Catégorie : Villes et villages

  • Sur les routes en Ariège, La Bastide sur l’Hers

    Sur les routes en Ariège, La Bastide sur l’Hers

    Au pied des collines du Plantaurel, au coeur des Pyrénées et au seuil de l’Aude, La Bastide-sur-l’Hers s’allonge dans la vallée de l’Hers.

    Anciennement nommée « La Bastide de Congoust » du nom de la famille de Congoust, elle est mentionnée dès le XIIe siècle dans l’entourage des Trencavel, alors vicomtes de Carcassonne.

    Après la défaite des seigneurs occitans au XIIIe siècle, le village entre dans la seigneurie de Mirepoix, également appelée « Terre du maréchal », qui correspond à l’ensemble des terres données à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort.

    Que la commune se soit appelée « de Congoust », « du Peyrat » ou « sur l’Hers », le terme de  » bastide » est récurrent. Les fortifications (mur de la ville, porte d’Amont) apparaissent dans les textes depuis au moins 1512. Les maisons et l’église devaient participer directement au rempart et étaient entourées d’un fossé, au moins côté nord (actuelle avenue du 11 novembre).

    Deux portes permettaient l’accès à l’intérieur de la ville. La porte d’Amont, dont il reste encore des vestiges, se situait au niveau de l’actuelle place du temple. La porte d’Aval devait prendre place sur l’actuelle place de la Liberté, au niveau de la rue Emile Zola.

    Le noyau primitif, fondé avant 1244, se situe autour de l’actuelle place de la ville.

    La Bastide à connu de nombreux bouleversements lors notamment de la disparition des industries du  jais et du peigne en corne.

    Église Notre Dame de l’Assomption

    Bien que mentionné dans les textes à partir du XIVe siècle, l’édifice initial date vraisemblablement de la construction du village (XIIIe siècle). Plusieurs campagnes de travaux ont ensuite eu lieu. La date de 1527 (sur la clé de voûte du sas d’entrée) en indique probablement une. Un orgue y a été installé en 2008, à la suite d’un legs anonyme au curé de la paroisse, qui en a lui-même fait don

    Pour en savoir plus :

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr
    www.labastidesurlhers.fr

  • 152 574 habitants en Ariège, c’est officiel !

    152 574 habitants en Ariège, c’est officiel !

    L’INSEE vient de publier (le 1er janvier 2017) au niveau national les chiffres officiels de la population française et dans les communes de France. L’occasion pour ses services de faire le point sur les principales orientations démographiques sur notre territoire et pour nous, de voir ce qui concerne les communes ariégeoises.

    Selon les chiffres officiels de l’INSEE, au 1er janvier 2014, l’Ariège compte 152 574 habitants.

    Entre 2009 et 2014, la population y augmente de 0,2 % par an, un rythme nettement inférieur à celui de la métropole et près de cinq fois plus faible que celui de la région Occitanie.

    En cinq ans, le département gagne en moyenne 290 habitants chaque année. Deuxième département le moins peuplé de la région (septième au niveau France métropolitaine), sa population est néanmoins deux fois plus nombreuse qu’en Lozère.

    La croissance se concentre sur un axe nord-sud, le long de la N20 et de l’autoroute Pamiers-Toulouse, ainsi que dans le nord du département, en partie sous l’influence de l’agglomération toulousaine.

    la basse vallée en hausse, les zones reculées en baisse, on s’en doutait un peu !

    Ces chiffres ne surprennent pas, on sait depuis longtemps que la basse vallée de l’Ariège est dynamique et que les zones d’habitat autour de Varilhes et Verniolle sont en pleine croissance démographique. A contrario, le Couserans perd en population ainsi que Lavelanet et le Pays d’Olmes qui perd des habitants depuis de nombreuse année depuis que le textile a perdu ses premiers emplois.

    Quelques communes connaissent des croissances (plus de 144%) ou baisses démographiques (-40%) importantes que nous avons sélectionné pour vous ci-dessous :

    toutes les statistiques communes par communes sont proposées par l’INSEE ici

  • Vernajoul, sur les routes en Ariège

    Vernajoul, sur les routes en Ariège

    Située dans l’aire urbaine de Foix, dans le massif du Plantaurel, la commune de Vernajoul fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Si l’on en croit Henri Castillon d’Aspet Vernajoul était une terre consacrée à Jupiter.

    La première mention écrite de Vernajoul est la donation de biens situés à Vernajoul avec l’église de St Martin à l’abbaye st Volusien de Foix par le comte Roger de Carcassonne (et sa femme Aladays) en 1012.

