Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • MUSEE HAUT, MUSEE BAS – 28 juin Tarascon / Ariège

    MUSEE HAUT, MUSEE BAS – 28 juin Tarascon / Ariège

    MUSEE HAUT, MUSEE BAS Ariège pYR2N2ESCe mois-ci, les comédiens de Fées et Gestes vont vous plonger dans la Culture, la grande, la vraie, et ouvrir, le temps d’une soirée, un musée éphémère de l’absurde sur la scène du Centre Culturel de Tarascon sur Ariège, avec une comédie burlesque de Jean-Michel Ribes : MUSEE HAUT, MUSEE BAS !

    Venez découvrir l’envers des musées, les tracas des visiteurs et les atermoiements des agents d’accueil. Traversez les différentes salles à la découverte d’œuvres classiques et contemporaines, appréciez les expositions de mammouths, sachez parler des antiques grecs avec vos enfants…
    Vous ne verrez plus jamais les musées de la même façon et aurez une irrésistible envie d’y retourner, même un jour de beau temps, même si c’est pour voir les performances d’un artiste qui peint avec ses pieds, même accompagné de tata Suzanne…

    Ce spectacle est le résultat d’un an de travail des participants de l’Atelier Adultes de la Compagnie Fées et Gestes, véritables amoureux de l’art théâtral. Ils ont réussi, au fil des ans, à former une véritable troupe, homogène, talentueuse, pleine d’énergie et de drôlerie. Chacune de ses prestations est un moment particulièrement apprécié du public.

    Cette comédie absurde et rocambolesque est mise en scène par Esther Candaës et Jean-Louis Manceau, les deux co-directeurs de la Compagnie. Les lumières sont l’œuvre de Laurent Farenc et TCB Production, les vidéos de Nicolas Lextrait.

    Dimanche 28 juin, à 21h00 Centre Culturel de Tarascon sur Ariège

    Avec la participation de la Mairie de Tarascon et du Club d’entreprises ENTR’ACTES. Participation aux frais libre.
    MUSEE HAUT, MUSEE BAS sera rejoué, en décembre prochain, à l’occasion du 1 er Téléthon organisé par la Mairie de Tarascon sur Ariège.

    Compagnie Fées et Gestes
    06 24 20 67 39 – 05-61-64-18-54
    feesetgestes@yahoo.fr
    www.compagniefeesetgestes.com

  • La Commune du Carla Bayle lance son marché hebdomadaire estival du dimanche matin.

    La Commune du Carla Bayle lance son marché hebdomadaire estival du dimanche matin.

    La Commune du Carla Bayle lance son marché hebdomadaire estival du dimanche matin.

    Tous les dimanches matin, place de l’Europe, dans le cadre d’un panorama exceptionnel, entourés de galeries d’artistes, producteurs, artisans et commerçants proposeront leurs produits aux consommateurs, habitants, résidents secondaires, et touristes…

    Plus d’une dizaine d’exposants seront présents dès le lancement du marché, proposant une offre riche et diversifiée, dont la majorité issue d’une production locale : légumes, viandes bio, fromages fermiers bio et artisanaux, charcuteries, miel bio, biscuits bio, chocolats bio, artisanat d’art (poteries, fabrication artisanale de chaussures en cuir…

    Pour cette première, le marché sera égayé par les animations organisées par la Confrérie de l’Escargot Ariégeois.

    L’inauguration officielle du marché se tiendra quant à elle le dimanche suivant, 5 juillet, avec un vin d’honneur et apéritif offert par la Mairie du Carla Bayle, à 11h, mettant à l’honneur les produits du marché

    Tous les consommateurs intéressés sont ainsi invités à venir partager ce moment de détente et de convivialité, et découvrir la richesse et la diversité des produits locaux commercialisés lors du marché.

    Contact et renseignements :
    Mairie du Carla Bayle
    Tél : 05 61 68 51 32
    Courriel : carla.bayle@wanadoo.fr

  • Rencontre avec Olivier de Robert – 27 juin Foix

    Rencontre avec Olivier de Robert – 27 juin Foix

    Rencontre avec Olivier de Robert Foix Ariège Pyrénées« Mes chroniques partagées pendant quatre ans sur Ariègenews sont des bouts de vie et de rencontres, des éclats et des couleurs de la vie. En voici quelques-unes sélectionnées par l’arbitraire du cœur, en toute subjectivité.

