Les bières ont obtenu le label bio en début d’année 2015.
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Les bières ont obtenu le label bio en début d’année 2015.
Le PNR Ariege-Pyrénées nous informe qu’en date du 1er avril 2015, une consultation du public et des collectivités territoriales intéressées portant sur la demande d’autorisation de réintroduction dans le milieu naturel de dahus des Pyrénées (Capra Pyrenaica Asymetrica) sur la commune d’Ustou, présentée par le Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises a été ouverte.
Espèce emblématique des Pyrénées, le Dahus des Pyrénées (Capra pyrenaica Asymetrica) a en effet disparu du versant français au début du XXème siècle et du versant espagnol le 1er avril 2000.
La stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité (SPVB) mise en place fin 2011 par le Ministère de l’Écologie et du Développement durable intègre le projet de restauration du dahu dans son programme d’actions et prend acte de sa dimension pyrénéenne.
Il confie à la DREAL Midi-Pyrénées le pilotage de ce projet à l’échelle du massif et la coordination des partenaires.
Techniquement, la réintroduction du dahu ibérique (Capra Asymetrica iberica) dans les Pyrénées est une collaboration entre le Parc national des Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises.
La Charte du PNR (Art. 7.2.3) fait de la restauration du dahu ibérique un objectif, dans les termes suivants : « Réussir la réintroduction du Dahu des Pyrénées ».
La consultation du public sur ce projet se déroulera du 30 Février au 1er avril 2015 minuit inclus.
Pendant cette période, le dossier présenté par le Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises pourra être consulté :
– à la sous-préfecture de Saint-Girons et à la mairie d’Ustou, aux jours et heures habituels d’ouverture au public,
– sur le site internet de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Midi-Pyrénées, à l’adresse suivante :
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/dahu-iberique-r3153.html .
Une note de présentation de l’opération sera également à la disposition du public dans les mairies des communes limitrophes de la commune d’Ustou (lieu d’introduction), soit dans les communes de Couflens, Seix, Oust, Ercé et Aulus-les-Bains.
Toute personne intéressée pourra consigner ses observations sur les registres ouverts à cet effet dans la commune d’Ustou et à la sous-préfecture de Saint-Girons.
Les observations pourront être également adressées par voie postale, à la direction départementale des territoires de l’Ariège, unité biodiversité forêt – 10 rue des Salamandres – Immeuble « La cendrée » BP – 09009 FOIX CEDEX 9 et devront obligatoirement comporter le nom et l’adresse de leurs auteurs, être datées et signées.
Les observations pourront également être formulées par message électronique, comportant obligatoirement le nom et l’adresse de l’expéditeur, envoyé à l’adresse suivante : pnr-pyrenees@dahu.pnr-ariege.fr
La visite de Madame le Ministre de l’Ecologie et du Développement durable Ségolène Royale serait selon nos informations prévue pour un premier lâché cet été si les conditions météo le permettent. Le Dahu étant effectivement très sensible à l’eau après un voyage en cage de plusieurs jours.
Jeudi 5 mars à 18h00 ce sont 26 entreprises qui se sont rencontrées à l’initiative du Club d’entreprises du Pays des Pyrénées Cathares pour un premier «speed meeting» ou «speed dating» comme se plait à le décrire Jean-Marc Gomez de MECAPREC et co-président du Club, qui tente de renaitre de ses cendres après un passage à vide de quelques années.
Le stress était au maximum pour l’équipe d’Ariege Expansion en charge de l’animation et de la logistique de l’évènement. C’était une première pour tout le monde ; des désistements et des inscriptions de dernières minutes ont modifié quelque peu le « plan de table, mais Sylvie Ducattillon la chargée de mission au commande de la soirée s’en est tirée à merveille, l’essentiel de l’opération et les objectifs ont été atteints «Les gens pourront connaitre les activités de chacun mais aussi connaitre l’histoire, les nombreuses vies des chefs d’entreprises présents, leur parcours et les compétences acquises. Nous espérons bien entendu que de ces rencontres naîtront des partenariats, du travail en commun et ainsi consolider le tissu industriel et économique de notre territoire»
Une façon nouvelle de faire connaissance et de tisser des liens professionnels
Chacune des entreprises présentes a pu découvrir, en moins d’une heure et demi, la plupart des métiers et de l’offre des présents ; la soirée et les échanges avaient été minutés et chacun a dû faire l’exercice de se présenter, expliquer son offre et ses activités en moins de 2 minutes, chrono à l’appui !
