Étiquette : Voyage

  • Des ariégeois à la Découverte de l’Australie.

    Récit d’une aventure menée par quatre jeunes ariégeois, Antonin, Johanna, Loïc et Sébastien dans l’immensité des terres Australiennes. Par Sébastien Font.

    J’ai toujours pensé que le voyage allait occuper une place importante dans ma vie. J’ai d’abord commencé par de petites virées en famille dans nos chers départements français. J’ai ensuite eu la chance de découvrir des pays tels que le Canada ou l’Italie, mais là encore toujours en famille. Puis j’ai opté pour quelque chose de plus nouveau : une aventure un peu plus indépendante sans parents ni itinéraire prédéfini. Une traversée de l’Europe en train avec deux amis. Cette dernière à semé en moi l’idée simple que je devais et étais capable de partir au bout du monde. Le moment était venu pour moi de sauter dans le vide et de m’investir dans un projet que je n’avais alors même pas osé croire réalisable : La découverte de l’Out back Australien.

    Le jour ou trois amis m’ont proposé de les suivre dans un voyage au pays du surf et des moutons, j’y ai vu une incroyable opportunité de changer radicalement ma vision des choses, de partir à la découverte d’un pays nouveau, riche en traditions et en paysages. Après avoir effectué toutes les démarches administratives relatives a un tel voyage, ainsi qu’après avoir averti nos proches respectifs d’un départ imminent, nous nous sommes alors envolés de Paris Charles de Gaule à 21h50 pour Brisbane Airport avec escale à Dubaï, laissant famille, amis et confort.

    Dans l’avion, n’ayant pas encore réalisé dans quelle direction ma vie s’élançait à grand pas, je consumais mes 10 premières heures de vol à regarder des films (en français) et à profiter de la sensation intense que procure l’idée de quitter son pays natal pour une durée indéterminée. Bizarrement je pensais aussi à l’après voyage, si retour il y avait. Quand le moment serait venu de montrer tout le  vocabulaire anglais emmagasiné pendant 9 mois de pratique intensive. Serai-je capable d’impressionner mes parents devant les questions à fort accent british de mes voisins Londoniens ? Pourrais-je avoir une conversation dynamique avec une jeune étudiante new-yorkaise croisée dans la rue sans avoir à répéter toute les 5 secondes ‘sorry ?’, ni à acquiescer honteusement de la tête en signe de compréhension, sans avoir compris un seul mot de sa phrase.

    En fait, ces interrogations soulevaient un problème auquel nous ne voulions pas penser. Nous étions trois, amis et Français.

    Aussitôt atterris à Dubaï à 6h20 du matin, heure locale, nous avons patienté 4h30 dans l’incroyable et imposante structure que constitue cet aéroport encore en expansion, et avons profité de la zone Duty Free pour acheter sucreries et cartouches de cigarettes. Nous sommes repartis à 10h25, quittant les 28°C en cette matinée d’octobre.

    Les 19 heures suivantes qui se sont écoulées dans l’avion on été relativement paisibles, si ce n’est les six films engloutis avec pause toilette entre deux, ne pouvant pas fermer l’œil à cause du bruit assourdissant des moteurs et de l’incommodité des sièges. Les heures passaient et l’avion se rapprochait inexorablement du point ‘Brisbane’ sur la carte, ne faisant que quintupler notre excitation. Chaque seconde devenait minute. Le compte à rebours qui avait débuté devant mon écran d’ordinateur, à la seconde ou j’avais pressé le bouton entrer de mon clavier, réservant ainsi mon billet d’avion et devenant certain de mon futur proche, arrivait bientôt à terme. C’est alors qu’au bout de 6 films, 4 repas et 17 heures passées dans cet avion, qu’il y a eu le déclic, la prise de conscience, le doute. « Mais que suis-je en train de faire  » ? Je suis à 13000 mètres d’altitude, à 1000 km/h, suspendu dans le ciel, en train de partir pour 9 mois minimum dans un pays inconnu, avec pour seul mot d’ordre : Free style ». Je me tourne vers mes amis, je les fixe avec plein d’admiration, et le long de mes joues se mettent à couler des larmes. Je suis en train de réaliser véritablement quelles conséquences aura ce voyage sur ma vie future. Je regarde à nouveau mes amis. « on est fous !»

