étalon, de la race de mérens s’entend !

    La reproduction est un vrai casse-tête, car il faut éviter à tout prix la consanguinité, impossible de faire se reproduire un étalon avec sa fille, sa nièce, … il faut donc s’entendre avec d’autres éleveurs. Surtout que la race des mérens est en déclin depuis plusieurs années.

    A la fin du XIX ème siècle, la race manque disparaître en raison de croisements incontrôlés, Au début des années 1970, il ne reste plus qu’une quarantaine de chevaux Mérens inscrits dans le stud-book de la race.

    « On est monté à 1200 spécimens dans les années 2000 et là, on est en train de redescendre de manière grave » explique Xavier.

    En plus d’une passion, l’élevage et la reproduction des mérens est réellement un travail primordial.

    Voir notre article Domaine de Sié, au bonheur des mérens

     

    Xavier PAQUIN, Simone VERDIER et Lauriane ROUSTAIN
    Centre d’élevage du Cheval de Mérens – Domaine de Sié – 09500 Mirepoix
    05 61 68 85 28 / siemerens@orange.fr

    http://www.sie-merens.com

  • Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Originaire du Pays d’Olmes, Cyril Delmas a réouvert la boulangerie en 2014, cent ans après le départ du dernier boulanger, Monsieur Barbat, parti pour la grande Guerre.

    Si Cyril  a fait l’école de boulangerie d’Aurillac c’est surtout auprès des anciens qu’il a acquis ce savoir faire unique qui le distingue des autres boulangers.

    La vrai boulangerie c’est celle que j’ai connu avec ces gens là et il y a pour moi un devoir de conservation de ce savoir-faire

    il crée et façonne ses pains au levain naturel, ses farines sont écrasées à la meule de pierre. Il pétrit et crée toutes sortes de pains : le Montségur, le pog, la catharette, le cathare ou le petit et le grand épeautre avec l’eau minérale du Montcalm.

    C’est dans une ancienne étable rénovée, aménagée avec goût que ce passionné laisse libre cours à sa passion du bon pain. Il a conçu lui même son four sur le modèle de ceux des années 1900, avec des pièces en fonte

    Le four monte en température la nuit, il faut entre deux heures et deus heures trente de chauffe selon la saison. Pendant ce temps, la pâte lève dans un « parisien« , une « chambre de pousse » où les pâtes sont déposées soit dans des bannetons (petits paniers en osier), soit sur des toiles en lin.

    Il y a une osmose naturelle qui se fait, il y a une humidité dans l’armoire puis un dégagement gazeux et ça pousse tout seul. C’est le miracle de la levée du pain.

    Le matin à la sortie de la première fournée, juste avant l’ouverture, c’est un vrai ballet dans la boutique, il faut faire tourner les meubles, et la salle de cuisson se transforme en boutique.

    Je suis un funambule, je suis là pour orchestrer tous les paramètres

    Cyril vient d’être sélectionné par le Bottin Gourmand parmi les cent meilleurs boulangers de France

    Le four à pain
    09300 Montségur
    05 61 03 08 07 / lepaindemontsegur@orange.fr

  • La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    L’exploitation de 128 hectares se trouve en zone de montagne dans les premiers contreforts des Pyrénées. Une région de coteaux et de collines qui bénéficie du climat sec et très ensoleillé de l’Est du département.

    Sur ces 128 hectares, 100 sont réservés au troupeaux et 20 à la culture des céréales, pour les besoins du troupeau, ainsi que du soja pour la vente.

    L’exploitation est menée depuis quatre générations de manière familiale. L’arrière grand-père d’Alain s’est installé au début du siècle dernier, puis son grand-père, son père, et enfin Alain qui est arrivé en 1970. Il s’est installée comme chef d’exploitation en 1981 avec sa femme Dominique. L’exploitation est en bio depuis 2012.

    Les productions de la ferme sont en premier lieu des bovins viande de race Limousine, élevés dans les collines de Mars à Novembre et en stabulation libre les mois d’hiver. Une partie des animaux adultes est engraissée pour la vente directe locale de viande en caissettes. Quelques veaux sont également commercialisés par le même circuit.

    Christophe est arrivé il y a deux ans. Dans le milieu agricole depuis l’âge de 15 ans, il cherchait à reprendre un élevage, la rencontre avec Alain et Dominique a été déterminante. Travaillant dans la même philosophie de circuit court de qualité et de valorisation des produits, Christophe à mis en place un atelier de veaux sous la mère.

    L’installation de Christophe sera définitive en janvier 2016.

