
Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV
-
Lecture goûtée en hommage à la femme
Après un mois d’interruption dû à la création de Sans dessous…dessus – Cabaret canaille, les Lectures Goûtées de la compagnie Fées et Gestes reprennent, avec autant d’énergie, à partir du dimanche 3 mars, dans le local de la compagnie, au 18, rue du Barry, à Tarascon sur Ariège.
Le thème sera : La femme par elle-même… Que des auteur(e)s femmes : Louise Labé, Bilitis, Colette, Amélie Nothom, Claire Castillon… lues par des femmes .Aux côtés des comédiennes de Fées et Gestes, plusieurs lectrices « invitées d’honneur » interviendront au cours de cette lecture : Cécile Dupont (directrice de la Gazette Ariègeoise) avec un texte de Marie Darrieussecq, Nadège Denjean, adjointe à la Culture de Tarascon et également, Denise Déjean, lauréate de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse qui lira quelques uns de ses propres textes.A quelques jours de la Journée de la Femme, un bel hommage à une littérature d’une sensibilité authentique !!Date : dimanche 3 mars à 16hLieu : 18, rue du Barry – 09400 TarasconEntrée réservée aux adhérents (adhésion possible sur place à 15€).Tarif : 5€ (gratuit si c’est votre première visite)Pâtisseries maison et boissons chaudes offertes.Il est conseillé de réserver sa place au 05 61 64 18 54.Plus d’info sur www.compagniefeesetgestes.comContact mail : feesetgestes@yahoo.fr -
Prochainement sur Azinat.com : la semaine ariégeoise en dessin avec CIRE
Dès le 1er Mars, vous retrouverez le dessin de la semaine par CIRE (Eric Patureau) sur votre site azinat.com ; une actualité qui a fait mouche, une manifestation d’envergure, des intempéries ou des élections truquées ? Azinat.com et CIRE vous proposerons la plupart du temps sur le ton de l’humour leur vision des choses. Agrémentés de quelques commentaires. Un rendez-vous à ne pas oublier : tous les vendredi pour bien démarrer le week-end !
Né en 1971, Eric Patureau, dit CIRE a commencé à dessiner très tôt dans les marges de ses cahiers. A dix-huit ans, il débute des études d’Architecture. Diplômé en 1998, il travaille pendant deux ans en cabinet d’Architecture. Puis l’occasion se présente à lui de se mettre à son compte en tant qu’illustrateur. C’était en 2001. Il multiplie les collaborations avec la presse, l’édition, la publicité, le multimedia, les institutions, et la culture.
En 2005, il quitte Paris pour s’installer en Ariège, profitant des moyens modernes de communication pour envoyer son travail à ses clients. Son tout nouveau site www.cirebox.com vous permettra de voir les travaux qu’il réalise avec enthousiasme pour tous ses clients, des petites structures aux clients prestigieux de renommée internationale.
« Né ailleurs, j’ai trouvé en Ariège des villes, des hommes et un environnement qui me correspondent parfaitement. Puis-je te dire, Ariège, que tu es devenue “Moun Pais” ? Eric Patureau (Cire) septembre 2009 pour Azinat.com
-
Who’s who, le classement annuel 2012 Jean Clottes en tête
Comme il est d’usage depuis 2009, nous vous présentons le classement général des 99 personnalités ariégoises qui font parler d’elle sur le net. Il s’agit là de faire la moyenne des quatre classements de l’année et cela réserve des surprises.
Sur toute l’année 2012, arrive en tête monsieur Jean Clottes, dont nous avons fait l’interview il y a quelques jours. Sans doute est-ce dû à la sortie du film « La grotte des rêves perdus » de Werner Herzog dans lequel il tient un rôle prépondérant puisqu’il a été un des premier à pénétrer dans la grotte Chauvet.
A la deuxième place nous retrouvons madame Anne Brenon, grande spécialiste du catharisme. Cette année 2012 est donc marquée par l’histoire et la culture et nous nous en félicitons.
A la troisième place et pour la première fois depuis la création du Who’s Who, monsieur Eric Fourcaud, chargé de projet, spécialiste de la gestion des informations et de la veille stratégique à l’agence de développement économique Ariège Expansion et bien entendu fondateur d’Azinat.com.
