Catégorie : Villes et villages

  • Axiat, sur les routes en Ariège

    Axiat, sur les routes en Ariège

    Le petit village d’Axiat est situé sur la Route des Corniches qui va de Luzenac jusqu’à Caychax en surplombant la vallée de l’Ariège.

    L’église 

    Par PierreG 09 — Travail personnel (wikipedia)
    Par PierreG 09 — Travail personnel

    Bâtie au XIIème siècle, l’église Saint Julien d’Axiat surprend par la qualité de sa construction en moellons de tuf de Vernaux.

    Elle doit sans doute ce soin particulier aux moines bénédictins de Lagrasse (Aude) auxquels elle fut cédée par l’abbaye de Cluny le 25 janvier 1075.

    Chose rare en Ariège, son clocher carré est placé sur la croisée du transept, il possède deux rangées de fenêtres en arcades.

  • Foire du Pays d’Aillou deuxième, le succès au rendez-vous !

    Foire du Pays d’Aillou deuxième, le succès au rendez-vous !

    Lundi de Pentecôte, s’est déroulée la seconde édition de la foire du Pays d’Aillou. Cette deuxième édition, qui se déroulait encore une fois à Montaillou, petit village « occitan » perché aux abords des villages du Pays de Sault, était menée de main de maître encore une fois par Patricia Ducourneau, la présidente de l’association « de la foire du Pays d’Aillou ».

    Certes, Jean Clergue était également aux manettes, notamment grâce à la communication offerte par Pyrénées FM et son équipe, pour la promotion de cette nouvelle fête de le Pentecôte sur les terres de Montaillou et du Pays de Sault.

    Au programme de cette journée avant tout… du soleil, qui après s’être fait attendre pendant la plupart du week-end, s’est enfin décidé à sortir ! Du coup, le moral de l’équipe était au beau fixe et les bénévoles jeunes et moins jeunes de la foire du Pays d’Aillou à pied d’oeuvre.

    Cette édition s’était musclée par rapport à 2015, avec plus de 95 exposants sélectionnés pour leur qualité « locale », trois confréries présentes dont les Avelanaires de Lavelanet, les pastous de Tarascon qui ont permis à la messe de la Pentecôte et du défilé avec bénédiction de la foire de prendre une autre allure.

    Chacun a pu, venant de Toulouse, des Vallées d’Ax ou du Pays de Sault profiter de l’ambiance des premières fêtes de la saison et des paysages de printemps où les cimes encore enneigées clôturaient le tableau.

  • Appy, sur les routes en Ariège

    Appy, sur les routes en Ariège

    A l’origine, la petite commune d’Appy était située dans l’immense Comté de Toulouse, puis de Carcassonne.

    On trouve la première mention d’Appy en 1074, dans une donation des comtes de Foix à l’abbaye de Cluny, sous l’appellation de « Pinus ».

    A cette époque, il s’agit d’une communauté sans église appartenant à la paroisse d’Axiat.

    Ses habitants sont appelés les Pynarols et les Pynaroles

    Insolite

    Le village est devenu presque inhabité, à tel point qu’il y eut une période de 64 ans sans aucun mariage : le mariage de deux habitants, en 1946, et celui de 2010 qui fit l’objet d’un article dans La Dépêche du Midi pour l’occasion

    De nos jours, bien qu’Appy soit l’une des plus petites communes de France, la commune contribue à une exploitation mondialement connue : celle des carrières de talc de Luzenac

    Le bel étang d’Appy

    Bien connu des pêcheurs de truite, le bel étang d’Appy accueille pour un moment de détente tous ceux qui veulent simplement gouter le plaisir d’être en montagne.

    A l’est, le Pic de Saint-Barthélémy (2348m ) pourra tenter les plus téméraires.

    Une petite escapade jusqu’au col de l’étang d’Appy offre une belle vue d’ensemble sur l’étang et son cirque.

    Sources :
    www.rando-marche.fr
    www.photosariege.com
    www.histariege.com/appy

     

  • Mercus-Garrabet, sur les routes en Ariège

    Mercus-Garrabet, sur les routes en Ariège

    La commune de Mercus-Garrabet est composée de trois villages, Mercus, Garrabet et  Amplaing, rattachée par arrêté préfectoral du 26 janvier 1965,  et de deux hameaux,  Jarnat et Croquié.

    On pense à une occupation préhistorique avec la présence d’un dolmen jusqu’à la création de la voie rapide entre Tarascon et Foix.

