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  • Lettre aux candidats pour les législatives

    Lettre aux candidats pour les législatives

    Dans le cadre des élections législatives à venir, notre association « le Chabot » de protection des rivières s’adresse aux candidats en Ariège.

    Association « Le Chabot » de Protection des Rivières Ariégeoises : pour une autre politique de l’eau

    Madame, Monsieur,

    Vous avez souhaité être candidat-e aux élections législatives et vous aurez donc, dans votre possible mandat, à prendre en compte les problèmes environnementaux, aujourd’hui au cœur des préoccupations de nombre de vos concitoyens, que vous souhaitez représenter.

    En tant qu’Association de Protection de l’environnement, spécialement des systèmes fluviaux et des milieux aquatiques, nous estimons essentiel de faire le point de ces questions avec vous.

    L’association « Le Chabot » de protection des rivières ariégeoises a en effet suivi avec un grand intérêt les positions des grandes tendances politiques qui se sont exprimées sur les problématiques de l’eau et de la protection des milieux aquatiques. Notre constat est que la vision simpliste à court terme de l’eau, strictement comptable et consumériste, domine toujours les débats. Les enjeux écologiques sont peu pensés et peu ou pas du tout assumés.

    La Directive Cadre sur l’Eau (DCE), révèle que seulement 45% des masses d’eau de surface sont en bon état écologique en France et que, pour l’état chimique, exprimant la présence de substances comprenant les métaux lourds, les pesticides, les nitrates, etc., 55% des masses d’eau affichent un mauvais état. Ces résultats sont lourds de menaces pour l’avenir.

    L’Ariège, « tête de bassin versant » que l’on pourrait croire protégée, n’échappe pas à ce constat désolant. Près de la moitié de ses masses d’eau n’a pas atteint le « bon état des eaux » en 2015.

    Il faut réagir localement comme nationalement à cet état des lieux. Il est indispensable et urgent d’impulser une autre politique publique de l’eau où le respect des milieux est le passage obligé.

    Aussi nous souhaitons connaître votre position sur les points que nous développons ci-après.

     Une autre gouvernance de l’eau, publique et démocratique

    L’eau, bien commun de première nécessité, doit être gérée dans le cadre du service public. Notre association réaffirme la nécessité de création d’un grand pôle public national de l’eau, décliné localement, associant à sa gestion, Etat, collectivités, usagers, professionnels et associations de protection des milieux.

    Annuler la démarche de « Cartographie des cours d’eau » actuelle qui vise à la disparition administrative pure et simple d’une grande partie des linéaires de notre réseau hydrographique. C’est toute leur protection qui disparaît avec, et c’est l’objectif d’atteinte du bon état écologique de nos cours d’eau qui est totalement remis en question.

    Ne bénéficieront plus des protections de la loi sur l’eau tous les cours d’eau qui en auront perdu le statut.
    Cette démarche, menée sous la responsabilité des services de l’Etat, fait suite à la demande des deux syndicats agricoles majoritaires, FNSEA et JA dans le seul but de se dégager de la pression des contrôles exercés dans le cadre de la protection des milieux aquatiques. Le gouvernement Valls, après la mission portée par la députée Massat, s’est empressé d’y donner une suite favorable.

    L’intérêt général qu’est le bon état écologique est sacrifié là aux exigences d’une agriculture visiblement mal orientée. Il faut parvenir à la compatibilité entre les pratiques agricoles et le bon état des milieux.

    « Pour une participation le plus en amont possible des projets » : Conscients de ce que certains projets se heurtent à une méconnaissance des enjeux environnementaux, nous sommes partisans de la mise en place d’un service de médiation environnementale en Ariège. Il nous semble que ce processus, qui ne peut se construire qu’en respectant l’intérêt général de l’environnement et de la santé publique, pourrait permettre de responsabiliser les acteurs qui en acceptent le principe et les résultats.

    Il nécessiterait l’intervention de médiateurs neutres et impartiaux permettant un dialogue entre les parties prenantes afin de permettre l’évolution de la conception ou de l’implantation d’un projet par l’ensemble des acteurs et ainsi de renforcer la cohérence sociale en amont.

    Sur la gestion quantitative :

    Stopper la relance irraisonnée de la micro hydraulique très peu productive etdestructrice des milieux.

    Berceau de la « houille blanche », notre département connaît depuis de longues années les « bienfaits » mais aussi les nuisances et impacts du stockage massif d’eau en montagne ou dans le piémont, de la multiplicité des ouvrages de dérivation de l’eau et de son utilisation toujours croissante aux fins de puissances d’énergie hydroélectrique, de soutien d’étiage, d’irrigation.

    Le suréquipement des cours d’eau en centrales et « microcentrales » et le stockage massif des eaux par les barrages perturbent fortement l’hydrologie de nos cours d’eau, altèrent durablement leur fonctionnement naturel.

    Ils impactent directement par :

    – l’ennoiement et la perte définitive de vastes « zones humides », réservoirs uniques d’une riche biodiversité, laquelle représente un des enjeux majeurs du XXIème siècle,

    – le réchauffement des eaux superficielles, problématique pour la faune et la flore endémiques et l’auto épuration des eaux.

    – de très longs parcours en « débit réservé » signifiant réduction, appauvrissement et mauvais fonctionnement du lit mouillé, avec des conséquences multiples sur la recharge des nappes, la capacité à absorber les crues violentes, l’auto épuration.

    – des variations brutales et fortes des débits (éclusées), avec de nombreux dégâts sur la faune, ses sources d’alimentation et ses habitats.

    – l’augmentation importante du nombre de jours où les tronçons court-circuités sont réduits au débit réservé par l’augmentation de puissance des installations, lequel débit réservé est toujours inférieur au « débit de crise » (!).

