Étiquette : Histoire

  • Journées Européennes du Patrimoine, Le Vernet d’Ariège

    Journées Européennes du Patrimoine, Le Vernet d’Ariège

    Journées Européennes du Patrimoine, Le Vernet d’Ariège  Pyrénées

    Visites libres de 10h à 12h & guidées de 14h à 18h du musée du camp de concentration du Vernet d’Ariège samedi & dimanche (Gratuit)

    • Projection en boucle de 2 courts métrages « CHANTIER RÉPUBLICAIN » & « TU N’AS RIEN ENTENDU… » & d’un DIAPORAMA sur la réhabilitation du wagon par les élèves de l’EREA de PAMIERS

    Les films montrent l’installation des bâches sur la gare, une fiction sur la gare & le wagon & le diaporama présente le travail de la réhabilitation du wagon par les élèves de l’EREA de PAMIERS.

    Salle attenante au musée du camp de concentration du Vernet d’Ariège
    Samedi & dimanche de 14h à 18h toutes les 30 minutes. (Gratuit)

    • MOTS, CHANTS & DANSES DU CRÉPUSCULE + AUBERGE ESPAGNOLE RÉPUBLICAINE

    Samedi à 19H30 dans le parc paysager du cimetière du camp de concentration du Vernet d’Ariège. Les véhicules stationneront sur le terrain attenant au cimetière & non pas dans l’allée.

     Les textes seront lus, des chansons entonnées, des danses effectuées. Les personnes présentes pourront au final déposer une petite lampe solaire sur chaque tombe afin que la lumière nimbe le cimetière les nuits suivantes. (Participation libre)

    Notre traditionnelle Auberge Espagnole Républicaine clôturera la soirée dans la salle attenante au musée.

    • Visite guidée des vestiges du camp de concentration du Vernet d’Ariège en jeeps.

    Dimanche 21 septembre 2014, rendez-vous devant le musée à 15H pour organiser le covoiturage

    Les membres de l’association V.M.H.T -Véhicules Militaires Historiques de Toulouse- ont proposé de mettre leurs véhicules au service de l’Amicale pour la visite des vestiges de notre site : Espace gare-wagon, cimetière, les deux piliers de l’entrée du camp. (Gratuit)

    www.campduvernet.eu 

  • Dimanche nous fêterons nos mamans

    Dimanche nous fêterons nos mamans

    Cette tradition n’est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles.

    La fête des mères remonte au temps de nos ancêtres les gaulois, c’est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l’honneur de Rhéa et Cybèle, la Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus.

    La date de la fête des Mères varie d’un pays à l’autre, mais la majorité d’entre eux ont choisi de la célébrer en mai.

    En France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses.

    Mais, le village d’Artas en Isère  revendique être le « berceau de la fête des Mères ». En effet le 10 juin 1906, à l’initiative de Prosper Roche, fondateur de l’Union fraternelle des pères de famille méritants d’Artas, une cérémonie en l’honneur de mères de familles nombreuses eut lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Le diplôme original créé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l’Institut de France avec les archives de l’association.

    La version moderne de la fête des mères nous viendrait directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d’instaurer une journée en l’honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.

    Quelle qu’en soit l’origine, dimanche pensez à vos mamans !

  • Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    Avec « L’homme du Grand Fleuve » Catherine Chancerel nous fait découvrir cet homme au destin digne d’un roman d’aventure.

    Pierre Soulé, un destin épique

    Pierre Soulé voit le jour à Castillon-en-Couserans, en Ariège en 1801. Il étudie au collège jésuite de Toulouse, puis à l’académie de Bordeaux. Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    En 1816, il est exilé en Navarre après avoir été jugé pour activités anti-royalistes. L’année suivante, il part dans les Pyrénées comme garçon berger. Il obtient son pardon en 1818 et retourne à Bordeaux pour continuer ses études.