    La roue de notre A340 a enfin touché le sol Australien. Température extérieure 25°C.

    Aussitôt descendu, nous avons parcouru les couloirs interminables réservés aux passagers arrivants et nous nous sommes dirigés au service des douanes, présentés nos passeports, récupéré nos 20kg de bagages chacun et nous étions dehors. ‘Welcome in Australia ». Les prochaines heures que nous allions passer sur cette nouvelle terre allaient certainement être les plus dépaysantes de notre vie. C’est ici que le voyage a commencé, à Brisbane, le 14 octobre 2009.

    Dans le tram pour le centre ville nous n’avons pas quitté du regard le paysage qui défilait devant nos yeux. Chaque détail avait de l’importance, chaque individu qui rentrait ou sortait du tram faisait l’objet d’un commentaire et était dévisagé. « C’est incroyable comment chaque chose est différente de ce que l’on connaît ». Nous étions ébahis par ce tableau peu ordinaire qui se dressait devant nous. En train de découvrir une architecture différente, une biodiversité différente et toutes autres choses que ce que l’on peut voir sur les cartes postales : les usines, les parkings, les bâtiments désaffectés, les résidences, les jardins, les murs taggués semblaient au fur et à mesure nous apporter plus d’informations sur le pays, sur le mode de vie et sur l’identité des Australiens. Nous nous échangions des sourires. Nous avions oublié le voyage éprouvant que nous venions de subir. Nous étions heureux.

    Aussitôt arrivé à la « central station », nous nous sommes empressé de trouver un Backpacker et de nous débarrasser de nos encombrants bagages qui commençaient à nous scier les articulations. Chose faite, tout excités de pouvoir enfin poser les pieds sur le bitume et allégé de quelques 20Kg, nous avons pu déambuler librement. L’immensité de cette ville de 2 millions d’habitants m’impressionnait mais m’était tout de même un peu familière, ayant parcouru au préalable les axes principaux sur Google Map.

    Après 29h de voyage assis et 4 misérables repas dans les airs, nous avons voté à l’unanimité pour un bon rafraîchissement et une pizza. Premier contact avec la bière australienne et certainement pas le dernier.

    Déjà conquis par l’incroyable hospitalité des habitants de Brisbane, nos intentions étaient de rester quelques jours et arriver à temps pour le début de nos cours d’anglais prévus le 19 octobre à la « English Language Shcool of Byron Bay ». Finalement l’envie de nous y rendre en avance a été plus forte et nous avons prit un bus le lendemain après midi pour parcourir les 140km qui sépare Brisbane de Byron Bay. .

    Les 4 heures de route le long de la côte ont suffit pour témoigner de l’incroyable diversité des paysages du Queensland et du New South Wales (la nouvelle Galles du sud). Nous découvrions de kilomètre en kilomètre des décors qui changeaient à une vitesse folle, passant de collines arborées et verdoyantes à un paysage plat et grisâtre, de criques rocheuses à une véritable jungle de lianes et d’eucalyptus. De ville en ville, on découvrait la grandeur, la richesse et le potentiel touristique de chaque ville de la Gold Coast, qui en fait la destination principale des étudiants en fin de cycle de toute la partie Est du pays durant les « schoolies ». Surfer Paradise, Palm Beach, Coolangatta, Twead heads, autant de spots de surf connus et reconnus mondialement, proches les uns de autres, où déferlent de magnifiques vagues quelque soit la période de l’année.