    Mais voilà aussi des contes : eux viennent de plus loin et disent tout du monde pourvu qu’on veuille bien les entendre. Ils ne sont pas de moi, ils sont issus de la mémoire humaine, mais ils ont tout autant les éclats et les couleurs de la vie… »

    Samedi 27 juin à partir de 15h00 à la librairie SURRE MAJUSCULE

  • Morenci entre mythe et réalité – 27 juin Bénaix

    Morenci entre mythe et réalité – 27 juin Bénaix

    Morenci entre mythe et réalité Ariège Pyrénées

    La commune abrite des sites aux noms évocateurs : Morenci et Las Morts. A Morenci, dans la masse rocheuse du  » Roc de la Dentilhère « , qui ressemble à une architecture, Jean Tricoire a découvert en 1928-1929, une sépulture. Il l’a datée de -2600/-1800 ans environ. Plusieurs éléments de parure étaient déposés à ses côtés : objets en jais, dents, coquillages percés, poinçons en os… On a trouvé aussi à proximité une main sculptée dans un bloc de stéatite (roche très tendre, principalement composée de talc). Cette main gauche humaine est amputée de ses phalanges. Ceci a donné lieu à de nombreuses hypothèses mais aucune n’a pu être vérifiée. L’autre site est celui de la grotte de Las Morts. Elle a été fouillée par l’abbé Durand de 1936 à 1942. Il a distingué huit foyers s’échelonnant de -6 500 à -2 700 ans ainsi qu’une sépulture d’enfant. On a trouvé une flûte en os, objet assez rare dans les Pyrénées. Toutefois ces découvertes posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponse…

    Nicolas Chassan va tenter de les aborder. Il est étudiant en archéologie à l’université Toulouse-Jean Jaurès. Il va essayer de démêler le mythe de la réalité. Il expliquera ce qu’on imagine de la vie de Bénaix à l’âge des métaux. L’âge des métaux couvre les vingt-deux siècles qui séparent la diffusion de la métallurgie du bronze, vers -2200 en France, de la conquête romaine de la Gaule en -52. C’est une période où se déroulent de profondes évolutions touchant tous les aspects de la société : innovations technologiques, intensification des échanges, émergence de la ville et d’une économie monétaire… Nicolas Chassan va aussi évoquer les pratiques archéologiques d’aujourd’hui.

    C’est une conférence abordable et ouverte à tous. Elle se tiendra à 14h30 à la salle municipale de Bénaix, et sera suivie du verre de l’amitié offert par la commune. Le tarif est de trois euros.

  • Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Au centre du Couserans, pays gascon aux 18 vallées, Saint-Girons se situe de part et d’autre de deux torrents tumultueux venus du plus haut des montagnes, le Salat et le Lez, qui se rejoignent en son centre.

    En contrebas de la citadelle de Saint-Lizier, l’implantation de Saint-Girons demeure fortement liée à l’histoire de sa proche voisine fondée par les Romains. Elle garde l’empreinte d’un riche passé : vestiges gallo-romains, chapelles romanes, folklore

    Apparu tardivement le site de Saint-Girons ne connut, pendant longtemps, que des entrepôts, en bordure du Salat, et quelques « villae ». C’est vers 1100 que Saint-Girons apparaît en tant que ville, à la suite d’une période, l’an mil, qui voit de profondes transformations dans l’Occident.

    Au XIIIe siècle, la ville de Saint-Girons se donne, sur la rive opposée du Salat, la rive gauche, un nouveau quartier, une Villefranche. La ville se développe, lentement, à l’intérieur de ses fortifications. Le bâti est peu dense, les jardins nombreux, même si la trame des rues est serrée dans le centre de la ville.

    Avec le XIXe siècle, la ville va s’étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards. De nombreuses activités vont s’installer, le long du Salat pour utiliser la force motrice des cours d’eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l’industrie textile. Le Salat, les moulins, le bois et l’industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui vont marquer l’histoire locale.

    C’est d’une part, un enfant du pays, Aristide Bergès qui invente, loin de Saint-Girons et des Pyrénées, certes, mais dans les Alpes, l’hydro-électricité, en récupérant le principe du fonctionnement des moulins, la roue qui devient la turbine des centrales électriques.

    C’est, d’autre part, l’apparition des premières papeteries (papeteries des familles Martin, Rapeaud, etc), qui vont prospérer en profitant des eaux limpides qui descendent de la montagne, parfois aussi des bois de la montagne.

