Étiquette : Pays d’Olmes

  • « L’importance d’être Wilde », à Lavelanet

    « L’importance d’être Wilde », à Lavelanet

    "L'importance d'être Wilde", à Lavelanet Ariège PyrénéesPardon, Mr Wilde vous n’avez rien à déclarer ? – Non, monsieur, si ce n’est mon génie !

    L’image d’Oscar Wilde est accrochée à notre inconscient : un homme brillant et insolent dont la déchéance fut à la mesure de la célébrité.

    Ce spectacle n’est pas une biographie théâtralisée d’Oscar Wilde, bien au contraire. Construit en une douzaine de tableaux indépendants les uns des autres, il fait apparaître les paradoxes et les tiraillements, l’élégance et le génie de cet auteur qui mourût dans la misère.

    Pour éviter l’illustration, il a semblé important au metteur en scène, de mettre en avant les propos insolents, dérangeants et brillants de ce dandy magnifique plutôt que de travailler sur une reconstitution de l’époque victorienne. Son combat pour la liberté de l’être et des moeurs est un combat intemporel.

    Une pièce de Philippe Honoré par la  compagnie Philippe Person
    avec : Anne Priol, Emmanuel Barrouyer, Pascal Thoreau

    voir un extrait

     Cinéma LE CASINO – Lavelanet – Jeudi 16 Janvier  20h45
    informations et réservations  : Lavelanet Culture

  • Le Dakar 2014 s’achève pour Bernard et Bruno

    Le Dakar 2014 s’achève pour Bernard et Bruno

    Le Dakar 2014 s'achève pour Bernard et Bruno Ariège PyrénéesMalheureusement, après une semaine de course, jour pour jour, Bernard Chaubet et Bruno Seillet son co-pilote sont contraints d’arrêter pour cause d’avaries sur la voiture.

    Pourtant tout avait bien commencé, puisque après une semaine de course le team se classait dans les 30 premiers après une étape très difficile.

    Et le 12 janvier, c’est la surprise, la mauvaise nouvelle, on apprend l’abandon des pilotes. Une journée de repos à essayer de réparer la voiture, mais elle a subit trop de dégâts et ils ne tiennent pas à la ramasser en pièces détachées !

    C’est donc la fin du rêve pour notre cabos.

    Le classement importait peu pour Bernard, ce qu’il voulait c’est terminer la course. Comme il nous l’avait dit lors de notre visite à Beslesta en novembre dernier « pour arriver au bout il faut être ariégeois parce qu’il faut être têtu ». (voir l’article)

    Mais le désert à eu raison, non pas de l’indéfectible volonté de Bernard mais de la mécanique. Alors quoi qu’il en soit un grand bravo à lui et Bruno, un grand Respect pour cette équipe partie avec pas grand chose, mais qui a fait vibrer toutes les personnes qui les suivaient.

    Tout un village attend maintenant le retour de son Héros, et Bernard a hâte de rejoindre sa terre natale.

    Si Bernard n’ a pas réussi, cette année, à conquérir le Dakar, il a conquit le coeur des ariégeois, et ça c’est pas rien, alors…

    Merci Bernard !

    Un petit récapitulatif des étapes :

    5  janvier Etape 1 – de Rosario à San Luis

    le Team  part en 99e position sur 147 voitures au départ et arrive en 71e position sur un beau parcours physique. Bernard et Bruno se sont régalés et l’on trouvé assez facile mais la voiture souffre beaucoup. Un triangle déjà de changé. Bernard a dit « doucement mais surement si l’on veut arriver au bout »

    6 janvier   Etape 2 –  de San Luis à San Rafael

    La spéciale la plus rapide du rallye, 433 km, les premières dunes. Dans les 100 derniers kilomètres, l’exploration des dunes grises de Nihuil est bien plus poussée que lors des précédentes visites, un véritable test. Et le Team est arrivé en 90e position et 85e au général.