Viennent ensuite Jean-Louis Orengo et sa fameuse « Georgette », André Trigano Maire de Pamiers, Olivier de Robert, Annie Fachetti qui a longtemps été N° 1 de notre classement, Jean-Pierre Bel, Fabien Barthez et Pierre Bertrand.
Un florilège de personnalité aux 10 premières places (sportifs, historiens, chefs d’entreprise, acteurs du développement économique, élus) qui dépeint parfaitement cette Ariège de contraste et de diversité.
Classement 2012 :
-
A fleur d’eau, les zones humides d’Ariège
Un après-midi thématique à Montaswin (Montardit) organisé par le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises et l’Association des Naturalistes de l’Ariège.
Le samedi 2 février à partir de 16 h au golf Montaswin à Montardit, l’Association des naturalistes de l’Ariège et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises organisent une conférence dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides. A travers un diaporama et un petit film, vous découvrirez les richesses de ces milieux naturels riches d’une flore et d’une faune très spécifiques. En fonction de la météo, une promenade vers une zone humide proche sera proposée en fin de conférence.
De mauvaise réputation, les prairies inondables, marécages, tourbières et autres forêts humides sont pourtant des milieux exceptionnels à plus d’un titre. Leur rôle dans le cycle de l’eau est primordial : les zones humides jouent un rôle d’éponge naturelle, stockant l’eau pendant les saisons humides et la restituant ensuite graduellement aux nappes souterraines et aux cours d’eau. Souvent situées en bordure des rivières, elles permettent leur débordement naturel lors des crues, ralentissant l’écoulement de l’eau et réduisant ainsi le risque d’inondations catastrophiques en aval. Elles ont également un important rôle d’épuration permettant de préserver la qualité de l’eau douce. De plus, les zones humides constituent l’habitat naturel d’une exceptionnelle diversité d’espèces de faune et de flore, et permettent aux agriculteurs la récolte de fourrage y compris durant les années de sécheresse.
Drainées, urbanisées, remblayées, polluées… La moitié des zones humides a disparu en France et en Europe depuis les années 1950 et, avec elles, leurs fonctions majeures pour la préservation de l’eau, une ressource vitale. C’est pour sensibiliser le grand public à cet enjeu que l’ONU, au travers de la convention de Ramsar, a déclaré le 2 février Journée mondiale des zones humides.
Contacts : Cécile Brousseau (ANA) : cecile.b@ariegenature.fr 05 61 65 90 25 Julien Aït El Mekki (PNR) : j.aitelmekki@parc-pyrenees-ariegeoises.fr 05.61.02.71.69
crédits Photos : Prairie humide Contrazy (Julien Aït El Mekki © PNR des Pyrénées Ariégeoises) -
Henri Nayrou, « Mettre l’être humain au coeur du dispositif »
Rugbyman, journaliste sportif, rédacteur en chef et directeur pour le journal Midi Olympique, Député de l’Ariège de 1997 à 2012, Conseiller Général du canton de Saint-Girons, le CV de Henri Nayrou en dit long.
Né à Suc-et-Sentenac dans la haute vallée de Vicdessos, c’est un montagnard dans l’âme, viscéralement attaché à l’Ariège. Aujourd’hui, il présente ses voeux aux ariégeois.
Extrait :
Azinat : « Qui est Henri Nayrou pour l’Ariège ? »
« Je suis né en montagne, ce qui ne laisse pas insensible. Je ne sais pas si on a plus de globules rouges que les autres, mais on a quelque fierté à être montagnard, on a appris très tôt à dire non à ce qui ne convient pas… ».