    Insolite :
    Saint-Girons a atteint une température exceptionnelle de 31,2° le 29 février 1960 dus à un important effet de foehn ; un record absolu en France métropolitaine en hiver

    Patrimoine

    • Église Saint-Girons, construite en 1857 par M. Tisné (clocher du XIVe siècle)
    • Église Saint-Valier, portail du XIIe siècle. Derrière le maître-autel se trouve un sarcophage de la même époque
    • Palais de Justice (ancien château vicomtal), XIIIe siècle
    • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1924, construit par l’architecte Patrice Bonnet.
    • Monument en l’honneur d’Aristide Bergès, œuvre de Carlo Sarrabezolles.
    • Monument à la mémoire d’Oscar Auriac (1879-1949) et Jean Auriac (1906-1941), inauguré le 25 juin 1950 par Paul Caujolle.

     

    Blason Saint Girons AriègeBlason D’azur, à une cloche d’or. Malte-Brun

    En savoir plus : www.ville-st-girons.fr / fr.wikipedia.org

  • Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    solstice Montségur 2015 Ariège Pyrénées

    Armés comme d’habitude de notre frontale, l’ascension commence à la nuit. On aperçoit déjà des petites lueurs en haut de la montagne, certains sont déjà arrivés.

    On nous dit quelquefois, « mais finalement c’est toujours la même chose le levé de soleil ! « . On pourrait le croire mais non, chaque année c’est différent. Tantôt nuageux, tantôt brumeux, tantôt clair… la lumière en haut de la montagne est toujours différente.

    solstice-homeL’ambiance aussi. Cette année, peut-être parce que c’est dimanche, il y a foule dans la salle basse, impossible de voir les « bâtons ardents » qui vont se dessiner sur les archères. Peu importe, nous restons hors des remparts et attendons le levé du soleil.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

    solstice montségur Ariège PyrénéesEt là le spectacle est magique : le soleil, petit disque orangé, apparaît à l’horizon, le silence se fait, la sérénité, le calme.. on se croirait au matin du monde.

    Comme à l’accoutumé, nous avons amené café et « chocolatines » pour une quarantaine de personnes… Tout le monde est heureux, la journée à bien commencé.

    Voir la vidéo de nos amis de France3 Laurent Winsback et Pascal Dussol : http://france3-regions.francetvinfo.fr

  • Montségur et catharisme : La Chute

    Montségur et catharisme : La Chute

    2000 guerriers en bas contre 200 en haut 

    Mai 1243, l’armée des croisés s’installe au pied du pog. On parle de plusieurs milliers d’hommes, mais les historiens aujourd’hui s’accordent à dire qu’il y avait 2000 à 3000 combattants. Face à eux, une garnison d’environ 200 guerriers, le reste de la population du castrum étant des civils.

    « Je crois que nous aurons toutes les peines du monde à nous emparer de Montségur« . Hugues des Arcis

    En effet ce fût le plus long siège de l’histoire de la croisade contre les albigeois. Face à l’armée de croisés commandée par Hugues des Arcis, Montségur va résister pendant 11 mois.

    Durant les huit premiers mois, les croisés vont connaître l’échec. Ils attaquent la face sud du château (l’actuel chemin emprunté par les touristes), l’endroit le plus accessible mais également le mieux défendu par trois lignes de murailles et contre ces murailles les croisés se cassent le nez.

    De mai à décembre, l’armée est tenue en échec. Hugues des Arcis imagine donc une véritable mission « commando ». Il recrute une quinzaine de montagnard, probablement des ariégeois connaissant bien le pays et n’ayant pas peur du vide. Aux environs de Noël, de nuit, le « commando » va s’emparer de l’extrémité est de la montagne, la falaise du Roc de la Tour.

    Aucun combattant de Raymond de Pereille en poste en haut de la tour n’en est revenu vivant

    Après la prise de la Tour les croisés font monter leurs catapultes, poutre après poutre, à l’aide de câbles de corde. Les combats vont maintenant se passer sur la montagne et vont devenir de plus en plus violents. Pendant les semaines qui suivent, les croisés vont prendre l’une après l’autre toutes les défenses qui barraient la montagne.

    En février 1244, on se bat toujours. La résistance de Montségur est opiniâtre et héroïque 

    Cependant, les croisés sont bloqués par la dernière muraille « la barbacane du castrum ». Derrière cette muraille, il n’y a plus de défense, il n’y a plus que des civils, femmes et enfants. Mais la garnison de Montségur ne baisse pas les bras et continue de se battre.

    Pendant un mois, les croisés vont bombarder de jour comme de nuit, à la lueur des torches et des flambeaux, cette dernière défense. A la fin du mois de février 1244, un dernière attaque fût menée à l’aide d’échelles. Cette attaque fût repoussée mais au prix de pertes humaine considérables.