    7 janvier  Etape 3 – de San Rafael à San Juan

    292 km de liaison et 301 km de spéciale… avec l’Aconcagua comme guide,  premier épisode montagneux en pénétrant dans la pré-Cordillère, le Team arrive à 23h (heure local) il se classe 85e et  77e au classement général, mais la voiture souffre beaucoup.

    8 janvier Etape 4 – de San Juan à Chilecito

    Une très longue spéciale de 657 km (la plus longue depuis 2005), les pilotes doivent traverser des rios, s’enfoncer dans des canyons… ils termineront en 84e position

    9 janvier  Etape 5 – de Chilecito à  Tucuman

    527 km, 115 voitures au départ 28 à l’arrivée, dont la Mitsu de Bernard et Bruno et … 10e au classement, c’est le scoop du jour

    10 janvier Etape 6 –  de Tucuman à Salta

    424 km au coeur d’un des plus beaux décors d’Argentine. ils se classent dans les 30èmes. Bernard a dit « On s’est éclaté aujourd’hui ! C’est vraiment autre chose de partir dans les premières places ! Rien à voir avec ce qu’on a fait jusqu’à maintenant ! La piste était propre et nous n’avons eu aucun problème. Un vrai régal ! »

    11 janvier  Journée de repos à SALTA

    Fin d’une très « grosse » semaine pour pour Bernard et Bruno. Sur un rythme infernal, avec des températures en piste avoisinant les 50°C, l’édition 2014 du Dakar est un véritable morceau de bravoure et la liste des abandons s’allonge chaque jour…

    plus d’info sur la page facebook 

    crédit photo : studio Mesplié

  • La truite BIO de Montferrier : une affaire en famille !

    La truite BIO de Montferrier : une affaire en famille !

    Sébastien et Emilie Eychenne ont monté leur affaire par passion. Sébastien pour la passion des poissons d’eaux vives et Emilie par passion pour le tourisme.

    Tous deux installés à Montferrier sur les hauteurs du Pays d’Olmes, un bassin textile en pleine reconversion, ils ont choisit de construire leur avenir sur un élevage de truites Bio qui permet en été de recevoir des touristes sur une zone de pêche pour le bonheur des petits et des grands.

    Sébastien tient sa passion de son grand-père, pêcheur lui même. Il nous présente les principes de base pour permettre à son élevage de truite de proposer des produits Bio de qualité ; une eau pure sur les hauteurs du Touyre, des bassins très oxygénés et une sélection des produits et une attention de tous les instants.

    La production est faible (moins de 6 tonnes par an) ce qui fait de « la truite Bio de Montferrier » une entreprise rentable et équitable.

    Emilie développe sa passion pour le tourisme par l’accueil en été sur leur zone de pêche de nombreux touristes qui repartent avec le produit de leur pêche et parfois avec des préparations effectuées dans le laboratoire de ce jeune couple plein d’envies et de passion pour le poisson : tartares de truite, pavés, terrines, truites fumées, ..

    Tous deux préfèrent produire peu mais produire bien et local on peut les retrouver toute l’année sur leur pisciculture à Montferrier mais aussi sur les marchés de Mirepoix, Foix…

    Leur site http://www.pisciculturedemontferrier.fr/

     

  • Prenez votre ticket pour le patrimoine de demain en Pays d’art et d’histoire

    Prenez votre ticket pour le patrimoine de demain en Pays d’art et d’histoire

    Prenez votre ticket pour le patrimoine de demain en Pays d’art et d’histoire Ariège PyrénéesIl s’intéresse à la maison-relais qui a été inaugurée en octobre dernier au 19, rue Jacquard. Bâtie pour l’Office Public de l’Habitat de l’Ariège, elle est devenue la quatrième Pension de Famille de la Croix-Rouge française en région Midi-Pyrénées.

    C’est à son architecture que le Pays d’art et d’histoire se consacrera. Pour cela, il propose une rencontre autour de films, discussions et visite avec deux de ses concepteurs, l’architecte Barthélémy Dumons et la paysagiste Sylvie Assassin de l’agence Architecture et Paysage.