    Il part ensuite à Paris pour étudier le droit et, à la fin de ses études, s’inscrit au barreau de la capitale. Il s’essaie au journalisme en publiant des pamphlets révolutionnaires. Capturé, il est emprisonné en 1825 mais parvient à s’évader pour l’Angleterre. La même année, il s’embarque pour Haïti puis, de là, rejoint les États-Unis. Après avoir voyagé quelque temps dans le pays, il se fixe à La Nouvelle-Orléans, obtient sa naturalisation américaine, et commence à pratiquer le droit.

    Il est élu au Sénat comme démocrate le 21 janvier 1846, puis réélu jusqu’au 11 avril 1853, date à laquelle il démissionne. Pendant cette période, il est secrétaire de la commission à l’agriculture.

    En 1853, il est nommé ambassadeur en Espagne pour deux ans. À cette époque, il est l’auteur du Manifeste d’Ostende sur l’évolution des rapports entre les États-Unis et Cuba. À la fin de son mandat, il reprend ses activités d’avocat.

    Lors du déclenchement de la guerre de Sécession, il est opposé aux idées sudistes de séparation, mais reste loyal à sa patrie d’adoption, la Louisiane. Lors de la capture de La Nouvelle-Orléans par les troupes de l’Union, il est arrêté et emprisonné au Fort Lafayette dans l’État de New York pour quelques mois comme sympathisant de la Confédération.

    Libéré sur parole à Boston, il s’enfuit aux Bahamas avant de retourner à Richmond (Virginie). À la fin de la guerre, en 1865, il s’exile pour La Havane afin d’éviter la prison. Quelques années plus tard, le gouvernement l’autorise à revenir sur le sol américain. Il revient alors à La Nouvelle-Orléans. À cette époque, pris d’un accès de folie, il brûle tous ses papiers et documents personnels dont seules quelques lettres ont échappé à la destruction.

    Il décède le 26 mars 1870 et est inhumé dans le cimetière Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.

    source wikipédia

    L’homme du Gand Fleuve

    pierre soulePar quels hasards de l’histoire ce modeste Gascon, journaliste et avocat, happé par le bouillonnement d’idées neuves dans la France des années 1820, est-il devenu une figure majeure de l’histoire américaine, sénateur de la Louisiane à Washington, ambassadeur des États-Unis à Madrid, trait d’union entre les républicains européens et leur lutte pour la libération des peuples, l’Amérique qui fait son entrée sur la scène internationale et la libération de Cuba du joug espagnol ?

    La première grande crise américano-cubaine, c’est lui. L’expansionnisme américain et la course à l’isthme transocéanique, qui préfigure le canal de Panama, c’est encore lui. Des montagnes ariégeoises à la Maison Blanche, de la France au Sénat américain, des rues de Paris à celles de la Nouvelle-Orléans sur les bords du Mississippi, l’homme du Grand Fleuve épouse les grandes luttes pour la liberté au XIXe siècle. Jusqu’à donner son nom à l’un des Liberty ships, ces bateaux venus libérer l’Europe dès 1942.

    L’auteur

    Catherine Chancerel est avocate et passionnée d’histoire. Elle est à l’Origine  de la découverte de cet ariégeois méconnu mais toujours célébré aux Etats-Unis.
    Elle a prêté serment en 1979, a ensuite exercé successivement au barreau de Fort-de-France, à celui de Paris et de Tahiti. Inscrite au barreau des Hauts-de-Seine depuis 1984, elle est aujourd’hui installée à Issy-les-Moulineaux, spécialisée en droit immobilier.

