Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Prenez votre ticket pour le patrimoine de demain en Pays d’art et d’histoire

    Prenez votre ticket pour le patrimoine de demain en Pays d’art et d’histoire

    Prenez votre ticket pour le patrimoine de demain en Pays d’art et d’histoire Ariège PyrénéesIl s’intéresse à la maison-relais qui a été inaugurée en octobre dernier au 19, rue Jacquard. Bâtie pour l’Office Public de l’Habitat de l’Ariège, elle est devenue la quatrième Pension de Famille de la Croix-Rouge française en région Midi-Pyrénées.

    C’est à son architecture que le Pays d’art et d’histoire se consacrera. Pour cela, il propose une rencontre autour de films, discussions et visite avec deux de ses concepteurs, l’architecte Barthélémy Dumons et la paysagiste Sylvie Assassin de l’agence Architecture et Paysage.

    Vous serez accueillis au cinéma Le casino à partir de 10h30 par La Sauce du Casino. Il y aura une projection de film sur l’architecture en bois. Elle présentera le développement de la filière bois construction en Midi Pyrénées depuis l’exploitation du bois (forêt), en passant par sa transformation (scierie, etc.) puis sa mise en œuvre.

    Cette projection sera une belle introduction à la visite de la maison-relais construite en ossature bois. Les participants seront invités à s’y rendre pour s’immerger dans la réalité du métier d’architecte à travers la genèse d’un projet, des premières esquisses à la réalisation.

    Après la visite avec Barthelemy Dumons et Sylvie Assassin, il y aura une possibilité de repas froid avec produits locaux au Casino. Vous pourrez aussi amener votre pique-nique.

    A 14h, les projections reprendront au cinéma. Après le bois, ce sont deux autres matériaux traditionnels et naturels qui seront abordés : la brique et la pierre. Les films montreront comment ils servent encore aux constructions d’aujourd’hui.

    Le premier documentaire, réalisé par Karine Chevalier, nous entrainera au Royaume uni. Il traitera de l’Institut français, symbole de la France à Londres. On pourra paraître s’éloigner de l’Ariège mais tel n’est pas le cas. En effet, cet édifice a été réalisé par un architecte ariégeois, Francis Bonnet. Il recourt à la brique, matériau très employé en architecture régionale toulousaine.

    Le deuxième film, traitant de la pierre, réalisé par Richard Copans,  nous fera voyager en Suisse. L’architecte Peter Zumthor y a construit des thermes en pierre, ré-inventant l’idée même de bain. Le film montre une mise en scène de l’eau dans tous ses états, les jeux de lumière, le travail de la pierre…

    Les deux projections d’une vingtaine de minutes chacune ouvriront sur une discussion et présentation de leur travail par Barthelemy Dumons et Sylvie Assassin. Ce rendez-vous est organisé avec La Sauce du Casino et la Maison de l’Architecture de Midi-Pyrénées. Il rend place dans le cadre de la manifestation Architecture et cinéma. La réservation est indispensable auprès de l’office de tourisme du pays d’Olmes au 05 61 01 22 20. Le tarif est de deux euros pour les animations (films et visite) et de dix euros pour le repas. Car, à bien y réfléchir…. L’architecture d’aujourd’hui n’est-elle pas le patrimoine de demain ?

    dimanche 8 décembre à partir de 10h30 Cinéma le Casino Lavelanet
    Réservation office de tourisme du pays d’Olmes au 05 61 01 22 20 avant le jeudi 5 décembre

    Samedi 14 décembre – Tourtrol – Zone du Rada et archéologie

    Lors des premières prospections pédestres datant des années 1970, une occupation antique est attestée sur cette zone située en bordure de l’Hers. En 2005, à l’occasion d’un aménagement, le site va faire l’objet de nouveaux sondages.

    14h : Conférence par Patrick Barbier, archéologue à l’Inrap, en charge du chantier de fouilles. Il évoquera l’archéologie préventive, les découvertes faites (hache de pierre polie, traces de foyers et galets chauffés ; fragments de tuiles et d’amphores antiques…). Il précisera ce que l’on peut dire de la manière dont les hommes ont habité ce site.

