Étiquette : pays des pyrénées cathares

  • Amusez-vous en Pays d’art et d’histoire – 30 mai Aigues-Vives

    Amusez-vous en Pays d’art et d’histoire – 30 mai Aigues-Vives

    Amusez-vous en Pays d’art et d’histoire Ariège PyrénéesL’objectif n’est pas de parcourir un circuit le plus rapidement possible mais de suivre un itinéraire masqué à identifier grâce à des indices cachés. Au départ, les conducteurs devront présenter le kilométrage de leur voiture, leur permis de conduire, le nom de leur équipage. Un numéro leur sera remis ainsi qu’un questionnaire et 4 enveloppes cachetées qui permettent de rejoindre le jeu même si on s’est égaré à un moment donné.

    Il faut donc répondre aux différentes questions qui portent sur les maisons, les édifices, les paysages, l’histoire des villages… rencontrés lors du périple. De fil en aiguille, les participants rejoignent le lieu de ralliement au moment du déjeuner. Le pique-nique est tiré du sac. Les organisateurs feront le total des points obtenus pour chaque équipage afin de délimiter les trois gagnants qui se verront remettre des prix.

    L’après-midi se poursuivra dans la bonne humeur avec une visite concoctée par Marina Salby, guide conférencière. Elle a choisi le thème des couleurs pour éclairer la balade à pied qu’elle propose à partir du lieu de ralliement. Deux églises seront exceptionnellement visitables.

    Le rendez-vous pour le rallye est à 9h sur le parking du karting d’Aigues-Vives (dernier parking avant les serres).

    Si vous ne souhaitez pas faire le rallye, vous pouvez rejoindre la visite de Marina Salby qui débutera à 14h30. Pour savoir où aller, il vous suffit d’appeler l’office de tourisme du pays de Mirepoix à partir de 14h au 05 61 68 83 76.

    Le tarif de l’animation est de 3 euros. Alors soyez observateurs et curieux pour répondre aux questions et nous retrouver !!

  • Inaugurations en Pays des Pyrénées Cathares – 28 mai Montbel

    Inaugurations en Pays des Pyrénées Cathares – 28 mai Montbel

    Inaugurations en Pays des Pyrénées Cathares  Ariège PyrénéesCréé en 2003, le Pays des Pyrénées Cathares est composé de 3 volets, un volet s’occupant des projets de territoire, un volet Pays d’art et d’histoire et un volet sur les filières alimentaires de proximité. Ce dernier a pour objectif de valoriser les producteurs locaux auprès des habitants du territoire mais aussi auprès du jeune public.

    Le Pays d’art et d’histoire mène quant à lui des actions de sensibilisation aux différents types de patrimoines existant sur le Pays des Pyrénées Cathares. Ces deux volets se sont associés pour proposer une exposition itinérante autour des paysages. Les paysages ne sont pas naturels. Ils ont été façonnés par les hommes au fil du temps.

    C’est ce que cherche à montrer cette exposition. Elle est composée de grandes photographies valorisant le travail des producteurs et les espaces naturels de loisirs partagés mais aussi de nombreuses images retraçant les animaux et cultures que l’on trouve dans les réalisations artistiques du territoire. Les textes abordent l’histoire des paysages du Pays des Pyrénées Cathares.

    Ce sont donc des regards multiples qui sont proposés par cet ensemble de panneaux qui seront installés en extérieur et circuleront dans les communes.

    La deuxième inauguration concerne les tables d’orientation paysagère qui ont pris place le long des sentiers de randonnée depuis novembre dernier. Elles sont au nombre de 12 sur le Pays des Pyrénées cathares. Elles s’inscrivent dans le sillage des panneaux historiques déjà mis en place.

    L’ensemble de ces réalisations sera présenté jeudi 28 mai à 18h à Montbel plage sous chapiteaux, à proximité de la table d’orientation paysagère de Montbel.

  • Montségur et catharisme : le château

    Montségur et catharisme : le château

    Lorsque l’on se rend au château de Montségur et que l’on franchi la porte, on a tendance à se dire, finalement, Montségur c’est vide. Et c’est vrai que ce château « des vainqueurs » (voir épisode 3 : Montségur et catharisme : le castrum) il ne reste qu’une coquille vide.