    En 1284, en récompense de services rendus, le comte Roger-Bernard céda, à titre de donation entre vifs, à Raymond de Burges et au neveu de celui-ci, Raymond de Lordat, le fief de la Bouche, s’étendant jusqu’à Sept-Fonds, Cos, Vernajoul et Loubières

    Patrimoine 

    • Rivière souterraine de Labouiche
    • Église de l’Assomption de Vernajoul : Ancien prieuré de Foix elle est Construite en grés de Loubières et date du XIIème siècle. L’église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1979
    • Le Viaduc de Vernajoul
    • Le Château d’eau de construction originale date de 1885. Il récupérait l’eau qui arrivait de la source « Loullier » sur la colline de Bax.

     

    blason_vernajoulBlason d’azur à la fasce d’or récemment établi par un héraldiste, reprend les couleurs de la seigneurerie locale, grâce à la courtoisie de MM. Pierre de Vernejoul et Georges Vernejoul

     

     

     

     

    semaine-26-otra-2016-vernajoul

  • Foix, sur les routes en Ariège

    Foix, sur les routes en Ariège

    Carrefour touristique de l’Ariège avec plus de 90 000 visiteurs par an avec son Château classé dans la collection Ariège des Grands Sites Touristiques de Midi-Pyrénées, l’histoire de Foix remonte à plus de quinze mille ans…

    Premiers à apprécier le site, les romains construisent un fort sur le piton rocheux. 

    C’est avec la fondation, en 849, de l’abbaye Saint-Volusien que Foix connait le développement d’une vie urbaine du Xème au XIIème siècle jusqu’à son apogée au XIVème siècle.

    En 1536, commencent les premiers prêches réformés à Foix. En 1579, l’église de Montgauzy est détruite par les réformés. Le même sort est réservé à l’abbaye et à son église en 1581. L’année suivante, Foix est reprise par les catholiques, et en 1589, Henri de Navarre, comte de Foix, devient roi de France sous le nom d’Henri IV.

    Le Château

    Le château, dont les premières bases datent du Xème siècle, est une solide place forte qui résiste aux assauts répétés de Simon IV de Montfort entre 1211 et 1217, lors de la croisade des Albigeois. En 1272, le comte de Foix refuse de reconnaître la souveraineté du roi de France, Philippe le Hardi, qui prend en personne la direction d’une expédition contre la ville, le comte capitule. 

    Gaston Phoebus est le dernier Comte à avoir vécu au château qui, au XVIème siècle perd son caractère militaire. Le château est ensuite transformé en prison jusqu’en 1864.

    Foix doit son prestige à son rôle, toujours conservé  de capitale comtale, cela lui permet d’être choisie comme chef-lieu du nouveau département de l’Ariège en 1790. 

    A voir

    • Le square de l’argot  avec sa fontaine en pierre de taille (grès) du 18éme
    • La Porte de la rue de Rival n°37 qui date de 1617
    • La place Parmentier (19éme) devient le marché aux pommes de terre, une halle est construite en 1851
    • 23 Rue des chapeliers où se trouvait l’Hôtel de Séré-Tréville (de la famille de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi, ami de d’Artagnan.)
    • La Rue du Palais de Justice : premier habitat de la ville entre le Xéme et le XIIéme. C’est là que s’élevait St Nazaire, l’église primitive de Foix. En 1933, 3 sarcophages du Haut Moyen Age sont découverts :
    • Rue de l’argot et ses 2 tours médiévales
    • Rue de la préfecture et maison avec des  caryatides
    • La Place de Labistour et la Tour de Labistour dernier vestige de l’enceinte du 12éme ; rasée en 1805, la tour supportait depuis 1425 l’horloge de la ville 
    • La Rue La Faurie : 2 maisons à colombages (n° 36 et 37) ; au n° 23 : couronne comtale sculptée

    Sources :

  • Vernaux, sur les routes en Ariège

    Vernaux, sur les routes en Ariège

    Situé à 786 mètres d’altitude dans la Haute Ariège, Vernaux est traversé par le Ruisseau de Frontonne, le Ruisseau de Marmare et le Ruisseau de Sauquet.