    Vous serez accueillis au cinéma Le casino à partir de 10h30 par La Sauce du Casino. Il y aura une projection de film sur l’architecture en bois. Elle présentera le développement de la filière bois construction en Midi Pyrénées depuis l’exploitation du bois (forêt), en passant par sa transformation (scierie, etc.) puis sa mise en œuvre.

    Cette projection sera une belle introduction à la visite de la maison-relais construite en ossature bois. Les participants seront invités à s’y rendre pour s’immerger dans la réalité du métier d’architecte à travers la genèse d’un projet, des premières esquisses à la réalisation.

    Après la visite avec Barthelemy Dumons et Sylvie Assassin, il y aura une possibilité de repas froid avec produits locaux au Casino. Vous pourrez aussi amener votre pique-nique.

    A 14h, les projections reprendront au cinéma. Après le bois, ce sont deux autres matériaux traditionnels et naturels qui seront abordés : la brique et la pierre. Les films montreront comment ils servent encore aux constructions d’aujourd’hui.

    Le premier documentaire, réalisé par Karine Chevalier, nous entrainera au Royaume uni. Il traitera de l’Institut français, symbole de la France à Londres. On pourra paraître s’éloigner de l’Ariège mais tel n’est pas le cas. En effet, cet édifice a été réalisé par un architecte ariégeois, Francis Bonnet. Il recourt à la brique, matériau très employé en architecture régionale toulousaine.

    Le deuxième film, traitant de la pierre, réalisé par Richard Copans,  nous fera voyager en Suisse. L’architecte Peter Zumthor y a construit des thermes en pierre, ré-inventant l’idée même de bain. Le film montre une mise en scène de l’eau dans tous ses états, les jeux de lumière, le travail de la pierre…

    Les deux projections d’une vingtaine de minutes chacune ouvriront sur une discussion et présentation de leur travail par Barthelemy Dumons et Sylvie Assassin. Ce rendez-vous est organisé avec La Sauce du Casino et la Maison de l’Architecture de Midi-Pyrénées. Il rend place dans le cadre de la manifestation Architecture et cinéma. La réservation est indispensable auprès de l’office de tourisme du pays d’Olmes au 05 61 01 22 20. Le tarif est de deux euros pour les animations (films et visite) et de dix euros pour le repas. Car, à bien y réfléchir…. L’architecture d’aujourd’hui n’est-elle pas le patrimoine de demain ?

    dimanche 8 décembre à partir de 10h30 Cinéma le Casino Lavelanet
    Réservation office de tourisme du pays d’Olmes au 05 61 01 22 20 avant le jeudi 5 décembre

    Samedi 14 décembre – Tourtrol – Zone du Rada et archéologie

    Lors des premières prospections pédestres datant des années 1970, une occupation antique est attestée sur cette zone située en bordure de l’Hers. En 2005, à l’occasion d’un aménagement, le site va faire l’objet de nouveaux sondages.

    14h : Conférence par Patrick Barbier, archéologue à l’Inrap, en charge du chantier de fouilles. Il évoquera l’archéologie préventive, les découvertes faites (hache de pierre polie, traces de foyers et galets chauffés ; fragments de tuiles et d’amphores antiques…). Il précisera ce que l’on peut dire de la manière dont les hommes ont habité ce site.

    → RDV : Salle municipale

    Tarif : 2€

  • Brasserie « Le Grand Bison », bientôt  à Lavelanet

    Brasserie « Le Grand Bison », bientôt à Lavelanet

    Marie est ariégeoise, elle est arrivée à Unac en Haute Ariège lorsqu’elle était bébé.

    Elle a suivi des études d’ingénieur à Nantes puis obtenu un DESS en communication à Bordeaux. Ces études l’ont menée en Afrique et plus précisément au Bénin où elle à travaillé deux ans dans un centre de formation à la culture atelée.

    Il y a 11 ans Marie décide de revenir aux sources et travaille pendant 5 ans à la gestion de production chez Michel Thierry puis 4 ans dans la Compagnie Internationale André Trigano à Mazères.

    En mai 2013 elle décide de quitter son emploi et de créer sa propre entreprise, une brasserie artisanale.