  • « Pas plus tard que l’aurore » le nouveau roman de Georges-Patrick Gleize

    « Pas plus tard que l’aurore » le nouveau roman de Georges-Patrick Gleize

    "Pas plus tard que l'aurore" le nouveau roman de Georges-Patrick GleizeAprès « La fille de la fabrique » où l’auteur nous emmenait dans l’univers des Maîtres verriers de Martre Tolosane, Georges Gleize revient en Ariège, sa terre de prédilection, pour nous livrer son dernier roman « Pas plus tard que l’aurore »

    En mars 1916, dans les tranchées de Verdun, un soldat français amnésique est capturé par les Allemands. Baptisé du nom de Charles Marre, le prisonnier, à l’accent méridional, est transféré en France à la faveur d’un échange de grands blessés. À l’hôpital de Toulouse, Charles s’éprend de Rose de Saint-Orens, une jeune femme de la haute société, engagée comme infirmière volontaire. En 1919, la paix revenue, dans son village de l’Ariège, Jeanne Pujol, institutrice et femme d’instituteur, ne peut croire à la mort de son mari, disparu sur le front. Mais après avoir rencontré le capitaine qui commandait le secteur, elle doit se rendre à l’évidence : il est impossible qu’il ait survécu. Vingt-quatre ans plus tard, en juin 1940, dans une France qui plonge dans les heures noires de la défaite, Charles est victime d’un accident de voiture. Il retrouve la mémoire perdue… N’était-il pas jadis instituteur en Ariège ?

    A l’heure du centenaire du début de la première guerre mondiale, le roman tombe à pic. En effet, 100 ans après, que reste t’il dans nos mémoires des horreurs qu’on subi nos arrières grands parents ?

    Dans ce nouveau roman tendre et amer, Georges-Patrick Gleize restitue avec brio les lendemains endeuillés de cette immense loterie du destin que fut la Grande Guerre.

    En librairie dès le 2 avril 2014.

    Rencontre et dédicaces :

    • 4, 5 et 6 Avril 2014: Salon du livre de Limoges – 87
    • 9 Avril 2014: Librairie Les temps Modernes Pamiers – 09
    • 12, 13 Avril 2014: Salon du livre de Châteauroux- 36
    • 18 Avril 2014: Librairie Bruel Lavelanet – 09
    • 19 Avril 2014: Espace Culturel Leclerc Pamiers – 09
    • 26 Avril 2014: Espace Culturel Leclerc Foix – 09
    • 29 Avril 2014: Librairie La croisée de Beynat – Beynat -19
    • 2 Mai 2014: Espace culturel Intermarché Foix – 09
    • 16, 17 et 18 Mai 2014: Salon du livre de Villeneuve/lot- 47
    • 26 Mai 2014: Librairie Les couverts Mirepoix –  09
    • 30 Mai 2014: Librairie Les Beaux Livres Ax-Les-Thermes- 09
    • 31 Mai 2014: Librairie La mousson St Girons -09
    • 7 et 8 Juin 2014: Salon du livre de Pamiers – 09
    • 6 Juillet 2014: Salon du livre de Mirepoix – 09
    • 19, 20 Juillet 2014: Salon du livre de Font-Romeu – 66
    • 10 Août 2014: Salon du livre de Tarascon – 09
    • 15 Août 2014: Salon du livre de Felletin – 23
    • 16 Août 2014: Salon du livre de Turenne- 19
    • 28 Septembre 2014: Salon du livre de la Briance – 87
  • Troye d’Ariège, bienvenue dans l’univers des Gesta

    Troye d’Ariège, bienvenue dans l’univers des Gesta

    Troye d’Ariège, bienvenue dans l’univers des Gesta Ariège PyrénéesÀ partir du XIXe siècle, suite aux destructions et dégradations massives engendrées par la Révolution Française, de nombreuses églises sont reconstruites ou restaurées. La plupart nécessite alors de nouveaux décors, rapidement et à moindre coût. La production en série de vitraux, très en vogue à cette période, devient alors une solution providentielle pour toutes les paroisses qui ne peuvent pas s’offrir les œuvres uniques d’un artiste. Le retour à cette pratique se fait vers 1830, en même temps que l’intérêt grandissant pour les restaurations et l’art médiéval. De plus, l’élan de ferveur religieuse qui caractérise cette époque se traduit beaucoup dans l’iconographie des vitraux.

