Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Ustou : Circulation alternée et vitesse limitée à 50 sur la RD68

    Ustou : Circulation alternée et vitesse limitée à 50 sur la RD68

    Ustou : le Département engage le chantier de construction d’un mur de soutènement et de réfection de la chaussée de la RD68

    cd09ustousoutenementrd38Dans le cadre de son programme d’intervention sur le réseau routier, le Département a engagé des travaux de réalisation d’un mur de soutènement et de réfection de la chaussée de la RD 68 à Ustou. Ce chantier d’un coût de 198.000 €, mené par le groupement d’entreprise CROA-TP et Malet est supervisé par le bureau d’étude GEOTEC. Il durera cinq semaines.

    Tout au long de ce chantier la vitesse est limitée à 50 km/h et la circulation sera réglée avec un alternat par feux.

    Conscient de la gêne occasionnée, le Conseil Départemental de l’Ariège remercie les usagers pour leur compréhension et les incite à la prudence lors de leur passage à proximité du chantier. 

    Il leur rappelle en outre qu’ils peuvent préparer leurs trajets en se connectant sur le site www.inforoute09.fr. Cette application est accessible depuis les smartphones à l’adresse suivante : m.inforoute09.fr. Un serveur vocal d’information routière est également disponible au 05.61.02.75.75 

    Source : CD09

  • Journées Notariales : les notaires vous offrent des consultations gratuites – 7 et 8 octobre

    Journées Notariales : les notaires vous offrent des consultations gratuites – 7 et 8 octobre

    Depuis 5 ans, les notaires de la Chambre Interdépartementale des Notaires de la Cour d’appel de Toulouse invitaient chaque automne nos concitoyens à rendre visite à la profession dans le « Village » qu’ils installaient en centre ville de Toulouse. 

    Vu le succès de la dernière édition des 9 et 10 octobre 2015 qui a permis de délivrer plus de 900 consultations gratuites en deux jours, les notaires de notre Compagnie (dont font partie les notaires de l’Ariège) ont choisi de se rendre à nouveau disponibles. 

    Ce sont donc plus de 70 notaires qui se relaieront rue Alsace Lorraine (en face du square Charles de Gaulle) à Toulouse pour répondre en toute simplicité et toute confidentialité aux questions du public.

    Choisir entre PACS et mariage, protéger mon conjoint en cas d’imprévu, acheter un bien à deux ou en famille, organiser ma succession, choisir le meilleur statut pour entreprendre, voici quelques-unes des questions auxquelles seront sans doute amenés à répondre les notaires.

    Les vendredi 7 et samedi 8 octobre 2016 de 10 heures à 19 heures, sans rendez-vous 

    Rue Alsace Lorraine – Square Charles de Gaulle à TOULOUSE 

    « Cette action vient rappeler le rôle de conseil des notaires dans tous les moments importants de la vie de nos concitoyens » explique Maître Céline CHWARTZ-LAIR, Vice-Président de la Chambre Interdépartementale des Notaires.

    Depuis toujours, les notaires apportent des réponses juridiques et fiscales aux questions des familles au sujet de l’immobilier et du patrimoine : contrats de mariage, donations, testaments, conventions d’indivision, sociétés civiles familiales, règlements de successions, acquisition à deux.

    Ils sont les témoins des changements qui touchent les structures familiales (diminution des mariages, augmentation des unions libres et des divorces) et les patrimoines familiaux (mobilité, adaptation aux différents âges de la vie, mise en place de solidarités familiales).

    Conseillers juridiques et patrimoniaux des familles, les notaires contribuent à prévenir les conflits et à limiter les recours aux tribunaux.

  • Mirepoix, 4ème Fête de la Gastronomie les 22 et 23 octobre

    Mirepoix, 4ème Fête de la Gastronomie les 22 et 23 octobre

    Cette année encore les petits plats seront mis dans les grands sur la place centrale de Mirepoix les 22 après midi et 23 octobre toute la journée. Les  acteurs de la gastronomie du Pays de Mirepoix et les producteurs locaux  animeront ces deux jours pour le plus grand plaisir de nos sens. Une mini ferme et les stands de producteurs locaux installés tout autour des couverts vous feront revivre l’authenticité de nos produits.