    – l’accumulation des ruptures de continuité sur un même cours d’eau,

    – l’inversion des débits naturels et leur fort écrêtement qui prive les rivières des débits efficaces à l’entretien de leur lit, tant sur le plan des habitats que de sescapacités fonctionnelles.

    On le voit, de nombreux services sont rendus par un bon fonctionnement et une richesse de vie des écosystèmes fluviaux :

    – entretien de la capacité du lit à absorber les très grandes crues (puissance de remaniement du lit, dissipation de l’énergie),
    – maintien de la capacité du cours d’eau à alimenter les nappes (niveaux atteints et leur fréquence),
    – maintien des capacités d’auto épuration (sols et substrats non bloqués, vivants),
    – entretien des capacités d’accueil biologique aquatique, semi et péri aquatique (biodiversité, biomasse),
    – pérennité des ouvrages, ponts, routes. (dissipation de l’énergie, maintien du profil),
    – bien être collectif (cadre de vie, usages non marchands)
    – participation à une activité économique diversifiée et à l’attractivité des territoires (tourisme, secteur des activités plein air…)

    Nous savons bien que des parties financièrement intéressées, acteurs industriels et agro industriels, refusent d’admettre ces faits. Leur intérêt est d’entraver la définition et la mise en œuvre de politiques publiques écologiques. Mais c’est bien pour conserver ces bénéfices et éviter les coûts démesurés de leur perte que la Directive Européenne Cadre sur l’Eau a vu le jour.

    Stopper les politiques de stockages massifs d’eau et initier d’autres pratiques de productions agricoles et de consommation plus économes, respectueuses de l’environnement.

    Notre département contribue fortement à l’effort régional et national. Il est le premier contributeur au soutien d’étiage interrégional Adour Garonne, le troisième département national en équipement hydroélectrique. Il stocke l’équivalent de « 3 Charlas » dans ses montagnes et son piémont.

    Sous peine de ne pas atteindre ses objectifs du « bon état écologique des eaux » et pour assurer une gestion équilibrée de la ressource, il est temps de réorienter les politiques de gestion quantitative de la ressource vers une gestion moins gourmande, plus économe et de moindres stockages d’eau.

    Dans notre département, au motif de difficultés récurrentes de remplissage du barrage de Montbel, qui pourtant bénéficie de dérogations successives au régime des débits réservés, l’IIABM envisage aujourd’hui de prélever, en plus, par captage sur le Touyre, entre 9 et 14 Mm3 annuels dans le but d’augmenter la capacité de stockage et d’« assurer la sécurité » du remplissage de l’ouvrage. C’est la fuite en avant vers plus de stockage, plus de surfaces irriguées, pour toujours plus de monoculture intensive, gourmande en eau et en intrants, fortement perturbatrice d’un bon état écologique des eaux et des milieux associés.

    De plus, le Touyre se verrait amputé définitivement d’une eau qui lui fait déjà cruellement défaut, alors même que le projet de sa réalimentation au Col d’en four n’est pas prêt d’aboutir. La qualité des eaux du Touyre, même si elle s’est améliorée ces dernières années, reste dangereusement exposée à la remise en circulation de toxiques stockés dans les substrats et pourrait, de ce fait, contaminer durablement les fonds du barrage de Montbel.

    De même la recherche de nouveaux lieux de stockages supplémentaires sur le linéaire du l’Ariège, qui cumule déjà sur son bassin versant 250 Millions de m3 de stockages et plus de 65 Millions en piémont, ne pourrait qu’artificialiser encore d’avantage ses débits et décupler ses dysfonctionnements morpho dynamiques.

    L’association « Le Chabot » désapprouve totalement cette politique de stockage intensif, de suréquipement des cours d’eau et la vision consumériste de l’eau qu’elle porte. Cette vision purement marchande, au profit quasi exclusif de quelques lobbies hydrauliciens ou agro-industriels ne peut qu’exacerber les conflits d’usages et impacter durablement des milieux aquatiques déjà bien malmenés.

    Dans l’intérêt général, il est grand temps d’assumer une réflexion globale sur la reconquête de milieux aquatiques de qualité qui, sans exclure l’optimisation des ouvrages fonctionnant actuellement, passe par un moratoire sur toute politique de nouveaux stockages ou d’équipement supplémentaire sur nos cours d’eau.

     Sur la gestion qualitative :

    Les cours d’eau Ariégeois, situés en tête du bassin versant Adour Garonne, constituent un élément essentiel dans la chaîne des solidarités de bassin. Il est urgent de s’attacher à promouvoir la restitution aux milieux naturels d’eaux de qualité.

    Compléter et mettre à jour les équipements d’assainissement collectif :

    Considérer que l’essentiel des équipements d’assainissement est à jour comme il est fait, revient à repousser à toujours plus tard la réfection des stations vétustes, égrenées tout au long du linéaire de nos cours d’eau. Ainsi, sur le seul linéaire de l’Ariège un grand nombre de stations sont à rénover ou à reconstruire.

    Les pollutions et agressions aux milieux aquatiques, qui sont les réceptacles finaux des effluents domestiques, participent aussi à leur eutrophisation. L’explosion d’algues aquatiques sur le lac de Labarre, la prolifération récente de plantes aquatiques dans le lit de l’Ariège en sont une des conséquences visibles et spectaculaires.

    Depuis la disparition des SATESE départementaux, aucune information sur la qualité des effluents traités et rejetés dans le milieu naturel n’est mise à disposition du public. C’est regrettable et cela jette un doute légitime sur les performances de nos stations d’épuration.

    L’association renouvelle sa démarche qui préconise d’associer, avant tout rejet dans le milieu naturel, une zone tampon sur tertre, puits filtrant ou lagunage végétalisé.