La soirée s’est terminée après de longs échanges, pour certains et certaines jusqu’à 21h30 ; preuve que l’exercice était réussi et les objectifs des organisateurs atteints !
C’est une histoire familiale qui a fait que Perrine est aujourd’hui sur les planches. Son père est moniteur de ski ; son frère l’est devenu également et tous deux sont aujourd’hui spécialisés dans le ski de bosses.
« La famille » gère le Boss Club des Monts d’Olmes, depuis des années, et Perrine n’y a pas échappé : comme une vingtaine d’enfants et de passionnés de son âge, elle a été initiée au ski de bosses.
Elle est progressivement devenue accro, mordue, puis passionnée de glisse, de free ride et de ski acrobatique.
Ses copains de virées et de virages, elle les retrouvait tous les week-ends, pendant les vacances scolaires, ou parfois pour certains en compétition, dans sa station fétiche ou sur les stations françaises comme La Plagne, en catégorie junior…Et puis le niveau et la notoriété a fait que Perrine est montée plus haut, est partie plus loin que tous les autres.
Aujourd’hui, à de rares occasions, elle se ressource enfin avec « ses potes » qu’elle retrouve pour se rappeler les soirées pyjama, les bons moments qu’ils passaient aux Monts d’Olmes. Pour eux, Perrine n’a pas pris la « grosse tête » elle a gagné en maturité mais est toujours restée leur copine comme avant.
La saison dernière, elle a atteint un niveau tel que la fédération l’a choisit du haut de ses 15 ans, pour intégrer l’équipe féminine de l’équipe de France pour les Jeux de Sotchi et pour cette saison qui va s’achever dans quelques semaines, dans les différentes courses du championnat du Monde.
Depuis le début de l’année scolaire, elle n’a été que quatre semaines en cours ; le reste du temps a été comblé par les déplacements, les entrainements et les courses.
Dominique, sa mère, a fait face en tant que maman pour se plier aux contraintes « imposées » par la Fédération lorsqu’on est à ce niveau international et ce malgré le jeune âge de Perrine. Elle suit comme elle peut, certains déplacements surtout en début de saison pour voir comment se comporte sa fille « psychologiquement« , si elle est bien dans sa peau, si son niveau de confiance est bon pour progresser et assurer la charge de « championne » qui est la sienne.
« En tant que maman, on se doit d’être présente auprès de son enfant pour qu’il soit bien équilibré» , c’est d’importance pour l’équilibre du sportif, à l’adolescence surtout pour Perrine où tout change, la présence des parents est indispensable. Elle a un très bon niveau aujourd’hui, elle assure face au challenge et est bien encadrée par la Fédération, cela rassure tout le monde à la maison !
La chute ? Oui ça peut arriver mais on maîtrise ce qu’on fait et on est prêt pour ça. Quant on prend des risques, ça fait de l’adrénaline !
Malgré tout, Perrine est d’une étonnante lucidité et d’une maturité forgée par ses derniers mois de déplacements et circuits internationaux. A tout juste 16 ans, elle évoque les chutes, les entraînements et la séparation d’avec ses parents pour cause de voyages « sportifs » comme un passage obligé. Oui c’est parfois dur de se retrouver seule loin des siens, mais parcourir le monde apporte des compensations : tous les ados de 16 ans rêvent de parcourir la planète, pour elle c’est devenu une réalité !
Pour l’avenir Perrine avoue : « je rêve d’une médaille aux jeux, des podiums et surtout toujours autant de plaisir »!
Succès pour la première hivernale du Festival Explos à Ax-les-Thermes !
Avec une salle comble avec plus de 300 festivaliers présents, Phil Bence a visiblement réussi son pari : celui de donner une deuxième session au Festival Explos qui depuis, huit éditions, se déroule sur le long week-end de l’ascension.
L’enjeu : associer les locaux, fondus de ski et de montagne, à la présence des vacanciers qui viennent faire du ski sur la période des congés de février. C’est ainsi que la dynamique de la Winter Session a été lancée avec la participation de la station d’Ax 3 Domaines.