    Des leçons de dégustations se dérouleront le samedi après midi sous la halle. Vous découvrirez les saveurs qui  composent le café  et différents thés. Vous apprendrez les bons gestes pour reconnaître un bon vin, vous vous familiariserez avec les différentes catégories de pommes, vous découvrirez que piment ne rime pas toujours avec piquant, que des jus de légumes peuvent être tout sauf fades, qu’il existe plusieurs types d’huiles d’olive etc…Pendant qu’Olivier de Robert, conteur ariégeois bien connu, vous racontera des histoires autour du « manger et du boire » , vous vous régalerez au bar à soupes. Puis dès 19h vous fêterez le vin avec  l’association des commerçants.

    Mais là ne s’arrêtera pas la journée. Dès 20h  vous irez « Tous au resto pour la Mirepoix » . Chaque restaurateur du Pays de Mirepoix qui s’est engagé dans cette opération reconnaissable par son logo, vous proposera un menu spécial autour de la « Mirepoix » à base de produits locaux.

    Deux journées à ne manquer sous aucun prétexte ! 
    De plus grâce à cette participation vous participerez à une tombola dont le tirage au sort aura lieu le dimanche après midi.

    Dimanche le fameux concours de cuisine sur la mirepoix aura lieu à partir de 10h. les concurrents devront s’ingénier à composer un met à base d’une mirepoix sous l’œil avisé d’un jury composé de professionnels de la gastronomie.

     Le concours de belle table sera associé à une exposition de vieilles soupières salle des métiers d’art.
    A partir de 12h le grand repas du terroir à base de produits locaux sera servi sous la halle et des démonstrations culinaires entrecoupées d’animations et de jeux agrémenteront votre après-midi.
    Un bar à soupe vous titillera les papilles en fin d’après-midi

    Plus de renseignements sur www.pyreneescathares-producteurs.fr. Des infos sur les concours, le repas terroir, les producteurs présents, et bien sûr le programme à télécharger

  • Un premier véhicule électrique floqué Enedis en Ariège

    Un premier véhicule électrique floqué Enedis en Ariège

    Le Kangoo ZE basé au groupe Ingénierie GIE de l’Agence Enedis Ariège sera exposé les 6, 7 et 8 octobre sur le site du SDE09 pour les journées de l’énergie. L’occasion d’effectuer un petit lifting sur ce véhicule en faisant apparaître le logo Enedis en lieu et place de celui d’ERDF.

    Tout comme sur la publicité, le Kangoo ZE a changé sa parure. Fini le logo ERDF, c’est bien un véhicule de la flotte Enedis qui a pris place au siège de la Direction Départementale Enedis en Ariège.

    Dès demain, il sera exposé avec d’autres véhicules électriques lors de la fête de l’énergie organisée par le SDE09 les 6, 7 et 8 octobre.

    Au-delà du véhicule exposé, Enedis, concessionnaire du réseau public de distribution de l’électricité sera présente aux côtés de l’Autorité Organisatrice de la Distribution d’Electricité (AODE).

    Un totem multi fonctions a spécialement été amené sur site pour présenter les multiples facettes d’Enedis au grand public

     

  • Le Quié de Sinsat ça vous dit quelque chose ?

    Le Quié de Sinsat ça vous dit quelque chose ?

    CET ÉTÉ, NOUS VOUS INVITONS À DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR VOS PYRÉNÉES SI CHÉRIES GRÂCE À UNE SÉRIE ANIMÉE PAR ISABELLE CORBIÈRES, GÉOLOGUE ET GUIDE, SUR LA GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES EN 5 ÉPISODES.

    QUATRIÈME ÉPISODE DE LA SÉRIE, SUR L’HISTOIRE DE LA GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES PRÉSENTÉE PAR ISABELLE CORBIÈRES. UN QUATRIEME ÉPISODE QUI NOUS RAPPELLE LA FORMATION DES PYRÉNÉES ET SON ÉTAT ACTUEL SUR LA BASE D’OBSERVATION DU SOUS SOL DU PLATEAU DE BEILLE EN HAUTE-ARIÈGE. AUJOURD’HUI LE QUIÉ DE SINSAT…

    Un « Quié » vous savez ce que c’est en définitive ? Non ?, Isabelle Corbières nous rappelle le fondement scientifique et la génése de ces « Quié » que l’on trouve dans la vallée de l’Ariège.

    «Nous revenons sur la collision entre la plaque ibérique et la plaque europe. Le Quié de Sensat est un monument naturel qui est constitué d’une falaise de calcaire. Quié est un terme descriptif morphologique est une spécificité locale.