Azinat : « Quelle serait votre grande phrase pour l’Ariège ? »
« Il y en à deux, la première c’est que l’Ariège a les défauts de ses qualités (…) demain l’Ariège aura les qualités de ses défauts… la seconde, dans beaucoup d’endroits la nature a bon dos, en Ariège elle a bon goût »
Azinat : « Que souhaitez vous pour l’Ariège et les ariégeois pour cette année 2013 ? »
« Que l’Ariège puisse profiter des ses atouts naturels, au premier rang desquels cette réserve naturelle d’eau, mais également la forêt (…). Que l’on trouve le bon tempo pour convaincre les citadins de faire un pas de coté et de venir nous rejoindre (…) le développement économique bien sûr, le développement démographique en jouant le partenariat avec Toulouse... »
« qu’il y ait un glissement démographique vers la vrai vie et l’Ariège aura enfin les qualité de ses défauts »
« Il est inéluctable, si on veut mettre l’être humain au coeur du dispositif , qu’il y ait un meilleur équilibrage territorial entre les métropoles, les grandes villes, les petites villes de province, le rural et la montagne. » Henri Nayrou pour Azinat Janvier 2013
-
Jean Clottes : « Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes »
Audois d’origine et ariégeois d’adoption, Jean Clottes est ce qu’on peut appeler une figure de l’Ariège. Il a été longtemps en tête de notre Who’s Who et emporte toujours l’Ariège dans son coeur lors de ses nombreux voyages à l’étranger. Azinat avait fait un portrait en 2009. Aujourd’hui, c’est avec gentillesse qu’il nous a ouvert les portes de sa maison de Foix pour nous accorder une interview.
Avant tout Jean Clottes est préhistorien, il travaille sur l’art préhistorique depuis plusieurs dizaines années, et la recherche est une part très importante de sa vie. Mais il n ‘a pas toujours été préhistorien. Il a commencé sa carrière comme professeur d’anglais au Lycée de Foix après avoir passé 3 ans en Angleterre. Venant d’Espéraza dans l’Aude il connait bien l’Ariège pour y avoir pratiqué la spéléologie, « Quand j’ai été nommé à Foix j’ai été absolument ravi, ma femme à beaucoup aimé également l’Ariège et nous avons décidé de nous y installer ».
Pendant ses années d’enseignement Jean Clottes fait des recherches, des publications il publie des livres, c’est ainsi qu’on lui propose un poste à Toulouse en tant que directeur de la préhistoire pour la région Midi-Pyrénées, puis un poste au Ministère de la Culture. C’est alors qu’il abandonne l’enseignement.
Pour autant, il ne quitte pas l’Ariège, une chance puisque c’est à cette époque que vont être découvert le réseau Clastre dans la grotte de Niaux et la grotte de Fontanet à Ornolac. « J’ai donc été obligé de m’investir dans l’art préhistorique et petit à petit je suis devenu un spécialiste, ça a pris des années bien sûr… j’ai eu plusieurs vie » déclare t-il.
Mais qui est Jean Clottes aujourd’hui en Ariège ?
« beaucoup de gens me connaisse en Ariège, j’ai eu souvent l’honneur des médias, mais dieu merci pas trop, c’est suffisamment sympathique sans être pesant… » dit il avec beaucoup de modestie. « J’ai une place excellente (…) je me suis toujours senti très bien en Ariège… »Et que souhaite Jean Clottes pour l’Ariège en 2013 ?
« Une prospérité économique et ensuite que les gens gardent leur fierté d’ariégeois, c’est un très beau pays (…) Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes… ».Un grand merci à Monsieur Clottes qui a accepté de nous recevoir.
-
Olivier de Robert : « Continuons à marcher vers l’avant »
« Conter, ce n’est jamais que dire avec lenteur ce qui pourrait être résumé en quelques mots. » Voilà ce que se plait à répéter Olivier de Robert. En 2009, pour azinat, il avait dit cette superbe phrase : « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots. »
Aujourd’hui pour Azinat.com, il raconte avec cet humour qui le caractérise et son accent qu’on adore, comment lui est venu cette passion du conte, ce que représente pour lui l’Ariège et les ariégeois(e)s et son optimisme pour l’avenir de notre territoire.