    « Je voulais fabriquer un produit biologique et rester dans le circuit court et la vente direct. La bière  j’aime bien c’est sympa et créatif, on peut inventer beaucoup de recettes ! ».

    Il aura fallut plus de six mois pour que la SARL voit le jour, en effet la société « Le Grand Bison » à été créée Mardi 19 novembre, l’achat du local sera effectif vendredi 29 novembre. C’est donc une affaire qui roule.

    Mais durant ces six mois, Marie n’a pas chaumé, elle a suivi une formation de deux semaines à l’IFBM (Institut Français de la Bière et du Malt) puis à la brasserie de la Garrigue près de Montpellier où elle a pu brasser de façon plus concrète.

    A partir du 1er mars 2014 vous pourrez donc acheter cette nouvelle bière directement à la brasserie, dans les commerces de proximité ou la déguster dans les restaurants locaux.

    Mais si vous n’avez pas la patiente d’attendre, Marie nous a confié qu’elle serait présente sur les marchés de Noël de Lavelanet et Mirepoix.

    Le Grand Bison
    70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

    06.74.92.64.97
    marie@legrandbison.fr
    www.facebook.com
    www.legrandbison.fr

  • Grande soirée rugby avec le Pays d’art et d’histoire

    Grande soirée rugby avec le Pays d’art et d’histoire

    Grande soirée rugby avec le Pays d’art et d’histoire Ariège PyrénéesLe rugby est très important sur le territoire. C’est une véritable culture et en ce sens, il a tout à fait sa place au sein du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares.

    Le samedi 23 novembre à 18h, il y aura la projection d’un film sur les frères Boniface, ce tandem du rugby des années 50 et 60,  à la salle polyvalente de la Bastide-sur-l’Hers.

    Les réalisateurs Jean-Pascal Fontorbes et Anne-Marie Granié ont suivi André Boniface. «12 et demi» est un film miroir dans lequel André Boniface raconte son morceau de vie avec son frère Guy Boniface. Le film trace le portrait des deux frères. L’un jouait en 12, l’autre en 13… d’où le titre du film.

    Ce documentaire tourné en 2009, dans les Landes et en Lomagne avec le soutien de la Région Midi-Pyrénées raconte, à travers le parcours des frères Boniface, l’histoire d’une génération et d’un esprit « rugby ».

    Il y a dans le film de nombreuses images d’archives des matchs, de leurs victoires, de leurs complémentarités… C’est un film extrêmement émouvant, témoignage d’une époque du rugby.

    Les deux co-auteurs et réalisateurs seront présents pour faire une présentation. Ils pourront répondre aux questions.

    L’entrée est de deux euros.

    Pour tous les amoureux du rugby, une très belle soirée à ne pas manquer…

  • Un « cabos » sur le Dakar 2014

    Un « cabos » sur le Dakar 2014

    Une voiture qu’il a pratiquement construite lui même, des mois de travail, 7j/7j et plus de 12h par jour dans son atelier. Parce que cette course, voilà 40 ans qu’il en rêve et en 2013 le rêve est devenu réalité, il prend le départ du Dakar.

    Avec Bruno SEILLET son co-pilote de fortune, ils vont parcourir près de 8000 km sur les routes et dans le désert avec deux autres équipages privés. Il seront les seuls amateurs à atteindre la ligne d’arrivée le 20 janvier 2013.

    Après avoir gagné le challenge de préparer sa voiture avec l’aide d’amis compétents et généreux et d’amener celle-ci jusqu’au bout de la course au Dakar 2013, il décide de repartir dans l’aventure avec son copilote Bruno car des liens étroits se sont créés entre ces deux passionnés

    La voiture est démontée, révisée, remise à neuf et améliorée pour reprendre le départ d’un Dakar.

    Un budget de 95000 euros

    Mais la voiture n’est pas le seul souci, il faut également boucler le budget. Un budget colossal de 95000 euros (Frais d’engagement du véhicule, des pilotes, d’un mécanicien, les billets d’avions, l’hébergement, le carburant, le transport des pièces…), alors il faut également partir à la pêche aux sponsors. Beaucoup de ses amis prennent part financièrement à l’aventure, c’est pourquoi la voiture est entièrement tapissée d’autocollants, c’est la manière de Bernard pour les remercier. Avec lui il emmène en Amérique du Sud un peu de ce Pays d’Olmes qu’il affectionne tant.