    Nous sommes arrivés en fin d’après midi sentant déjà les vibrations hippy, le charme et le potentiel incroyable de cette petite ville côtière. Nous avons déposé nos sacs dans un backpacker, réservé une chambre pour la nuit et tongs aux pieds, nous avons courru dans les larges rues en direction de la plage, croisant surfeurs et bodyboardeurs encore mouillés. J’ai alors senti le sable effleurer mes doigts de pied . Nous étions tous les quatre, face à l’Océan Pacifique, nous nous rapprochions de l’eau lentement et savourions chaque seconde unique de bonheur que nous offrait ce spéctacle. Le soleil orange-violet ce reflétait sur l’horizon du Pacifique. Il ce trouvait à dix mètres de moi, celui que j’avais toujours réspécté, toujours envié, que je n’avais jamais vu, jamais touché. Nous nous sommes avancés, sans hésitaion. L’eau tiède de l’ocean nous a dévoilé une de ses plus belle vague de bienvenue.

    Comblé d’admiration et d’exitation, d’amitié et de beauté, je me promis alors que plus jamais je ne me sentirai malheureux.

    La suite de notre aventure qui a duré un peu plus de 9 mois nous a permis de découvrir les nombreuses régions, parcs naturels et plages qui font de l’Australie un pays qui reste sauvage. Mais elle nous a aussi permis de découvrir la dure réalité dans laquelle le peuple aborigène est en train de sombrer.

    Nous avons eu  l’opportunité et la chance d’avoir des contacts avec ce peuple qui s’efface de plus en plus sous la culture dite « américaine » de consommation de masse.  Il est important de préciser dans quelles conditions déplorables ils vivent, étant chassés de leurs terres pour permettre la construction des villes. Il est déprimant de voir que ce peuple, et surtout la jeunesse aborigène, est face à un paradoxe qui tend à déchirer leurs mœurs et leur culture. La grande majorités des anciens ne veulent pas oublier la façon dont le gouvernement australien les a traités. Dans un état de refus totale d’aides du gouvernement, les anciens inculquent à leurs enfants la peur des occidentaux et la haine des « blancs ». Mais en même temps, la jeunesse n’étant pas directement conscérnée comme l’on été leurs parents par les actes du gouvernement, a envie et a besoin de ce rapprocher de cette culture occidentale qui les entoure pour pouvoir s’intégrer. Ils en ont assez des conditions de vie que leur offre leurs parents. Nous étions écœuré de voir la grande majorités des adultes vivre dans la rue avec leurs enfants et commettant des vols pour se procurer de l’alcool et errant dans les rues sans buts ni solidarité pour leurs frères.

    Malgré cette situation, qui ne touche que certaines régions mais qui reste tout de même alarmante, nous avons découvert un pays ouvert, multiracial, doté de paysages fabuleux et très variés, d’une population très hospitalière et surtout un pays dans lequel chacun peut vivre une expérience propre à ses envies.

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    Crédit photos Sébastien Font.

  • Bernard Garcia « la fin du monde en 2012 ? Bugarach c’est pas loin et puis c’est pas grave en Ariège on a toujours eu 100 ans de retard »

    Ariégeois d’origine et forcément de coeur, Bernard Garcia est né le 2 avril 1956 à LAVELANET d’une famille paysanne, et il est père d’un garçon, Nicolas né en 1988.  De 1956 à 1969  il passe son enfance dans la ferme familiale où il se familiarise aux petits travaux agricoles. Après une scolarité primaire à l’école du village de Chalabre, il entre en secondaire au lycée de ST GIRONS puis de FOIX.

    Attiré par le tourisme (animateur en club de vacance en Tunisie,Grèce, …, responsable de bureau de représentation touristique pour le Tour Operateur FRAM , responsable commerciaux du CDT de l’Aude), il obtient  son Brevet de Technicien Tourisme en 1976. Dix ans plus tard c’est la création de PYRENE VOYAGES, agence réceptive en PAYS CATHARE et Grand Sud Ouest. Cette PME  ariégeoise, dont il est toujours à la tête, compte aujourd’hui 7 points de ventes, 17 collaboratrices et réalise un volume d’affaires de 6M€.

    En 1994 il acquiert et réhabilite « La Maison des Consuls » à MIREPOIX et la transforme en  hôtel de charme de 8 chambres avec un concept de Bistro de Pays.