     Faciliter des solutions alternatives d’assainissement en zone rurale :

    Un grand nombre de cœurs de villages et de hameaux ruraux sont toujours sans solution d’assainissement. Des techniques d’assainissement par phyto-épuration, plus simples de mise en œuvre et moins onéreuses, peuvent y être mieux adaptées.

    L’assainissement individuel, traitant différemment les eaux vannes des eaux grises, est à encourager. Associé à des méthodes de traitement par phyto-épuration, il peut participer efficacement à la résorption des micro pollutions.

    Intégrer les solutions écologiques aux équipements des lieux touristiques :

    Pour les milieux eau, l’Ariège , département à ambitions touristiques, ne peut rester à la traîne et continuer à refuser d’installer des toilettes sèches dans les sites naturels fréquentés : aires de stationnement au départ des randonnées, aires d’accueil des châteaux cathares, refuges de haute montagne (où les capacités d’auto épuration des milieux sont faibles)… Nos voisins très touristiques Aude et Pyrénées Orientales ont depuis longtemps abandonné les préjugés et ont équipé de nombreux sites sur leur territoire.

    Favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement, protéger et réhabiliter les nappes alluviales et pluviales de plaine :

    Les données récentes de l’IFEN font ressortir une contamination généralisée des eaux de surface et des eaux souterraines par les pesticides et herbicides. Les zones de grande agriculture intensive concentrent les taux de nitrates les plus forts. Ainsi, depuis des années, la grande nappe alluviale de la plaine de l’Ariège est rendue impropre à la consommation humaine. Ses taux de concentration de nitrates (0,9 à 1 g/l) sont deux fois plus élevés que les normes admises. Les plans d’actions concertés spécifiques se succèdent, sur fonds publics, mais rien pour l’instant n’indique des changements notables. Une politique, volontariste de soutien à d’autres pratiques et d’autres productions agricoles devrait être engagée.

    Le raccourci tentant « nous allons vers des changements climatiques, il y aura des sècheresses donc nous allons faire de grands stockages » est une démarche de fuite en avant, qui refuse de traiter les problèmes de fond et qui prépare des problèmes d’eau toujours plus graves.

    Il est urgent de se donner des objectifs forts de soutien à une agriculture biologique, moins gourmande en eau et en intrants, plus respectueuse de l’environnement. Il est grand temps de soutenir activement une politique agricole respectueuse où la production bio, l’agroforesterie, l’agro écologie et les relocalisations de productions utiles et consommées localement tiennent la place de choix qu’elles méritent et qu’attendent les populations.

    En zone de montagne et moyenne montagne aux terrains difficiles, l’évacuation des fumiers, inévitablement stockés souvent trop près des cours d’eau, doit pouvoir être assurée par des dispositifs semblables aux CUMA, de même que leur réemploi.

    Protéger les nappes et mettre fin à leur remblaiement par des déchets du BTP ou autres

    Enfin, il convient de réorienter complètement les politiques actuelles d’exploitation des graves alluvionnaires. La mise à jour des nappes phréatique, pluviale et d’accompagnement de l’Ariège, de l’Hers ou du Salat sur de très grandes surfaces et profondeurs, met en danger ces masses d’eau.

    Il est inadmissible de prendre le risque de polluer ces réserves d’eau, qui réalimentent nos cours d’eau. Elle doivent être conservées et disponibles pour le futur. La pratique d’enfouissement en eau des déchets dits « inertes » doit cesser impérativement.

    Varilhes le 9 mai 2017 APRA « Le Chabot »

  • EELV au Smectom du Plantaurel : Objectif : « zéro déchet »

    EELV au Smectom du Plantaurel : Objectif : « zéro déchet »

    Invités par Florence Rouch, nouvelle Présidente EELV du Smectom du Plantaurel, c’est avec David Cormand, Secrétaire National d’Europe Ecologie les Verts, Kathy Wersinger, Conseillère Régionale, Christine Arrighi, Jacques Arthuys et Pierre Redonnet membres du Bureau Politique Régional et Christian Lammens, Secrétaire Départemental, que les candidats EELV aux élections  législatives, Florence Cortès pour la circonscription 1 et Jérôme Brosseron pour la circonscription 2 ont pu visiter le site de Varilhes.

    «Nos déchets sont une ressource» ont-ils tenus à rappeler. Pour les écologistes, il faut transformer le modèle : extraction/production/vente/déchet/élimination en un modèle circulaire induisant une relocalisation de l’activité et une valorisation de chacun de nos déchets.

    Il est nécessaire de réduire de façon drastique ceux-ci et créer des activités visant la fin du gaspillage ainsi que la récupération et la transformation de toutes sortes de résidus. David Corman, venu pour participer au meeting de soutien à Benoît Hamon, s’est félicité de l’engagement et de l’implication des militant-es ariégeois-es et du travail effectué par le SMECTOM dont l’objectif principal est d’assurer une gestion des déchets plus respectueuse de l’environnement.

    Cette journée a été l’occasion à de nombreux échanges riches et constructifs pour l’avenir de nos territoires.

    Sources : EELV Ariège

  • L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    Il y a quelques semaines, sur notre page FaceBook, nous avons été interpelés par un de nos « fans » qui nous donnait connaissance d’un article du journal écologique Reporterre intitulé :  «La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes» (voir l’article) et  nous indique que de nombreux cours d’eau ariégeois sont menacés. Lisant l’article, nous prenons connaissance de l’association «Le Chabot» avec qui nous prenons contact. Quelques jours plus tard nous rencontrons son porte-parole, Monsieur Henri Delrieu et son Président Monsieur Bernard Danjoie, au bord du ruisseau des Trois Bornes sur la commune de Montaut et ils nous expliquent le combat de l’association.

    L’association le chabot  est agréée association de protection de l’environnement, elle est est membre de France-Nature-Environnement (FNE). Elle est très attachée au principe de l’action en partenariat avec les autres associations intéressées au milieu naturel rivière : Comité Ecologique Ariégeois, Pêcheurs, associations de protection d’autres cours d’eau.