    A l’intérieur de ce château se développait tout un réseau de corps de bâtiments, des logis, des passages, une écurie et même probablement une chapelle.

    Il y avait également un étage,(on voit encore aujourd’hui les niveaux de plancher) desservi par des escaliers, où était établie la garnison.

    Les toitures des bâtiments étaient conçues pour amener l’eau vers l’intérieur de la cour. Un impluvium comme disaient les romains qui avaient en fait inventé le premier récupérateur d’eau.

    Le château était dominé par une tour, le Donjon, qui était à l’époque deux fois plus haut que ce qu’il en reste aujourd’hui. Il comprenait un étage ainsi qu’une terrasse supérieure couverte.

    Le Château de Montségur, un phare sur un pic

    L’ouverture du donjon donnant sur la cour intérieure que l’on peut prendre pour une fenêtre, était en en fait une porte. on y accédait par le chemin de ronde. Les trois trous carrés juste en dessous servaient à recueillir trois solives qui dépassaient d’environ deux mètres et sur lesquelles on appuyait un plancher qui servait de balcon.

    Si tous ces bâtiments ont aujourd’hui disparu c’est que la plupart étaient en bois.

    Prochain épisode : le spiritualité cathare

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Originaire du Pays d’Olmes, Cyril Delmas a réouvert la boulangerie en 2014, cent ans après le départ du dernier boulanger, Monsieur Barbat, parti pour la grande Guerre.

    Si Cyril  a fait l’école de boulangerie d’Aurillac c’est surtout auprès des anciens qu’il a acquis ce savoir faire unique qui le distingue des autres boulangers.

    La vrai boulangerie c’est celle que j’ai connu avec ces gens là et il y a pour moi un devoir de conservation de ce savoir-faire

    il crée et façonne ses pains au levain naturel, ses farines sont écrasées à la meule de pierre. Il pétrit et crée toutes sortes de pains : le Montségur, le pog, la catharette, le cathare ou le petit et le grand épeautre avec l’eau minérale du Montcalm.

    C’est dans une ancienne étable rénovée, aménagée avec goût que ce passionné laisse libre cours à sa passion du bon pain. Il a conçu lui même son four sur le modèle de ceux des années 1900, avec des pièces en fonte

    Le four monte en température la nuit, il faut entre deux heures et deus heures trente de chauffe selon la saison. Pendant ce temps, la pâte lève dans un « parisien« , une « chambre de pousse » où les pâtes sont déposées soit dans des bannetons (petits paniers en osier), soit sur des toiles en lin.

    Il y a une osmose naturelle qui se fait, il y a une humidité dans l’armoire puis un dégagement gazeux et ça pousse tout seul. C’est le miracle de la levée du pain.

    Le matin à la sortie de la première fournée, juste avant l’ouverture, c’est un vrai ballet dans la boutique, il faut faire tourner les meubles, et la salle de cuisson se transforme en boutique.

    Je suis un funambule, je suis là pour orchestrer tous les paramètres

    Cyril vient d’être sélectionné par le Bottin Gourmand parmi les cent meilleurs boulangers de France

    Le four à pain
    09300 Montségur
    05 61 03 08 07 / lepaindemontsegur@orange.fr

  • La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    L’exploitation de 128 hectares se trouve en zone de montagne dans les premiers contreforts des Pyrénées. Une région de coteaux et de collines qui bénéficie du climat sec et très ensoleillé de l’Est du département.

    Sur ces 128 hectares, 100 sont réservés au troupeaux et 20 à la culture des céréales, pour les besoins du troupeau, ainsi que du soja pour la vente.

    L’exploitation est menée depuis quatre générations de manière familiale. L’arrière grand-père d’Alain s’est installé au début du siècle dernier, puis son grand-père, son père, et enfin Alain qui est arrivé en 1970. Il s’est installée comme chef d’exploitation en 1981 avec sa femme Dominique. L’exploitation est en bio depuis 2012.

    Les productions de la ferme sont en premier lieu des bovins viande de race Limousine, élevés dans les collines de Mars à Novembre et en stabulation libre les mois d’hiver. Une partie des animaux adultes est engraissée pour la vente directe locale de viande en caissettes. Quelques veaux sont également commercialisés par le même circuit.