    Parallèlement, il cumule plusieurs fonctions représentatives : Fondateur du club Parfum de France regroupant 30 agences réceptives. Vice président de la chambre de commerce de l’Ariège depuis 1992. Président de l’UMIH 09 depuis 2001 et vice président MIDI PYRENEE. Vice président fondateur du club Hôtel de charme en MIDI PYRENEE. Administrateur national du SNAV depuis 2007. Administrateur d’AS voyages depuis sa création par la fusion AFAT/SELECTOUR en 2010.

    Si l’on demande à Bernard Garcia sa vision de l’Ariège, il répond :

    « Je vois une industrie touristique « bio », la mise en scène de notre patrimoine pour l’offrir au regard des autres et la préservation de l’authenticité par la vie. Non aux villages musées oui aux villages vivants, en trouvant le juste équilibre entre commerce de tradition et de proximité et ceux, plus saisonniers, dédiés aux visiteurs. Et après la révolution de jasmin et celle du Nil, à quand celle de l’ AZINAT, pour une Ariège ouverte à toutes les idées dans la tolerance et le respect »

    Bernard Garcia pour Azinat, février 2011 : « la fin du monde en 2012 ? Bugarach c’est pas loin et puis c’est pas grave en ARIEGE on a toujours eu 100 ans de retard »

  • Azinat toujours plus haut.


    Cette fois, c’est Laurence qui a porté très haut les couleurs de l’Ariège, puisqu’elle a entrepris et réussi l’ascension du pic Uhuru, le pic de la Liberté, en Tanzanie.

    5895 mètres, le point culminant de l’Afrique. Uhuru peak est le plus haut pic du Kilimandjaro, devant le Shira culminant à 3 962 et le Mawenzi, s’élevant à 5 149 mètres d’altitude.

    Un seul mot, bravo Laurence, et une question, qui battra le record …

  • Azinat au Gabon.

    Et voilà cette fois Azinat au Gabon, à Franceville et Makongonio village du sud est du Pays. Merci à Thierry de nous avoir fait parvenir ces photos.

    Il est est bon de retrouver un peu d’Ariège sur tous les continents. Continuez à nous envoyer des photos, nous en sommes très friands.

  • Appel à témoignage !

    Avez-vous des parents, des amis, de la famille, des collègues à New York ? Avez-vous l’intention d’y voyager, de vous y installer ou d’en partir ? Avez-vous envie de partager des histoires, des anecdotes, des souvenirs familiaux, des témoignages historiques au sujet des Etats-Unis ou de l’Ariège ?

    Julie Peyrard est réalisatrice, elle travaille sur un très beau documentaire sur les Ariégeois installés aux Etats-Unis et en particulier à New York… Des Montreurs d’Ours à nos jours !

    Ci cela vous intéresse, n’hésitez pas à la contacter :  juliemariepeyrard@gmail.com, ou par téléphone +16466378033!

  • Bernard Garcia en Jordanie.


    Bernard Garcia de l’agence Pyrène Voyages, nous envoie une photo prise à Pétra en Jordanie. Petra est une ancienne cité troglodytique située à mi-chemin entre le golfe d’Aqaba et la mer Morte.

    Ci-dessous près de Pétra, Rafik, guide égyptien avec le béret Azinat gentiment offert par Monsieur Garcia. Si vous avez la chance de pouvoir parcourir les routes de Jordanie, peut-être rencontrerez-vous Rafik arborant les couleurs de l’Ariège au beau milieu du Moyen Orient.

  • L’Ariège au Népal.

    René d’Ax les Thermes nous envoie cette superbe photo prise au bout du monde.

    Le Tee-shirt Azinat a flotté au Népal au sommet du col de Thorung La à 5416 mètres d’altitude, au coeur de l’Himalaya (presque le toit du monde), puis  dans le quartier de Durbar Square à Katmandou. Merci et bravo pour cette superbe ascension.

  • C’est le printemps en Argentine.

    Les ariégeois aiment les voyages. Alain nous envoie une photo prise sur « l’avenida 9 de julio » à Buenos Aires, capitale de l’Argentine (l’autre pays du vin), où il a pu arborer le Tshirt Azinat sous 35°. L’avenue du 9 juillet est l’une des plus large avenue du monde et porte ce nom en l’honneur de l’indépendance du pays le 9 juillet 1816. Merci à tous les ariégeois qui partagent avec Azinat ces tranches de vie.