    → RDV : Salle municipale

    Tarif : 2€

  • Please continue (Hamlet)

    Please continue (Hamlet)

    Please continue (Hamlet) Ariège Pyrénées« Please, Continue (Hamlet) » est le simulacre d’un procès de Cour d’Assises. Le projet met en scène d’authentiques président, avocat général, avocat et huissier… « recrutés » dans la Cour de chaque ville où le spectacle est présenté. Seul Hamlet (accusé du meurtre), Gertrude (mère de Hamlet) et Ophélie (ex-petite amie de Hamlet) sont interprétés par des comédiens.

    Hamlet est-il coupable ?
    Le public est à la fois spectateur et acteur de son procès.

    Dans une banlieue populaire, pendant une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Elle l’accuse de meurtre. Il déclare que c’est un accident…

    Presque trois ans plus tard, le procès s’ouvre.

    Pour préserver l’anonymat des personnes mises en cause, leurs noms ont été remplacés par des noms de fiction : le prévenu s’appelle Hamlet, la victime Polonius et la plaignante Ophélie.

    “Please, Continue (Hamlet)” est le simulacre d’un procès de Cour d’Assises. Le projet met en scène d’authentiques professionnels de la justice : président, avocats en robe noire, huissiers, experts psychiatres … “recrutés” dans la Cour de chaque ville où le spectacle est présenté.

    Seul Hamlet (accusé du meurtre),Gertrude (mère de Hamlet) et Ophélie (ex-petite amie de Hamlet) sont interprétés par des comédiens vêtus d’un tee-shirt jaune canari.

    Pour interpréter « Please, Continue (Hamlet) », ils n’ont pas répété. Tous ont travaillé leur rôle à partir d’un dossier d’instruction : rappel des faits, dépositions de l’accusé, de sa mère, de la fille de la victime, d’expertises médico-légales…Douze spectateurs seront désignés par le président qui les choisira au hasard dans la liste des réservations, à l’issue des réquisitoires et plaidoyers. Ils seront constitués en jury populaire. A huis clos, en présence du président, ils statueront sur l’innocence ou la culpabilité d’Hamlet.

    S’il fallait juger Hamlet pour meurtre, aujourd’hui, quel serait le verdict de la cour ?

     Yan Duyvendak et Roger Bernat, dévoilent ce procès fictif dans ses moindres détails.

    Le théâtre devient une loupe pour comprendre le fonctionnement de la justice, miroir de notre société.

    Rendre la justice, qu’est-ce que cela veut dire ? C’est tenter de démêler le vrai du faux pour définir ce qui est juste. Et ce n’est pas une mince affaire… Please, Continue (Hamlet) (« S’il vous plaît continuez (Hamlet) ») en fait la démonstration.

    L’essentiel, ici, est dans le pouvoir de la parole qui traque la vérité, soupèse le degré de culpabilité, défend et justifie, et réclame la sanction ou l’acquittement. Chaque soir, le verdict prononcé est différent. Chaque soir, le sort d’Hamlet se rejoue. Un spectacle captivant et une pièce de théâtre politique : en montrant comment s’exerce la justice en notre nom, elle touche à l’un des fondements de la démocratie. Le spectacle plonge le public au cœur d’un vrai-faux procès aux couleurs shakespeariennes. Plaidoiries, arbitrage, interventions d’experts : le projet rend visible les mécanismes fascinants du procès, jusqu’au verdict.

    Jouant sur le fil entre fiction du récit, évocation de la pièce de Shakespeare et réalité de la procédure, Yan Duyvendak et Roger Bernat invitent chacun à interroger sa propre définition de la justice et à réfléchir à une question essentielle : comment vivre ensemble ?

    Mardi  3 et mercredi 4 décembre à 20h45 à l’Estive de Foix
    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 /www.lestive.com

     

    Crédit photo : Pierre Abensur / Didier Crasnault / Renaud Cojo / Sylvain Couzinet Jacques

  • La Bastide de Bousignac : Un village, une histoire

    La Bastide de Bousignac : Un village, une histoire

    La Bastide de Bousignac : Un village, une histoire Ariège Pyrénées Après Sainte-Foi en septembre dernier, c’est à la Bastide de Bousignac que vous avez rendez-vous avec Marina Salby, guide conférencière.