    Les co-seigneurs de Montségur, Raymond de Péreille et son gendre Pierre-Roger de Mirepoix, n’ayant plus assez de combattants, décident de déposer les armes.

    Le 2 ou 3 mars 1244, après onze mois de siège, Montségur est tombé

    Prochain épisode : Après les Cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    Le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) existe depuis 1986 lorsque, munis d’un BTS agricole pour Jacques et d’un BPA pour Marie Françoise, le frère et la soeur reprennent l’exploitation familiale. Le GAEC compte aujourd’hui 70 vaches allaitantes de races Limousine et Gasconne et une production de vaches de réforme, de veaux broutards et de volailles fermières.

    Au départ exploitation de vaches laitières, Jacques et Marie-Françoise ont mis en place un élevage de vaches allaitantes puis un atelier de volailles. Tout est vendu en circuits courts et vente directe.

    Leur démarche de départ était tout simplement de reproduire ce que faisait leur grand-mère qui partait à Lavelanet vendre son surplus de lait. C’est a dire trouver le client sur place.

    «On ne fait que reproduire ce que faisaient nos ancêtres depuis des siècles»

    Afin de valoriser les stocks d’invendus, Jacques et Marie-Françoise se sont tournés vers les produits transformés. C’est ainsi que l’on peut trouver dans la boutique des pâtés de volailles, des daubes de boeuf ou encore de la sauce bolognaise, le tout étant transformé, circuit court oblige, à quelques kilomètres à la ferme de Gréoulou.

    Pour tout ce qui a trait aux gros travaux (évacuation du fumier de l’étable, épandage, foins…) tout est sous-traité. Une affaire rentable pour Jacques qui nous dit qu’ils ont divisé par trois le coût de la fenaison.

    «La fonction d’agriculteur, c’est bien produire et bien vendre. On ne fait plus les foins, on préfère s’occuper de notre troupeau»

    Au GAEC, le bois fait partie intégrante de l’exploitation, c’est pourquoi Jacques a créé une association « le bois paysan » qui a pour thématique l’arbre et l’exploitation. Comment valoriser le bois en montagne ? le transformer en bois bûche et ce qui n’est pas intéressant pour les bûches on peut en faire du paillage pour les vaches. L’association réfléchie à la vente de bois en filet et aussi à la fabrication d’allume feu. « On va s’attacher à ce que le bois vendu dans la grande distribution soit du bois ariégeois » nous explique Jacques.

    «Dans une démarche de bon-sens, on a ici la ressource, on peut faire de la valeur ajoutée et créer de l’emploi sur du local»

    Aujourd’hui, l’avenir du GAEC c’est l’arrivée de Camille, la fille de Jacques. En parcours d’installation elle va développer un atelier de poules pondeuses ainsi qu’un atelier de lapins de chair.

    Jacques HATO et Marie-Françoise TOLOSA
    Peychou – 09300 Raissac
    Tél : 05 61 01 24 11 – peychou@orange.fr
    Contact volaille (06 88 16 45 10) Viande (06 08 89 22 54).

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Sur les traces de Margaux, Québec la Belle Province

    Sur les traces de Margaux, Québec la Belle Province

    Sur les traces de Margaux, Québec la Belle Province

    Juin ! Depuis mon départ fin octobre, c’est le premier mois sans neige ! L’hiver a finalement tiré son chapeau, il aura été aussi interminable que grandiose. Nous sommes maintenant à la (tout aussi grandiose) saison des maringouins. De bien sales bêtes qui arrivent à me piquer malgré les moustiquaires et les produits chimiques. Personnellement, je suis criblée !

    Je prends mes marques à Sacré-Coeur. Depuis le mois dernier, j’ai ouvert un compte bancaire, reçu ma nouvelle carte bancaire locale en trois heures chrono et j’ai même touché ma première paie ! Rien à voir avec les bulletins de salaires français entre nous soit dit. Une feuille, quatre lignes de retenus et basta.

    1Quand je repense aux premiers mois en Ontario et en Nouvelle-Ecosse, le Quebec marque quand même un vrai tournant dans mon aventure. Ca aurait été dommage quand même de ne pas profiter de mon PVT pour travailler quelques mois … afin de préparer le PVT Nouvelle Zélande. Oui, parce que d’ici 5-6 mois c’est dans l’hémisphère sud que je serais.