    Dans la région toulousaine, de nombreuses manufactures de vitraux voient le jour à partir du milieu du XIXe siècle. Parmi elles, se trouve celle de Louis-Victor Gesta créée vers 1852. À la mort de leur père en 1894, les fils de Louis-Victor vont continuer la production.

    L’évocation de cette histoire industrielle, sera aussi l’occasion de parler de l’église, restaurée et agrandie au tout début du XXe siècle.

    À l’heure du déjeuner, vous aurez la possibilité de vous restaurez sur place (pique-nique tiré du sac) avant de suivre Claire Mas, habitante du village, à partir de 13h30, pour une «promenade anecdotique» de 3h environ sur les légendes et le petit patrimoine de la commune. Vous découvrirez entre autres « le bois de la sorcière », les murets en pierre sèche ou encore l’ancien lavoir du village.

    Prévoir des chaussures de marche. Rendez-vous à 11h à l’église Saint-Martial de Troye. Le tarif est de 2€.

    Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire :

    • Lundi 11 novembre à Montferrier à 11h15, intervention de Patrick Roques, chercheur au service Connaissance du patrimoine du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, autour du monument pour évoquer son histoire, ses caractéristiques et le contexte. Rendez-vous au monument aux morts. Tarif 2€.
    • Samedi 16 novembre à Limbrassac à 17h30, conférence de Catherine Robin, animatrice du patrimoine, sur l’histoire de l’église. Animation dans le cadre des travaux de restauration de l’église Saint-Romain. Conférence suivie d’un apéritif offert par la municipalité. Concert du Chœur Jubilemus à 21h. Rendez-vous à l’église. Tarif 2€.
  • Bénaix, un haut lieu de mémoire

    Bénaix, un haut lieu de mémoire

    Bénaix, un haut lieu de mémoire Ariège ¨Pyrénées

    Vous serez accueillis par Richard Pigelet, médiateur au musée de Montségur. Il vous emmènera à la découverte d’un lieu de mémoire étroitement lié à l’histoire de Montségur et du catharisme.

    Au départ de la mairie, vous partirez pour une heure et demie de marche historique jusqu’au site du « Pas de las Portas », cité comme le point de rencontre entre l’évêque cathare du Toulousain, Guilhabert de Castres et le célèbre seigneur de Montségur, Raymond de Péreille à l’automne 1232.

    Pour comprendre cet évènement, il faut le resituer dans son contexte. La croisade royale aboutit, en 1229, au traité de Meaux-Paris qui règle le sort du Languedoc. Si le comte de Toulouse est contraint de signer ce traité, de nombreux seigneurs locaux choisissent, eux, de défendre la cause cathare en devenant « faydits », dépossédés de leurs terres. Profitant de cette victoire le pape lance alors une véritable traque contre les hérétiques. C’est le début de la clandestinité…

    Á l’automne 1232, un évènement important se produit non loin de Montségur. Aujourd’hui, nous connaissons le déroulé de cet épisode grâce aux registres de l’Inquisition qui relatent en détail les interrogatoires des habitants de Montségur. On y apprend que Guilhabert de Castres, évêque cathare du Toulousain accompagné d’un cortège de religieux, rencontre Raymond de Péreille au « Pas de las Portas », proche du castrum de Massabrac sur l’actuelle commune de Bénaix. Le lendemain, l’évêque du Toulousain et son escorte entrent dans Montségur. Ils demandent à Raymond de Péreille de les accueillir afin que Montségur devienne le « siège et la tête » de l’Église cathare. Raymond de Péreille hésite mais finit par accepter de braver l’autorité du pape et du roi de France pour protéger les hérétiques. Cette décision participe bien évidemment à sceller le destin de Montségur en mars 1244.

    Le rendez-vous est à 14h à la mairie de Bénaix, n’oubliez pas vos chaussures de marche. Le tarif est de 2€.

    Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire :

    Samedi 26 octobre à partir de 11h, Emeline Grisoni, chargée de mission patrimoine au Pays d’art et d’histoire, vous emmène à la découverte de la production de vitraux de la manufacture Gesta à l’église de Troye d’Ariège. Possibilité de déjeuner sur place, suivie d’une promenade avec Claire Mas, habitante du village, à la découverte du patrimoine non protégé (départ 13h30, 3h de marche, prévoir des chaussures de marche). Rendez-vous à l’église à 11h, tarif 2€.

    Lundi 11 novembre à Montferrier à 11h15, intervention de Patrick Roques, chercheur au service Connaissance du patrimoine du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, autour du monument pour évoquer son histoire, ses caractéristiques et le contexte. Rendez-vous au monument aux morts. Tarif 2€

  • Solstice 2013 à Montsegur, envol au dessus des nuages !

    Solstice 2013 à Montsegur, envol au dessus des nuages !

    Ce qui ne change pas c’est que, arrivés au pied du Pog à 5h30, le Château se dresse, toujours majestueux, dans la semi pénombre. Le soleil n’est pas encore levé mais on aperçoit déjà les premières clartés de l’aube et les petites lueurs scintillantes sur les contreforts. Certains grimpeurs sont presque au sommet.

    La montée est rude pour qui n’a pas l’habitude, le sol est glissant mais, frontale vissée sur la tête et caméra au poing, nous nous lançons une fois de plus à l’assaut de la citadelle.

    Ce n’est qu’une fois arrivés la haut que tout change. Aujourd’hui c’est une mer de nuages à laquelle nous faisons face avec, sur la ligne d’horizon, les premiers rayons du soleil. SPECTACULAIRE !!!!!

    Le public est venu moins nombreux cette année, une cinquantaine peut être. Certains viennent immanquablement depuis trente ans, pour d’autres c’est la toute première fois.

    Et une fois de plus le phénomène se produit, à 6h13 exactement le premier rayon du soleil a traversé les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique et s’est projeté sur les bords des deux meurtrières côté Ouest, et une fois de plus, c’était magique.

    Solstice 2013, envol au dessus des nuages ! Ariège Pyrénées

    On reste encore une petite heure pour gouter aux rayons du soleil, il paraît que dans la vallée il fait gris. On flâne, on papote, on rêve, puis vient le temps de redescendre. Il faut aller travailler et surtout il faut vous raconter et vous montrer tout ça !

  • Sur les traces des maîtres-verriers

    Sur les traces des maîtres-verriers

    Sur les traces des maîtres-verriers Ariège Pyrénées

    Le foyer rural et ses 80 places ne sont pas arrivés à contenir le public nombreux venu assister à l’après-midi autour des maîtres-verriers à Lapenne. Il a fallu que le public se déplace dans l’église pour que tout le monde puisse trouver une place assise.

    Yves-André Cros a d’abord présenté quelques éléments de la présence des verriers dans les environs de Lapenne ainsi que les blasons.

    Serge Alary a ensuite enchaîné en présentant des éléments de verre trouvés dans les fouilles de Vals. Celui-ci est datable du XIVe siècle et semble correspondre  à la présence du baron de Lapenne qui fait surhausser la tour Saint-Michel et construire deux autres tours au début du XIVe siècle. Cette maison forte sera habitée pendant 1 siècle et demi par des vassaux. Le verre que l’on trouve est de fabrication locale. On sait depuis peu qu’il y a eu un atelier du XVe siècle sur la zone du Rada à Tourtrol.