    Pourquoi ? En effet, la vallée de l’Ariège est une vallée glaciaire avec au moment de la glaciation plus de 800 metres de profondeur de glaces. Vers Tarascon on va retrouver ces dômes de calcaire avec cette roche qui se délite en petit débris et va créer des falaises de calcaire. Ce glacier va donc les raboter comme pour un verrou glaciaire. La source du glacier qui part au niveau du Pas de la Case va aller jusqu’au fond de la vallée de l’Ariège et les plus importantes profondeur avec ces verrous vont se retrouver à proximité de Tarascon…

    A proximité de cette zone, ce glacier « historique » va donc  laisser ces témoins qu’on appelle des Quié…

  • Se mettre au Trail en douceur ?

    Se mettre au Trail en douceur ?

    Denis Wohmann propose depuis quelques semaines des stages d’initiation au Trail. Son terrain de jeu bien entendu c’est l’Ariège, alors en attendant les premières neige..il vous invite à le suivre en toute zenitude.

    Ce stage va vous permettre de vous familiariser avec la course en montagne. D’un niveau facile à moyen, venez travailler vos appuis et adapter vos techniques de course. Des cours pédagogiques seront dispensés.

    Venez courir en Ariège sur de belles lignes de crête et admirer les Pyrénées-ariègeoises, sauvages et majestueuses. Je vous propose un programme de 20 km à 30 km avec du dénivelé en fonction du niveau du stage.

    Un moment de détente en piscine, sauna, ou hammam pour une meilleure récupération après un trail. (Possibilité de faire un stage trail sur mesure)

    plus d’infos sur http://www.dahu-ariegeois.fr

     

  • Michel, content de t’avoir connu !

    Michel, content de t’avoir connu !

    Hier après-midi, nous étions nombreux a être venus nous recueillir en l’église de Saint-Jean du Falga. Oui, l’église était trop petite pour accueillir tout le monde et nombreux sont restés dehors, sur la place pour écouter les dernières paroles et témoignages d’amitié en ton honneur…

    Comme beaucoup d’amoureux de l’Ariège et des Pyrénées, nous avons appris la nouvelle de la disparition de Michel Sébastien vendredi dernier ; 20 ans et plus de militantisme pour la création de Parcs, de sauvegarde de l’eau, de protection de la richesse des Pyrénées, ont fait de lui une des personnalités les plus attachantes du département.

    Certains osaient l’appeler « écologiste »; il leur répondait « écologue ».

    Parfois fantasque, plein d’humour, de bons mots et surtout …emplis d’un esprit scientifique, Michel a voulu rallier à sa cause, ou celle des Pyrénées, les décideurs de nos montagnes ariégeoises. Parleur, hâbleur conteur insatiable de son amour pour les Pyrénées, dans ses livres ou autour d’un verre au bistrot ou sur le marché de Pamiers, il a voulu refaire le monde et convaincre que l’eau était notre richesse, à nous les ariégeois…« Toute ma vie ou presque s’est déroulée sur l’axe de la rivière, du Pas de la Case à Toulouse. C’est mon monde et il me suffit. J’ai peu voyagé ailleurs. J’ai énormément marché ici. Je n’ai pas bourlingué dans le monde, les Pyrénées m’ont suffi !»

    Animateur de chronique sur « feu » ariegenews il y a quelques années, producteur d’une série TV sur Azinat.com que nous avions tournée, il y a tout juste un an à Soulcem en haut de la Vallée du Vicdessos, Michel Sebsatien a toujours su trouver les moyens de publier, communiquer sur ses ambitions « désintéressées » pour l’Ariège.

    Pas toujours écouté, parfois un peu moqué de cette passion…Michel ne s’est jamais démonté tant il était convaincu…Pourtant, le projet qui le tenait le plus à coeur ces derniers temps était la création du « Parc des trois nations », un Parc unique au monde en montagne qui donnerait une focale particulière à l’Ariège et à ce petit coin de territoire entre l’Espagne, Andorre et la France.

    michel-occitanie-drapeau« La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée du Vicdessos, c’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir ».

    On lui aurait rétorqué que ce n’était pas une priorité pour l’Ariège aujourd’hui…Gageons qu’un jour, on saura en haut lieu se souvenir de lui et de ce projet et en guise de dernier remerciement lui rendre grâce de toutes ces idées et projets fous en réalisant un de ses derniers rêves !