    Elle proposera d’aborder différentes facettes de l’histoire du village. Cela commencera par une visite de l’église aussi bien intérieure qu’extérieure pour se rendre compte de son implantation au cœur du village.

    Marina conduira ensuite les participants à la salle des fêtes où elle montrera un diaporama des éléments historiques de la commune.

    On sait qu’il existe au Moyen Âge une famille de Bousignac. Plusieurs de ses membres sont cités dans les textes qui sont parvenus jusqu’à nous. On peut aussi s’interroger sur le fait que la commune porte dans son nom la mention de « bastide ». Est-ce que cela renvoie seulement au fait que son organisation est très régulière ?

    Marina Salby évoquera différents sites de la commune porteurs chacun d’un pan de son histoire. Le Quié, Notre-Dame, Saint-André, le Cayra, Mandré… Autant de noms que les habitants connaissent. Mais que peuvent nous dire les vestiges qui nous restent aujourd’hui ? Quelles sont les informations que l’on peut tirer des textes que l’on connaît ?

    La conférencière tâchera de répondre à ces questions avec cette présentation faite à l’occasion de la fête de la Saint André, patron du village.

    Rendez-vous samedi 30 novembre à 14h30 devant l’église à la Bastide de Bousignac
    L’ensemble de l’animation est à deux euros.

  • Il a neigé dans l’aube rose…

    Il a neigé dans l’aube rose…

    La semaine du 18 novembre avec CIRE Ariège Pyrénées

    C’est bien l’événement de la semaine, il a neigé sur l’Ariège, même en plaine. les réseaux sociaux, les blogs, les médias se sont emparé de l’affaire :

    Bref il a neigé… en novembre, peut être parce que la France s’est qualifiée pour la coupe du Monde, ou que l’on a arrêté le tireur fou, ou tout simplement parce que c’est bientôt l’hiver… Bref il a neigé

     

    Il a neigé dans l’aube rose, Si doucement neigé, Que le chaton noir croit rêver. C’est à peine s’il ose Marcher.

    Il a neigé dans l’aube rose, Si doucement neigé, Que les choses Semblent avoir changé.

    Et le chaton noir n’ose S’aventurer dans le verger, Se sentant soudain étranger A cette blancheur où se posent, Comme pour le narguer, Des moineaux effrontés.

    Maurice Carême

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Brasserie « Le Grand Bison », bientôt  à Lavelanet

    Brasserie « Le Grand Bison », bientôt à Lavelanet

    Marie est ariégeoise, elle est arrivée à Unac en Haute Ariège lorsqu’elle était bébé.

    Elle a suivi des études d’ingénieur à Nantes puis obtenu un DESS en communication à Bordeaux. Ces études l’ont menée en Afrique et plus précisément au Bénin où elle à travaillé deux ans dans un centre de formation à la culture atelée.

    Il y a 11 ans Marie décide de revenir aux sources et travaille pendant 5 ans à la gestion de production chez Michel Thierry puis 4 ans dans la Compagnie Internationale André Trigano à Mazères.

    En mai 2013 elle décide de quitter son emploi et de créer sa propre entreprise, une brasserie artisanale.

    « Je voulais fabriquer un produit biologique et rester dans le circuit court et la vente direct. La bière  j’aime bien c’est sympa et créatif, on peut inventer beaucoup de recettes ! ».

    Il aura fallut plus de six mois pour que la SARL voit le jour, en effet la société « Le Grand Bison » à été créée Mardi 19 novembre, l’achat du local sera effectif vendredi 29 novembre. C’est donc une affaire qui roule.

    Mais durant ces six mois, Marie n’a pas chaumé, elle a suivi une formation de deux semaines à l’IFBM (Institut Français de la Bière et du Malt) puis à la brasserie de la Garrigue près de Montpellier où elle a pu brasser de façon plus concrète.

    A partir du 1er mars 2014 vous pourrez donc acheter cette nouvelle bière directement à la brasserie, dans les commerces de proximité ou la déguster dans les restaurants locaux.