  • TABA… Mais où diable est-ce donc ?

    TABA….Mais où diable est- ce donc ?

    Faites l’exercice magique de chercher sur une mappemonde… C’est déjà le début du voyage.

    Votre index parcourt la planète vers l’Egypte, la mer Rouge, puis cherche autour de cet appendice terrestre que constitue le Sinaï.

    Nom aux multiples évocations…Tant cette partie du monde est chargée d’histoire…Laissez aller votre mémoire…pour moi, la première image qui remonte est celle de cette page illustrée de la bible ou Moise ouvrit en deux la mer pour laisser passer le peuple élu, puis celui plus récent de la guerre des 6 jours mais le plus prégnant ce sont les récits  d’aventure d’ Henri de MONFREID..

    A la descente de l’avion sur le tarmac de l’aéroport de TABA, vous prenez le souffle chaud du léger vent qui balaye un plateau désertique ou seul au milieu des rouges ocres émerge le petit bâtiment dérisoire de l’aérogare.

    Peu de formalité, ici le visa n’est pas exigé, la douane est quasi inexistante et dehors hormis les quelques autocars et minibus venus pour attendre les passagers débarquant du vol spécial, il n y a rien, les chauffeurs rangent vite leurs théières, vous aide à ranger vos bagages et puis route vers TABA..

    Sortie de l’enceinte de cet aéroport militaire, on prend la route taillée dans la montagne rouge qui dévale en pente assez rapide, parfois notre chauffeur est obligé de zigzaguer pour éviter les éboulis…ou des camions aux chargements pittoresques, le paysage est déjà surprenant,

    Après quelques 20 mn de descente au cœur cette montagne qui rappelle un peu le Colorado, soudain s’ouvre un époustouflant panorama sur le bleu de la mer Rouge, pourquoi la nomme t’on ainsi, alors qu’elle est si bleue ? Je le découvris plus tard.

    La réalité des lieux vous rattrape un moment, le temps de passer un des nombreux points de contrôle de sécurité, ici les visiteurs sont sous haute-protection, est c’est plutôt rassurant.

    Le guide vous explique, « à quelques mètres sur la gauche, nous avons la frontière avec Israël, qu’en face c est le port pour le ferry qui va à AQABA en Jordanie et qu’à l’horizon, nous apercevons l’ARABIE SEOUDITE ».

    Après quelques commentaires de notre guide sur l’histoire récente liée au conflit Israélo-palestinien, l’attention est distraite par la vision du complexe touristique.

    Coincée au pied de la chaine montagneuse aux couleurs cannelle et les eaux saphirs du golfe d’ Aqaba, « SINAI BAY » et  le complexe de TABA HEIGH s’étendent le long d’un littoral dont la beauté naturelle s’accorde avec une architecture originale alliant tradition égyptienne, audace moderne et exigences environnementales.

    Le dernier né des club Med, ouvrira ses portes en décembre prochain, alors que déjà les 4 hôtels de luxe connaissent un succès commercial grâce à une politique de prix très attractive…

    En regard de qualité des prestations et des services disponibles sur le site.

    Les amateurs de golf peuvent y affrontés des défis excitants en réalisant des approches au dessus de lacs et greens dominant la mer Rouge  avec des dénivelés allant jusqu’a 70m.

    Mais l’intérêt majeur de ce site est avant tout la mer…son centre nautique propose une quantité d’activités ludiques pour tous les âges, voile, planche à voile, découverte sous-marine, individuelle ou en randonnée aquatique de groupe et pour les plus sportifs, le ski nautique sous toutes ses formes.

    L’autre intérêt majeur est tout simplement sa situation géographique, qui permet la découverte à la journée  du MONT MOISE  et du monastère de ST CATHERINE , haut lieu spirituel au cœur du SINAI  ou encore le célébrissime site de PETRA en JORDANIE qui nécessite un départ très tôt le matin pour faire une traversée en ferry du Golfe d’ Aqaba et un peu de patience pour passer les formalités frontalières avec la JORDANIE.