    A Amplaing, sur le sommet du Roc du Barry, se trouvait le château de Castelpenent qui existait avant le Xéme siècle. Simon de Montfort le détruisit en 1211. Lors de l’inventaire des fortifications du Comté de Foix, en 1272, Castelpenent  (au rocher du Barri) n’est plus mentionné.

    A Croquié se forma un noyau de réfractaires (Daniel Pujiula, Émile Dussart, Paul Balasc du village de Croquié et quelques autres) qui formera ce qui sera la 3101ème Cie FTP de l’Ariège. De Croquié, plusieurs actions seront menées : sabotage de l’usine de Mercus qui « travaillait » pour l’industrie allemande, télescopage du train dans le tunnel de St Paul…

    Patrimoine 

    A Mercus : L’église Saint-Louis construite au XIIe siècle en granit sur un piton de feldspath, et son portail sculpté en grès, classée Monument historique en 1910. Le clocher est du XIXe siècle. Ce piton surplombe la vallée de l’Ariège est désigné comme « roc de Carol« . La légende dit que l’empereur Charlemagne y serait monté pour considérer son armée rassemblée dans la plaine, avant l’entrée dans les vallées plus étroites des Pyrénées.

    A Garrabet : Le fameux Pont du Diable au-dessus de l’Ariège, avec sa légende au sujet de sa construction, semblable à toutes les autres légendes des « ponts du diable ».

    A Amplaing : Le rocher du Barri au-dessus de l’Ariège, qui supportait le château de Castelpenent.

    Sources :
    www.histariege.com/mercus
    fr.wikipedia.org/

  • Cazenave-Serres et Allens, sur les routes en Ariège

    Cazenave-Serres et Allens, sur les routes en Ariège

    cazenave-serres-et-alens Ariège Pyrénées

    Cette nouvelle commune est unie à Tarascon par arrêté préfectoral du 30 mars 1973 puis à nouveau érigée en commune distincte (Cazenave-Serres et Allens) par arrêté préfectoral du 26 novembre 1980

    La première mention portant sur cette commune semble être celle de 1213 dans laquelle la  « Cauna de Solabria » (spoulga de Soloumbriè)  fait partie des fortifications du comte de Foix

    Allens et Cazenave ne sont connus qu’à la fin du Moyen Âge, et avec eux la forge hydraulique qui est aujourd’hui encore un bâtiment ancien.

    Cazenave, doté de l’église paroissiale dut être depuis le Moyen Âge le village le plus important mais, à la fin du XIVe siècle, c’est à Allens que vit le seigneur de Cazenave.

    Patrimoine :

    • Le manoir de la mouline : XIIIéme
    • Rocher l’ « Aiguille » (avant d’arriver à Sourdeing)
    • Château d’Allens
    • Spoulga de Soloumbrè : mentionnée en 1213 (grotte fortifiée) : Plan et description : « Monographies villageoises du Sabarthès », Florence Guillot, 1999
    • Nombreux orrys

    Sources :

    www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com
    www.histariege.com

  • Saint Jean de Verges, sur les routes en Ariège

    Saint Jean de Verges, sur les routes en Ariège

    Saint-Jean-de-Verges, sur les routes en Ariège Pyrénées

    Occupé sûrement dès la fin de l’age de Fer, il est certain que Saint Jean de Verges était habité par les Romains. De nombreuses fouilles (années 1853-1855 et reprises en 1963) ont révélé de nombreux objets.

    De Llobet dans « Histoire de Foix et de la Haute Ariège » (sous la direction de Cl. Pailhès) écrit P. 33: « Les datations de ces objets tendent à prouver que le site a été fréquenté et habité du premier âge du fer au moins jusqu’à la fin de l’Empire romain, avec peut-être un maximum d’occupation au 1ersiècle av. J.C. »

    A cette époque en effet, Saint-Jean de Verges était une sorte d’avant-poste qui séparait les conquérants (les Romains) des indigènes (un peuple appelé les Sociates )

    Une bataille, opposant l’armée romaine dirigée par Crassus un lieutenant de César, aux Sociates eut lieu dans le vallon de Saint-Jean de Verges, à l’issue de laquelle, les Romains vainqueurs établirent un camp retranché sur la crête calcaire qui surplombe le village actuel. Ils bénéficiaient là d’une position stratégique remarquable leur permettant de dominer et de surveiller les plaines du nord et du nord- est d’une part et d’autre part la ville principale des Sociates : Foix.

    Peut-être a-t-il existé un château dont il ne reste rien de nos jours et dont on ne trouve pas trace dans les documents. Il se serait situé dans le village même, mais il est plus vraisemblable qu’il s’agisse de la tour d’Ope, cette tour gallo-romaine qui aurait été reconstruite au moyen-âge comme l’affirme Adelin Moulis dans son livre : « Vieux sanctuaires ariégeois ».