    Tout commence avec la Lema

    La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30 décembre 2006, transpose dans le droit français une directive européenne sur l’eau adoptée en octobre 2000. Cette loi a pour objectif — entre autres — de parvenir à un « bon état » écologique des masses d’eau douce d’Europe d’ici 2015 ( on devait atteindre 70% de bon état écologique des masses d’eau douce en 2015, en 2017 nous en sommes à 30%).

     La FNSEA, qui sait à quoi s’en tenir, y voit une menace directe : l’agriculture industrielle dissémine massivement des pesticides et pollue les rivières et les rivages avec ses nitrates. En 2014, l’Europe a d’ailleurs condamné une nouvelle fois la France pour sa politique trop laxiste contre l’épandage des nitrates. (Art. Repoterre)

    Le combat de l’association Le Chabot

    «Le 1er ministre, Manuel Valls, devant le congrès de la FNSEA, a été très clair» Explique Henri Delrieu  «moins de contrôles, des contrôles plus ciblés, donc à terme moins de fonctionnaires sur ces dossiers, moins de loi sur l’eau… et donc moins de protection de nos cours d’eau. »

    «Le ministère a donc confié une mission à notre députée Frédérique Massat qui a travaillé 25 points pour alléger la pression de la loi sur l’eau sur la profession agricole notamment. Dans cette proposition d’allègement figure la révision de la géographie hydrographique de la France, sans géographes, sans hydrologues, sans scientifiques, sans tenir compte des multiples jurisprudences, mais sous la pression du lobby agricole et pour satisfaire des intérêts particuliers et économique. Tout le travail qui a été effectué par des cartographes pendant plus de deux siècles est aujourd’hui remis en cause.»

    «L’enjeu aujourd’hui, est de redéfinir et cartographier ce qui sera désormais considéré comme un cours d’eau et donc « soumis à la loi sur l’eau » et aux contrôles y afférents – ou pas.

    Le réseau chevelu, constitutif de nos cours d’eau, mais souvent non cartographié et ne portant pas forcément de nom propre, est dans le collimateur et risque fort d’en prendre un vilain coup

    «Notre travail récent en partenariat avec le CIAPP (Conseil International pour la Protection des Pyrénées) nous a permis de voir rapidement les risques à partir de l’exemple d’un chevelu que nous venions d’étudier : le Crieu.  Des sources vont « disparaître », des tronçons ne seront plus pris en compte, des zones humides ne seront plus protégées, des affluents seront effacés.

    Tout au long de la concertation nous avons réaffirmé nos positions à savoir qu’un un cours d’eau est qualifié par :

    • la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, y compris un cours d’eau naturel à l’origine rendu artificiel par la suite,
    • la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, apprécié au cas par cas en fonction des données climatiques et hydrologiques locales.

    Cette appréciation du débit rend caduque toute définition qui exigerait plus de six mois de débit par an. Elle permet de reconnaître les cours d’eau à régime atypiques, temporaires et non permanents.

    Au regard des objectifs fixés par la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) d’atteinte du bon état écologique de l’eau, consciente du risque évident d’oublis sur une carte établie dans la précipitation et sous la pression de syndicats professionnels ayant clairement annoncés leur désir d’une cartographie réduite, notre association retient pour seuls critères, ceux reconnus et validés par les juridictions.

    Ainsi nous demandons à ce que soit retenu comme cours d’eau :

    • l’intégralité du linéaire du chevelu, constitutif à part entière de notre réseau hydrographique, tel que présent sur les cartes IGN au 1/25000 ième 
    • à partir des documents issus de BD Topo (Base de données topographiques) et BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère chargé de l’environnement), tous les cours d’eau recensés en bleu foncé ou clair, continu ou intermittents, nommés ou non, ainsi que tous ceux en rose (à quelques rares exceptions confirmées contradictoirement sur le terrain)
    • les affluents ou portions de cours d’eau, oubliés de la cartographie issus de BDC ou BD Topo, que nous ajoutons en rouge sur les extraits de carte ci-joints. Ces ajouts, très partiels et incomplets, ne limitant pas la base définitive des observations que nous pourrions relever ultérieurement.

    Ainsi, c’est cours d’eau par cours d’eau que se fait actuellement l’analyse. Vous comprendrez que les professionnels, agricoles, forestiers, industriels… qui ont des intérêts économiques forts à voir des cours d’eau disparaître et avec, leur protection, sont à l’œuvre et déjà bien organisés.

    Si nous restons l’arme au pied, ce sont des centaines de milliers de cours d’eau en France qui vont perdre leur statut de masse d’eau.

    Si nous n’intervenons pas, le rapport Massat aura donc abouti à une opération de « grand nettoyage par le vide » de la loi sur l’eau.

    Notre association s’est engagée très tôt sur ce difficile dossier. Nous avons à ce jour établis près de 100 fiches de reconnaissance cours d’eau. C’est considérable et notre action s’est fait connaitre au niveau national»

    Henri Delrieu – Porte parole de l’association « Le Chabot »

    Quelques exemples :  Cartographie des cours exemple

    Les articles de Reporterre: 

    reporterre.net/Quand-le-gouvernement-et-la-FNSEA-redessinent-la-carte-des-cours-d-eau

    reporterre.net/La-FNSEA-veut-faire-disparaitre-les-petits-cours-d-eau-de-nos-cartes

     

  • ECORCE, pour favoriser l’accès à l’habitat individuel et collectif en écoconstruction

    ECORCE, pour favoriser l’accès à l’habitat individuel et collectif en écoconstruction

    Depuis 2004, l’association ECORCE s’est donné pour objectif de sensibiliser et de former à l’éco-construction, par des actions de : formations pratiques et théoriques, de conseils, d’accompagnement sur chantiers ou encore de location d’outils.