    Alors pourquoi la mer Rouge ? Pour le savoir,  je suggère aux futurs voyageurs qui liront ses lignes, d’aller découvrir un lieu aussi curieux qu’exceptionnel, qu’est le CASTEL ZAMAN  situé a 15 mn des hôtels du complexe, un espèce de château cathare surplombant la mer Rouge du haut d’un escarpement rocheux.

    Un architecte amoureux du lieu a entrepris de construire un château médiéval, tout en pierre sèche du désert selon la tradition bédouine.

    « Le must »  est soit de prolonger le déjeuner jusqu’au coucher du soleil, ou d’y arriver avant le diner, pour admirer le crépuscule.

    Quelque soit l’option, il est interdit d être pressé, il faut prendre son temps, car ce lieu est marqué d’un label illustré par un escargot.

    Connaissez-vous ce label ?  C’est le label international du mouvement « SLOW FOOD »,  les anglophones qui n’auront pas de mal à comprendre le contraire de FAST FOOD.

    En effet,  pour déjeuner ou diner il faut réserver un jour avant, viande ou poisson, et tout est cuisiné au four à bois…délicieux, l’option déjeuner se prolonge par une baignade dans l’eau bleue d’une piscine qui se confond avec le ciel et la mer, le diner se prolonge par l’observation des étoiles dans la douce nuit du désert mais entre les deux, la mer Rouge révèle le secret de son nom :

    Le soleil couchant embrase les roches rouges du SINAI  qui se reflète dans les eaux du golfe qui changent du bleu au gris puis au rose orangée  jusqu’au pourpre dominé par le disque solaire incandescent.

    Paroles de PYRENE, c’est magique.

    Bernard Garcia

    Crédit Photo : Pyrène Voyages

  • La Cappadocce

    La Cappadocce, cette région de l’Anatolie centrale est réputée pour ses paysages volcaniques sculptés par le vent et les éléments depuis la nuit des temps. Tous les itinéraires classiques pour découvrir la Turquie vous y emmènent, le plus souvent en été, où écrasé par le soleil, ces paysages prennent l’allure de vastes champs lunaires. Mais j’ai récemment eu la chance d’y arriver avant une tempête de neige sous un soleil glacial (-15°), et là,  c’est un autre monde.

    La Cappadocce sous la neige, désert blanc scintillant où percent les ocres chocolatées des crêtes de collines.

    La vallée des moines n’en est que sublimée, à ses formes s’ajoute la couleur et pourrait changer de dénomination en s’appelant « Vallée des Capucins ».

    Le froid vif et sec donne à l horizon cette limpidité qui fait que le bleu du ciel se mêle telles les couleurs d’un pastel et donne même aux couleurs des fresques  rupestres des églises troglodytiques de Goreme un éclat particulier. Ces églises creusées dans la roche tendre servaient de refuge aux premiers chrétiens persécutés et leur ensemble d’une richesse inouïe est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’ UNESCO.

    Le manteau neigeux laisse une impression d’un espace en devenir, ou d’un espace qui fut, sa présence vous saisie, vous interpelle, vous rappelle ou vous projette vers vous même.

    Ce bout du monde si paisible en cette saison, je l’avais connu quelques étés auparavant, avec quantité de touristes venus en autocar, pour visiter les fameuses cheminées de fées et les églises peintes de GOREME ou encore les villes souterraines de KAYMACLI ou DERINKUYU, véritables cités creusées à plusieurs centaines de mètres sous terre.

    Mais est-ce la neige qui me fait dire que ces lieux magiques se prêteraient  bien  à un autre tourisme, plus solitaire ou familial à la découverte de ces micro vallées de ZELVE OU AVANOS pour ne citer que les plus connues, en VTT ou en randonnée. Pour cela il suffit de choisir un hôtel bien situé pour rayonner, et il en existe quelques uns offrant un confort moderne sans ostentation, avec piscine pour l‘été ou salon douillet avec cheminée en hiver.

    La Cappadocce c’est aussi l‘occasion de découvrir la gastronomie campagnarde turque, très riche et savoureuse, aux influences orientales et gréco-slaves mêlées aux traditions ottomanes.