    En attendant, j’ai vraiment l’impression d’être à la maison à Canopée Lit. Un peu comme de l’autre côté du miroir aussi puisque, travaillant sur un site touristique c’est nous qui accueillons les étrangers et les touristes … C’est un comble !

    En tout cas, je suis bien ici. Si dans les premières semaines seulement 4 cabanes étaient ouvertes, au jour d’aujourd’hui se sont les 10 logements qui sont disponibles et la capacité de logements pourraient augmenter rapidement. Notre charge de travail a elle bien augmenté et les équipes ont une nouvelle fois changé. Gabrielle et Pierre, le couple de toulousains a intégré l’équipe il y a quelques semaines et ils restent pour le reste de la saison.

    4Moi, je travaille avec Gabrielle et Julien depuis un peu plus d’un mois. Nos gestes se perfectionnent, nous avons désormais de nouveaux réflexes et nous arrivons à « optimiser » nos gestes et notre temps. Oui. L’équipe ménage passe la vitesse supérieure.

    Nicolas, quant à lui a continué sa route vers la Gaspésie et de nouveaux Wwoofers devraient arriver prochainement. L’occasion de tisser de nouveaux liens.

    2Forcément. Car on s’attache … aux personnes que l’on découvre en route. Juliette, avec qui j’ai tellement de points communs que c’est presque déroutant. Melle, ma coloc aura également été une belle surprise. Entre accueil et ménage, nous partageons un quotidien aussi chargé qu’intéressant.  C’est tellement enrichissant d’échanger et de partager le quotidien de jeunes voyageurs, comme moi. Leurs expériences, leurs visions me questionnent et  m’interpellent forcément sur le reste de mon périple.

    Avant de partir, j’entendais beaucoup dire que les « Français n’aiment pas bouger » ou que « les jeunes n’ont plus d’envie ». Je suis épatée de voir que beaucoup de jeunes Français voyagent. Qu’ils le font autrement qu’en simples touristes. Qu’ils ont des idées, des projets, du coeur aussi. Emilie et Alexis, les premiers Wwoofers Lillois m’avaient parlé de leurs amis qui vendent leurs kilomètres de tour du monde à vélo pour soutenir le handisport en renversant la moitié des recettes à Sport Sans Frontièredes pieds et des mains pour un tour du monde est le nom de leur projet. Gabrielle et Pierre, le couple de toulousains, ont eux aussi un ami qui est parti 2 ans en tant que photographe avec toute une équipe pour découvrir les eaux profondes du Groenland, « Under the pole ». Ce sont de belles rencontres, que je n’aurais jamais faites sans ce voyage.

    5J’ai pleinement conscience que toutes ces personnes que je rencontre, auxquelles je m’attache au gré de la route sont de passage. Que les situations sont aussi intenses que temporaire. C’est ça voyager au long cours. Vivre au jour le jour, sans trop penser au lendemain. En profitant, ici et maintenant des moments précieux. C’est nouveau pour l’organisatrice assidue que je suis. Ce voyage serait-il en train de changer ma routine et faire évoluer ma personnalité ? Finalement le plus dur aura été de franchir le pas, il y a 8 mois et je ne regrette en rien d’avoir osé le faire !

    http://margauxvallet.wix.com/goingwest

    6 - copie

    [callout]Kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014 : 13411 kms
    6813
      en avion
    2984 en bus
    789 en train
    2823 en voiture[/callout]

  • « L’Ariège, c’est un peu comme la Corse, mais sans la mer… »

    « L’Ariège, c’est un peu comme la Corse, mais sans la mer… »

    L'Ariège, c'est un peu comme la Corse, mais sans la mer

    C’est la raison pour laquelle Henri Nayrou était convié au ministère des Affaires étrangères en compagnie de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et de Marc Ladreit de Lacharrière à l’origine du Guide.

    Le président du conseil départemental de l’Ariège et président de l’ADT, avec son sens de la formule, a fait sourire l’auditoire avec cette phrase :

    «L’Ariège, c’est un peu comme la Corse, mais sans la mer, un peu comme l’Irlande, mais sans la pluie… ça ressemble à l’Ariège…»

    Et si l’on en croit notre ami CIRE, c’est vrai que la Corse, mis à part la mer, c’est un peu comme l’Ariège, Il y a des vallées, des montagnes, du fromage, des « montagnards », des chèvres… Mais quand même il y a quelque chose que les corses n’ont pas… vous savez quoi ?