Azinat : « Qui est vraiment Olivier de Robert ? »
Olivier de Robert : « Je viens d’exil, j’ai vécu loin de l’Ariège pendant près de 20 ans et j’ai développé une mentalité d’exilé, avec un seul but dans la vie revenir en Ariège. Quand j’y suis revenu, à 18 ans, j’ai eu un besoin d’enracinement très fort et je l’ai fait en devenant accompagnateur en montagne. Peut-être parce que c’est plus facile de réfléchir avec ses pieds qu’avec sa tête. En marchant comme ça, dans les refuges pour que les gens reprennent leur souffle, j’ai commencé à raconter des choses et peu à peu c’est devenu une partie importante de ce que je faisais… et puis est arrivé un moment où il n’était plus possible de faire autre chose que ça et je m’y suis consacré complètement… d’où triple identité. L’exil, la montagne et l’Ariège. »
Azinat : « Ces derniers temps, tu es un peu exilé à l’envers, le Lot, bientôt Metz, la vie de spectacle et de conteur te reprend et te retire de la montagne, comment fais-tu pour gérer ça ? »
Olivier de Robert : « La 1ère partie de ma vie de conteur c’est quand j’étais encore accompagnateur en montagne, là tu peux pas partir loin. Et puis comme je me suis mis à ne faire que ça j’ai commencé à partir un peu plus loin. Au début la proche région, puis dans tout le monde francophone. J’avais peur de ne pas y trouver ma juste place, parce que je racontais l’Ariège* et il me semblait que ça intéresserait au mieux les ariégeois… mais les histoires sont universelles et elles touchent, par leur essence, absolument tout le monde (…) ça touche de la même façon toutes les oreilles du monde. »
Azinat : « Pour toi aujourd’hui les ariégeois et ariégeoises, au delà des personnages que tu contes, qui sont-ils comment les perçois-tu ? »
Olivier de Robert : « Définir l’ariégeois, c’est pas que c’est difficile, c’est que c’est risqué, je suis père de famille, et mourir à mon âge me parait déraisonnable (…) on est un des départements les moins peuplé de France et probablement un des moins riche, et on est en recherche permanente de ce que nous sommes… peut être qu’on est écartelés entre l’ariégeois du XIXè siècle du temps où il y avait tant de monde dans la montagne, d’une sorte de passé et d’archaïsme rêvé, et d’un rêve d’une Ariège qui, tout d’un coup, se réveillerait moderne. on sait pat trop si on porte encore le béret ou une combinaison de cosmonaute ? »
Azinat : « Qu’est ce que tu leur souhaites pour l’année à venir en ces temps de crise ? »
Olivier de Robert : « L’Ariège n’est pas en crise, on est en crise quand on est au sommet de sa courbe et qu’on risque de perdre des choses, mais nous, nous avons pris du retard au démarrage (…) on est en train de monter, on est en progression vers quelque chose, quoi je sais pas (…) Continuons de marcher vers l’avant, c’est ce que je nous souhaite pour 2013. Et puis se dire que tout va bien… normalement l’année dernière c’était la fin du monde… ça va ! »
le site officiel d’Olivier de Robert
-
Education nationale et PNR : une convention pour éduquer ensemble à l’environnement et au territoire
Cette convention de partenariat entre l’Education Nationale et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, d’une durée de 3 ans, prévoit que les 2 parties organiseront ensemble des formations à l’attention des enseignants, pour mieux connaitre le Parc des Pyrénées Ariégeoises et son environnement exceptionnel.
La coproduction d’un fascicule à l’attention des enfants, pour expliquer ce qu’est le Parc, est également une action proposée par cette convention. Enfin, il est proposé que les 2 parties travailleront ensemble à la conception de fiches pédagogiques qui permettront aux enseignants de se rendre avec leurs classes sur les sites remarquables du Parc et de proposer des activités éducatives adaptées à leurs élèves afin qu’ils appréhendent au mieux la richesse et la complexité de ces lieux emblématiques.
Cette convention fait suite aux actions déjà engagées par le Parc et l’Education Nationale, en matière d’éducation à l’environnement, et notamment aux opérations éco-écoles auxquelles ont participé une quinzaine d’écoles du PNR.
Sous les regards attentifs des signataires de la convention, les élèves de l’école de Lescure ont présenté les actions menées par l’éco-école de Lescure sur les thématiques de la réduction des déchets, la biodiversité et le sentier botanique sur la voie verte, et l’alimentation, thème traité cette année.
Un goûter de galettes réalisées par les enfants et de jus de fruits Marque Parc ont clôturé cette rencontre conviviale.
-
La rencontre au sommet entre la musique rock et la danse hip hop
On connaît Madame rêve, Vertige de l’amour, Osez Joséphine… comment rendre compte de l’incroyable poésie qui émane des textes de ces chansons, de la sauvage élégance des musiques du dandy-rock ?