    Mais si vous n’avez pas la patiente d’attendre, Marie nous a confié qu’elle serait présente sur les marchés de Noël de Lavelanet et Mirepoix.

    Le Grand Bison
    70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

    06.74.92.64.97
    marie@legrandbison.fr
    www.facebook.com
    www.legrandbison.fr

  • LE BUS  « autres directions », un espace culturel mobile

    LE BUS « autres directions », un espace culturel mobile

    LE BUS  "autres directions", un espace culturel mobile  Ariège PyrénéesA l’origine de ce projet, Coline Miailhe et Jessica Bellier. Elles ont une orientation professionnelle commune dans le secteur de la culture, mais aussi une prédilection pour le milieu rural. Il y a un an elles ont réuni leurs compétences et leurs passions pour l’art contemporain pour créer l’association « Autres directions » et « LE BUS ».

    Jessica et Coline ont grandies en Ariège, l’isolement des zones rurales ne leur pas étranger, et c’est dans ces paysages qu’elles désirent aujourd’hui valoriser les œuvres d’art comme facteurs essentiels dans la construction de l’individu et du collectif.

    LE BUS c’est quoi ?

    C’est un espace artistique itinérant a pour vocation de se déplacer sur le département de l’Ariège et d’offrir un lieu d’accueil dédié et adapté au jeune public. Chaque année, en itinérance dans plusieurs territoires, une programmation d’éducation artistique est proposée au travers d’ateliers, d’expositions et d’actions de médiation autour des arts visuels. Des moments forts en découverte, basés sur le partage entre les enfants et les artistes : un peu de réflexion, pas mal de fabrication et beaucoup d’imagination.

    A l’intérieur, une surface de 20 m2 sera divisée en trois espaces : l’avant correspond à l’espace de conduite et d’accueil. La partie principale au milieu, entièrement modulable , est dédiée à l’espace d’atelier et d’exposition et peut accueillir une vingtaine d’enfants. La partie du fond comprend un bureau et une bibliothèque de livres d’art. Le tout forme un vrai petit centre d’art contemporain adapté au jeune public.

    L’association Autres directions

    Elle a été créée principalement pour donner un cadre juridique à ce projet et se donne pour vocation de contribuer à la démocratie culturelle par le biais de l’art, en aménageant des rencontres entre des œuvres et un large public.

    LE BUS  étape 1 : ST PAUL DE JARRAT – Mélissa Tresse « De la forêt au papier » du 22 novembre au 21 décembre 2013

    « Au-delà de utilisation du bois, les gravures et estampes de Mélissa Tresse font émerger un univers fabuleux, peuplé d’étranges personnages dans lequel la forêt n’est jamais loin… »

    SAINT PAUL DE JARRAT – Salle d’exposition de la mairie Ouverture du lundi au samedi de 9h30 à 18h – entrée libre Visites commentées adultes/enfants/groupes : les mercredis et samedis, tarif libre, sur réservation

    du 13 au 21 décembre 2013, retrouver dans LE BUS l’exposition des travaux des artistes en herbe encadrés lors des ateliers par l’artiste Mélissa Tresse sur la thématique du corps ainsi que les gravures de l’artiste.

    SAINT PAUL DE JARRAT – Salle d’exposition de la mairie/LE BUS Ouverture du lundi au samedi de 9h30 à 18h – entrée libre Visites commentées enfants : samedi 14 et mercredi 18 décembre, tarif libre, sur réservation
    Goûter-Vernissage le vendredi 13 décembre à 17h

    Bien que le l’intérieur du bus soit aménagé, il reste l’aménagement extérieur à finaliser, pour cela Jessica et Coline ont recours au « crowdfunding» (collecte de dons) vous pouvez donc vous rendre sur le site www.kisskissbankbank.com pour en savoir plus.

    Association Autres Directions 
    Tél. 06.50.10.25.69 
    autres.directions@hotmail.fr

  • Début de l’opération « tous au théâtre » avec Une mouette d’Anton Tchékov

    Début de l’opération « tous au théâtre » avec Une mouette d’Anton Tchékov

    Début de l'opération "tous au théâtre" avec Une mouette d’Anton Tchékov Ariège PyrénéesPremière des quatre représentations de cette opération avec « Une mouette »d’Anton Tchékov.