    Adishatz Michel ! Content de t’avoir connu !

     

    Retrouver des traces de lui :

    Son dernier ouvrage : Géographie amoureuse de l’Ariège (édition le Pas d’oiseau)

    Sa série TV sur l’ELDORAd’EAU , le Parc des 3 Nations , …:
    michel-sebastien-eau

    Michel Sébastien  était 20ème au dernier classement des Ambassadeurs de l’Ariege sur le Net.

  • Bethmale : le Département engage le chantier de réparation du pont de Peyrequé

    Bethmale : le Département engage le chantier de réparation du pont de Peyrequé

    Dans le cadre de son programme d’intervention sur le réseau routier, le Département a engagé le chantier de réparation du pont sur le ruisseau de Peyrequé à Bethmale. Ces travaux qui visent à consolider l’ouvrage et à sécuriser la circulation des usagers devraient durer cinq semaines.

    Le pont présente en effet des signes de fatigue structurelle importants qui nécessitent la mise en place de tirants d’enserrements. Ces travaux ont reçu l’accord du service de la police de l’eau. Ils seront menés par l’entreprise Gauthier pour un montant de 71.000 €.

    Tout au long de ce chantier la vitesse est limitée à 30 km/h et la circulation sera réglée avec un alternat par feux.

    Conscient de la gêne occasionnée, le Conseil Départemental de l’Ariège remercie les usagers pour leur compréhension et les incite à la prudence lors de leur passage à proximité du chantier. 

    Il leur rappelle en outre qu’ils peuvent préparer leurs trajets en se connectant sur le site www.inforoute09.fr. Cette application est accessible depuis les smartphones à l’adresse suivante : m.inforoute09.fr. Un serveur vocal d’information routière est également disponible au 05.61.02.75.75 

  • Lavelanet, une forte fréquentation pour une « Fête de la noisette » réussie

    Lavelanet, une forte fréquentation pour une « Fête de la noisette » réussie

    Ce week-end sur Lavelanet et dans le Pays d’Olmes c’était la fête ! La fête de la noisette cela va de soit. Une formule revisitée et améliorée avec certes les classiques ; défilé des confréries, stands de producteurs et de produits locaux, stands et propositions de plats ou pâtisserie à base de noisettes…

    Mais la fête de la noisette a aussi tenté, avec succès, d’innover avec samedi, comme nous vous l’avions annoncé dans nos colonnes, une ronde gourmande qui, pour sa première édition, a permis à plus de 120 inscrits de gouter en courant ou en marchand le parcours proposé et les produits locaux des partenaires.

    Un  rendez-vous attendu chaque année sur Lavelanet et organisé de main de maître par les bénévoles, les associations de producteurs et associations culturelles de Lavelanet.

     

     

  • « Petit Marché » le Maire d’Aulus donne sa réponse à Géraldine

    « Petit Marché » le Maire d’Aulus donne sa réponse à Géraldine

    Dans un article « témoignage » paru sur le site internet d’Azinat.com le 6 septembre 2016 sous le titre « Aulus : cinq emplois menacés au « Petit Marché » U, la Mairie ne lâche rien », la Gérante de ce magasin, Géraldine Wunderlich, accuse la Mairie d’être la responsable de sa fermeture le 15 décembre prochain et de la suppression de 5 emplois.

    Alors que c’est elle qui a décidé de cesser ses activités en pleine préparation des fêtes de Noël et du nouvel an, elle reproche à la Mairie de ne pas avoir attribué de surface supplémentaire à son commerce, et plus précisément la salle d’expositions de la médiathèque voisine.

    Argument mensonger comme on le verra, et décision paradoxale que de fermer un commerce en période de fin d’année et qui, à l’en croire, déborderait d’activités (500 à 600 clients par jour cet été, dit-elle) !