    L’apéritif au raki (prononcer rakeu) s’accompagne de mezzés de toutes sortes. Les plats traditionnels sont  copieux tels l’agneau particulièrement bien mijoté à la mode paysanne avec une riche variété de légumes frais et secs, et bien sûr quelques piments.

    La région est riche en fruits de toute saison, mais le luxe en hiver c‘est de déguster d’énormes fraises venues d’ANTALYA, car nous sommes à moins d’une heure de vol de la méditerranée orientale.

    Le froid aidant l’opulence des pâtisseries orientales réchauffe le corps et les cœurs accompagnées de thés au milles parfums au sons de la musique orientale.

    Bernard GARCIA

    Crédit Photo : Pyrène Voyages

  • Guyane : Exotisme garanti

    Si je n’avais pas eu l’opportunité de rendre visite à un frère qui travaille à Cayenne, je ne serais sûrement jamais allé en Guyane. Avant de partir, l’on m’avait dressé un tableau gris de ce pays, une chaleur épouvantable, des moustiques insupportables, d’énormes araignées, des serpents… Bref, un tourisme réservé aux Indiana Jones.

    Dès l’arrivée à Rochambeau, cela fleure bon la décontraction exotique. A Cayenne, capitale – préfecture, l’urbanisme colonial s’articule autour de la place des Palmistes,. Il ne faut surtout pas manquer l’authentique marché aux poissons où l’on peut découvrir de très curieuses espèces endémiques, dont certaines fort savoureuses telle l’Acoupa. Le passe temps favori des « cayennais », autochtones ou « métros », est la balade en pirogue sur les nombreuses rivières avec séjour en « carbet » : petit chalet de bois, en bord de fleuve et en plein milieu de la jungle, pardon, de « la verte », comme ils disent ici !. Un barbecue avec du rhum local et la nuit dans un hamac sous une moustiquaire, ponctuent généralement une journée de pêche ou de chasse au caïman, En remontant « la Conte » un des ces long bras  marrons du bassin amazonien, on trouve Cacao, village où les Mongs originaires du Laos se sont établis après les épisodes malheureux des « Boat People ». Ils ont transformé un morceau de jungle en véritable jardin.

    Le Maroni

    A Saint Laurent, le fleuve vous attire tout de suite. Malgré l’empreinte de son histoire tragique de ville pénitentiaire symbolisée par la statue d’un bagnard enchaîné, plus massif et pensif qu’un « Rodin » tournant le dos à la vie de la rivière, il flotte dans cette ville une atmosphère de nonchalance riante et colorée qui tranche avec l’horizon où se mêlent toutes les gammes de gris, de vert et de marron. L’ancien bagne plonge dans l’histoire coloniale française grâce à un petit musée bien documenté. On peut aussi visiter la cellule 47 du célèbre bagnard  « Papillon ».
    Saint Laurent compte quelques bons hôtels dont celui des Trois Lacs, avec sa piscine très appréciable sous ces latitudes, et remarquable pour sa cuisine locale.

    La remontée en pirogue du Maroni jusqu’à Acapou prend la journée. A côté de l’office de tourisme, deux agences réceptives vous offrent leurs services et le coût de l’excursion revient à 40 € par personne. Ces pirogues très bien motorisées peuvent prendre une quinzaine de personnes et permettent une découverte en toute sécurité d’une partie de fleuve et des mangroves. Les tribus « marons » ou amazoniennes vivent le long de cette frontière liquide qui sépare la Guyane française du Surinam et s’accommodent des facilités de navigation, d’autant plus que la dextérité des piroguiers pour franchir les « Sauts » est impressionnante. Sur le parcours, on croise également quelques placers ou barges de chercheurs d’or. L’arrêt dans un village « maron » constitue une visite ethnographique intéressante grâce à la complicité des guides piroguiers qui évitent de transformer la visite en séance de voyeurisme et nous aident à comprendre pourquoi ces peuples issus des esclaves évadés restent en marge de la modernité.

