Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Les Spoulgas ariégeoises, entre grottes et châteaux

    Les Spoulgas ariégeoises, entre grottes et châteaux

    On parle souvent en Ariège de châteaux et de grottes mais rarement des spoulgas qui sont pourtant nombreuses dans la HauteAriège. Les spoulgas sont des grottes barrés d’un mur, elles sont toujours « perchées » profitant de leurs défenses naturelles.

    On en trouve quelques unes dans les montagnes d’Europe centrale et Méditerranéenne, ainsi qu’au Proche-Orient, mais elles sont particulièrement nombreuses dans les Pyrénées. 

    C’est dans un acte en date du 27 Janvier 1213 (Concile de Lavaur) – dans lequel le comte de Foix Raymond Roger de Foix remet toutes ses terres à Pierre le Catholique (Pierre II) roi d’Aragon avant la bataille de Muret – que l’on a connaissance de 12 « castra » (châteaux) et 6  » cauna  » (grottes) : Soulombrie, Ornolac, Verdun, Arnave, Alliat et Subitan. Mais, une prospection menée par Florence Guillot (Vestiges et traces troglodytiques médiévaux autour de Tarascon-sur-Ariège – 2011) a permis d’en découvrir une vingtaine d’autres non mentionnées dans les actes de la documentation écrite.

    C’est l’historien Adolphe Garrigou qui le premier au XIXème, s’intéresse aux grottes fortifiées de l’Ariège, et leur donne le nom de «spoulga», une contraction du latin spelunca, qui signifie antre, grotte. « ce sont en quelque sorte des châteaux peu coûteux construits au XIIème siècle alors que l’expansion rapide du nombre des fortifications comtales devaient poser de sérieux problèmes de financement aux Comtes de Foix » explique Florence Guillot. Elles complétaient en fait le systême défensif du Comté de Foix.

    Quelques spoulgas en Ariège

    La spoulga de Baychon (commune de Miglos) – La spoulga de Soulombrie – La spoulga d’Ornolac (Ornolac-Ussat-les-Bains) – La spoulga de Verdun – La spoulga d’Alliat – La spoulga de Campanal sous le château de Montréal-de-Sos à Auzat – La spoulga de Bouan – La grotte des Eglises (Ussat) – La grotte de l’Ermite (ussat) – La grotte sous Calamas (Niaux) – La spoulga de Niaux – Le SR 23 –  La grotte de Sibada n°1 – La grotte du TGV de Sinsat – La spoulga de Verdun… 

    Les spoulgas de Bouan sont les mieux conservées. Elles sont citées dans les textes pour la première fois en 1272 et appartenaient aux comtes de Foix. Situées à 500 m au nord de Bouan, entre Ussat-les-Bains et Sinsat , elles sont visibles depuis la RN 20. On y aperçoit bien l’entrée de l’une d’elle et son mur crénelé.

    D’après l’histoire, le « trésor introuvable » de Montségur n’est pas un mythe et il pourrait être caché dans une spoulga, peut être une de celles de Bouan..

    La légende du  trésor cathare :

    Le trésor cathare aurait transité par une spoulga de la vallée de l’Ariège avant d’aller au château d’Usson en Donezan puis probablement en Lombardie où se trouvait encore une communauté cathare. (En avoir +)

    fr.wikipedia.org/wiki/Spoulga

    www.amiglos.fr

    www.persee.fr/

    http://www.larcat.fr/public/?code=spoulgas-de-bouan

    Credit photo : photoariege.com / jp.pomies

     

  • ECORCE, pour favoriser l’accès à l’habitat individuel et collectif en écoconstruction

    ECORCE, pour favoriser l’accès à l’habitat individuel et collectif en écoconstruction

    Depuis 2004, l’association ECORCE s’est donné pour objectif de sensibiliser et de former à l’éco-construction, par des actions de : formations pratiques et théoriques, de conseils, d’accompagnement sur chantiers ou encore de location d’outils.

    Vendredi 10 mars avait lieu, à Lavelanet, une journée de formation au bricolage et à l’entretien locatif, dans un appartement prêté par la municipalité.

    C’est depuis le 23 février, que l’association a commencé des actions gratuites et à destination de public à faible revenu sur la commune de Lavelanet, et ce, jusqu’au 5 avril 2017.

    Ce vendredi, l’atelier «Bricolage et Logement» emmené par Pascale Domec membre d‘ECORCE et Conseiller indépendant en diagnostique thermique, portait sur le bruit, le dégraissage, l’éclairage, la ventilation ou la peinture. « le thème de la ventilation est hyper important. Dans la plupart des logements, les dégâts proviennent de là. » explique t’elle.

    Pour des questions sur l’entretien courant et la réparation de votre habitat, une permanence-conseil est prévue le mercredi 5 avril de 15h à 18h à la Maison des Projets de Lavelanet. Pour repeindre votre maison ou votre appartement deux jours de formation à la Peinture naturelle sont prévus le vendredi 24 et samedi 25 mars, au 43 avenue Charles de Gaulle à Lavelanet.

    Mais ECORCE, c’est aussi, des soirées d’information sur la permaculture, des formations à la toitures végétale, des visites de maisons éco-construite… 

    Pour en savoir plus  : www.ecorce.org

    Les permanences à Lavelanet : Maison des projets, 11 rue de Verdun. Horaires : mercredi 9h-12h, 14h-17h, jeudi et vendredi de 9h à 12h. maisondesprojets.lavelanet@orange.fr

    Association ECORCE
    Jardin Botanique – 09000 LOUBIERES
    05 61 05 70 51 / asso@ecorce.org

     

  • Thierry Fischer : « Le Messager de la Bastide » l’éternelle et inépuisable force des passions religieuses

    Thierry Fischer : « Le Messager de la Bastide » l’éternelle et inépuisable force des passions religieuses

    Né en 1947 au Maroc, Thierry Fischer a passé sa petite enfance dans l’Ariège, département d’origine de sa famille maternelle. Il a été scolarisé à l’école communale de la tour du Crieu . Il habitait avec sa famille (son père était à l’époque professeur au Lycée de Pamiers) au château des Allemens.