    Rappelons le cadre de ce «  psychodrame » :

    • Un bail commercial: la Commune étant propriétaire des murs du « Petit Marché » et d’une superficie au sol de 350 m2 (170 m2 de magasin et 180 m2 de sous-sol). La locataire, Mme Wunderlich propriétaire du « fonds de commerce » pendant la durée de ce bail, paie un loyer mensuel de 312 € à la commune (inchangé depuis 11 ans) qui participe aux charges et impôts de la copropriété « Résidence de l’Ars », dans laquelle est situé ce commerce.
    • Un bail  qui n’interdit pas de stocker des marchandises ailleurs. La copropriété offre des possibilités de locations ou achats de garages et logements qui permettaient à Mme Wunderlich de ne pas recourir systématiquement à l’assistanat communal.
    • Un commerce de proximité acquis pour résister à la désertification. Aulus-les-Bains comme de nombreuses communes rurales et de fonds de vallées ont acheté des locaux et installé des personnes en recherche d’emploi pour maintenir des commerces à proximité des habitants.
    • Un dispositif de proximité public/privé efficace. Mme Wunderlich en a profité, et par son travail acharné, mais aussi celui d’élus intégralement bénévoles à Aulus depuis 2008, qui ont participé au sauvetage du centre thermal, au doublement du nombre des curistes et de touristes, les revenus de sa Gérante du « Petit Marché » et le service rendu à la population ont pu progresser.

     

    Hors la salle d’expositions de la médiathèque, aucune alternative n’est acceptée par Mme Wunderlich 

    Elle veut qu’on lui attribue, en totalité ou partiellement, cette salle. Un point c’est tout !

    C’est sans doute la raison pour laquelle, contre toute attente, elle a, le 21 mars dernier, refusé l’installation d’une zone de stockage-tampon sécurisée, près de sa réserve. Solution à ses problèmes de livraisons, qui nécessitent d’être mises en attente de rangements, et qui devait être réglée avant l’été 2016.

    Les obligations et choix d’une équipe municipale, Mme Wunderlich n’en a cure, seule sa vision des choses compte. Pourtant il   lui a été expliqué que la salle d’expositions attachée à la médiathèque qu’elle revendique, mise en place par les prédécesseurs de l’équipe municipale actuelle, et le Conseil Général, ne pouvait lui être attribuée, si ce n’est pour la dépanner hors la saison thermale. Pour 2 raisons :

    – Une volonté d’action culturelle en direction des jeunes, notamment les élèves des classes « découvertes » de la ville de Toulouse, et des curistes.

    – Une obligation liée au fait que cet espace est dédié au domaine public communal est « inaliénable » donc non attribuable dans le cadre d’un bail commercial.

     

    Pour tenter d’imposer sa volonté en convaincant l’opinion, avec un son de cloche, que l’intégration de la salle d’expositions dans le bail (qu’elle vient de rompre !) est la seule solution, Géraldine Wunderlich cache des réalités en passant sous silence :

    • Sa résiliation de bail le 4 juin pour le 15 décembre 2016, qui démontre que la commune a été mise devant un fait accompli (voir copie jointe).
    • Sa motivation de résiliation  qui ne met pas en cause la Mairie (et pour cause : voir paragraphe ci-dessous) mais des fournisseurs.
    • Sa mise en échec, inattendue, le 21 mars 2016 de la solution   – initiée et payée par la Mairie en accord avec Géraldine Wunderlich et le Syndic de copropriété – de stockage des livraisons.
    • Sa discrétion sur le débat public du 17 juillet concernant sa décision de fermeture, et sur la rencontre du 17 août à sa demande, avec une délégation de Conseil municipal conduite par Patrick Boyer.
    • Son non dépôt des comptes annuels au greffe du Tribunal de Commerce et à la Mairie, qui entraîne une méconnaissance de la nature des 5 emplois supprimés, de leur masse salariale, de l’état de santé, bonne ou mauvaise, du commerce.

    En conclusion, l’avenir du « Petit Marché » doit s’organiser de la façon suivante :

    La résiliation de bail a été actée par le conseil municipal le 25 juin 2016 et la Sous-Préfecture le 1er juillet, après un délai de 3 semaines pour une éventuelle rétractation.

    Le 24 septembre le Conseil municipal désignera une commission de candidatures en son sein.

    Début octobre un appel à candidature sera lancé.

    Un bail révisé sera établi courant octobre.

    Un recrutement aura lieu dans la 2ème quinzaine de novembre.

    Si Mme Wunderlich fait acte de candidature la commission de recrutement l’examinera au même titre que les autres.

    L’équipe municipale fera en sorte que la population souffre le moins possible de la situation qui lui est imposée.

     

    Pour le Conseil municipal, le 19/09/2016. Le Maire Michel Veyssière.

  • Gardner Aerospace Belesta, une unité industrielle en devenir ?

    Gardner Aerospace Belesta, une unité industrielle en devenir ?