    Un départ imminent

    Samedi prochain, le 16 novembre, la voiture partira pour les Sables d’Olonne, patrie de Bruno Seillet, pour être présentée, le 21 elle embarquera pour Rosario en Argentine où Bernard la réceptionnera le 30 décembre.

    Le 5 janvier ce sera le grand départ pour 2 semaines de course et 9000 km à travers l’Argentine la Bolivie et le Chili avec une arrivée le 18 janvier à Valpareso. Une aventure extraordinaire s’ouvre devant Bernard, suivie de près par tout un village fier de son « cabos ».

    Bernard n’imagine pas être classé, ce qu’il veut c’est finir la course en l’honneur de tous ceux qui l’ont aidé et il y arrivera on en est sûr parce qu’il est ariégeois et  il le dit avec beaucoup d’humour « pour arriver au bout il faut être ariégeois parce qu’il faut être têtu ».

    Suivre la course sur facebook www.facebook.com/OlmesDakarTeam
    mail : chaubet.bernard09@orange.fr 

  • Troye d’Ariège, bienvenue dans l’univers des Gesta

    Troye d’Ariège, bienvenue dans l’univers des Gesta

    Troye d’Ariège, bienvenue dans l’univers des Gesta Ariège PyrénéesÀ partir du XIXe siècle, suite aux destructions et dégradations massives engendrées par la Révolution Française, de nombreuses églises sont reconstruites ou restaurées. La plupart nécessite alors de nouveaux décors, rapidement et à moindre coût. La production en série de vitraux, très en vogue à cette période, devient alors une solution providentielle pour toutes les paroisses qui ne peuvent pas s’offrir les œuvres uniques d’un artiste. Le retour à cette pratique se fait vers 1830, en même temps que l’intérêt grandissant pour les restaurations et l’art médiéval. De plus, l’élan de ferveur religieuse qui caractérise cette époque se traduit beaucoup dans l’iconographie des vitraux.

    Dans la région toulousaine, de nombreuses manufactures de vitraux voient le jour à partir du milieu du XIXe siècle. Parmi elles, se trouve celle de Louis-Victor Gesta créée vers 1852. À la mort de leur père en 1894, les fils de Louis-Victor vont continuer la production.

    L’évocation de cette histoire industrielle, sera aussi l’occasion de parler de l’église, restaurée et agrandie au tout début du XXe siècle.

    À l’heure du déjeuner, vous aurez la possibilité de vous restaurez sur place (pique-nique tiré du sac) avant de suivre Claire Mas, habitante du village, à partir de 13h30, pour une «promenade anecdotique» de 3h environ sur les légendes et le petit patrimoine de la commune. Vous découvrirez entre autres « le bois de la sorcière », les murets en pierre sèche ou encore l’ancien lavoir du village.

    Prévoir des chaussures de marche. Rendez-vous à 11h à l’église Saint-Martial de Troye. Le tarif est de 2€.

    Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire :

    • Lundi 11 novembre à Montferrier à 11h15, intervention de Patrick Roques, chercheur au service Connaissance du patrimoine du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, autour du monument pour évoquer son histoire, ses caractéristiques et le contexte. Rendez-vous au monument aux morts. Tarif 2€.
    • Samedi 16 novembre à Limbrassac à 17h30, conférence de Catherine Robin, animatrice du patrimoine, sur l’histoire de l’église. Animation dans le cadre des travaux de restauration de l’église Saint-Romain. Conférence suivie d’un apéritif offert par la municipalité. Concert du Chœur Jubilemus à 21h. Rendez-vous à l’église. Tarif 2€.
  • Bénaix, un haut lieu de mémoire

    Bénaix, un haut lieu de mémoire

    Bénaix, un haut lieu de mémoire Ariège ¨Pyrénées

    Vous serez accueillis par Richard Pigelet, médiateur au musée de Montségur. Il vous emmènera à la découverte d’un lieu de mémoire étroitement lié à l’histoire de Montségur et du catharisme.