    L’église romane Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Verges date du XIIème siècle. C’était alors un prieuré de l’abbaye Saint-Volusien de Foix.

    Cette église est une des plus belles de l’Ariège,bâtie en grès brunâtre sur l’emplacement d’un ancien édifice wisigothique, lui-même précédé d’une construction romaine.

    Son plan comprend une seule nef prolongée par une abside percée de trois fenêtres. Au niveau du choeur un appendice a été rajouté de chaque côté de la nef sur lequel s’ouvre une absidiole.

    Sources :
    www.saintjeandevergesariege.com
    monographie_melle_barbat.pdf
    www.photosariege.com

  • Arnave, sur les routes en Ariège

    Arnave, sur les routes en Ariège

    ARNAVE Ariège Pyrénées

    Arnave a été construite sur les rives du ruisseau de même nom, l’Arnave. Il est essentiellement alimenté par un autre cours d’eau, le ruisseau de la Montagne qui prend sa source sur le versant de la montagne dite de Cazenave, au pic de la Lauzate. D’autres sources et ruissellements des montagnes l’alimentent. Il se jette dans l’Ariège quatre kilomètres en aval du village d’Arnave, à hauteur de la commune de Bompas.

    L’Arnave serpente au travers des hautes vallées, plusieurs cascades le brisent par endroit et donc certaines sont impressionnantes, citons celle communément appelée « la poêle » à l’accès assez difficile.

    Vers 1890, des ouvriers, qui travaillaient sur le chemin qui va d’Arnave à Tarascon, ont mis à jour une sépulture de l’âge du bronze et divers objets remontant à l’époque de la pierre polie mêlés aux objets de l’âge de bronze.

    Au siècle dernier Arnave possédait une carrière de gypse qui est connue pour les pièces de collection d’anhydrite.

    Insolite

    Par R Milanese — Travail personnel
    Par R Milanese — Travail personnel

    La Chapelle romane Saint-Paul d’Arnave, est considérée comme une des plus anciennes du département. L’édifice, situé au-dessus du village, remonte aux Xe et XIe siècles. Jules d’Ancelin, baron de Labaume, y repose. La chapelle était en effet possession de la Baronnie de Labaume jusqu’au milieu du XXe siècle, date à laquelle elle fut cédée à la commune pour en effectuer la restauration.

    Le lieu est aussi connu pour sa pierre noire, censée guérir du « Haut-Mal », c’est-à-dire de l’épilepsie, lorsque le malade dort une nuit entière la tête dessus. Grâce aux légendes de guérisons miraculeuses, l’endroit fut longtemps lieu de pèlerinage

    Faute de pouvoir abolir ce culte païen, la chrétienté a érigé à cet endroit une chapelle dédiée à Saint-Paul. La pierre est conservée dans une cabane prés de la chapelle.

  • Gabre, sur les routes en Ariège

    Gabre, sur les routes en Ariège

    Gabre, sur les roures en Ariège Pyrénées

    La commune garde comme vestige de l’époque néolithique le dolmen de la Pierre de Saint Martin situé sur la route de Coudère.

    Au Moyen-Age, Gabre était le siège d’une Commanderie des Hospitaliers de Saint Jean, qui deviendront plus tard les Chevaliers de Malte. Ils dirigeaient alors un hôpital qui accueillait les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.

    Par ailleurs ils étaient vassaux du roi de France et leur territoire était une enclave dans le Comté de Foix. Le porche classé de l’église actuelle porte un écu frappé d’un semis de fleurs de lys, témoin de cette époque.

    Par Pierre Goujet — Travail personnel
    Par Pierre Goujet — Travail personnel

    Ayant adhéré à la Réforme, vers le milieu du 16e siècle, l’église devient un lieu de culte réformé. Elle est rendue aux Chevaliers de Malte dès l’application de l’Edit de Nantes (1598). Le temple protestant édifié entre temps, fut démoli en 1668 sur ordre de Louis XIV. Eglise restaurée en 1725 (redéfinition des proportions). Sous les deux contreforts du clocher, l’accès se fait en franchissant un large porche étayé par un pilier central. Le portail, en plein cintre, est surmonté de l’écusson royal et daté de 1725.