    Alain et Dominique BABY – Christophe Conein
    Gouiric – 09600 Dun
    Tél : 05 61 68 65 62 – 06 67 43 74 54
    alain.domi.baby@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Une deuxième participation à la Georgette d’Or pour le Petit Bouchon à Mirepoix

    Une deuxième participation à la Georgette d’Or pour le Petit Bouchon à Mirepoix

    Le Petit Bouchon, c’est devenu un endroit à la mode à Mirepoix où jeunes et moins jeunes se retrouvent, souvent à midi et le soir sous les couverts de la cité médiévale pour déguster des plats simples mais bons, servis sur ardoise : les burgers, les salades, les frites, les viandes,..il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.

    Cette année, Laurent Cieutat « le patron » tente une nouvelle fois sa chance en participant au concours de la Georgette d’Or dans la catégorie « Bistrots et bars à vins« .

    « L’an passé nous avions concouru, mais sans trop faire de publicité, et sans trop y porter attention», précise Laurent ; « cette année nous avons décidé de nous impliquer un peu plus, avec au programme pour nous, un menu à base de porc et de foie gras, accompagné d’asperges de pays et agrémenté de chips et de pommes de terre gaufrettes » : un plat mis en place avec Emilie Séguela, la chef du Petit Bouchon.

    « Nous travaillons des produits locaux avec des producteurs que l’on connait toute l’année ;

    L’intérêt principal de la Georgette d’Or, c’est de montrer notre savoir-faire. En général, on a une cuisine moderne ; avec cette opération, nous tenons à mettre en avant une technique pour faire des assiettes beaucoup plus jolies et plus construites par rapport à notre travail de tous les jours. C’est un vrai challenge au niveau cuisine ».

    Tout à fait l’objectif de ce concours initié et organisé par l’UMIH 09 pour la quatrième année : faire découvrir la qualité des produits des producteurs locaux ariégeois et le savoir-faire des restaurateurs quelles que soient les catégories choisies pour le concours, comme nous précisera Bernard Garcia, son président et participant indirect avec le Bar à vins « les Raisins de Pyrene » à deux pas du « Petit Bouchon ».

    Le Petit Bouchon a une clientèle de tout âge et de toute classe sociale ; des étudiants, des personnes qui ont un peu plus de moyens et le mélange des genres fonctionne à merveille…

  • La ferme de Lapeye, le respect des traditions familiales

    La ferme de Lapeye, le respect des traditions familiales

    Quinze hectares de terres, à la sortie de Lavelanet sur le chemin de la Coume, c’est le domaine de Patricia et son frère Jean-François. Un domaine qui appartient à la famille Toustou depuis cinq générations.

    « On a pas appris le métier de boucher ou de charcutier, c’est de famille. Agriculteurs on l’a toujours été depuis cinq générations » dit Patricia 

    Les cochons, une centaine de têtes, sont élevés au grain, sur la paille, dans la porcherie créée de toutes pièces à la force des bras en 2010, et dans le respect de la tradition.

    Les brebis et les agneaux sont à la bergerie l’hiver, élevés au foin sans engrais, et sortent au pré dès qu’il fait beau.

    Cochons et agneaux sont abattus à Pamiers puis découpés et transformés à la ferme dans le laboratoire tout neuf et moderne

    Pour le cochon, saucisse fraîche et sèche, boudin, coustellous, saucissons, jambon, chorizo… ; pour l’agneau, côtes, gigots, jarrets, épaules.. le tout conditionné sous vide.

    Chez Patricia et Jean-François, la parité c’est au quotidien. Jean-François s’occupe des cochons, de l’extérieur de l’exploitation, Patricia elle prend en charge les brebis, les marchés et les livraisons. Au laboratoire, il fait la découpe, elle s’occupe de la mise sous vide.

    Quand à la clientèle, elle est locale, puisque l’on peut trouver Patricia sur les marchés de Léran, de Lavelanet (le mercredi) et du Peyrat, ainsi qu’au marché nocturne de Lavelanet pendant l’été et en septembre à la fête de la noisette. La ferme est également ouverte 7j/7 de 8h à 20h.