Avec une attention portée aux sentiments comme l’amour, la mélancolie, la colère, ou l’abandon, le chorégraphe Hamid Ben Mahi se saisit de son langage si singulier dans le champ du hip hop pour entrer en résonnance avec l’univers d’Alain Bashung. Le spectacle se donne comme un concert corporel, jouant sur les contrastes et les nuances entre ces deux mondes.
Dans la démarche du chorégraphe, les techniques de la danse hip hop se frottent toujours à d’autres univers – la littérature pour La Géographie du Danger, le « stand up » pour Chronics, le slam et le rap pour Beautiful Djazaïr… Sur le répertoire remarquable de Bashung, 6 interprètes s’emparent des compositions du rocker-poète pour leur donner corps dans un ballet riche d’émotions. Les rimes écorchées trouvent une incarnation charnelle idéale dans ces danseurs pleinement investis de l’imaginaire de l’artiste. L’écriture chorégraphique de Ben Mahi épouse toutes les variations intimes du monde du chanteur. Les sentiments déchirants qui peuplent ses chansons se fondent avec une profonde humanité dans ce séduisant concert corporel.
Car Apache n’est pas une biographie d’Alain Bashung, encore moins le récit de ses morceaux. Apache est la réunion de deux cultures en apparence contrastées : le Rock et le Hip Hop. Les danseurs nous racontent l’histoire d’une communauté résolument inscrite dans notre présent. Au sein du groupe, les codes et les repères sont admis. Mais quelle communauté reste inerte aux sentiments, aux débordements de ses individus ? Au son des volutes rock, les corps hip hop se métamorphosent, développent une gestuelle nouvelle, marquée par la présence de l’autre. Jalousie, amertume, tendresse…
Les nappes sonores, si caractéristiques au monde de Bashung, accompagnent ce concert corporel. Les oeuvres musicales du chanteur, réadaptées par ses propres musiciens, constituent la toile de fond de cette histoire, en dessinent le cadre. Les protagonistes d’Apache sont comme chargés d’un passé et d’un avenir communs, d’un cercle vertigineux. C’est l’occasion de décloisonner la danse hip hop, d’oser braver les tabous de la culture urbaine (sensualité, sexualité, fragilité…), de poursuivre le métissage des danses, d’amener les publics à appréhender différemment la danse hip hop, à avoir une autre vision, une meilleure approche de l’univers artistique du chorégraphe.
Ce spectacle est à l’image du chorégraphe : doux et puissant à la fois, profondément ancré dans son hip hop pour mieux en braver les tabous.
Depuis plusieurs années, Hamid Ben Mahi revendique pour le hip-hop une danse d’auteur, fondée sur une recherche au long cours avec ses collaborateurs.
Installée depuis plus de dix ans sur les communes de Bordeaux puis de Floirac, la compagnie HORS SERIE, fondée et dirigée par le chorégraphe /danseur bordelais Hamid BEN MAHI, développe une recherche visant à mettre en question la danse hip hop en repoussant création après création les frontières de cette danse.
Il a su se confronter à d’autres disciplines artistiques, bousculer les codes de la danse contemporaine visant à inscrire sa démarche artistique dans l’histoire de la danse.
En prenant la parole pour dénoncer la ségrégation (Chronic(s), Sekel, Faut qu’on parle !), les conditions des sans- papiers en Europe (La Géographie du Danger d’Hamid Skif), l’histoire Franco-Algérienne (Beautiful Djazaïr) et en proposant des chorégraphies hybrides (On n’oublie pas), mêlant le hip hop et la danse contemporaine, Hamid Ben Mahi n’a de cesse de réinterroger la danse et notre actualité.
Mardi 29 janvier à 20h45 à l’Estive de Foix. Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / www.lestive.com
-
Jean-Pierre Bel : « l’Ariège, des femmes et des hommes de courage »
Doit-on encore présenter Jean-Pierre Bel ? Né à Lavaur dans le Tarn, Sénateur de l’Ariège depuis 1998, il fut président du groupe socialiste du Sénat de 2004 à 2011, année au cours de laquelle il est élu président du Sénat.
C’est en 1983 que Jean-Pierre Bel entame son chemin en politique, après avoir été maire de Mijanès. Neuf ans plus tard, en 1992, il est élu conseiller régional de Midi-Pyrénées. En 1997, il est nommé conseiller technique dans le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Daniel Vaillant, et ce jusqu’en 1998, année au cours de laquelle il est élu sénateur de l’Ariège sous l’étiquette socialiste.
