Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Clément Anglade

    Clément Anglade originaire d’Urs (Les Cabannes) devient député de l’Ariège en 1833, il est connu notammment pour son plaidoyer et en tant que porte parole à la Chambre des injustices sociales dont sont frappés ses compatriotes montagnards pour demander la suppression de l’impôt sur le sel, produit de première nécessité dans les campagnes. Il fut appelé « l’homé de la sal » à l’époque où la France des campagnes en général est confrontée aux pires difficultés économiques et sociales.

  • Napoléon Peyrat

    Napoléon Peyrat est né en Ariège en 1809. Devenu en 1831 pasteur des Églises réformées, au terme de ses études à la Faculté de théologie alors située à Montauban, il ne prend pas en charge une paroisse, mais s’abandonne, pendant douze ans, à sa seconde passion, l’histoire et la littérature. Ce n’est qu’en 1847 qu’il est consacré au pastorat et s’installe à Saint-Germain-en-Laye, où il fonde quasiment de toutes pièces une paroisse protestante très active. L’histoire reste cependant son exigeante compagne, et lui vaut de n’être jamais tombé dans l’oubli, en dépit de périodes d’éclipse. Peyrat est le type même de l’historien romantique, comme le XIXe siècle en a tant connus : il se passionne pour les rebelles, les hérétiques, les vaincus, et raconte leur épopée dans une langue souvent magnifique, qui reste aujourd’hui l’un de ses attraits. L’historien, du reste, était également poète : il a publié plusieurs recueils, dont certaines pièces, inspirées par la légende de Roland ou les psaumes de la Bible, supportent la comparaison avec bien des œuvres poétiques de son siècle. On pourra s’en persuader en lisant une anthologie récente, les Poèmes pyrénéens, chez Lacour (Nîmes, 1999)..

  • Ariel Nuñez la pêche par correspondance

     

    Chronocarpe.com
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    Chef d’entreprise ariégeois originaire de Lavelanet. Ariel Nuñez ancien directeur marketing dans le secteur du matériel de pêche de loisirs, il a quitté sa carrière à 48 ans pour revenir s’installer dans son Ariège natal. Homme de tempérament et de conviction, il a su s’investir pour développer son affaire au pieds des MOnts d’Olmes. Originaire du Pays d’Olmes, il vit à Lavelanet et est Pdg d’une entreprise de commerce en ligne sur Internet d’une dizaine d’employés Chronoloisirs.com

  • Montreur d’ours ou Orsalher

    Montreur d\'ours

     

     

    Montreur d'ours

     

     

    Le métier de montreur d’ours fait partie de la mythologie ariégoise. Les montreurs d’ours ne sont connus qu’à partir de 1835 et leur origine fut toujours limitée aux vallées d’Ustou, Oust, Ercé et Aulus dans le Couserans. A l’origine sans doute, on dressait des oursons capturés sur place mais à la suite de la destruction complète de l’ours pyrénéen, on fit venir des oursons de Russie ou d’Europe centrale. On les dressait dans les villages. L’orsalher ou orsatès (montreur d’ours) et son ours parcouraient ensuite à la belle saison les routes de France et d’Europe et certains arrivèrent même jusqu’en Amérique. Le métier périclita doucement au début du XXeme siècle mais les montreurs d’ours d’Ariège étaient encore connus un peu partout à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

  • Joseph Lakanal un montagnard défenseur des sciences

    Né en Ariège, il étudia auprès des Frères de la Doctrine Chrétienne, puis devint chez eux enseignant en philosophie, au collège de Moulins. La réorganisation constitutionnelle du clergé le fit vicaire épiscopal de l’évêque de Pamiers, et il fut élu par l’Ariège à la Convention. Montagnard, il vota la mort du roi, et fut envoyé en mission, dans la Seine-et- Marne, puis l’Oise, pour y organiser le recrutement. Ce n’était pas un grand scientifique, mais c’était un grand Montagnard, et il n’en reste pas moins celui qui fut, pas excellence, le « défenseur des sciences » à la Convention, et l’initiateur de la plupart des grandes créations du gouvernement populaire de 93.

  • Henri Nayrou, la politique c’est du sport !

    Henri Nayrou, la politique c’est du sport !

    Henri Nayrou

    Homme politique ariégeois né en 1944 , député de l’Ariège et Conseiller Général et ancien journaliste sportif et rédacteur en chef dans le groupe Midi-Olympique. Il est député à l’Assemblée Nationale depuis 1997, Conseiller Général depuis 1983. Il a été conseiller municipal et Maire à Labastide de Sérou (1983 et 1995). Il a notamment oeuvré pour le développement du Haut-Débit dans son département, il ne croit pas que l’Ariège doivent devenir « une reserve d’indiens » mais qu’un département qui a longtemps été en déclin démographique peut devenir une véritable terre d’accueil pour les urbains en mal de nature, et devenir un territoire de nouveaux projets d’avenir . (http://www.henrinayrou.com)

  • Sabots de Bethmale

    Sabots de Bethmale

    Mystérieux sabots à l’origine inconnue, portés uniquement dans la vallée de Bethmale (Couserans, Ariège), une légende court à leur sujet. Depuis ce temps là, le soir de Noël, le fiancé offre à sa fiancée une paire de sabots à longues pointes, habillés de cuir et richement décorés de clous dorés dessinant un cœur. Il offre aussi une quenouille rouge et un fuseau, le tout fabriqué avec tout son amour – plus la pointe des sabots est longue, plus l’amour est ardent.