    C’est vendredi dernier que l’équipe dirigeante de GARDNER AEROSPACE inaugurait la rénovation des locaux de Belesta. L’occasion pour élus et invités de découvrir la philosophie et les savoir-faire de cette unité industrielle qui compte plus de 45 salariés sur le Pays d’Olmes.

    Nick Sanders le pdg de GARDNER AEROSPACE et Christian Périchon pdg de GARDNER AEROSPACE FRANCE avaient invité une cinquantaine de personnalités du monde économique et des élus locaux et territoriaux en présence de Marie Lajus préfète de l’Ariège, à visiter les locaux rénovés de l’entreprise GARDNER BELESTA appartenant au groupe.

    GARDNER AEROSPACE est un groupe anglais (Détenu à 100% par le Fonds d’investissements BETTER CAPITAL depuis 2010) en plein développement qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 175 millions d’euros et réalise depuis quelques années des acquisitions, qui lui permettent aujourd’hui de répondre à la demande de donneurs d’ordre dans l’aéronautique, le transport ferroviaire ou le secteur des pétroles.

    Le Groupe a aujourd’hui une assise internationale (Inde, Pologne, …) avec des usines modernes dotées d’une grande capacité de moyens industriels récents et performants : 30 stations CATIA, 25 machines de contrôle 3D, 270 machines d’usinage, 100 presses et plieuses, des chaines de traitements de surface intégrées, de très nombreuses certifications et homologations qualité…

    Le site de BELESTA fait partie de cette stratégie, et l’entreprise « anciennement » SALVAIRE, rachetée en 2007 par AIRIA puis par le GROUPE GARDNER en 2012 passe sous le pavillon anglais. Il était logique pour les dirigeants de configurer l’unité (entreprise autonome juridiquement et détenue à 100% par GARDNER) et de la mettre au standard des autres établissements du groupe : 2 millions d’euros ont été investit pour cette dernière rénovation en machines et réflexion des locaux (peinture, aménagement, mise aux normes et standards du groupe)

    Quel avenir pour ce site ?

    Cette inauguration a permis aux dirigeants de rappeler leur intérêt pour l’unité de Belesta ; un savoir faire spécifique et difficile à trouver en France. Ainsi, bien que « Belesta » soit éloignée des centres de décisions et de production des donneurs d’ordres, positionnée dans un bassin rural, cela n’affecte pas l’intérêt du groupe qui est compensé par le savoir existant comme se plait à le dire Nick Guttridge le Vice-Président en charge du développement.

    Pourtant, le site de BELESTA n’est positionné que comme un sous-traitant de rang 2 et la plupart de son chiffre d’affaires (60%) est fourni par AUBERT & DUVAL. L’entreprise, comme beaucoup aujourd’hui est à la merci des fluctuations des commandes du secteur aéronautique essentiellement ; ce qui pour simplifier, peut aussi bien aller dans le bon sens avec des recrutements et d’autres investissements si le secteur offre de nouvelles perspectives, mais aussi comme Belesta l’a déjà connu en 2003, une baisse des effectifs pour compenser une baisse de charge.

    Souhaitons donc, que l’embellie du secteur aéronautique continue afin que le pari pris par l’équipe dirigeante de GARDNER AEROSPACE soit gagné.

     

  • Projet de loi montagne II, Jean-Michel Baylet présente son projet, l’Ariège impactée

    Projet de loi montagne II, Jean-Michel Baylet présente son projet, l’Ariège impactée

    Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales a présenté au conseil des ministres ce mercredi 14 septembre,  le projet de loi de modernisation,de développement et de protection des territoires de montagne. De nombreuses collectivités ariégeoises sont concernées par ce projet de loi et les conditions économiques de nombreux habitants seront impactées. Explication de texte..

    La France compte neuf massifs de montagne : les Alpes, le massif central, le massif corse, le massif jurassien, les Pyrénées, le massif vosgien,  le massif de Guadeloupe, le massif des Hauts-de-La Réunion et le massif de Martinique. Ils couvrent plus du quart du territoire national et jusqu’à 30% du seul territoire métropolitain. Dix millions d’habitants environ, soit 15 % de la population française, y vivent. Une commune sur six se trouve en zone de montagne.