    Vendredi 10 mars avait lieu, à Lavelanet, une journée de formation au bricolage et à l’entretien locatif, dans un appartement prêté par la municipalité.

    C’est depuis le 23 février, que l’association a commencé des actions gratuites et à destination de public à faible revenu sur la commune de Lavelanet, et ce, jusqu’au 5 avril 2017.

    Ce vendredi, l’atelier «Bricolage et Logement» emmené par Pascale Domec membre d‘ECORCE et Conseiller indépendant en diagnostique thermique, portait sur le bruit, le dégraissage, l’éclairage, la ventilation ou la peinture. « le thème de la ventilation est hyper important. Dans la plupart des logements, les dégâts proviennent de là. » explique t’elle.

    Pour des questions sur l’entretien courant et la réparation de votre habitat, une permanence-conseil est prévue le mercredi 5 avril de 15h à 18h à la Maison des Projets de Lavelanet. Pour repeindre votre maison ou votre appartement deux jours de formation à la Peinture naturelle sont prévus le vendredi 24 et samedi 25 mars, au 43 avenue Charles de Gaulle à Lavelanet.

    Mais ECORCE, c’est aussi, des soirées d’information sur la permaculture, des formations à la toitures végétale, des visites de maisons éco-construite… 

    Pour en savoir plus  : www.ecorce.org

    Les permanences à Lavelanet : Maison des projets, 11 rue de Verdun. Horaires : mercredi 9h-12h, 14h-17h, jeudi et vendredi de 9h à 12h. maisondesprojets.lavelanet@orange.fr

    Association ECORCE
    Jardin Botanique – 09000 LOUBIERES
    05 61 05 70 51 / asso@ecorce.org

     

  • La Cité scolaire de Mirepoix sensibilise ses élèves à la protection de l’environnement

    La Cité scolaire de Mirepoix sensibilise ses élèves à la protection de l’environnement

    Enseignante d’histoire-géographie à la cité scolaire de Mirepoix, Sylvie Wesolowski anime depuis l’année scolaire 2011-2012 l’agenda 21 scolaire de l’établissement. 

    Le lundi 27 février Sylvie a organisé, avec une classe d’élèves de seconde, un nettoyage des abords du Countirou dans sa partie accessible de la Voie Verte à proximité de Super U. Une opération qu’elle a intitulé «nettoyage d’hiver».

    Professeur et élèves avaient travaillé, tout un semestre auparavant, en géographie et en aide personnalisée, sur le zéro déchet, le gaspillage alimentaire, l’impact des plastiques au niveau des océans. 

    En ce lundi ensoleillé, place donc aux travaux pratiques, le nettoyage du ruisseau. Durant tout l’après midi, munis de gants et de sacs jaunes et noirs les élèves ont récolté pas moins de 10 sacs poubelles de 30 litres principalement remplis de canettes et de bouteilles et dix sacs jaunes contenants beaucoup de bouteilles de sodas et de paquets chips ou de gâteaux. Dans les déchets «spéciaux» : des couches culottes de bébé usagées, deux chaises, une roue de voiture, et un moyeu de camion.

    L’objectif de cette collecte de déchets, outre de sensibiliser les adolescents à la réduction des déchets, est d’en faire un inventaire qualitatif et quantitatif. Ils seront comparés à ceux trouvés dans un cadran sur les plages d’îles isolées de Patagonie durant l’expédition Ultima Patagonia 7 afin de faire le lien entre ce qui est jeté à terre, et ce que l’on retrouve dans les laisses de mer. 

    Cet inventaire sera envoyé à la Surf Riders Fondation à Bayonne et à Mountain Riders.

    Le bilan de toutes ces opérations ; visio-conférence en direct de la Patagonie avec l’équipe de l’expédition du Centre Terre, le nettoyage et son bilan statistique, sera diffusé à la communauté scolaire sous forme de pdf via l’ENT et par envoie aux élèves et aux familles.  

     

  • Saint Girons, journée de ramassage des déchets sur les berges du Salat – 4 mars

    Saint Girons, journée de ramassage des déchets sur les berges du Salat – 4 mars

    Dans le cadre de l’animation Natura 2000 du site « rivière Salat », organisation d’une journée de ramassage des déchets sur les berges du Salat le samedi 4 mars à Saint-Girons.

    La rivière Salat fait partie du site Natura 2000 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », constitué de la Garonne et de ses principaux affluents en Midi-Pyrénées. Le réseau européen Natura 2000 est constitué de sites ayant une grande valeur patrimoniale aussi bien faunistique que floristique.

    La Fédération de Pêche de l’Ariège, associée à l’Association des Naturalistes de l’Ariège (ANA) et à l’Association MIgrateurs GAronne DOrdogne (MIGADO), porte l’animation du site Natura 2000 «rivière Salat». Cette animation consiste à mettre en place les actions listées dans un document de gestion aussi appelé Document d’Objectifs (validé sur le Salat en 2009).

    Dans le cadre de cette animation, une action de nettoyage des berges du Salat autour de Saint-Girons est programmée le samedi 4 mars 2017 de 9h00 à 17h00. En effet, au cours de la mise en œuvre de la démarche Natura 2000, la problématique des déchets en bordure de cours d’eau a été abordée de nombreuses fois.

    Cette action sera menée en partenariat avec l’Association de Pêche de Saint-Girons, désireuse de s’associer à cette démarche.

    La rivière Salat charrie de nombreux déchets. La journée a pour objectif de mobiliser des bénévoles pour venir collecter les déchets présents en berge du Salat entre Saint-Lizier et Saint-Girons, mais également de sensibiliser le plus grand nombre sur la présence de ces déchets, afin d’en réduire leur nombre.

    samedi 4 mars 2017 de 9h00 à 17h00, repas offert. Inscription obligatoire au 06.07.81.23.61 (Anne SOULARD – MIGADO).