Mais Jean-Pierre Bel n’oublie pas l’Ariège et il la porte dans son coeur. Monsieur le président du Sénat a gentiment accordé une interview à Azinat.com dans laquelle il nous parle de son engagement pour ce territoire qui l’a accueilli et où il à fait ses débuts en politique.
Azinat : « Jean-Pierre Bel, vous êtes une des personnalité les plus connues de l’Ariège, vous caracolez en tête du « Who’s who » depuis que vous êtes président du Sénat, mais qui est Jean-Pierre Bel »?
Jean-Pierre Bel : « Quelqu’un qui a fait ses premiers pas en tant que responsable élu en Ariège, et j’ai voulu être digne de la confiance qu’on m’a toujours témoignée du premier jour où j’ai été élu Maire de mon petit village de Mijanès jusqu’à aujourd’hui où je suis président du Sénat. On doit être soucieux à la fois de ce département qui m’a tellement apporté et de s’interroger sur ses convictions (…) je suis toujours soucieux de savoir si je suis dans la bonne ligne de ce qui m’a amené à m’engager en politique (…) S’il fallait que je traduise, je suis quelqu’un qui veut porter sous ses semelles la terre d’Ariège, et qui veut être fidèle à l’idée que je me fais de la république et de mon département ».
Azinat : « Vous avez été souvent premier, plus jeune sénateur de France, premier Président socialiste du Sénat, premier du « Who’s who » d’Azinat.com… L’Ariège est un des plus petit département de France, que souhaiteriez-vous pour ce département qui essaie de s’en sortir depuis des années ? »
Jean-Pierre Bel : « L’Ariège n’a pas de complexe à avoir par rapport à sa taille, c’est un département qu’on nous envie beaucoup (…) Ce qui me frappe toujours lorsque je vais à l’étranger, c’est que je rencontre toujours un ariégeois (…) Ce qu’on aime aujourd’hui, ce sont les pays qui sont restés authentiques et naturels (…) quelquefois les ariégeois ont une vision pas suffisamment valorisante de leur territoire et je leur dis vous pouvez être fier (…) Il y a ceux qui sont aujourd’hui dans des situations dramatiques, je connais bien cela puisque le Pays d’Olmes en traverse beaucoup et aussi le Couserans, mais il faut dire que nous avons de la chance d’être ariégeois et de vivre en Ariège. »
Azinat : « Avez-vous une petite phrase ou une grande phrase pour l’Ariège ? »
Jean-Pierre Bel : « Les petites phrases ne sont pas à la hauteur de l’Ariège puisque c’est un grand département, mais il y des phrases qui ont marqué historiquement l’Ariège, j’ai été un peu à l’origine d’un slogan qui n’a pas été tout à fait apprécié par les ariégeois mais qui a permis de le faire connaître c’était : » la terre courage « , car pour moi, l’Ariège c’est des femmes et des hommes de courage. »
-
Trail et Marche du Maquis 2ème édition
La Résistance : c’est le thème qu’a choisit l’Association Sportive Dunoise (ASD) pour accompagner la manifestation « Trail et Marche du Maquis ».
Deux jours où nous allons nous plonger dans le bain du souvenir de la Résistance durant la deuxième guerre mondiale et de l’inconfort de la résistance durant l’effort du Trail et de la Marche.
Le samedi 9 février sera dédié à la mémoire de Jean Moulin et du triste anniversaire des 70 ans de son assassinat. Ce sera aussi l’occasion de souffler les 70 bougies de la naissance du Conseil National de la Résistance (le CNR) avec une rétrospective des ses multiples combats menés contre les inégalités sociales. A cette occasion, dès 10h du matin, une exposition sur « Jean Moulin et la création du CNR » vous sera proposée. A 14h30 : projection de « La voix de Jean Moulin » film réalisé par Jorge Amat, suivit de près par un docu fiction créé et réalisé, en partenarial avec « Caméra au poing », par les ados de la vallée du Douctouyre. Pour conclure cette dédicace à Jean Moulin et à la Résistance, l’ASD a invité Jacques Varin secrétaire général du bureau national de l’ANACR (Association National des Anciens Combattants de la Résistance) pour une conférence sur le CNR et son Programme. Nous ne nous séparerons pas sans trinquer à la mémoire de tous ces Résistants à qui nous devons notre honneur et notre liberté.