    Le conférencier Alain Riols a ensuite pris la parole. Il a présenté l’étude d’une verrerrie forestière de la garrigue nord-montpelliéraine au XIIIe-XIVe siècles, la Seube (Claret 34). Il a montré que les différents éléments nécessaires à la fabrication du verre sont présents sur place : le combustible, les galets de quarts pour le vitrifiant, la salicorne pour le fondant, la possibilité de fabriquer de la chaux pour le stabilisant. Toutefois, la seule présence de ces éléments ne suffit pas expliquer le développement de cette activité. Il faut aussi tenir compte de la proximité de Montpellier (30km) et de sa situation économique très favorable pendant cette période-là (dépendance du roi d’Aragon, exportation de produits de qualité…). Alain Riols a ensuite présenté les résultats d’une fouille archéologique de l’atelier verrier des Salines au cœur des Hautes Corbières (Aude) qui a fonctionné de la fin du XVIIe au début du XVIIIe siècle. C’est le fruit du résultat du travail d’Isabelle Commandré, doctorante qui n’a pas pu être présente. On trouve l’alandier, le cendrier, la halle de recuisson…

    A la suite de cette présentation, le public a pu rejoindre une salle municipale et profiter d’un verre de l’amitié offert par la mairie. Il a pu profiter de l’exposition montée par Isabelle Commandré sur les résultats des fouilles archéologiques de verreries du Tarn, de l’Hérault et de l’Aude.

    L’après-midi s’est clôturé par un moment conté d’Olivier de Robert qui, sur la magnifique place de l’église a emmené le public d’Ariège au Moyen-Orient pour revenir à Lapenne. Une généalogie tout à fait particulière des maîtres verriers qui a vraiment séduit son auditoire.

    Un ensemble de noms de lieux-dits  évoque aujourd’hui cette activité sur la commune :  » Mestre Pey « ,  » Mestre Bertrand « ,  » Mestre Amiel « ,  » Peyre Traoucade « . On sait qu’à la fin du Moyen Âge, comme dans d’autres parties d’Ariège, une famille de  » gentilshommes verriers « , les de Robert, s’installe. La verrerie de Peyre Traoucado a été créée par Nicolas de Robert.  On connait également un Guillaume de Robert, baile à Rieucros, qui est noble et verrier en 1520. Plusieurs fours de verrier sont identifiés dans la forêt de Manses.

    Il ne faut donc pas voir seulement un hasard dans la concordance des noms.

  • Visite autour des ruines du château de Lagarde

    Visite autour des ruines du château de Lagarde

    Le nouveau propriétaire du château, M. Tisseyre, autorise gentiment le Pays d’art et d’histoire à proposer une visite guidée autour de ce site emblématique des Pyrénées Cathares. Il est classé au titre des Monuments historiques depuis 1914.

    chateau Lagarde Ariège Pyrénées

    On commence à avoir quelques informations sur le site quand François de Lévis-Lagarde hérite de la seigneurie Lagarde-Montségur et d’un château. Ce descendant de la famille à qui échoit le territoire après la croisade contre les cathares en entreprend la reconstruction. Il adopte le plan d’un carré doté de tours aux quatre angles. On y accède par une tour-porte défendue par une herse et un assommoir.

    En 1367, après l’extinction de la branche cadette des Lévis-Lagarde, le château revient en possession des Lévis-Mirepoix, qui en font leur résidence principale. C’est probablement à la fin du XVe siècle que le noyau initial est entouré d’une nouvelle enceinte avec six tours. Entre 1510 et 1530, Jean V de Lévis-Mirepoix entreprend des travaux de confort. Ceux-ci répondent au style nouveau de la Renaissance.

    Vers 1640, Louise de Roquelaure fait construire une troisième enceinte de 165 mètres de côté et réaménage le château pour en faire un véritable palais résidentiel. Les ruines d’aujourd’hui du château de Lagarde sont donc comme un livre dont il faut tourner les pages pour voir se dérouler  son histoire.

    Fabrice Chambon, guide conférencier de Montségur, passionné par le site qu’il connaît bien, se fera un plaisir de les tourner pour vous. L’intérieur du château n’est pas accessible pour des raisons de sécurité. La visite se déroulera donc en faisant le tour des ruines. Mais le talent de Fabrice fera sans aucun doute revivre les fastes d’antan.

    Les réservations sont indispensables pour cette visite. Plusieurs horaires ont été déterminés pour la journée du 27 avril. Il faut contacter l’office de tourisme du pays de Mirepoix pour avoir toutes les informations nécessaires : 05 61 68 83 76. Le tarif est de deux euros.