  • France Sapin Bio, pour un Noël bio et local

    France Sapin Bio, pour un Noël bio et local

    France Sapin Bio créée en septembre 2013 a pour but de commercialiser les premiers sapins de Noël issus de l’agriculture Biologique. Seulement 1% des producteurs de sapin de Noël Français cultivent leurs arbres sans produits chimiques, et Michel Vuillier est l’un des seuls producteurs certifié et labélisé !

    Dernier maillon d’une longue lignée d’hommes de la terre, agriculteurs et forestiers depuis quatorze générations, Michel Vuillier a repris l’exploitation paternelle dans les années 1980.

    A l’époque les terres étaient consacrées à la culture du tournesol et divers autres productions céréalières, ainsi que quelques sapins 800 à 1000, rien de comparable aux productions actuelles.

    Une nouvelle dynamique s’est déclenchée en 2007 pour le premier Noël de l’A 380. Il fallait un beau sapin et Michel Vuillier fut le seul producteur à répondre présent avec un arbre de 18 mètres de haut.

    La création de « France Sapin Bio » est venue à la suite d’une demande faite par un grossiste du marché-gare de Toulouse se plaignant de devoir importer des sapins du Danemark ou de Belgique, la France et particulièrement le sud-ouest accusant un déficit de production.

    Michel a eu l’idée de développer sa production pour répondre à la demande du marché français. Producteur bio, il a donc continué sa logique en devenant le premier producteur de sapin bio français et le plus gros producteur Européen.

    Les portes ouvertes « Viens choisir et couper ton sapin » auront lieu le 3 décembre de 10h00 à 17h00, à la canadienne : les clients viennent choisir leur sapin dans la plantation

    Nordmann ou épicéa ? Odorant ou résistant ? Grand ou petit ? Touffu ou élancé ? Vous aurez l’embarras du choix… mais la garantie d’un sapin de Noël 100% local et cultivé dans le respect de l’environnement, car l’agriculture biologique ne se cantonne pas qu’à l’alimentaire !

    Le sapin de Noël est un symbole de la magie de Noël. Il est spécialement mis en culture pour ce moment de fête.
    Alors… si on a le choix, autant acheter un sapin cultivé en France, qui développe l’économie d’une région, et qui respecte notre planète.

    Contacts :
    France Sapin Bio
    Belloc 
    09200 Montjoie en Couserans
    Tél. : 05 61 66 54 40
    francesapinbio@gmail.com
    www.francesapinbio.fr

  • Saint Jean de Verges, Fête de l’Energie – 6 au 8 octobre

    Saint Jean de Verges, Fête de l’Energie – 6 au 8 octobre

    la 7ème édition de la Fête de l’Energie organisée par l’ADEME ( Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) se déroulera cette année du 6 au 9 octobre 2016.

    Des centaines de rendez-vous et d’animations orchestrés par les Espaces Infos Énergie, membres du « réseau-rénovation-info service », sont au programme dans chaque région : visites inédites de bâtiments rénovés en basse consommation, ateliers pratiques sur la rénovation, sensibilisation par la découverte de chantiers, nombreuses conférences et débats sur la rénovation énergétique, expositions…

    Durant quatre jours, le grand public pourra affiner ses connaissances, échanger avec ceux qui se sont déjà lancés dans la réalisation de travaux de rénovation et rencontrer des experts en la matière. Cet événement participe à une meilleure information du particulier sur ce qui peut être fait pour réduire ses consommations d’énergie chez soi.

    En Ariège, le SDE09 (Syndicat départemental d’Energies et l’ALEDA (Agence Locale de l’Energie du Département de l’Ariège) proposent les 6,7 et 8 octobre :

    Expositions et essais de véhicules (concessionnaires et vendeurs en l’Ariège)
    ·        Voitures Électriques, Hybrides, GNV « Gaz Naturel pour Véhicules »,
    ·        Vélos à assistance électrique « VAE », spécialistes et vendeurs,
    ·        Présence des VAE CDC 117 pour essais dans l’enceinte du SDE09,

    Visites du bâtiment du SDE09, construit en 2009, équipé d’Énergies Renouvelables,
    ·         photovoltaïque, pompe à chaleur (PAC), puit canadien, VMC double flux
    ·         récupération des eaux pluviales pour toilettes,
    ·         éclairage basse consommation,

    Le SDE09 possédant la compétence, informera sur l’évolution des bornes de recharge pour Véhicules Électriques dont il assure le déploiement sur le département de l’Ariège. Le SDE09 présentera aussi son véhicule électrique

    Transports alternatifs Informations (covoiturage « carte d’Ariège », bus à 1€, navette Foix et Pamiers…)

    Participation de professionnels et particuliers possédant une expérience sur les moyens de transport alternatif : électrique, GNV…

    Stand REVEO (réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques dans le Grand Sud),

    Simulateur pour sensibiliser sur l’Éco-conduite uniquement les vendredi 7 et samedi 8 octobre

    Animations d’équipe du SDE09 sur l’éclairage public,

    LudiKÉnergie  Animation (journée seulement le vendredi 7 octobre) Convertir votre Puissance Musculaire en Puissance Électrique seulement en Pédalant

    Explications et visites par les spécialistes (plusieurs thèmes à venir) Horaires de visite pour les deux jours  à 10h30 et 15h00 (durée environ 1h00)

    Essais gratuits pendant ces 3 jours :
    *1 VAE « Vélo à Assistance Électrique »
    *2  Véhicules hybrides et électriques, Gaz Naturel Véhicules (GNV)…

    de 09h00 à 18h00 à St Jean de Verges – ZA Joulieu

    aleda09.fr

  • Auzat, Stage « Connaissance et préservation de notre environnement naturel » – 3 au 5 août

    Auzat, Stage « Connaissance et préservation de notre environnement naturel » – 3 au 5 août

    La Maison des patrimoines Le Barri à Auzat vous propose de participer au stage de découverte de notre environnement.