    Elles sont cinq, elles nous regardent, elles nous racontent une histoire, cela s’appelle « Une mouette ». Pas n’importe quelle mouette mais « La mouette » de Tchekhov, une pièce, mainte fois montée de par le monde. C’est cette pièce qu’elle nous relatent comme un récit.

    La pièce compte une dizaine de personnages. Les cinq actrices ne jouent pas plusieurs rôles, mais tous les rôles même si telle ou telle est plus tel personnage que d’autres, sans cependant jouer comme à l’accoutumée. Ensemble, elles nous racontent la pièce comme si c’était une histoire de famille, des moments de vie dont elles ont été les témoins directs et par instants fulgurants, les protagonistes.

    Ceux qui connaissent la pièce, reconnaissent « La mouette », peut -être la plus connue des œuvres d’Anton Pavlovitch Tchekhov, ils ont l’impression d’en approcher des faces cachées. Et ceux qui ne connaissent pas la pièce suivent, en haletant, ce qui va se passer entre les personnages. C’ st là un parti pris osé et un pari tenu avec délicatesse par cinq belles actrices. Ce qui nous semble un pari audacieux est d’abord une lumineuse intuition dont la fécondité innerve « Une mouette », une intuition de l’actrice Isabelle Lafon qui signe la mise en scène. Le cœur battant de Tchekhov c’est le récit, nous suggère son spectacle.

    La mouette se passe dans une propriété provinciale au bord d’un lac

    Isabelle Lafon et ses partenaires n’ajoutent pas une phrase à la pièce de Tchekhov. Tchekhov, ne se contente pas de décrire les lieux, il nous y entraîne, nous met dans l’ambiance, parle d’ deurs, de sons (clochettes, coups de marteau, toux) comme aux premières lignes d’un de ses récits.

    Arkadina, actrice célèbre, passe l’été avec son amant, l’écrivain réputé Trigorine, dans la maison de campagne où son fils Treplev fait jouer à Nina, qu’il aime, son texte d’avant-garde. De l’amour il y en a beaucoup mais il n’est jamais réciproque. Medvedenko, l’instituteur, est amoureux de Macha, la fille de l’intendant, qui aime Treplev qui n’a d’yeux que pour Nina, laquelle désire Trigorine.

    En chef d’orchestre, Isabelle Lafon endosse le rôle d’Arkadina et donne le tempo.

    Avec une économie de gestes saisissante, chaque comédienne assume sa partition avec fébrilité et nous tient en haleine. Aucun déplacement sur scène si ce n’est, entre chaque acte, un pas collectif fait en avant pour changer de focale et permettre le gros plan. Par la proximité du jeu, le spectateur entre dans la magie et la puissance de l’œuvre.

    La Mouette ainsi entendue est une histoire simple, une fable du désir et de l’émancipation.

    Cinq actrices en présence, vibrantes, authentiques, infiniment proches de nous, chœur de femmes à l’unisson laissant entendre la voix unique de chacune ; elles sont tout simplement remarquables.

    Elles ne cherchent pas à se draper d’un rôle, à jouer un personnage, mais elles sont là, pleinement, alignées devant nous telles des mots sur une page.

    Il y a l’ouverture de leurs regards, la lisibilité de leurs paroles, leur capacité à « servir » admirablement cette « Mouette » qu’on ne se lasse jamais de côtoyer à nouveau.

    Entendre “La Mouette” plus que de l’écouter. Juste entendre autrement. Désembourber la pièce de son imagerie. Rendre à ce drôle d’oiseau sa liberté. Tant pis s’il nous échappe…”

    Isabelle Lafon

    par la Compagnie Les Merveilleuses – Isabelle Lafon
    Mardi 26 et mercredi 27  novembre à 20h45 à l’Estive de Foix

    Prochaines programmations :

    MÉNÉLAS RÉBÉTIKO RAPSODIE 
    écrit et mis en scène par Simon Abkarian
    dimanche 19 janvier 2014 à 17h à l’Estive de Foix

    TAMBOURS DANS LA NUIT
    de Bertolt Brecht, mis en scène par Dag Jeanneret
    mardi 4 février à 20h45 à l’Estive de Foix