    Il est à noter que de nouvelles visites mises en place par l’office du tourisme du pays de Mirepoix devraient se tenir au cours de l’été à venir. Renseignements au 05 61 68 83 76.

  • Le 8 mars, la journée des femmes ariégeoises !

    Le 8 mars, la journée des femmes ariégeoises !

    La journée de la femme trouve ses origines dans  les manifestations de femmes au début du xxe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

     Les insurgées de l’époque, des femmes ordinaires : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises,  russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés. Les premières journées de la femme marqueront le début d’une longue lutte pour l’égalité et la paix.

    Le 8 mars 1977, les Nations Unies adopte une résolution enjoignant ses pays membres à célébrer une « Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale ». En France, il faudra attendre le 8 mars 1982 pour que le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel cette journée.

    Le 8 mars 2013 Azinat.com adopte la résolution de parler des femmes ariégeoises.

    Bien sûr on ne peut pas parler de toutes les femmes alors nous avons décidé de parler de celles classées dans notre who’s who 2012, il faut faire un choix. Mais on le sait il y en a beaucoup d’autres.

    Elles sont journalistes, historienne, femme politique, chef d’entreprise, artiste peintre photographe ou écrivain et elles sont au classement des 99 premiers « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». Petite ombre au tableau elles ne sont que 14 sur 99 on est loin de la parité, mais, notre historienne Anne Brenon est deuxième au classement général ce qui est quant même une performance.

    Alors qui sont ces femmes qui, par leur notoriété sur le web, font la promotion de l’Ariège.

    Anne Brenon, ariégeoise de coeur, historienne et auteur de nombreux ouvrages sur le catharisme est la première de notre calssement. Annie Fachetti est chargée de communication, elle a été longtemps à la première place. Et enfin, dans le trio de tête Frédérique Massat notre Députée.

    Mady de la Giraudière, notre grande artiste peintre dont vous pouvez voir les portraits actuellement sur notre site est à la quatrième place suivie de Martine Crespo dont on ne présente plus les excellentes croustades et de Floriane Caux jeune photographe de talent.

    Claudine Palhiès, directrice des Archives départementales de l’Ariège et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail. Laurence Cabrol, journaliste à Ariège news qui sillonne l’Ariège d’est en ouest et du nord au sud pour nous apporter toujours plus d’information sur notre beau département.

    En 10ème place nous retrouvons Florence Guillot Directrice de la Maison des Patrimoines d’Auzat et Docteur en Histoire et Archéologue.

    Josiane Gouze-Fauré Présidente de l’Union Patronale Midi-Pyrénées. Claudine Barthez. Françoise Pancaldi, Maire Adjointe à la Mairie de Pamiers et Déléguée à la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. Josette Elay qui a mis l’Ariège au centre de son roman « Secrets de granit ». Et enfin Cécile Dupont, rédactrice en chef de la Gazette Ariégeoise et membre de la Confrérie de l’Azinat et de la Rouzolle.

    Ce vendredi 8 mars 2013, nous rendons hommages à ces femmes et toutes les autres qui font de l’Ariège un département où la réussite n’est pas un vain mot.

     

     

  • Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d’origine.

    Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d’origine.

    Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d'origine.Ariège-PyrénéesIl est très difficile aujourd’hui de passer a coté de l’actualité et d’ignorer la démission de Benoît XVI. Mais Il y a de cela quelques siècles un autre Benoît à régné sur l’Eglise Catholique et celui là était ariégeois d’origine.

    Jacques Fournier est né à Canté près de Saverdun vers 1280. Fils d’un boulanger ou plus vraisemblablement d’un meunier, sa mère est la sœur du pape Jean XXII. Il est mis sous la protection de l’abbaye de Boulbonne toute proche (aujourd’hui entre Mazères et Cintegabelle) où il devient moine.