    A  Acapou  dès  l’arrivée on aperçoit, telle une sentinelle en bord de fleuve, la gendarmerie typique en bois avec un toit de chaume. Le village s’étend dans la franche verte d’une jungle récemment colonisée ou l’Etat et la région ont investi, beaucoup investi, pour réaliser une cite scolaire moderne . Dominant une petite anse du fleuve depuis la terrasse du seul restaurant (où il faut absolument déguster « le Jamais Goûté », poisson typique du fleuve relevé d’une sauce « diable » ou encore le « ragoût de cochon bois »), vous pouvez assister au spectacle quotidien  du bain/vaisselle/toilette des femmes du village qui est un véritable plaisir des yeux – elles sont belles et s’amusent comme des enfants, avec leurs enfants. Il ne faut pas hésiter à se baigner malgré la couleur de l’eau, elle n’en est que plus douce.

    Sur la route du retour vers MANA, attention aux animaux. Il n’est pas rare d’aider un paresseux à traverser pour lui éviter de se faire écraser. Vous pouvez aussi faire une découverte du marais de KAW à la rencontre d’une faune et d‘une flore exceptionnelle. Si vous y allez de nuit avec une lampe frontale, vous croiserez le regard rouge des petits caïmans plus effrayés que vous, surtout si, par jeu, vous les invitez a monter dans la pirogue.

    A côté de ce patrimoine naturel, il y a aussi un des fleurons du tourisme de découverte économique que constitue le centre spatial de Kourou. Si d’aventure vous vous y trouvez au moment d’un lancement de fusée, la découverte est complète.

    Les Iles du Salut.

    Bien que distantes d’à peine une heure de bateau de Kourou, les Iles du Salut méritent une nuit. L’archipel est la propriété du centre spatial guyanais car situé sur la trajectoire du lancé des « Arianes » et lors d’un lancement, les îles sont entièrement évacuées. L’île principale de la Royale, remarquablement entretenue, possède les plus beaux bâtiments de l’ère pénitentiaire, dont un transformé en un hôtel de charme « Le Relais des Iles ».

    Le séjour constitue une halte peu ordinaire car, de ce promontoire, vous pouvez imaginer ce que fut la vie des fonctionnaires coloniaux mais aussi celle des reclus tel SEZNEK qui était en charge du sémaphore, ou le fameux faussaire «flag » dont il reste quelques fresques dans l’église .

    Les couchers de soleil au son du cris des singes ou de la houle s’écumant sur la grève noire du rivage est un moment de paix dans ces îles du bout du monde qui furent l’ enfer du prisonnier DREYFUS.

    Tout le monde a entendu parlé de l’affaire Dreyfus qui ébranla le monde politique à la fin du 19e, eh bien, la visite du musée de la Royale, dans la très belle maison du surveillant général du bagne, raconte avec beaucoup de détails la vie d’enfer de cet homme et de beaucoup d’autres au milieu de ce qui est aujourd’hui un paradis. L’île Saint Joseph et l’île du Diable donnent à cet archipel un goût de Polynésie au large des côtes de Guyane.

    Le reporter amateur que je suis n’a pu s’empêcher de satisfaire sa curiosité et de braver l’interdit que constitue la visite de l’ île du Diable où il est interdit de ce rendre.

    Avec la complicité d‘un pêcheur, j’ai pu approcher de l‘île et  rentrer ensuite à la nage pour vous rapporter ces quelques clichés de la cabane de DREYFUS.

    Bernard Garcia

    PS : Les agences Sainte Claire Voyages et Somarig représentent bien le réseau AFAT Voyages, et l’accueil des équipes de Claude KUO TSING JEN est chaleureux et amical.

    Crédit Photo : Pyrène voyages

  • Cet été les Ariégeois ont été nombreux à porter les couleurs de l’Ariège dans les 4 coins de France

    azinat_encorseToulouse, Bordeaux, Marseille, Ajaccio, Saint-Brieux, Paris, les Ariégeois sont partout et sont allés conquérir villes, plages et paysages dans les 4 coins de France. Certains d’entre eux nous ont rapporté des photos souvenir. Ils portent bien entendu les couleurs Azinat – Ariegeois d’Origine