    Vous aurez la possibilité de vous inscrire, au choix, soit à la 1ère ½ journée, soit à la journée, soit aux 2 jours 1/2. Les sorties sorties sur le terrain sont accompagnées par Christian Rapez, enseignant en biologie et écologie.

    Stage au choix à la ½ journée, 2 ou 2 1/2 jours

    Programme du stage :

    Mercredi 3 : Reconnaissance de la flore de nos montagnes : initiation à la botanique, reconnaissance des fleurs, arbustes et arbres de la vallée, adaptation au milieu – RV Maison des patrimoines à 9h

    Jeudi 4 : La faune des rivières de la vallée du Vicdessos : reconnaissance et rôle des animaux de nos rivières (poissons, mammifères, invertébrés, oiseaux, …) – RV Maison des patrimoines à 10h.

    Vendredi 5 : Reconnaître les oiseaux de la vallée du Vicdessos : reconnaissance visuelle et par le chant des espèces présentes dans la vallée du Vicdessos – RV Maison des patrimoines à 10h

    Renseignements et inscriptions auprès de la Maison des patrimoines au 05 61 02 75 98.
    Tarif : 4€ 1/2 journée ; 6€ la journée ; réduit 3€ ; gratuit -12ans

  • Routes : lancement d’une consultation publique sur le projet de plan de prévention du bruit dans l’environnement

    Routes : lancement d’une consultation publique sur le projet de plan de prévention du bruit dans l’environnement

    En application de la directive européenne correspondante, le Département de l’Ariège met en place un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). Afin d’informer le public sur cette démarche, il organise une consultation destinée à présenter les enjeux et les objectifs de ce plan.

    Le Conseil Départemental a en effet l’obligation réglementaire de produire le PPBE relatif aux routes départementales, sur la base d’une cartographie du bruit produite par les services de l’Etat. Cette cartographie permet notamment d’identifier les zones bruyantes et les bâtiments potentiellement sensibles (les habitations par exemple) qui pourraient être exposés au-delà des valeurs limites fixées par la réglementation. A partir de ces cartes, un projet de plan de prévention a été élaboré sur les sections de routes départementales concernées.

    Le Conseil Départemental organise donc une consultation publique sur ce projet du lundi 1er août au vendredi 30 septembre.

    Le projet est consultable :

    – sur le site internet du Département : http://www.ariege.fr/Mieux-vivre-ici/

    – à la Direction de la Voirie et des Transports (10 rue Rhin et Danube, à Foix)

    – dans les locaux des Districts des Routes départementales à Pamiers, Tarascon, Lavelanet et Saint-Girons (du lundi au vendredi de 9 heures à 11h30 et de 14h00 à 16 heures).

    Le public peut également présenter ses observations sur le projet de PPBE par courriel : dvt.ppbe@ariege.fr, ainsi que sur les registres mis à disposition sur les sites de consultation.

    A l’issue de cette consultation publique, le PPBE sera soumis à l’approbation du Conseil départemental puis publié sur le site internet du Département.

    Communiqué du CD09

  • Déchets ménagers, et si on compostait ?

    Déchets ménagers, et si on compostait ?

    Selon l’Ademe, chaque année en France, un habitant produit 354 kg d’ordures ménagères (hors déchets verts) collectées par les collectivités locales. Cependant, si l’on prend en compte les déchets professionnels (BTP, industrie, agriculture, activités de soin), on atteint 13,8 tonnes de déchets produits par an et par habitant. Un chiffre qui donne le vertige !

    Une bonne nouvelle, en Ariège nous sommes meilleurs que la majorité des français, puisque chaque ariégeois produit en moyenne 303 kg d’ordures ménagères résiduelles.

    Plus de 300 kg c’est encore beaucoup et l’on peut faire mieux. En effet, ces 300 kg regorgent encore de matériaux recyclables ou valorisables qui sont voués à l’enfouissement et remplissent trop vite les sites d’enfouissement comme, par exemple, le nouveau vallon de stockage de Berbiac*

    1/3 de la poubelle grise est composée de déchets biodégradables

    C’est le constat fait fin 2013 par une caractérisation de nos poubelles qui a été réalisée afin de mieux connaître son contenu. Restes de préparation des repas et végétaux du jardin, ce sont 100 kg par habitant et par an qui peuvent retourner dans les sols. Tout l’enjeu des années à venir c’est donc de vider les poubelles au profit du recyclage.

    Vider la poubelle grise pour augmenter les quantités recyclées

    60% des ariégeois ayant un jardin compostent leurs déchets de jardin et 29% des foyers déclarent composter leurs déchets de cuisine. Il faut donc s’y mettre.

    Et si on adoptait un poule ?

    Un compositeur plus une poule, c’est la combinaison optimale pour la réduction des déchets. Une poule peut manger jusqu’à 150kg de déchets par an, elles présentent de nombreux avantages, complémentaires aux composteurs « classiques » : elles sont friandes de l’ensemble des restes alimentaires, y compris viandes et poissons, et donne en contrepartie de bons œufs (plus de 150 par an et par poule !). Le bénéfice environnemental en termes de réduction des déchets est évident. C’est pourquoi depuis plusieurs années les collectivités locales chargées de la gestion des déchets ménagers en font la promotion, des villes comme Besançon, Châtillon, Colmar… En effet, Les poules

    En Ariège, c’est le Smectom du Plataurel avec le slogan «Sauvez la planète, faites des omelettes !»  qui a lancé, depuis le 1er juin, une opération de mise à disposition de poules auprès de 50 foyers sur la communauté de communes du Pays d’Olmes.