    Plus tard des familles verrières se rallièrent à la Réforme d’où la présence du petit temple protestant.

    www.arize.fr
    fr.wikipedia.org

  • Le Mas d’Azil, sur les routes en Ariège

    Le Mas d’Azil, sur les routes en Ariège

     Le Mas d'Azil, sur les routes en Ariège Pyrénées

    « Lo Mas d’Asilh » en occitan est une ancienne bastide fortifiée dont l’histoire est très liée aux guerres de religion, elle est située dans la région du Volvestre, sur le cours de l’Arize, en plein massif du Plantaurel. La commune est incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    De renommée mondiale par son site préhistorique qui a donné naissance à une civilisation qui porte le nom de ce village ariégeois : « l’azilien ».

    Les Bénédictins y fondèrent l’un des premiers monastères du Midi. Le premier document qui le concerne est daté de l’an 817.

    Alliée à l’abbaye de saint Volusien de Foix, pour se protéger, l’abbaye conclut un paréage avec le comte de Foix en 1246, Roger IV qui accorde une charte de coutumes à la communauté.

    Enfin, une bastide fut fondée en 1286 par l’abbaye St Etienne. Des remparts sont édifiés par les bénédictins en 1303.

    Le chemin de Saint Jacques de Compostelle venant de Fanjeaux faisait étape au Mas d’Azil après Pailhès avant de rejoindre Lescure.

    Chef lieu de châtellenie, le protestantisme y fit son apparition dès 1540 et s’y implanta pour en devenir un haut lieu et appelé « La Genève du comté de Foix ». En 1569 Le culte catholique est provisoirement interdit au Mas d’Azil.

    Rapidement majoritaires, les protestants, durant le siège tenté en 1568 par Bellegarde, sénéchal de Toulouse, rasent l’abbaye Saint Etienne.

    Les moines quittent le lieu pour Montbrun, ils ne se réinstalleront que vers 1649.

    Le village a attiré et inspiré des « artisans bâtisseurs ». L’architecture, très rare, du chemin de croix de l’Eglise de Raynaude, l’Eglise Saint Etienne avec son clocher à bulbe octogonal de style byzantin et le temple, empreinte d’une place forte de protestantisme, en sont les témoins. Depuis toujours le Mas d’Azil fût et reste une terre d’Asile.

    La grotte du Mas-d’Azil, Haut lieu de la préhistoire, véritable merveille de la nature, formée il y a 2 millions d’années, est aujourd’hui célèbre pour les nombreux vestiges découverts en son sein.

    Le Musée de la Préhistoire se situe au cœur du village , il viendra compléter la visite de la grotte en vous faisant découvrir une inestimable collection d’objets préhistoriques découverts sur le site de la grotte.

    www.arize.fr/-lemasdazil

  • Pailhès, sur les routes en Ariège

    Pailhès, sur les routes en Ariège

    Pailhès - Ariège Pyrénées

    Jusqu’à la Révolution, la baronnie de Pailhès jouait un rôle important dans la région. Avec quelques paroisses voisines, elle formait une enclave du Languedoc dans le Comté de Foix. Avec ses paroisses voisines, Pailhès faisait partie du diocèse épiscopal de Rieux et du diocèse civil de Toulouse.

    La cause de cette enclave  « doit être attribuée à l’organisation du paréage conclut entre l’évêque de Pamiers Bernard Saisset et le roi de France Philippe le Bel, en 1308. En vertu de ce traité, l’évêque associa le roi à la jouissance et à la propriété des droits qu’il possédait en un certain nombre de villages. Ce paréage, qui a subsisté jusqu’à la Révolution, donna lieu à la création de la viguerie royale des Allemands, comprise dans le Languedoc et qui dépendait de la Sénéchaussée de Carcassonne » (« Chroniques romanes des comtes de Foix », F. Pasquier et h. Courteault)

    En juillet 1272, au moment où l’on entreprit l’enquête sur les limites du Pays de Foix, les commissaires ne comptèrent pas Pailhès au nombre des fiefs appartenant à Roger-Bernard III. » (« Chroniques romanes des comtes de Foix », F. Pasquier et H. Courteault).

    En 1574, les religieuses des Salenques se réfugient dans le château de Pailhès après la destruction de leur couvent.

    Selon l’histoire, Henri IV y séjourna la nuit du 30 novembre au 1er décembre 1579,  (Blaise de Villemur étant gouverneur du comté de Foix)

    le lit dit Henri IV :

    Il trônait dans une pièce du premier étage du château. Le lit aurait servi à Henri III de Navarre, roi de Navarre et comte de Foix en 1579, futur Henri IV, qui passa la nuit à Pailhès du 30 novembre au 1er décembre 1579. Tissus tissés spécialement pour cette circonstance par des dames châtelaines des divers fiefs de l’ensemble du comté de Foix, à la demande du seigneur de Pailhès, gouverneur du comté pour le roi de Navarre. Il est resté à Pailhès jusqu’en 1987. Le Conseil Général l’achète en 1991 pour 230 000 francs.