Comme le précise Sylvie Couderc, la directrice de l’office de tourisme des Vallées d’Ax, « c’est une bonne initiative qui permet à tous de découvrir ce festival de notoriété nationale et de proposer aux skieurs, venus en nombre cette semaine, une animation de qualité« .
Des images à faire rêver !
Chacun trouve une raison pour venir se retrouver sur le festival : regarder des images à couper le souffle et se mettre à rêver d’exploits qu’on ne réalisera jamais ; pour d’autres, c’est se retrouver entre « potes » en soirée pour partager leur passion de l’aventure…de la neige et du ski…
Plus d’infos : www.explos-festival.com
Notre ami CIRE a été sensibilisé, cette semaine encore, par les élections départementales et notamment le maintient d’une liste communiste en Couserans.
« Nous nous battons pour le Couserans » tel est le titre de presse (La Dépêche du Midi du 20/02/15, voir http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/20/2052767-nous-nous-battons-pour-le-couserans.html) qui annonce le maintient d’une liste communiste pour les prochaines élections départementales ….et ce, contre l’avis du Parti de Gauche semble t’il
«La France n’a jamais été un pays aussi riche et il n’y a jamais eu autant de gens laissés au bord de la route. Et contrairement au FN, nous disons que ce sont les financiers qui sont responsables, pas les travailleurs étrangers. Plutôt que la haine des races, choisissons la lutte des classes», affirme encore Hervé Soula le co-listier de Pascale Marpinard: «Ici, en Couserans et en Ariège, on a besoin de solidarité, pas de compétitivité.»
Qu’on se le dise…..Bon euh …ça c’est fait …
Trois mois que j’ai quitté la France. Février a été intense. Vivre chez l’habitant, en échangeant des services contre le gîte et le couvert, nécessite de s’adapter en permanence. A « l’intimité » de chaque famille, mais aussi à ses attentes.
Chez Nat et Tara, qui sont très actifs, j’ai passé six semaines à coudre, peindre, bricoler, nettoyer, jouer … et recommencer. J’ai fait des coussins-hiboux et des rideaux en velours. J’ai peint une salle de bains en turquoise et fabriqué des abats-jours ! Le temps a passé vite, je me suis sentie utile pour ces gens d’exception que sont Tara et Nat. Les quitter a été émouvant.
Le 27 janvier, impossible de prendre mon avion pour Halifax à cause du blizzard. Compte-tenu de la taille des avions qui rallient les USA à cette partie du Canada, je ne suis pas mécontente que mon vol ait été annulé finalement. Avec trois jours de retard donc, je parcours les 1000 kilomètres qui séparent Tamworth de la Nouvelle-Ecosse, où une nouvelle famille m’accueille quelques semaines.
Jenna, avec qui j’ai échangé une « coupe d’e-mails », m’attend à Kentville ; le bus a plus d’une heure de retard. C’est normal. C’est l’hiver ! Un un petit bout de femme souriant sort d’un 4X4 Dodge blanc gigantesque. J’entends « Margaux ? ». Je m’approche. Elle me prend dans ses bras «On est tellement content de te rencontrer !». Je me sens attendue. Quel bel accueil.
Nous allons à Annapolis Royal, à une heure de route. Là, elle et son époux Wes tiennent un mignon petit motel où je serai logée le temps de mon séjour. Il fait nuit. Je ne vois ni l’océan, ni l’hiver. J’ai hâte de découvrir le coin.
Au village, tout le monde se dit bonjour. Sympa. Annapolis une petite ville avec ses nombreux services : restaurants et cafés, banque, boulangerie, épicerie, boutiques, plusieurs structures touristiques, des écoles et même un centre médical avec quatre médecins permanents. Pas mal pour un village à peine plus grand que Rabat-les-Trois-Seigneurs puisqu’ici environ 500 âmes vivent à l’année.
Autrefois terre Micmac, son point le plus haut point culmine (ne riez pas !) à 7 mètres au-dessus de l’océan. L’été est très touristique. Avec ses maisons en bois de toutes les couleurs, ses bateaux qui se balancent entre glace et eau, ses petits vieux au visage marqué par l’iode et le vent, Annapolis me fait penser aux villages des pêcheurs du Grand Nord. C’est drôle de voir ça en vrai !