    Christophe est arrivé il y a deux ans. Dans le milieu agricole depuis l’âge de 15 ans, il cherchait à reprendre un élevage, la rencontre avec Alain et Dominique a été déterminante. Travaillant dans la même philosophie de circuit court de qualité et de valorisation des produits, Christophe à mis en place un atelier de veaux sous la mère.

    L’installation de Christophe sera définitive en janvier 2016.

    Alain et Dominique BABY – Christophe Conein
    Gouiric – 09600 Dun
    Tél : 05 61 68 65 62 – 06 67 43 74 54
    alain.domi.baby@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Montferrier Ariège Pyrénées

    Les habitants de Montferrier sont les ferrimontains.

    Après la croisade contre les Albigeois, Monferrier faisait partie de la baronnie de Mirepoix, appartenant aux de Lévis. Le 25 Avril 1256, le comte de Foix passa  un compromis, avec Guy de Levis, au sujet de la délimitation « des montagnes et pâturages de Belmont, Fraissinet, Lordat, Prades, Montaillou et Montférrier ».

    Durant les guerres de religion, « le sieur de Montferrier », catholique et frère du gouverneur de Foix (Restinclière-Toiras, huguenot qui sera chargé de détruire plusieurs châteaux tels ceux de Roquefixade ou de Montgailhard), est chargé en 1621 d’expulser les protestants du château de Foix qui complotaient contre son frère. Ce qui n’empêchera pas la destruction du château de Montferrier sur ordre de Louis XIII…

    En savoir + www.histariege.com

    Blason Montferrier    Blason : D’azur à trois fusées d’or rangées en fasce 1697

     

     

    Aux alentours : 

    • Station de ski des Monts d’Olmes
    • En 2010 a été créée une pisciculture bio qui approvisionne depuis plusieurs marchés et restaurants du département. Un lac de pêche sur l’exploitation permet également aux familles de pratiquer une pêche loisir à petit prix.
    • Le château de Montségur, situé sur la commune de Montségur.
    • La Peyregade, hameau à 980 mètres d’altitude, hameau Occitan sur les rives du Touyre, offrant une belle architecture de la Montagne ariègeoise et du Pays d’Olmes, porche, cascades, fontaines.

    Insolite :

    Le 16 septembre 1972, une photo d’une « soucoupe volante » a été prise près de Montferrier

     

  • Trois lieux de mémoire pour une commune – 16 mai Lesparrou

    Trois lieux de mémoire pour une commune – 16 mai Lesparrou

    Trois lieux de mémoire pour une commune Ariège PyrénéesElle se déroule sous forme de journée de marche et ce n’est pas anodin. Il y a en effet trois lieux de mémoire à Lesparrou, dans chacun des hameaux, Lesparrou, La Couronne et Vilhac.

    Si Lesparrou est doté d’un monument assez courant, La Couronne et Vilhac recèlent des plaques émaillées riches de symboles. Il faut dire que la commune compte 32 morts pour la Grande Guerre. Le rendez-vous est le 16 mai à 8h30 à la mairie de Lesparrou (à proximité de l’église).

    Un café de bienvenue préparé par la commune attendra les participants. Après un premier commentaire sur le monument du cimetière, il faut compter plus d’une heure de marche pour rejoindre le suivant à La Couronne. Là, il y aura à nouveau une présentation détaillée du site et une évocation des disparus.

    La dernière partie permettra de rejoindre Vilhac toujours à pied par une agréable petite route. Sur place, le pique-nique sera tiré du sac.

    En début d’après-midi, une conférence se déroulera à Vilhac. Catherine Robin, animatrice du patrimoine et Francis Gailly, qui a travaillé sur les morts de Lesparrou, feront une présentation du déroulé de la guerre aussi bien du point de vue du front que du point de vue de l’arrière, la vie dans les communes en l’absence des hommes. Jeanine Fauré donnera la lecture de quelques extraits d’un carnet de guerre de quelqu’un de sa famille. Elie Bigou, né à Vilhac-Aiguilhanes, a en effet connu les quatre ans de guerre. Âgé de 33 ans en 1914, il est rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale. Il laisse son épouse Marie et sa fille Elise à l’Aiguillon. Il est blessé en 1915 au pied par éclat d’obus. Il est dirigé en renfort du 220e régiment d’infanterie le 3 février 1916.