    LES DAMNÉS DE LA TERRE
    d’après Frantz Fanon, mis en scène par Jacques Allaire
    mardi 11 février à 20h45 à l’Estive de Foix

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 /www.lestive.com

    Crédit photo : René jacques

  • Lecture Goûtée met à l’honneur les écrivains ariègeois

    Lecture Goûtée met à l’honneur les écrivains ariègeois

    Lecture Goûtée met à l'honneur les écrivains ariègeois Ariège PyrénéesAu programme le dimanche 1er décembre à Tarascon des écrivains, romanciers, poètes qui ont vécu ou vivent actuellement dans notre département.

    Un florilège de textes et d’auteurs profondément attachés à leur terre d’origine ou d’adoption de Gaston Phébus ou Pierre Bayle à Olivier de Robert , Denise Déjean sans oublier Isabelle Sandy, Raymond Escholier, Christian Bernadac et… bien d’autres !

    C’est à une véritable fête de la littérature ariègeoise à laquelle nous convie l’équipe de Fées et Gestes d’autant plus que certains auteurs seront présents et liront eux-mêmes leur texte.

    PAF : 5 euros – Entrée réservée aux adhérents.
    Adhésion annuelle possible sur place (10 euros) et première lecture offerte.
    En raison du succès des « Lectures Goûtées », il est fortement recommandé de réserver sa place au 05 61 64 18 54 ou par courriel à : feesetgestes@yahoo.fr

    Pour plus d’informations concernant ces lectures, vous pouvez consulter le site : www.compagniefeesetgestes.com.

    Dimanche 1er décembre 2013 à 16h, 18 rue du Barry à Tarascon sur  Ariège

     

  • Aimez-vous le millas ?

    Aimez-vous le millas ?

    Le millas du gascon milhàs, (millet ou maïs) est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France. On la retrouve en Gascogne,  dans le Midi toulousain, le Lauragais, l’Aquitaine ou encore en Charentes

    Mais la recette est également connue ailleurs sous des noms différents. On pourrait comparer le millas à la polenta, faite avec de la semoule de maïs.

    Le millas est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade. il est également appelé « millassou » qui s’applique de préférence aux versions sucrées.

    À l’origine, le millas est fait uniquement de farine de maïs cuite dans de l’eau : la bouillie épaisse obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Ainsi préparé il peut être frit à la poêle, salé ou sucré. Sa fabrication, loin d’être une spécialité locale comme on est tenté de le croire, était courante dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs.

    Il était traditionnellement servi lorsque l’on tuait les cochons, les oies ou les canards.

    source : Wikipedia

    L’association « Sur les pas d’Adelin Moulis » créée le 18 octobre 2007 à Laroque-d’Olmes, s’est donnée pour objet de faire perdurer l’œuvre de ce poète, historien et folkloriste ariégeois.

  • L’Ariège vue du ciel, quoi de mieux pour planer !

    L’Ariège vue du ciel, quoi de mieux pour planer !

    L'Ariège vue du ciel, quoi de mieux pour planer Ariège Pyrénées

     

    Au total ce sont 3 665 000 téléspectateurs, qui ont découvert ou redécouvert l’Ariège.

    Car, si on ne peut compter le nombre d’ariégeois devant leur petit écran ce soir là, on peut imaginer qu’ils étaient nombreux et que les rue de Foix étaient mortellement vide, au grand dam de notre petit dealer.

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Grande soirée rugby avec le Pays d’art et d’histoire

    Grande soirée rugby avec le Pays d’art et d’histoire

    Grande soirée rugby avec le Pays d’art et d’histoire Ariège PyrénéesLe rugby est très important sur le territoire. C’est une véritable culture et en ce sens, il a tout à fait sa place au sein du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares.

    Le samedi 23 novembre à 18h, il y aura la projection d’un film sur les frères Boniface, ce tandem du rugby des années 50 et 60,  à la salle polyvalente de la Bastide-sur-l’Hers.