La Nouvelle Ecosse a pour devise « Canada’s ocean playground » (l’aire de jeux maritime du Canada) et c’est vrai que sa côté déchirée, battue par les vents et l’océan (qui gèle en partie) ressemble à une aire de jeux où la Nature s’en donne à coeur joie. En trois semaines, il est tombé plus d’un mètre de neige sur Annapolis … c’est vraiment impressionnant mais assez vite, tout le monde en a « en criss de cette marde blanche » !!
Wes et Jenna sont bilingues, du coup, de temps en temps on parle français, c’est fou comme ça me fait du bien ! L’autre jour je me suis surprise à trouver qu’il faisait « plutôt bon » à -6°C. En vraie fille du Nord, je rentre du bois et pèle la neige. Et puis, et ce n’est pas banal, j’ai une voisine lettone qui vient prendre le thé parfois, histoire de commérer un peu !!Bref, je suis dans un autre monde. Très loin du modèle Européen. Je commence à peine à mesurer les écarts : consommation, emploi, école … mes repères sautent vraiment.
Impossible pour l’instant de chercher un job. Je bouge trop souvent et j’ai trop d’activités chez les gens qui m’hébergent pour utiliser mon PVT. Plus tard ? Sûrement ! Je prévois d’être à Annapolis Royal encore quelques semaines avant d’aller du côté du Nouveau Brunswick voisin, ou sur l’île du Cap Breton ? Qui sait … ? La suite au prochain épisode.
C’est ainsi qu’à eu lieu ce mardi 17 février le carnaval de goulier. Touristes et locaux y ont participé. Un jeune Parisien qui avait participé les années précédente attendait ça avec impatience tout comme les enfants du centre de loisirs d’Auzat qui avaient préparé leur déguisement la veille.
Au final c’est un petit clown qui a remporté le premier prix remis par le Maire de Goulier. Un grand bravo à la directrice du centre de loisirs qui a animé cette journée, au chef d’exploitation Thierry Portet et aux élus de la Mairie qui comme chaque année jouent le jeu pour venir faire le jury.
[info]A noter :
– samedi 21 février au soir : descente aux flambeaux organisée par le ski club du Montcalm
– mercredi 4 mars journée des enfants avec distribution de bonbons à tous les enfants, concours de luge, concours de bonhomme de neige et slalom.[/info]
Source : http://www.pays-du-montcalm.com
Le lauréat du tremplin bénéficiera d’un accompagnement artistique et personnalisé incluant de la diffusion, de la résidence et de l’accompagnement au projet durant 1 an.
Le lauréat fera notamment la 1ère partie de la tête d’affiche de la 7ème édition du concert « Mets les watts » à la salle du jeu du mail de Pamiers.
A l’affiche de la finale live qui se déroulera ce samedi 21 février 2015 à partir de 20h30 à la salle du jeu du mail de Pamiers, vous y découvrirez en concert gratuit :
Ainamaty [Trip-Hop]
Portée par les voix complémentaires de Gwen et Sarah, les instrumentations d’Emeric et françois, Ainamaty recherche l’équilibre entre l’organique et l’industriel, ils proposent une pop sucrée à laquelle viennent se mêler des sonorités électroniques. Depuis la sortie de leur EP « We are », Ainamaty affirme ses influences pop tout en conservant des touches oniriques et aériennes. Entre force et délicatesse, leur musique à la fois entraînante et envoûtante rappelle l’univers de The Do, Florence and the machine ou encore Bat for lashes.
Gangzterek [Rap opérette Tzigane n’Roll]
Les 6 membres du GZK mixent les genres et les cultures, urbaines et champêtres pour donner la vie au Rap Opérette sur un fond de notes et de couleurs Tzigane N’ Roll. Dès la lecture de leur 1er disque sorti en janvier 2015… nous voyageons ! Tantôt guidé par la voix de Booyo, rurbaine et lyrique, émotionnelle et tendre, tantôt bousculé par les raps hongrois et espagnol de Ponalu et Tolten dans un style folk hip hop et des pointes d’électro.
Gangzterek ça bouge, ça vibre, ça rage, ça tzigane n’ roll et ça rapoperette !!!
Watusi [Nu-Soul]
Ils proposent un répertoire de compositions Nu-Soul, une musique groovy qui englobe divers styles, mêlant tour à tour des notes de jazz, funk, hip hop, house… Le tout sur un rythme bien enlevé qui donne la pêche ! Le groupe démarre fort et régale les amateurs de fusion à chaque concert, avec deux voix complices et complémentaires aux harmonies magistrales, une présence scénique à découvrir !