    C’est là que commence son journal qu’il va tenir fidèlement chaque jour jusqu’au 24 février 1919, date de sa démobilisation. C’est donc un document exceptionnel que Jeanine Fauré partagera avec le public. Elle sera accompagnée par Marie-Jo Mozet de l’association Lire et faire Lire.

    A l’issue de cette présentation, un système de co-voiturage sera organisé pour que les chauffeurs puissent récupérer leur véhicule à Lesparrou. Et pour les plus courageux, Hervé Macé du club de randonnée de Montbel propose un accompagnement pour le retour à pied jusqu’à Lesparrou.

    Une belle journée à ne pas manquer. Si la pluie ne permet pas le déroulement de la marche, le parcours se fera en voiture et les commentaires seront maintenus. Tout se déroulera alors sur la matinée. Il faut compter trois heures de marche pour le déroulement de la journée entière.

    Il faut prévoir des chaussures de marche le dénivelé est de 200m. La participation pour l’ensemble de la journée est de trois euros.

  • La ferme de Lapeye, le respect des traditions familiales

    La ferme de Lapeye, le respect des traditions familiales

    Quinze hectares de terres, à la sortie de Lavelanet sur le chemin de la Coume, c’est le domaine de Patricia et son frère Jean-François. Un domaine qui appartient à la famille Toustou depuis cinq générations.

    « On a pas appris le métier de boucher ou de charcutier, c’est de famille. Agriculteurs on l’a toujours été depuis cinq générations » dit Patricia 

    Les cochons, une centaine de têtes, sont élevés au grain, sur la paille, dans la porcherie créée de toutes pièces à la force des bras en 2010, et dans le respect de la tradition.

    Les brebis et les agneaux sont à la bergerie l’hiver, élevés au foin sans engrais, et sortent au pré dès qu’il fait beau.

    Cochons et agneaux sont abattus à Pamiers puis découpés et transformés à la ferme dans le laboratoire tout neuf et moderne

    Pour le cochon, saucisse fraîche et sèche, boudin, coustellous, saucissons, jambon, chorizo… ; pour l’agneau, côtes, gigots, jarrets, épaules.. le tout conditionné sous vide.

    Chez Patricia et Jean-François, la parité c’est au quotidien. Jean-François s’occupe des cochons, de l’extérieur de l’exploitation, Patricia elle prend en charge les brebis, les marchés et les livraisons. Au laboratoire, il fait la découpe, elle s’occupe de la mise sous vide.

    Quand à la clientèle, elle est locale, puisque l’on peut trouver Patricia sur les marchés de Léran, de Lavelanet (le mercredi) et du Peyrat, ainsi qu’au marché nocturne de Lavelanet pendant l’été et en septembre à la fête de la noisette. La ferme est également ouverte 7j/7 de 8h à 20h.

    La ferme de Lapeye, c’est un mélange de traditions familiales et de modernité

    Patricia et Jean-François TOUSTOU
    Chemin de la Coume – Lapeye – 09300 Lavelanet
    Tél : 06 77 71 08 83
    patricia.toustou@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit Photo : Trifine Cuvilier Pays des Pyrénées Cathares

  • La pierre sous toutes ses coutures – 2 mai Aigues Vives

    La pierre sous toutes ses coutures – 2 mai Aigues Vives

    La pierre sous toutes ses coutures  Ariège Pyrénées

    Calcaire, grès, schiste, granit… la pierre est variée. Elle a constitué pendant plusieurs siècles un des matériaux prépondérants de construction. Elle a servi et sert encore pour les éléments décoratifs des maisons (encadrements de portes, de fenêtres, balustrades…).

    Son usage est aujourd’hui moins courant pour les éléments utilitaires comme les éviers, les bancs, les auges, les signalisations… mais il l’a été. La profession de tailleur de pierre était très répandue. Elle devient aujourd’hui l’affaire de spécialistes.

    C’est le cas de Georges Jolliot, Compagnon Tailleur de Pierre des Devoirs du Tour de France. Pour l’animation du Pays d’art et d’histoire qui se tiendra à Aigues-Vives le 2 mai à 14h30, Georges Jolliot conduira une démonstration de sa pratique et répondra à toutes les questions.