    Déjà connu pour son érudition et sa rigueur, il est nommé le 19 mars 1317 évêque de Pamiers. C’est à ce poste que Jacques Fournier est connu pour avoir fait comparaître 94 coupables devant le tribunal d’Inquisition contre l’hérésie cathare Mais il Cherche avant tout la conversion des pénitents et n’est pas tenté par la répression.

    IL a transcrit minutieusement leurs dépositions, et c’est  donc,grâce à Jacques Fournier que la vie, les opinions de cette époque et le fait font de l’Ariège actuelle un symbole incontournable de cet épisode majeur, à l’origine religieux, mais aussi politique entre les pays d’Oil et d’Oc.

    Le 3 mars 1326 il est nommé évêque de Mirepoix.

    Pour le récompenser de son « zèle », Jean XXII le nomme le 18 décembre 1327 cardinal de Saint-Prisque. Il conserve l’habit blanc de l’ordre des cisterciens auquel il appartient, d’où son nom de cardinal blanc. Il acquiert une entière confiance de la part du pape qui lui confie des affaires délicates.

    A la mort de Jean XXII le 4 décembre 1334  Jacques fournier est élu au premier conclave d’Avignon et prend le nom de Benoît XII. Il entreprit la construction d’un palais plus grand et mieux protégé que l’ancien palais épiscopal, ce sera le début de la construction du palais des papes en 1340.

    Après deux tentatives de ramener la papauté à Rome et deux échec, il décida à demeurer à Avignon où il mourut le 25 avril 1342.

    Sources :
    wikipedia.org
    www.avignon-et-provence.com/
    www.histariege.com

  • Trail et Marche du Maquis 2ème édition

    Trail et Marche du Maquis 2ème édition

    La Résistance : c’est le thème qu’a choisit l’Association Sportive Dunoise (ASD) pour accompagner la manifestation « Trail et Marche du Maquis ».

    Trail et marche du maquis Ariège Pyrénées

    Deux jours où nous allons nous plonger dans le bain du souvenir de la Résistance durant la deuxième guerre mondiale et de l’inconfort de la résistance durant l’effort du Trail et de la Marche.

    Le samedi 9 février sera dédié  à la mémoire de Jean Moulin et du triste anniversaire des 70 ans de son assassinat. Ce sera aussi l’occasion de souffler les 70 bougies de la naissance du Conseil National de la Résistance (le CNR) avec une rétrospective  des ses multiples combats menés contre les inégalités sociales. A cette occasion, dès 10h du matin, une exposition sur « Jean Moulin et la création du CNR » vous sera proposée. A 14h30 : projection de « La voix de Jean Moulin » film réalisé par Jorge Amat, suivit de près par un docu fiction créé et réalisé, en partenarial avec « Caméra au poing », par les ados de la vallée du Douctouyre. Pour conclure cette dédicace à Jean Moulin et à la Résistance, l’ASD a invité Jacques Varin secrétaire général du bureau national de l’ANACR (Association National des Anciens Combattants de la Résistance) pour une conférence sur le CNR et son Programme. Nous ne nous séparerons pas sans trinquer à la mémoire de tous ces Résistants à qui nous devons notre honneur et notre liberté.

    Le dimanche 10 février sera sous le signe de la résistance. Résistance face aux caprices d’une météo très susceptible à cette période ci de l’année, résistance face à un parcours exigeant (22km pour 900m de dénivelé positif cumulé pour le Trail et 18km pour 600m de dénivelé cumulé positif pour la Marche) et enfin résistance face à cette troisième bière qui vous tendra les bras…

    Dès 7h00 : retrait des dossards

    9h00 : départ pour la Marche du Maquis

    9h30 : Départ du Trail du Maquis

    13h00 : distribution des récompenses

    Informations complémentaires sur le site traildumaquis.sitew.fr

    Contact : André Bérenger  asdun09@gmail.com / 06.32.95.03.59

    Trail et Marche du Maquis 2ème édition