    Précisons que ce sont pas moins de 500 prestataires touristiques ariégeois qui sont mis en avant sur www.lebonguide.com, avec près de 700 objets d’information ariégeois consultables en ligne. L’objectif étant de passer de 1,5 million de touristes à 2 millions et de générer 10 millions de nuitées. 

    En savoir plus sur www.ladepeche.fr/article

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • La mounjetado ou cassoulet ariégeois

    La mounjetado ou cassoulet ariégeois

    Mongetada de l'Ariège Pyrénées
    « Mongetada de l'Ariège » par JPS68 — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 4.0 via Wikimedia Commons -

    Il s’agissait à l’origine d’un plat de haricots cuisiné avec des restes de viande, c’est aujourd’hui un plat festif avec du porc et du canard gras. La mongetado est par excellence le plat servi par les comités à l’occasion des fêtes des petits villages, ou bien lors des fêtes votives. Il en existe plusieurs variantes en fonction des départements.

    Ce mets est élaboré à base de cocos de Pamiers, de coustellou (travers de porc), d’un talon de jambon, de morceaux de couenne, de gousses d’ail, de saucisse de foie sèche, de saucisse fraîche, du saucisson de couenne, de cuisses de confit de canard, de tomates et d’oignons. (Wikipédia)

    La recette ariégeoise

    • I kg de haricots secs coco de Pamiers ou à défaut tarbais
    • 3 morceaux de coustellou salé
    • 1/2 fond de jambon, des couennes
    • 4 gousses d ‘ail
    • 300 g de saucisse de foie sèche
    • 500 g de saucisse fraîche
    • 3 saucissons de couennes
    • 4 cuisses de confit d’oie ou 8 manchons
    • 2 gros oignons
    • 500 g de tomates.

    Mettre les haricots bien lavés à tremper durant une nuit dans de l’eau additionnée de bicarbonate de soude, les rincer, les égoutter, les faire blanchir, encore à l’eau tiède.

    Dans une poêle, faire fondre les tomates, l’ail et les oignons. Verser les légumes dans un grand faitout, ajouter les couennes, le coustellou bien lavé, le fond de jambon, les saucissons de couennes et les haricots, couvrir avec 2 litres 1/2 d’eau tiède. Laisser mijoter au moins 3 heures.

    Une 1/2 h avant la fin de la cuisson rajouter le confit dégraissé, la saucisse dorée à la poêle, et la saucisse de foie fendue et coupée en morceaux, et saisie quelques minutes à la poêle. Poivrer.

    La sauce de la  » mounjetado  » ne doit pas être trop courte, ajouter, si cela est nécessaire de l’eau en cours de cuisson pour obtenir la bonne consistance.

    les livres de recettes ariégeoises 

  • Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? 23 juin au Mas D’Azil

    Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? 23 juin au Mas D’Azil

    Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Ariège PyrénéesDans le concert des cultures du Paléolithique supérieur, le Magdalénien se caractérise par un recourt permanent et très affirmé à « l’expression symbolique » en général, notamment par l’intermédiaire d’un art pariétal et mobilier tout à fait extraordinaire. Dans ce contexte, est-il possible que les matières premières minérales, supports des industries lithiques, aient été elles-aussi mises à contribution de sorte à renforcer ou compléter ces expressions symboliques ?  En d’autres termes, l’archéologie doit-elle repenser la signification du silex dans l’expression d’une culture préhistorique ? À travers quelques exemples empruntés aux Pyrénées centrales, le conférencier se propose d’enquêter sur cette dialectique au sein de la culture magdalénienne.

    L’intervenant : Assistant professeur d’Anthropologie, à l’Université de Binghamton (État de New York, États-Unis), Sébastien Lacombe est un archéologue spécialisé dans l’étude des sociétés de la fin du Paléolithique et de l’Épipaléolithique, en particulier les aspects touchant aux industries lithiques et à leur signification. Son terrain d’étude, centré sur le sud-ouest de l’Europe, s’étend néanmoins de l’Asie centrale à l’Amérique latine. Il a dirigé ou participé à la fouille de plus de 80 gisements archéologiques ; et codirige actuellement la fouille du site de plein air de Peyre Blanque en Ariège, une occupation inédite datée du tout début du Magdalénien moyen.

    Cf. www.volvestre-patrimoine.info /  www.binghamton.edu/anthropology

    mardi 23 juin 2015 – 20 h – Centre culturel multi-média – Le Mas d’Azil. Entrée gratuite

    À l’issue de cette séance, comme chaque fois, nous partagerons ce que chacun(e) aura amené à manger et/ou à boire.  Renseignements : 05 61 68 90 05.