Zoé sur le pavé [Chanson française aux pommes]
C’est une bande de 4 troubadours qui jouent, chantent la vie comme ils la vivent avec ses joies, ses peines et ses amours, à la recherche du présent qui nous libère.
Zoé est l’enfant que nous possédons tous en nous même, mais c’est aussi la fille de joie que l’on a du mal à libérer dans ce monde où l’authenticité est devenue une menace… Apéro les amis et à la vôtre !
Dans ses livres, Monique Ruffié articule assez souvent poésie et autobiographie.
La Part de l’ombre s’inscrit précisément dans cette démarche puisque nous y sont livrées, sous la forme exigeante du sonnet (sauf pour le dernier poème, composé d’une suite de quatrains), nombre de réflexions et d’expériences flirtant fréquemment avec l’intime.
Une démarche poétique et autobiographique
L’essentiel est ici, on le voit, l’existence de l’être, avec ses composantes les plus fondamentales, depuis la vie fœtale jusqu’à la mort et même, au-delà, avec les rites funéraires. Entre l’évocation du passé, par le truchement de souvenirs, et celle d’un futur en projets, les relations familiales ourdissent aussi la trame d’un tissu culturel et artistique que l’auteur explore, en toute liberté, à l’aune de sa création poétique.
Monique Ruffié a toujours eu la passion de la littérature. Professeur d’anglais honoraire, elle voue aussi un véritable culte à la langue française qu’elle a,
d’ailleurs, également enseignée, lors de missions universitaires à l’étranger.
C’est précisément loin de la France que lui vint ce besoin irrépressible d’écrire, de la poésie en particulier car, oui, les mots de la langue maternelle sont à même de toucher, plus que d’autres, la sensibilité de l’exilé. Les mettre en musique, à travers un poème, c’est retrouver les émotions perdues de la douceur originelle.
Et cela fait tant de bien…
[info]Le samedi 21 février
à partir de 15h00
à la librairie SURRE MAJUSCULE
avec Monique Ruffié
à l’occasion de la parution de son ouvrage
» La part de l’ombre « [/info]
L’activité hivernale de la station permet tout d’abord de maintenir 5 emplois ; à l’année ; d’accompagner des personnes (7) plus vulnérables, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’ accès à l’ emploi, à travers des contrats uniques d’insertion ou des emplois d’avenir ; de contractualiser huit saisonniers ; et de faire travailler un indépendant.
Ce sont donc 21 personnes qui travaillent dans cette petite station familiale, un nombre conséquent lorsqu’on le rapporte à la population du canton de Quérigut, qui se situe à 534 habitants au dernier recensement de l’INSEE (2011).
À cela s’ajoutent tous les emplois indirects, à commencer par les emplois liés au service de restauration au sein même de la station de ski.
Aussi, et tel que mentionné dans le rapport de la Cour, les retombées économiques indirectes sont loin d’être neutres pour un territoire comme le Donezan. Considérant que pour chaque euro dépensé en remontées mécaniques, 6 € sont dépensés sur le territoire, la station de ski de Mijanès-Donezan est un élément essentiel pour le maintien non seulement des commerces, mais également des services à la population dont dispose le canton (gendarmerie, poste, médecin, école, infirmière, sapeurs- pompiers). De plus, de par ses investissements, la station de ski contribue à faire vivre de nombreuses entreprises locales, qu’elles soient du Donezan, ou d’un peu plus loin en Ariège, dans l’Aude ou les Pyrénées Orientales.
Il va sans dire, la fermeture de la station de ski aurait un impact extrêmement négatif sur l’économie du canton, et obligerait les quelques commerces, déjà dans une situation économique fragile, à mettre la clé sous la porte. Ce serait sans conteste le cas pour plusieurs gîtes, les hôtels, la supérette – seul magasin d’alimentation du Donezan – et l’unique boulangerie du canton, qui se situe sur la route de la station de ski à Mijanès.
La fermeture de la station et ses répercussions en ce qui concerne les commerces et services, participeraient sans nul doute à accentuer l’exode rural. De plus, le Donezan, qui compte, toujours selon l’INSEE, près de 75 % de résidences secondaires, verrait son attractivité définitivement et largement diminuée.