    Au départ de la mairie, vous partirez pour une heure et demie de marche historique jusqu’au site du « Pas de las Portas », cité comme le point de rencontre entre l’évêque cathare du Toulousain, Guilhabert de Castres et le célèbre seigneur de Montségur, Raymond de Péreille à l’automne 1232.

    Pour comprendre cet évènement, il faut le resituer dans son contexte. La croisade royale aboutit, en 1229, au traité de Meaux-Paris qui règle le sort du Languedoc. Si le comte de Toulouse est contraint de signer ce traité, de nombreux seigneurs locaux choisissent, eux, de défendre la cause cathare en devenant « faydits », dépossédés de leurs terres. Profitant de cette victoire le pape lance alors une véritable traque contre les hérétiques. C’est le début de la clandestinité…

    Á l’automne 1232, un évènement important se produit non loin de Montségur. Aujourd’hui, nous connaissons le déroulé de cet épisode grâce aux registres de l’Inquisition qui relatent en détail les interrogatoires des habitants de Montségur. On y apprend que Guilhabert de Castres, évêque cathare du Toulousain accompagné d’un cortège de religieux, rencontre Raymond de Péreille au « Pas de las Portas », proche du castrum de Massabrac sur l’actuelle commune de Bénaix. Le lendemain, l’évêque du Toulousain et son escorte entrent dans Montségur. Ils demandent à Raymond de Péreille de les accueillir afin que Montségur devienne le « siège et la tête » de l’Église cathare. Raymond de Péreille hésite mais finit par accepter de braver l’autorité du pape et du roi de France pour protéger les hérétiques. Cette décision participe bien évidemment à sceller le destin de Montségur en mars 1244.

    Le rendez-vous est à 14h à la mairie de Bénaix, n’oubliez pas vos chaussures de marche. Le tarif est de 2€.

    Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire :

    Samedi 26 octobre à partir de 11h, Emeline Grisoni, chargée de mission patrimoine au Pays d’art et d’histoire, vous emmène à la découverte de la production de vitraux de la manufacture Gesta à l’église de Troye d’Ariège. Possibilité de déjeuner sur place, suivie d’une promenade avec Claire Mas, habitante du village, à la découverte du patrimoine non protégé (départ 13h30, 3h de marche, prévoir des chaussures de marche). Rendez-vous à l’église à 11h, tarif 2€.

    Lundi 11 novembre à Montferrier à 11h15, intervention de Patrick Roques, chercheur au service Connaissance du patrimoine du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, autour du monument pour évoquer son histoire, ses caractéristiques et le contexte. Rendez-vous au monument aux morts. Tarif 2€

  • « Dans tes yeux » une émission d’Arté consacrée au « pays cathare »

    « Dans tes yeux » une émission d’Arté consacrée au « pays cathare »

    montsegur

    Avec un passage obligé par Montségur et guidée par JeanLouis Gasc et Fabrice Chambon, Sophie part sur les traces des cathares, qui furent massacrés par l’Église catholique lors de la croisade des Albigeois, au XIIIe siècle.

    Elle rencontre l’équipe du Secret des cathares, un spectacle donné dans la ville de Foix, qui perpétue le souvenir et les traditions des « Bons Hommes ».

    Sophie explore ensuite la cité de Carcassonne, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. L’occasion pour elle de goûter aux spécialités de la région comme le cassoulet ou les confits d’oie et de canard. Enfin, Sophie visite la fabrique de « cassoles » (des plats à cassoulet) de la famille Not.

    Le reportage sera diffusé mardi 24 septembre à 17h45 et mardi 1er octobre à 5h55

    Voir un extrait ici

  • Lavelanet, une grotte en ville

    Lavelanet, une grotte en ville

    Lavelanet, une grotte en ville Ariège Pyrénées

    Vous ne vous en doutiez peut-être pas mais la ville cache une grotte dont l’entrée est située au pied du Plantaurel, non loin de l’ancien hôpital.