Le dimanche 10 février sera sous le signe de la résistance. Résistance face aux caprices d’une météo très susceptible à cette période ci de l’année, résistance face à un parcours exigeant (22km pour 900m de dénivelé positif cumulé pour le Trail et 18km pour 600m de dénivelé cumulé positif pour la Marche) et enfin résistance face à cette troisième bière qui vous tendra les bras…
Dès 7h00 : retrait des dossards
9h00 : départ pour la Marche du Maquis
9h30 : Départ du Trail du Maquis
13h00 : distribution des récompenses
Informations complémentaires sur le site traildumaquis.sitew.fr
Contact : André Bérenger asdun09@gmail.com / 06.32.95.03.59
-
Une journée 100% montagne à Ascou-Pailhères le 3 février
Le Bureau des Guides des Pyrénées ariégeoises, l’association GPS Tour et la station de ski d’Ascou- Pailhères conjuguent leurs talents pour proposer une journée d’animation autour de la glisse et des loisirs sportifs d’hiver.
L’objectif de cette journée est de permettre au grand public de s’initier en toute convivialité aux activités montagne hivernales proposées par le Bureau des Guides et l’association GPS Tour sur et autour du domaine skiable d’Ascou-Pailhères : raquette à neige, ski free-ride et ski de randonnée.
Cette journée sera l’occasion de montrer toute la complémentarité entre la station de ski, les aménagements et les services qu’elle propose avec les Guides de Haute Montagne et les Accompagnateurs en Montagne du Bureau des Guides et de GPS Tour spécialistes de ces activités :
– utilisation de portions damées pour l’initiation au ski de randonnée, – utilisation des remontées mécaniques pour accéder à des itinéraires hors piste en ski free-ride ou en raquettes à
neige encadrés par des professionnels diplômés d’Etat, – accessibilité au site de pratique, – convivialité de l’accueil et des services de restauration
Autant de passerelle entre le monde des stations et celui de la montagne en liberté à découvrir et à faire découvrir.
LE DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE
Inscription et réservation pour les activités proposées dès 9h le 3 février sous le chapiteau placé en front de neige et animé par un membre du Bureau des Guides en partenariat avec la station d’Ascou-Pailhères et Radio Transparence.
L’inscription aux activités est offerte par les membres du Bureau des Guides et de GPS Tour pour les titulaires du forfait station. Une participation de 3 euros sera demandée pour les sorties free-ride et raquettes à neige utilisant les remontées mécaniques de la station pour les personnes non-munies de forfait.
En ski free-ride, un Guide de Haute Montagne assurera deux prestations gratuites le matin (10 à 11h et 11h15 à 12h15) et deux l’après-midi (13h15 à 14h15 et 14h30 à 15h30). Chaque groupe sera composé au maximum de 8 personnes. A partir de 14 ans. Les participants utiliseront leurs skis ou loueront sur place à la station.
En ski de randonnée, un Guide de Haute Montagne assurera deux prestations gratuites le matin (9h45 à 10h45 et 11h à 12h) et deux l’après-midi (13h à 14h et 14h15 à 15h15). Chaque groupe sera composé au maximum de 8 personnes. A partir de 14 ans. Les participants utiliseront leurs chaussures de ski avec des skis de rando prêtés pour l’occasion par le magasin « Eskimo Sport » de Savignac-les-Ormeaux.
En raquettes à neige, un Accompagnateur en Montagne proposera une matinée « descente free-raq » utilisant le télésiège de la station (9h30 à 11h30) ainsi que l’après-midi (13h30 à 16h30). Les raquettes et bâtons seront fournis par le Bureau des Guides. Chacun des deux groupes sera composé au maximum de 12 personnes. A partir de 12 ans. Un autre Accompagnateur en Montagne proposera une « balade neige et traces » entre 10h15 et 11h30 le matin et entre 14h et 15h15 l’après-midi. Les raquettes et bâtons seront fournis par le Bureau des Guides. Chacun des deux groupes sera composé au maximum de 12 personnes. A partir de 6 ans.