    Sources :
    www.histariege.com
    fr.wikipedia.org

  • Savignac-les-Ormeaux, sur les routes en Ariège

    Savignac-les-Ormeaux, sur les routes en Ariège

    SAVIGNAC-LES-ORMEAUX - ariege

     

    La première mention de Savignac figure dans la donation à l’abbaye Saint Volusien de Foix de domaines (« villa de Savigna, Perlas… ») par le comte Roger de Carcassonne et sa femme Aladays en 987. Cette donation sera rappelée en 1445.

    Au Moyen Âge, Savignac appartenait au Comté de Carcassonne, jusqu’en 1034.

    Un château de Savignac est mentionné, en 1240 dans le testament de Bernard de Comminges, mais ne figure pas dans le dénombrement du comté de Foix, à la date de 1272.

    Jusqu’à la Révolution, l’abbé de Foix est seul seigneur direct et foncier de Savignac et terres en dépendant (avec château, forge, scierie, moulin…)

    En octobre 1811 et février 1812, Savignac est réquisitionné (argent, animaux…) par les espagnols qui avaient occupé Ax.

    « Savignac » devient « Savignac les Ormeaux » en 1936

    Patrimoine

    Château du XVI et XIXéme siècle avec pigeonnier,

    Croix en fer forgé du Couzillou (1731)

    Église d’abord dédiée à saint Volusien, puis à saint Fabien et saint Sébastien. Mentionnée en 1224, elle devient distincte de celle de Perles en 1803. Elle est reconstruite de 1901 à 1904. Elle est actuellement dédiée à st Volusien.

    Sources 

    www.histariege.com
    wikipedia.org

  • Orlu, sur les routes en Ariège

    Orlu, sur les routes en Ariège

    ORLU Ariège Pyrénées

    La première mention d’Orlu (en Ariège) apparaît en 994 dans la charte par laquelle Arnaud, fils de Garsinde, donne la ville d’Ax et d’autres alleux, dont Orlu (« alode de Urla ») à l’abbaye de Lagrasse dans le cas où il n’aurait pas d’enfant. Le village primitif d’Orlu se trouvait en amont du bourg actuel (près du lieu dit « le Couillet »)

    Le village sera détruit par une avalanche au XIIIe siècle. Il est reconstruit environ 400 mètres plus en aval mais,malgré cela, Orlu connaîtra encore quelques avalanches, notamment celle de 1895 qui détruit 16 maisons

    Au xve siècle, Orlu dépend de la châtellenie d’Ax. Sa position proche de la frontière le rend vulnérable à des attaques espagnoles : le village est pris sous Louis XIV (en 1695) et à l’époque napoléonienne (en 1812)

    Par Original by Eugène Trutat (Born in 1840 - Dead in 1910) - Scan on Flickr by Bibliothèque de Toulouse
    Orlu en 1900 Par Original by Eugène Trutat (Born in 1840 – Dead in 1910) – Scan on Flickr by Bibliothèque de Toulouse

     

    Orlu était connu pour sa forge au confluent de l’Oriège et du Gnoles (938 m d’altitude) et son usine électrique réalisée en 1910 : à l’époque, la plus importante centrale des Pyrénées (énergie fournie par le lac de Naguilles). La construction de la ligne électrique partant d’Orlu était alors la plus longue du monde (250 Km de long)

    En son cœur, la célèbre Réserve Nationale de Faune d’Orlu connue pour la beauté de ses paysages, sa faune de montagne facilement observable et ses activités humaines traditionnelles. Ce territoire naturel protégé présente un intérêt particulier pour la randonnée et les études scientifiques sur la faune et la flore qui y sont menées. Ce patrimoine très riche fait de la vallée d’Orlu, le pôle nature des Vallées d’Ax.

    Créée en 1943, la réserve d’Orlu (4250 ha) devient réserve nationale de faune sauvage en 1998, du fait de son intérêt patrimonial. L’office national de la chasse et de la faune sauvage y assure un suivi régulier de la biodiversité de nombreuses espèces montagnardes.

    – Maison des Loups, ouvert depuis le 1er mai 1997 – www.maisondesloups.com

    – Observatoire de la montagne: www.observatoire-montagne.com

    http://www.vallee-orlu.com

    fr.wikipedia.org
    www.histariege.com
    www.vallee-orlu.com