    Samedi 7 septembre à partir de 9h et toute la journée, vous serez accueillis par Patrice Gastineau, géologue et Jean-Luc Torrecillas de la société spéléologique d’Ariège et du Pays d’Olmes. Dans un premier temps, Patrice Gastineau vous expliquera la formation des Pyrénées et plus particulièrement du massif du Plantaurel, vieux de plusieurs millions d’années. Un stand d’initiation à la spéléologie sera également mis à votre disposition par la société spéléologique ; une occasion de découvrir cette activité passionnante à l’aide de photos, de cartes et de matériel.

    Vous entrerez ensuite dans la grotte, accompagnés de Jean-Luc Torrecillas et munis d’une lampe frontale. La marche qui est proposée est courte mais elle se fera sur un sol boueux et glissant. Il faut avancer courbé dans certains endroits. Les personnes qui souhaitent s’inscrire doivent donc pouvoir bien marcher. Des bottes et vêtements tout terrain sont indispensables, et des chaussures et vêtements de rechange sont vivement conseillés.

    Les réservations sont obligatoires et se font auprès de l’office de tourisme du Pays d’Olmes: 05 61 01 22 20. La visite de la grotte se fait par groupe de 10 personnes maximum. L’animation dure environ une heure.

    Le Pays d’art et d’histoire n’acceptera personne qui ne soit pas inscrit au préalable et se réserve le droit de refuser les personnes qui ne seraient pas vêtues en conséquence.

    Le rendez-vous est donné à l’esplanade centrale de Lavelanet face à l’ancien hôpital. Le tarif est de 2 euros.

    Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire

    -Le jeudi 12 septembre à Rieucros, aura lieu une conférence de Jean-Louis Gasc, guide-conférencier chargé des actions culturelles pour le Centre des monuments nationaux, à l’occasion de la commémoration des 800 ans de la bataille de Muret. Rendez-vous à 18h30 à la salle polyvalente. Tarif : 2 euros.

    -Pour les Journées Européennes du Patrimoine, nous vous avons concocté deux rendez-vous inédits. Á Roumengoux, samedi 14 septembre, Emeline Grisoni, chargée de mission patrimoine au Pays des Pyrénées Cathares vous propose une marche à remonter le temps. Le rendez-vous est à la mairie à 14h. Le dimanche 15 septembre, Léa Gérardin, archéologue du bâti, et Marina Salby, guide conférencière vous attendent pour découvrir l’histoire et le destin d’une demeure médiévale du village de Sainte-Foi. Le rendez-vous est à 14h à la mairie. Attention une réservation est obligatoire pour cette animation : 05 61 68 83 76.

  • La nécropole mérovingienne de Tabariane avec le Pays d’art et d’histoire

    La nécropole mérovingienne de Tabariane avec le Pays d’art et d’histoire

    Tabariane Ariège Pyrénées

    Une trentaine de personnes ont suivi Marina Salby, guide conférencière, à la découverte de la boucle dite de Tabariane, une balade de 2,7 km qui part de l’église de Teilhet, traverse la nécropole mérovingienne, pour redescendre vers le village en passant par un superbe point de vue sur la chaîne des Pyrénées.

    Le lieu vaut le détour, la nécropole a été superbement réaménagée par un architecte-paysagiste en 2012 qui a su mettre en valeur les 166 sépultures trouvées sur place lors d’une campagne de fouille qui s’est terminée en 2010.

    Ici, un très nombreux mobilier archéologique a été trouvé et notamment des plaques-boucles qui ont permis de dater la nécropole de la fin du Ve siècle.

    La période mérovingienne reste assez mal connue, mais le site de Tabariane permet d’illustrer, dans un cadre naturel magnifique, les pratiques d’inhumation de ces hommes et femmes du royaume des Francs.

    le Pays d’art et d’histoire vous invite vivement à venir assister à la dernière visite de la nécropole de Tabariane qui aura lieu le 21 août à 9h30. Le rendez-vous est donné devant l’église de Teilhet.