    Le rendez-vous est sur la place sur le côté de la mairie. Il y aura aussi une présentation des outils anciens de l’arrière-grand-père de Daniel Gineste. De nombreuses carrières de pierre ont été ouvertes un peu partout pour les grands chantiers mais aussi pour la vie quotidienne. C’est le cas à Aigues-Vives où se trouvait une carrière de grès. Les hommes utilisaient de l’explosif pour extraire la roche. Des trous étaient percés à intervalles réguliers avec des mèches et remplis de poudre. La détonation décollait la pierre de la falaise. On voit des traces d’extraction sur les parois rocheuses encore aujourd’hui.

    Cette ancienne carrière se trouve dans l’enceinte du camping La Serre. L’animation d pays d’art et d’histoire permettra de se rendre sur place à pied depuis la place de la mairie. Sur place, une légère collation permettra de profiter de cet ancien lieu de travail. Le retour se fera par le camping en continuant de parler de pierre. En effet, au camping de la Serre, les murets sont faits en pierres sèches de grès et les chemins sont empierrés en poudingue. Les anciens propriétaires Robert et Françoise Birebent évoqueront leur chantier de restauration labellisé 1001 Terrasses d’Ariège.

    En résumé, rendez-vous à 14h30 le 2 mai sur la place à côté de la mairie d’Aigues-Vives pour une démonstration de taille de pierre par le compagnon Georges Jolliot ainsi qu’une présentation d’outils anciens. Tous les participants pourront ensuite rejoindre l’ancienne carrière de pierre par la balade du caminol pour un goûter et la découverte d’un chantier de restauration de murets en pierre sèche.

    Il faut prévoir des chaussures de marche. Le dénivelé est de 100m. Le tarif de l’animation du Pays d’art et d’histoire est de 3€. Nous vous attendons nombreux.

    Les prochaines animations du Pays d’art et d’histoire

    [callout]Samedi 16 mai – Lesparrou « L’art du souvenir »

    – 8h30 : itinéraire entre Lesparrou, la Couronne et Vilhac à la découverte des monuments commémoratifs de la Grande Guerre.

    Samedi 30 mai – Rallye en Pays des Pyrénées Cathares « Les couleurs du patrimoine »

    – 9h : Départ pour une journée conviviale et ludique, à la découverte des patrimoines culturel et naturel. Ou rdv directement sur le lieu d’arrivée à 14h30 pour la visite de deux églises choisies par Marina Salby, guide conférencière. (appeler le 05 61 68 83 76 à partir de 14h pour connaître le lieu).

    Dimanche 31 mai 

    Nouveauté : à 9h rendez-vous à Laroque d’Olmes pour une journée à mobylette de visite en visite avec notamment à 14h30 une visite spéciale de Tabariane, la nécropole mérovingienne sur la commune de Teilhet à l’occasion du marché aux producteurs de plantes.[/callout]

     

     

  • La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    Sainte-Foi est une petite commune d’une trentaine d’habitants. Aux portes de l’Aude sur la route de Carcassonne on y découvre un magnifique point de vue sur la chaine des Pyrénées.

    Le château dit « Tour de Sainte Foi » est estimé au 14ème, il appartenait à la famille Toulouse-Lautrec, et servit de colonie pénitentiaire pour enfants durant le 19ème siècle.

    Mais le plus bel attrait de ce ce petit village est sans doute la chapelle romane. Datant vraisemblablement du 12ème siècle, avec ses peintures murales découvertes vers 1950 et datant du 14 ou 15ème siècle, elle fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation.

    Découvertes donc en 1950, les fresques sont restées sans soin. le rapports des spécialistes venus faire des expertises ont montré qu’elles pouvaient être partiellement restaurées et offrir un intérêt pour le public.

    Daniel Gaillard, maire de la commune, à donc fait le pari, avec son conseil municipal, de faire remettre en état ce petit bijou. Mais ce n’est pas chose aisée. Il faut trouver à travers les financements officiels et la participation privée, les aides nécessaires à cette réhabilitation.

    Contribuer à la revalorisation du patrimoine

    Les premiers travaux engagés ont été la mise hors d’eau du bâtiment, viendra ensuite l’étanchéité de l’abside.

    Comme nous l’indique Monsieur Gaillard, les travaux ne se font pas de manière isolée. La commune a déjà obtenu l’aide du Pays d’art et d’histoire et de la communauté de communes du Pays de Mirepoix. Une aide à également été demandée au Conseil Général et au Conseil Régional.