    Le village de  « Vernaus » est mentionné dès 1074 dans la donation à l’abbaye de Cluny par le comte de Foix

    Patrimoine

    L’Église Ste Marthe, classée monument historique depuis le 19 novembre 1910, a été abaissée en 1966. Petit édifice paroissial élevé par les Bénédictins de Lagrasse, l’église a été construite au XIIème siècle avec du tuf, pierre tendre peu résistante au temps, qui lui donne cet aspect rongé de l’extérieur. C’est un édifice de plan allongé, terminé par une abside en cul-de-four, doté d’une couverture d’ardoises. Ses façades latérales sont flanquées de deux absidioles ventrues. Sacristie et entrée actuelle ont été élevées postérieurement. Un petit clocher à arcades, remanié, couronne la façade occidentale.

    L’église aurait été la chapelle d’un couvent ayant une vocation hospitalière pour les pèlerins. 

    Les peintures monumentales intérieures, datées des XVème siècle (chœur) et XIXème siècle (nef), ont été dégagées en 1983 et restaurées en 1984

    sources : Wikipédia / www.histariege.com/vernaux

     

  • Saint-Jean-de-Verges, sur les routes en Ariège

    Saint-Jean-de-Verges, sur les routes en Ariège

    En latin « Sanctus Joannes de Virginibus », sa position géographique lui a donné un parcours historique dans l’histoire du département de l’Ariège. Le « Pas de la Barre » marque la frontière entre la plaine et la zone de montagne qui sera, au Moyen Age, appelé le Sabarthès.

    Occupé sûrement dès la fin de l’age de Fer, il est certain que Saint Jean de Verges était habité par les Romains : un oppidum s’y trouvait (la « Tour d’Ops ou d’Opio »). De nombreuses fouilles (années 1853-1855 et reprises en 1963) ont révélé de nombreux objets.

    On a découvert, à diverses époques, en divers endroits du territoire de St Jean de Verges, des médailles grecques, celtiques, des monnaies romaines, des statues, des vases, des fibules, des bijoux ». 

    De cet habitat gallo-romain, l’on a tiré des colonnes de marbre blanc, des chapiteaux d’ordre corinthien, de nombreuses monnaies et amphores. Un temple consacré à la déesse Cybèle, déesse de la terre, s’y serait trouvé. A son propos, Duclos dans son « Histoire des ariégeois » dit que dans le temple de Cybèle (présent à St Jean de Verges) pouvaient seulement entrer les vierges vestales et le pontife public. Le temple est mis, ensuite, sous l’invocation de St Jean ; delà,  Saint Jean des Vierges devient St Jean de Verges

    Patrimoine 

    L’Église Saint-Jean Baptiste3 date du XIIème siècle et est classée aux Monuments historiques. Il s’agit d’une des plus belles églises romanes de l’Ariège. C’est en ce lieu qu’en 1229 le comte de Foix Roger-Bernard II dit le Grand vint se soumettre au roi de France et recevoir l’absolution pour avoir soutenu l’hérésie albigeoise. Elle a dépendu de l’abbaye Saint-Volusien de Foix à partir de 1104 comme l’a été l’église de Vals. Elle possède une nef de trois travées à vaisseau unique avec chœur et abside. Elle a deux petites dépendances formant un transept bas munis d’absidioles.

    Sources : Histariège / Wikipédia 

    Crédit Photo : Florent Pécassou

  • Concours départemental des villes et villages fleuris 2016 : verdict rendu le 14 novembre

    Concours départemental des villes et villages fleuris 2016 : verdict rendu le 14 novembre

    Le lundi 14 novembre, la cérémonie de remise des prix du Concours départemental des Villes et villages fleuris 2016 se déroulera comme chaque année à l’Hôtel du Département, à Foix.

    Organisée par le Conseil Départemental de l’Ariège, en partenariat avec le CAUE et l’Agence de développement touristique Ariège-Pyrénées, cette édition a enregistré les candidatures de 71 communes, 52 professionnels du tourisme et de quelques 108 Ariégeois et Ariégeoises désireux de participer au fleurissement de leur département.

    Le jury a battu la campagne au mois de juillet dernier, de villes en villages, afin de dresser ce palmarès annuel. Composés d’élus, de techniciens et de professionnels (horticulteurs par exemple), les jurés ont arpenté places, ruelles et autres jardins des sites candidats. Outre l’aspect végétal, la dimension de la commune, le nombre d’habitants, les spécificités locales ou encore les conditions météorologiques sont pris en compte dans les expertises.