    «Les massifs sont des milieux naturels, exceptionnels mais fragiles par leurs paysages et leur biodiversité. Ce sont également des lieux d’habitat et d’activité économique. »

    Ils jouent un rôle majeur en matière d’attractivité et de rayonnement international de la France, notamment par la qualité des entreprises implantées, dont des filières d’excellence (horlogerie, métallurgie, plasturgie, bois, élevage,…) et par l’offre touristique proposée en toutes saisons et particulièrement la pratique du ski (le poids économique du tourisme en montagne représente près de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

    Une première loi qui datait de pus de 30 ans !

    Adoptée à l’unanimité du Parlement, la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne était une loi innovante et ambitieuse. Si elle conserve sa pertinence dans ses principes fondateurs de reconnaissance des spécificités de la montagne et d’équilibre entre les enjeux de développement des territoires et de protection de l’environnement, les évolutions économiques, sociales et institutionnelles intervenues ces trente dernières années plaidaient fortement pour son actualisation.

    Inscrit dans les orientations de la « feuille de route du Gouvernement pour la montagne » présentées à Chamonix en septembre 2015, le projet de loi s’appuie sur les travaux du rapport parlementaire des députées Annie Genevard et Bernadette Laclais remis en juillet 2015 : « Un acte II pour la loi montagne ; pour un pacte renouvelé entre la Nation et les territoires de montagne ». Sa préparation a fait l’objet d’une large concertation avec les élus et les acteurs concernés.

    Concrètement, le projet de loi comporte quatre grands axes

    –       préciser les objectifs généraux de la politique de la montagne et le fonctionnement des institutions qui lui sont propres,

    –       soutenir l’emploi et le dynamisme économique,

    –       faciliter la réhabilitation de l’immobilier de loisir

    –       renforcer les politiques environnementales à travers l’action des parcs naturels régionaux et nationaux.

    S’agissant du premier axe, le projet de loi détaille les objectifs généraux de la politique de la montagne et réaffirme le principe d’adaptation des politiques publiques aux spécificités de ses territoires. Il ne s’agit plus seulement de compenser les handicaps liés aux conditions géographiques  climatiques mais aussi de valoriser les atouts de la montagne en matière de qualité de vie, d’emploi et de loisirs, en mobilisant le potentiel d’innovation à l’œuvre dans ces territoires.

    Il précise la place des collectivités territoriales au sein des institutions propres à la montagne, au regard de la réforme territoriale. Il renforce le rôle et les missions du Conseil national de la montagne et des comités de massif et donne au CNM la capacité de saisir directement le Conseil national de l’évaluation des normes.

    S’agissant du second axe, le projet de loi s’attache à répondre à des problèmes de la vie quotidienne des habitants et des acteurs économiques.

    Il prend en compte les conditions propres aux territoires de montagne en matière de communications électroniques fixes ou mobiles pour la mise en œuvre des investissements publics et la réalisation des équipements et leur maintenance.

    Il aborde aussi les questions relatives à la pluriactivité et au travail saisonnier, formes complémentaires d’organisation du travail, à la fois traditionnelles et très présentes en montagne. Il propose notamment une meilleure prise en compte de leur protection sociale. Il prévoit par ailleurs des mesures destinées à faciliter le logement des travailleurs saisonniers qui demeure une grave cause de précarité pour ces actifs.

    Il adapte les conditions d’adoption des « plans simples de gestion » d’ensembles forestiers et introduit le principe d’une gestion différenciée, par massif, des moyens de lutte contre les grands prédateurs, dans le respect des engagements internationaux.

    En matière de promotion du tourisme en montagne, le projet de loi ouvre, pour les communes classées station de tourisme ou en cours de classement, la possibilité d’une dérogation au transfert vers les intercommunalités de la compétence « promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ».

    S’agissant du troisième axe, le projet de loi procède à une simplification du régime des « unités touristiques nouvelles » (UTN) en distinguant les opérations stratégiques qui relèvent d’une planification dans les schémas de cohérence territoriale (SCoT) et celles, d’impact plus local, qui relèvent des plans locaux d’urbanisme (PLU). Il encourage par ailleurs la réorientation de la construction vers la réhabilitation de l’immobilier de loisirs afin de lutter contre le phénomène des « lits froids » et de préserver les sols naturels, notamment pour des usages agricoles.

    Enfin, s’agissant du dernier axe, il précise le rôle des parcs naturels régionaux et nationaux en matière de prise en compte des spécificités des territoires de montagne et de la préservation de la biodiversité, notamment par la mise en place de « zones de tranquillité ».

    Nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement avec des témoignages d’élus et acteurs du département.