    Un dossier est déposé à la Fondation de France et un dossier de souscription est en cours à la Fondation du Patrimoine.

    En parallèle, la commune organise des animations. La prochaine aura lieu le 27 juillet après-midi.

    En partenariat avec le Pays d’art et d’histoire, aura lieu une promenade guidée par Marina Salby autour de la chapelle, la maison forte et l’ancienne colonie pénitentiaire pour enfants, avec les Pyrénées en toile de fond. Suivra un concert avec un orchestre occitan ainsi qu’un apéritif.

    Une manière bien agréable de sauvegarder notre patrimoine ariégeois !

  • Voyage musical en Pyrénées Cathares – 18 avril Regat

    Voyage musical en Pyrénées Cathares – 18 avril Regat

    Voyage musical en Pyrénées Cathares  Ariège PyrénéesCela va se passer à Régat le samedi 18 avril à 16h. Pierre Rouch a plusieurs casquettes : facteur d’instruments traditionnels, musicien dans plusieurs groupes et distillateur ambulant.

    A Régat, il sera conférencier et nous fera voyager d’est en ouest à travers les Pyrénées en passant en revue les différents instruments traditionnels à vent : alboka, txanbela, xirula, samponha, gaita de boto, bot, flûtes, hautbois, cornemuses…

    Il va parcourir quatre territoires culturels : le pays basque, occitan, aragonais et catalan. Cette conférence, en musique, permettra de découvrir la diversité ethnologique et l’identité de l’instrumentarium pyrénéen. Et de faire tomber quelques idées reçues.

    On associe en effet volontiers aujourd’hui la cornemuse avec l’Irlande et la Bretagne. Mais elle a connu un très grand développement en Occitanie depuis au moins le Moyen Âge.

    Pierre Rouch a participé à l’ouvrage Eth nòste Aboès, « Anthologie du hautbois du Couserans » qui vient de sortir.

    La conférence sera suivie d’une présentation de l’ouvrage et du verre de l’amitié offert par la mairie. Le rendez-vous est devant l’église. Le tarif est de trois euros. Nous vous attendons nombreux pour ce très beau rendez-vous.

  • A la découverte de la faune et de la flore – 18 avril Roquefixade

    A la découverte de la faune et de la flore – 18 avril Roquefixade

    A la découverte de la faune et de la flore Ariège Pyrénées

    Le gite et restaurant, renommé sous leur gérance l’Auberge des Troubadours propose à l’année des animations en lien avec le superbe environement naturel et le bien-être.

    Pour fêter l’arrivée du printemps, ils ont organisé une sortie découverte de la faune et de la flore à Roquefixade, suivi par une repas convivial pour les participants.

    Cette petite randonnée accessible à tous, permettra d’avoir un aperçu des espèces présentes sur la commune, notamment de plantes et d’oiseaux.

    La diversité des plantes est ici exceptionnelle, dû en partie à l’exposition très ensoleillée, versant que l’on appelle « Soulane », mais aussi aux falaises calcaires qui dominent le village, dont les fissures, recoins, failles… abritent des espèces inféodées à ce milieu.

    L’influence méditerranéenne est marquée par endroit et permet aux plantes comme la lavande, la Saponaire de Montpellier ou la Leuzée conifère par exemple, de prospérer.

    En ce qui concerne les oiseaux, le printemps est synonyme de la période de reproduction, donc des chants territoriaux, du cantonnement des différentes espèces et de l’arrivée des migrateurs. Cette balade permettra, par l’écoute des chants, de les identifier, mais aussi pour les plus démonstratifs de les observer.

    Le repas dégustation est compris dans le tarif de 20 euros par personne. Tarif dégressif pour familles et groupes.

    Cette petite balade autour du château de Roquefixade durera 2h30 environ. Le RDV est fixé à 9h30 devant le gîte « l’Auberge des Troubadours ».

    Recommandations : Prévoir des chaussures de marche ou de bonnes baskets, prendre de l’eau, des vêtements de pluie au cas où, jumelles si vous en possédez…

    Animateur : Sylvain Frémaux : naturaliste
    Pour tout renseignement: 05 61 66 44 56