  • Concours départemental des villes et villages fleuris 2016 : les jurés terminent leurs visites

    Concours départemental des villes et villages fleuris 2016 : les jurés terminent leurs visites

    La tournée du jury du Concours départemental des Villes et Villages fleuris 2016 a débuté le 11 juillet et se terminera le mardi 26 juillet en Pays d’Olmes. Ce concours est devenu un rendez-vous incontournable, organisé par le Conseil Départemental de l’Ariège, en partenariat avec l’Agence de développement touristique Ariège-Pyrénées et le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).

    Répartis en trois équipages, composés d’élus, de techniciens et de professionnels, les jurés sillonnent le département depuis deux semaines avec leurs fiches de notations à la main, leurs appareils photos et leur regard d’experts. Les parcs et espaces verts des communes candidates sont ratissés et examinés dans leur moindre détail…

    Originalité des compositions, aménagement des espaces fleuris, actions et entretiens en faveur de l’environnement, participation des élèves et des habitants à l’embellissement de la commune sont autant de points sur lesquels s’attardent les jurés. Quant aux particuliers, répartis en huit catégories, ils sont soumis aux mêmes critères : harmonie du jardin, variété des arbustes et massifs, propreté et entretien des espaces.

    Evidemment, les jurés prennent en compte dans leur notation les conditions climatiques, les dimensions de la commune, sa population et ses spécificités. Et cette année encore, le concours évolue vers la prise en compte plus large d’embellissement que de fleurissement au sens strict.

    Au terme de leur parcours ariégeois, ils se réuniront pour désigner les communes lauréates ainsi que les huit particuliers gagnants, un par catégorie. Les résultats seront dévoilés à l’automne lors d’une cérémonie organisée à l’Hôtel du Département.

    Communiqué du CD09

  • Lordat, sur les routes en Ariège

    Lordat, sur les routes en Ariège

    Les traces écrites sur Lordat sont parmi les plus anciennes qui existent  sur le département.

    semaine-22-OTRA-2016-LORDAT

    On trouve en 970 un échange entre Roger, comte de Carcassonne et Sanche de biens situés dans le pays toulousain (HGL, V) ; Roger 1er de Carcassonne acquit Saurat contre quelques terres qu’il avait à Lordat

    Inclus dans le nouveau Comté de Foix dès  la mort du comte de Carcassonne En 1034, Bernard, comte de Carcassonne cède à son fils cadet, Roger, qui fut le premier comte de Foix, les châteaux de Foix, de Castelpenent, de Roquemaure et de Lordat qu’il possédait dans la viguerie du Sabartés

    La localité doit une bonne part de sa notoriété aux vestiges de son château, dont la position sur un éperon rocheux offre un large panorama sur le Sabarthès – la vallée de l’Ariège –, et notamment sur la petite ville de Luzenac.

    Sur le site on été découverts des artéfacts celtiques, ainsi que des médailles qui témoignent qu’un castellum était déjà installé sur le piton à l’époque romaine.

    A voir – A faire

    • Église Sainte-Marie
    • Pech de Lordat : Calvaire sur colline au nord du village (légende : emplacement d’un cimetière cathare, cité dans les registres d’Inquisition)
    • Le château de Lordat
    • Pic de Soularac
    • Pic de Saint-Barthélemy

    Sources : wikipédia / histariège

  • Bestiac, sur les routes en Ariège

    Bestiac, sur les routes en Ariège

    La petite commune de Bestiac se trouve dans massif de Tabe près de Luzenac à 860 mètres d’altitude

    « Vestiac », en 1074, est donné à l’abbaye de Cluny par le comte de Foix, Roger II, elle dépendra ensuite de l’abbaye de Lagrasse dans le département de l’Aude en plein coeur des Corbières.

    C’est en 1272, que l’on retrouve Bestiac dans la délimitation du comté de Foix

    En 1909, l’Annuaire de l’Ariège signale une mine d’or au quartier dit Fount-Fenouse, mais qui n’est pas exploitée…

    En 1793, la commune comptait 107 habitants, en 2013 elle n’en comptait plus que 20.

    Bestiac est sur le chemin de randonnée en basse vallée de Caussou voir sur : www.photosariege.com/search/bestiac/

  • Campagne sur Arize, sur les routes en Ariège

    Campagne sur Arize, sur les routes en Ariège

    La petite Bastide médiévale de Campagne-sur-Arize se répartit de part et d’autre de la rivière Arize, formant une « ville haute » et une « ville basse », qui sont reliées par un pont à arche unique.