    La ferme de Lapeye, c’est un mélange de traditions familiales et de modernité

    Patricia et Jean-François TOUSTOU
    Chemin de la Coume – Lapeye – 09300 Lavelanet
    Tél : 06 77 71 08 83
    patricia.toustou@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit Photo : Trifine Cuvilier Pays des Pyrénées Cathares

  • Chambres et tables d’hôtes du Domaine de la Trille

    Chambres et tables d’hôtes du Domaine de la Trille

    Ici, c’est le domaine de la famille Gaillard. Benoît, sa soeur Florence et leur père Daniel ont acheté et investit le domaine en 2002. A l’époque il comprenait une quarantaine de vaches croisées, aujourd’hui c’est 50 vaches limousines destinées à la vente directe. Caissettes de vaches et de veau, conserves de daubes de blanquettes de veau aux olives…

    En parallèle, ils ont développé deux autres activités, qui s’imbrique les unes dans les autres. Une activité touristique avec la chambre et table d’hôtes ainsi qu’une pension équestre avec des cours particuliers.

    L’écurie de la Trille

    Sur les 100 hectares que comprend le domaine, 15 sont réservés exclusivement aux chevaux. Avec l’élevage des limousines, les chevaux c’est le domaine de Benoît. Cavalier depuis plus de 10 ans et passionné, il s’occupe de l’élevage ainsi que de leur valorisation et du commerce.

    Il a travaillé chez un cavalier Professionnel dans le Tarn pendant près de 6 ans, ce qui lui à permis de se forger une solide expérience au niveau de l’élevage, du travail des jeunes chevaux ainsi que de la gestion d’une écurie de propriétaires.

    Les chambres d’hôtes

    Ca, c’est le domaine de Florence. L’activité a commencé en 2004. Avec ses 5 chambres, dont certaines ont vue sur le jardin et sur la chaîne des Pyrénées, c’est près de milles hôtes qui passent chaque année au Domaine de la Trille.

    Soyez les bienvenus dans notre maison, une seule règle à respecter : faites comme chez vous.

    Touristes, randonneurs à pieds à vélo ou à cheval, chacun peut profiter s’il le désire du repas du soir. Dans la grande salle à manger avec cheminée et vue sur les Pyrénées vous partagerez un repas familial préparé avec des produits de la ferme et du terroir.

    Florence veut que sa table soit une vitrine pour leur production de viande, et ce n’est pas pour déplaire aux hôtes.

    Pour une nuit, une semaine ou plus, vous pourrez participer à la vie de la ferme et découvrir les bons produits du Pays des Pyrénées Cathares.

    http://www.domainedelatrille.com/

    Membre du réseau « Bienvenue à la ferme », avec le label Gîtes de France 3 épis

     

  • La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    Sainte-Foi est une petite commune d’une trentaine d’habitants. Aux portes de l’Aude sur la route de Carcassonne on y découvre un magnifique point de vue sur la chaine des Pyrénées.

    Le château dit « Tour de Sainte Foi » est estimé au 14ème, il appartenait à la famille Toulouse-Lautrec, et servit de colonie pénitentiaire pour enfants durant le 19ème siècle.

    Mais le plus bel attrait de ce ce petit village est sans doute la chapelle romane. Datant vraisemblablement du 12ème siècle, avec ses peintures murales découvertes vers 1950 et datant du 14 ou 15ème siècle, elle fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation.

    Découvertes donc en 1950, les fresques sont restées sans soin. le rapports des spécialistes venus faire des expertises ont montré qu’elles pouvaient être partiellement restaurées et offrir un intérêt pour le public.

    Daniel Gaillard, maire de la commune, à donc fait le pari, avec son conseil municipal, de faire remettre en état ce petit bijou. Mais ce n’est pas chose aisée. Il faut trouver à travers les financements officiels et la participation privée, les aides nécessaires à cette réhabilitation.

    Contribuer à la revalorisation du patrimoine

    Les premiers travaux engagés ont été la mise hors d’eau du bâtiment, viendra ensuite l’étanchéité de l’abside.

    Comme nous l’indique Monsieur Gaillard, les travaux ne se font pas de manière isolée. La commune a déjà obtenu l’aide du Pays d’art et d’histoire et de la communauté de communes du Pays de Mirepoix. Une aide à également été demandée au Conseil Général et au Conseil Régional.

    Un dossier est déposé à la Fondation de France et un dossier de souscription est en cours à la Fondation du Patrimoine.

    En parallèle, la commune organise des animations. La prochaine aura lieu le 27 juillet après-midi.

    En partenariat avec le Pays d’art et d’histoire, aura lieu une promenade guidée par Marina Salby autour de la chapelle, la maison forte et l’ancienne colonie pénitentiaire pour enfants, avec les Pyrénées en toile de fond. Suivra un concert avec un orchestre occitan ainsi qu’un apéritif.

    Une manière bien agréable de sauvegarder notre patrimoine ariégeois !