    Si on fait un calcul rapide : 300 kg de déchets – 100 kg de restes de préparation des repas et végétaux du jardin – 150 kg de déchets mangés par les poules = 50 kg de d’ordures à recycler.

    Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

    *Le lancement de l’exploitation du 2e vallon du site d’enfouissement des déchets de Berbiac dans l’Ariège a eu lieu le 4 janvier 2016. Il prend le relais du premier site d’enfouissement mis en service en 1998. Le nouveau site a été conçu en mode bioréacteur de manière à optimiser la production et le captage de biogaz, valorisé sur site via une unité de cogénération. Le site accueillera les déchets d’environ 127 000 ariégeois de toute la partie est du département.(www.midipyrenees.fr/-Actualite-Berbiac-09)

    Sources : AdemeSmectom du PlautaurelCommunauté de Communes du Pays d’Olmes

     

  • Les français aiment l’eau du robinet, qu’en est-il en Ariège ?

    Les français aiment l’eau du robinet, qu’en est-il en Ariège ?

    La 19ème édition du baromètre TNS-SOFRES « Les Français et l’eau » fait apparaître des niveaux de satisfaction élevés tant vis-à-vis de l’eau du robinet que de son service. Car l’eau que nous consommons est, certes, un produit, mais aussi un service (avant d’arriver à nos robinets, l’eau doit être collectée, traitée, acheminée… et nos eaux usées, elles aussi, doivent être collectées et traitées…)

    Dans la dernière édition du baromètre, le taux de satisfaction est au plus haut vis-à-vis du service public de l’eau. L’eau du robinet a toujours les faveurs des français.

    le niveau d’appréciation se maintient à un haut niveau : 84% des usagers se déclarent satisfaits du service public de l’eau dans leur commune.

    La confiance en l’eau du robinet atteint également à un niveau élevé : 81% des usager déclarent déclare lui faire confiance.

    Plus de 7 Français sur 10 affichent leur satisfaction envers la qualité globale de l’eau du robinet.

    Consommation : L’eau du robinet a, cette année encore, les faveurs des Français qui ont une légère préférence pour l’eau du robinet.

    Le niveau d’information sur les questions liées à l’eau reste perfectible

    Le niveau de confiance en la qualité de l’eau du robinet reste stable, à un niveau élevé (81%). Il repose notamment sur deux fondamentaux :

    – Les normes et les contrôles qui encadrent l’eau du robinet. 97% des Français savent que l’eau est soumise à des contrôles et qu’elle est encadrée par des normes. Ils sont d’ailleurs plus nombreux, cette année, à considérer que les contrôles de qualité sont suffisants (67% vs 60% en 2015).

    – La confiance en l’action des exploitants du service de l’eau. On relève une confiance accrue envers la commune, ou groupement de communes (80% vs 75% en 2015) et envers les entreprises spécialisées (72% vs 65% en 2015) pour assurer la qualité de l’eau.

    Ceux qui n’ont pas confiance en l’eau du robinet (19%) avancent des raisons liées à la qualité (présence de chlore, de calcaire ou de produits chimiques), mais aussi au manque d’information, notamment sur les traitements de l’eau.

    La perception du prix du service de l’eau s’améliore.

    38% des Français (vs 33% en 2015) estiment qu’elle est plutôt « bon marché ». Soit une hausse de 5 points par rapport à 2015. 62% (vs 67% en 2015) pensent qu’elle est plutôt chère. Même tendance, à la baisse de 4 points, pour ceux qui estiment qu’elle augmentera (84% vs 88%), dans les années à venir.

    La grande majorité des Français (92%) sait que le prix du service de l’eau varie selon les régions. Une plus grande proportion qu’en 2015 (53% vs 47%) sait que cette variation est, entre autres, liée au traitement nécessaire selon la qualité de la ressource. L’augmentation du prix du service de l’eau à l’avenir est en premier lieu imputée à un besoin croissant de traitements, puis à l’augmentation du coût de la vie, aux problèmes de pollution et à une nécessité accrue de recherche et d’analyses.

    Malgré une légère amélioration, le prix au m3 est toujours mal connu (69% vs 72% en 2015 ne le connaissent pas). Le prix annoncé par ceux qui avancent un chiffre, reste encore largement surestimé : 5,50 € (vs 3,70 € base INSEE décembre 2015).

    La facture d’eau est considérée comme plutôt facile à comprendre par la plupart des usagers qui la reçoivent.

    Une plus grande majorité, cette année, estime qu’elle précise bien le détail des postes facturés (81% vs 78%).

    Les dispositifs de solidarité pour régler les factures sont connus par près d’un Français sur trois (30%). Un chiffre notable si l’on considère que seuls 3% déclarent avoir déjà fait appel à ces dispositifs.

    Un tiers (33%) admet ne pas savoir à qui s’adresser, pour obtenir une aide en cas de difficultés pour payer sa facture. 44% s’adresseraient aux services sociaux de la collectivité, 32% aux services sociaux du département, 22% au gestionnaire de l’eau.

    Quand on l’interroge sur son adhésion aux principes de solidarité, l’opinion reste plutôt divisée. Cependant, on note une progression assez sensible de la disposition à contribuer aux mesures en faveur des plus démunis : 54% (vs 45% en 2015) sont désormais favorables au principe d’instaurer un prix du service de l’eau, fixé selon les revenus. Un peu plus de la moitié (56%) contre les deux tiers (67%), en 2015 ne sont pas d’accord, pour payer l’eau plus cher, afin de contribuer à la solidarité pour les personnes en difficulté.

     

    Et vous en Ariège qu’en pensez-vous ? Ci-dessous quelques affirmation que vous pourriez donner sur l’eau potable en Ariège

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