    Les réalisateurs Jean-Pascal Fontorbes et Anne-Marie Granié ont suivi André Boniface. «12 et demi» est un film miroir dans lequel André Boniface raconte son morceau de vie avec son frère Guy Boniface. Le film trace le portrait des deux frères. L’un jouait en 12, l’autre en 13… d’où le titre du film.

    Ce documentaire tourné en 2009, dans les Landes et en Lomagne avec le soutien de la Région Midi-Pyrénées raconte, à travers le parcours des frères Boniface, l’histoire d’une génération et d’un esprit « rugby ».

    Il y a dans le film de nombreuses images d’archives des matchs, de leurs victoires, de leurs complémentarités… C’est un film extrêmement émouvant, témoignage d’une époque du rugby.

    Les deux co-auteurs et réalisateurs seront présents pour faire une présentation. Ils pourront répondre aux questions.

    L’entrée est de deux euros.

    Pour tous les amoureux du rugby, une très belle soirée à ne pas manquer…

  • Le rite, le passage, la fête… à découvrir en marchant dans Pamiers

    Le rite, le passage, la fête… à découvrir en marchant dans Pamiers

    Le rite, le passage, la fête... à découvrir en marchant dans Pamiers Ariège PyrénéesCette exposition organisée par l’association « Les mille tiroirs » sera distribuée en plusieurs points de la ville de Pamiers : médiathèque, lycées de la ville, librairies, et autres magasins : une façon d’assurer la présence de l’art contemporain en-dehors des cimaises habituelles !

    Pour cette première manifestation d’une exposition photo dont l’association souhaite la pérennité, cinq plasticiens ont été retenu.

    Marion Blanc, jeune plasticienne issue des Arts Appliqués, et du master création numérique de l’Université de Toulouse le Mirail. Dans cette performance, Marion Blanc distribue au public des plaques de photos développées sur un papier thermosensible. Sur la plaque sombre, aucune image n’est visible. Le public est invité à poser ces plaques sur une base munie d’une résistance qui fait peu à peu apparaître la photo, redonnant tout son sens au processus de révélation. Performance le13 Décembre, 18h, dans la salle de lecture de la médiathèque de Pamiers.

    Cécile Brun, dessinatrice de bandes dessinées et de dessins animés. Au cours d’une résidence d’un an au Japon, Cécile Brun a photographié avec notamment un mamiya, au format 6×6, des scènes du Japon contemporain prises au cours de cérémonies votives traditionnelles.

    Suzie Chaney, jeune plasticienne anglaise installée en France. Parmi les nombreuses directions qu’elle explore, la série « Ghosts » montre des pellicules récupérées sur des appareils trouvés dans des vide-greniers. Les photos développées sur ces appareils abandonnés possèdent la saveur de l’étrange, du hautement hasardeux, du rendez-vous avec les ombres lumineuses.

    Karine Labrunie fait des séjours réguliers au Liban, sa seconde patrie. Elle nous ramène des images extraites de sa dernière résidence, centrée sur les « Mythologies familiales ». Ce qu’elle nous montre, c’est le détail des autels familiaux que l’on trouve dans les intérieurs libanais, témoignage du temps qui passe, avec ses âmes mortes, ses mariages, ses fêtes.

    Fabienne Roux a une prédilection pour les photos trouvées, chinées. Elle travaille notamment sur des photographies de famille anciennes, recyclées, où le portrait devient malléable comme une matière. Le sort qu’elle fait subir aux visages de ces anonymes ressemble beaucoup aux cérémonies d’exorcisme et de possession.

    Eric Sinatora est bien connu du côté de Carcassonne, où il dirige le Graph- CMI, Groupe de Recherche et d’Animation Photographique – Centre Méditerranéen de l’Image. Pour cette exposition, c’est à ses talents de photographe que nous avons fait appel, et notamment pour ses prises de vue des cérémonies votives traditionnelles dans l’Aude.

    Lieux d’exposition :

    • Lycée du Castella
    • Lycée Agricole
    • Médiathèque de Pamiers
    • Librairie Le Bleu du ciel
    • Librairie Les temps modernes
    • Librairie La Pléïade
    • Restaurant Le Moulin
    • Dec’Arts, fournitures pour les beaux arts

    Du 3 au 20 décembre 2013