    Aujourd’hui quelques artisans perpétuent la tradition, dont Pascal Jusot installé à Audressein et Aret-en Bethmale, et fabriquent encore des sabots de décoration ou de jardins

  • Des forêts en Ariège

    Forêt en Pays d'Olmes

    Forêt en Pays d'Olmes
  • Redécouvrir Raoul Perpère aménageur de la grotte de Lombrives

    Raoul Perpere

    Raoul Perpere

     

    Raoul Perpère (1864-1950)

    Cet ingénieur des mines a été un très grand scientifique: géologue (“Il était à lui seul le BRGM” disait de lui le Professeur Capdecome) qui a travaillé sur la France, l’Espagne, l’Italie, la Russie où il exploita de nombreuses carrières et mines. On lui doit des aménagements de villes: Bayonne, Toulouse (le Grand Rond), Bordeaux, Paris, Madrid et Monaco. Constructeur automobiles il a construit les voitures Perpère qui devinrent les voitures Perpère_Darracq, puis Talbot et son contremaître un certain Chevrolet est allé construire les voitures Perpère au Canada puis aux USA (au bout de 3 ans, outre Atlantique, elles sont, d’un commun accord, devenues les voitures Chevrolet, aujourd’hui filiale de General Motors). On lui doit l’invention de l’embrayage (“Raoul nous tuera tous, nous travaillons 17 heures par jour et depuis 9 mois nous n’avons pas eu une seule journée de repos” écrivait le marquis de Dion a Amédée Bollet à son sujet). Ses voitures furent utilisée à la cour de Russie et celle d’Espagne. Il a asséché des marais dans le sud des Landes (Ox). Il a travaillé avec Gustave Eiffel pour calculer les structures métalliques de la Tour Eiffel à Paris. Il a construit des avions sur Toulouse avec Pierre Georges Latécoère. De l’ Amérique, il a ramené des techniques de construction d’immeubles de grande hauteur.

    En Ariège, il a aménagé la grotte de LOMBRIVES dans les années 1920. On lui doit l’électrification de la grotte après la construction d’une centrale électrique et surtout la passerelle métallique sur le gouffre Garrigou à 4km d’une des entrées, dans la salle de l’Empire de Satan, grande comme 2 à 3 fois comme Notre Dame de Paris. Cette passerelle est construite selon la même technique que la Tour Eiffel (rivetage).
    Ami de nombreux écrivains (Rostand, Bois, d’ Annuzio….) et de musiciens (Debussy, Fauré) et de peintres, il fut un mécéne avant l’heure.
    Son fils Pierre, spécialiste mondialement reconnu de la physique des hautes particules fut l’un des dirigeants de l’Euratom à Bruxelles.
    Son arrière petite fille est conservateur de LOMBRIVES, la plus vaste grotte d’Europe.

  • Mylène Navarro : Elle a le Merens dans la peau

     

    Mylene Navarro
    Mylene Navarro

    Mylène Navarro est origniaire de Mirepoix, elle monte à cheval depuis l’adolescence et s’est pris de passion pour le cheval de Merens. Elle découvre il y a moins d’une dizaine d’année Isatis de Sié (champion suprême de la race de merens en 2003) son étalon de concours actuel. Avec qui elle accumule les trophées en dressage, TREC et autres compétitions equestres. Elle se produit également en spectacle avec Sebastien son compagnon de route. (le site de l’élevage du Grand Bosc : http://grandbosc.site.voila.fr/)

  • Peigne en corne

    Crédits photos Azema Bigou

    Crédits photos Azema Bigou

    L’industrie du peigne en corne, connue en Pays d’Olmes au XVeme siècle, fut à l’origine une industrie du bois puisque la matière première était le buis. Quand le buis local s’épuisa au XVIIIeme siècle, on en importat mais on fit appel à la corne ; sous la Restauration, on fabriquait encore quatre fois plus de peigne en buis que de peignes en corne. Les centres en était le Mas d’Azil et la Bastide sur l’Hers ; le second seul survécut jusqu’à nos jours. On n’utilise plus depuis longtemps que la corne, importée d’Argentine ou d’Australie. Les cornes sont découpées et on selectionne la partie centrale, le biscage. Le biscayeur la chauffe, la découpe en spirale, l’ouvre et la passe en presse. On trace ensuite dessus la forme des peignes avec un poinçon, on les découpe à la scie circulaire puis on découpe la denture. La trace des meulages effectuées après chaque opération est effacée par leponçage : on trempe le peigne dans dans un bain de boue contenant de la pierre ponce puis on les passe sur une meule recouverte de gros drap et on les polit sur une meule recouverte de peaux. Ce fut longtemps un travail effectué à domicile pour le compte de fabricants avant que la mécanisation ne change la donne. Vers 1950 le Pays d’Olmes fournissait 80% de peigne en corne français. Il reste à ce jour un seul fabricant de peigne en corne traditionnel en Ariège : l’entreprise Azema Bigou