    La ville haute, sur une petite éminence, est le cœur historique de la cité, typique d’un bourg fortifié (traité de paréage du 25 janvier 1255), auquel on peut encore accéder aujourd’hui par une ancienne porte ogivale du XIVe. L’enceinte d’habitation est visible avec l’emplacement d’une grande cour centrale. Selon la tradition locale, les comtes de Pailhès y avaient établi leur résidence d’été.

    La ville basse date principalement des XVIIIeXIXe et XXe siècles. L’homogénéité du bâti et le fait que Campagne-sur-Arize ait connu un développement modéré lui confèrent un charme désuet qui en font une sorte d’archétype du petit village français.

    Le nom de Campagne apparaît au XII siècle. La toponymie classique considère que ce nom a été donné à des communes qui étaient situées en plaine, ou dans des espaces dégagés. Cette explication conviendrait pour Campagne-sur-Arize. Selon d’autres sources, ce nom aurait été donné car il s’agissait d’un lieu de repos (une campagne) pour les évêques de Foix. L’adjonction de la mention « sur Arize » à la dénomination « Campagne », date de 1933.

    le village était étroitement lié à l’abbé de Combelongue, qui, en paréage avec le roi, exerçait la justice haute, moyenne et basse. L’abbaye de Combelongue, située près de Saint-Girons, possédait plusieurs terres dans le village de Campagne, ainsi que le « moulin farinier », et percevait des impôts.

    De son passé historique subsistent, outre quelques ruelles étroites de la bastide, certains vestiges situés dans la partie haute dite « Ville Haute » qui rappellent que les comtes de Pailhès y avaient établi leur résidence d’été.

    Elle possède également un nombre important de calvaires. Le plus intéressant, celui du fond du pont a été détruit par la tempête de 1999, restauré par des conseillers municipaux, il a retrouvé sa place en 2003.

    Patrimoine

    • Petit château néo-gothique, dit Château Robert, à l’entrée du village, le long de la route départementale, avec sa tourelle et un bestiaire typique de l’imagination de la fin du xixe siècle
    • Château du Touronc (ancienne propriéte des Bardies-Montfa)
    • Maison forte de Marsoulies (1641)
    • Porte monumentale à ogive de type « gothique » dans la ville haute, considérée comme datant du XIVe, et reste d’une maison forte, dit l’ancien « château » de Campagne
    • Pont à arche simple, au-dessus de l’Arize
    • Plusieurs maisons de maître des XVIIIe etXIXe siècle, notamment dans la rue de l’Église, avec des inscriptions sur les clés d’encadrement des portes d’entrées.
    • Cadran solaire sur le presbytère, avec la devise « Tout passe ici-bas »
    • Ancienne église Saint-Martin, avec cimetière, sur le chemin de Daumazan
    • Calvaires : croix en fonte restaurée à la suite de la tempête de 1999, en bas du pont ; calvaires en pierre, l’un sur le chemin de la croix, l’autre à l’emplacement de l’embranchement sur la montée de la Crouzette.

    Sources :
    wikipedia.org/wiki/Campagne-sur-Arize
    www.arize.fr/-campagne

  • Concours des villages fleuris, les inscriptions sont ouvertes !

    Concours des villages fleuris, les inscriptions sont ouvertes !

    Chaque année, le Concours départemental des villes et villages fleuris récompense les actions menées en faveur de l’embellissement et du fleurissement des jardins, bâtiments, espaces publics ou privés, créant ainsi un environnement favorable pour les habitants et les touristes.

    Organisé par le Conseil Départemental de l’Ariège, en partenariat avec le CAUE et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées, il est ouvert à toutes les communes, mais également aux particuliers et aux professionnels du tourisme.

    Sur le site www.ariege.fr, les communes peuvent télécharger le document à renvoyer ensuite au Conseil Départemental avant le lundi 6 juin. De leur côté, les particuliers peuvent télécharger l’imprimé , avant de le remettre avant le 20 juin à leur commune qui sélectionnera un particulier par catégorie (maison avec jardin très visible de la rue, décor floral voie publique, balcon ou terrasse ou mur sans jardin, visible de la rue, immeuble collectif ou action collective, ferme fleurie en activité, potager).

    Les professionnels de tourisme peuvent également télécharger la fiche d’inscription directement sur le site www.ariege.fr rubrique « Mieux-vivre-ici/Villes-et-villages-fleuris ».

    Pour tous renseignements complémentaires contacter la Direction de la Culture, de l’Education et du Patrimoine : tél. 05.61.02.09.09 (poste 00173) – Mel : culture@ariege.fr