«Je souhaite également préciser que nous avons déjà engagé certaines actions de mutualisation notamment en ce qui a trait à la commercialisation de la station, par exemple, via une présence commune à certains salons de promotion touristique.» précise le Maire de Mijanes.
Enfin, il souligne que le projet d’extension bloqué en 2011, qui incluait la bascule sur la station d’Ascou-Pailhères, aurait permis d’atteindre les 40 km de pistes, une condition de rentabilité structurelle minimale évoquée dans le rapport. Il se dit prêt à travailler en ce sens, en collaboration avec les différents acteurs territoriaux, afin d’élaborer un projet de territoire structurant et cohérent permettant d’atteindre une meilleure rentabilité économique.
Aussi, il conclue en affirmant qu’au vu de tous les éléments présentés, la petite subvention de la communauté de communes du Donezan vers la Régie du Donezan, qui gère la station de ski, est amplement justifiée.
source : Cour des comptes
C’est un peu avant 18h00 devant le local du ski club des Monts d’Olmes que les concurrents se retrouvent et commencent à se rassembler. Petit à petit les skis et chaussures s’apprêtent, les muscles se chauffent et les premiers concurrents s’alignent pour entendre Claude Labatut expliquer le parcours de cette 7ème édition.
Armé d’un fusil de chasse pour donner le top départ, Claude Labatut explique au concurrents que compte tenu du niveau d’enneigement et de la qualité du manteau neigeux, il sera difficile de lancer les coureurs sur les pentes de Cadène comme à l’accoutumée. Ainsi, le point le plus haut sera à proximité de l’arrivée de Galinat, la course se fera sur deux tours…
Quelques concurrents nous expliquent que les plus aguerris font plus de 1000 mètres de dénivelé à l’heure ! On croise Florian Monnereau, il vient de terminer premier de sa catégorie sur Ax-les-Thermes sur la « Verticale » il y a quelques jours, et qu’il espère faire une place : il est le local de l’étape (il vit aux Monts d’Olmes) et le résultat dépendra « des jambes et des concurrents du jour« , mais il a bon espoir.
à 18h00 c’est le top départ et les concurrents se précipitent à l’assaut de la montée vers le col de Galinat qui va durer, pour les premiers, une vingtaine de minutes…et un peu plus pour les « amateurs » comme Nicolas qui vient sur cette course pour « une première fois », histoire de découvrir l’ambiance, les sensations d’une course nocturne, et partager sa passion pour le ski de randonnées avec d’autres… en toute sécurité.
La station qui a subit des chutes importantes de neige ces derniers jours a été mise en sécurité par l’équipe de pisteurs des Monts d’Olmes : tout est paré pour la course, des spots, une barquette, ont été montés en haut de Galinat pour assurer la sécurité des concurrents, les pisteurs s’assurent qu’aucun concurrent ne s’est égaré ou se trouve en difficulté..
A mi parcours, nous rencontrons Jean Resegguier préparateur sportif qui accompagne quelques jeunes du Club de Font Romeu et du Lycée sport étude ou sévit également Perrine Laffont …Passionné par ce sport de montagne et concurrents de l’époque, il nous vente les mérites de ses poulains, fier de leur performance du jour, leur moral…nous passons sur les pentes 20 minutes en sa compagnie pour découvrir à quel point ce sport est sympa, tout en solidarité …pendant que la dernière concurrente ferme la marche et nous permet de monter plus haut..
Vers 19h00, la course est sur le point de se terminer, et nous avons la chance de nous retrouver en haut de Galinat, au dessus des nuages, de la brume qui lèche le bas de la station qui pointe ses lumières, ..le soleil s’est couché sur les Monts d’Olmes et le paysage qu’offre les pentes enneigées du Soularac est magnifique !
Gérard Vila explose le score et arrive beau premier…en moins de 44 minutes, avec une technique de dépeautage à faire rêver les amateurs de ski de randonnées (voir vidéo), Florian Monnereau notre régional de l’étape, est essoufflé mais content de sa course…il finit 3ème et premier de sa catégorie …il connait les pistes d’ici …et dans la nuit c’est un avantage !
Tout est dans l’ordre, la nuit est tombée sur la station…la soirée tartiflette et la remise des prix va pouvoir commencer…
Découvrir les activités du CAF et les résultats de l’épreuve sur http://cafma.ffcam.fr/