    C’est au gré des différentes affectations de son père, promu proviseur, qu’il connaîtra l’Extrême Orient, l’Afrique et la Polynésie notamment. Revenu en France, il effectuera des études supérieures à la faculté de droit de Toulouse puis de Clermont Ferrand jusqu’à un doctorat à la Faculté de Nanterre.

    C’est en 1968 qu’il rencontrera son épouse, originaire du Mas d’Azil, et c’est en accompagnant, à l’occasion, dans ses visites son beau-père médecin du village, qu’il s’intéressera à l’histoire du pays ariégeois  pendant les guerres de religion.

    Retraité du Ministère des Finances Publiques, passionné – entre autres – d’équitation, de cinema et de littérature, il vit en Normandie dans la région de Saint-Lô connu pour être le haut lieu de l’élevage du cheval de selle français. Il a possédé une extraordinaire jument « noire » que l’on retrouve dans son roman. Il revient régulièrement dans le pays Ariégeois ou il conserve de nombreux amis.

    Le Messager de la Bastide

    Dans son roman, Le messager de la Bastide, avec en toile de fond des faits historiques survenus dans la région, Thierry Fischer évoque l’éternelle et inépuisable force des passions religieuses, causes ou prétextes majeurs de conflits, l’omniprésence du hasard dans la destinée humaine, la prédestination familiale, la défiance à l’égard de l’étranger et de celui qui porte un regard différent sur les événements auxquels il est confronté.

    Le cavalier, personnage central de cette histoire, apparu et disparu tout aussi mystérieusement à la Bastide, délivre son message qui pourrait tout aussi bien concerné notre époque. Sera-t-il entendu ? Mais d’abord qui l’a envoyé, est-il ange ou démon ? Chacun trouvera, s’il le souhaite, sa propre réponse sachant pour finir que ce récit recèle de nombreux secrets.   

    « Le Messager de la Bastide » participera cette année au concours du salon du Livre Pyrénéen de Bagnères de Bigorre (30 septembre et 1er octobre 2017) et sera présenté par son auteur sur le Salon du Livre de Tarascon sur Ariège le 13 août prochain. En vente chez Vox Scriba à Tarascon sur Ariège, à la librairie Surre de Foix et sur le site www.voxscriba.com.

    « Le Messager de la Bastide » de Thierry Fischer
    Publications Vox Scriba®

  • Les portes ouvertes du Lycée jacquard ont rencontré leur public

    Les portes ouvertes du Lycée jacquard ont rencontré leur public

    Un petit retour  sur la journée du samedi 4 mars au lycée des Métiers des stations pyrénéennes LP Joseph Marie Jacquard, qui avait organisé la rituelle Journée Portes-Ouvertes. L’occasion pour les lycéens, leurs professeurs et le proviseur Bruno Pasquet d’accueillir les futurs élèves et leurs familles.

    L’établissement leur a ainsi offert l’opportunité de s’imprégner des filières proposées comme par exemple la 3ième PEP, CAP opérateur(trice) Logistique, les bacs professionnels – MEI (maintenance des équipements industriels des domaines skiables), Chimie verte et Métiers de l’eau, Gestion-Administration, Logistique – mais surtout le tout nouveau  BTS Métiers de l’eau mis en place pour la rentrée prochaine.

    Tout au long de la matinée, chacun a été pris en charge. Certains, comme Victor, 18 ans en terminale à Toulouse qui envisage de poursuivre ses études en BTS métiers de l’eau, s’en vont visiter le plateau technique qui lui est consacré. « Un plateau technique complet et des professeurs hors pair comme Geneviève Guibal ingénieure de formation » souligne Bruno Pasquet. Dans une salle, kheira, Mélanie, Émilie en 1re Chimie industrie métiers de l’eau, et Diégo en seconde animent un atelier sur la chimie verte ou comment la couleur d’un chou rouge se transforme par l’ajout de produits.

    Un peu plus loin, zoom sur les formations Gestion-administration, Logistique à l’extérieur, MEI ou bien encore sur le centre permanent des métiers de la Montagne. Là encore, on est surpris par la qualité des installations de cet établissement doté de plateaux technologiques de pointe, comme cette salle de musculation.

    Conseiller formation continue au GRETA de Foix, Gilles Godignon a rappelé les formations adultes dispensées ici : ski-man, vélo-man. Des formations innovantes, et permettant de travailler toute l’année sur les massifs. Marc Sanchez a souligné « le dynamisme de l’établissement, celui de son équipe dirigeante : une véritable locomotive toujours en recherche de nouvelles formations ».

    Le maire de Lavelanet rajoutant : « la commune est et sera toujours là pour soutenir le Lycée et ses équipes. Nous réfléchissons au logement des futurs étudiants (une douzaine accueillis à la rentrée prochaine en BTS), mais aussi à la mobilité et aux liaisons Lavelanet – Foix ».

    L’après midi, visiteurs et lycéens ont rejoint les Monts-d’Olmes afin de découvrir le travail des élèves sur la station.

    Plus de renseignements : joseph-marie-jacquard.entmip.fr

  • L’Atelier C-Art, la passion de Camille

    L’Atelier C-Art, la passion de Camille

    Camille Sanchez, trente ans et maman de trois enfants est artiste peintre autodidacte. Fuxéenne d’origine et coiffeuse de formation elle est avant tout passionnée par le dessin, la peinture, et l’art plastique en général. Camille a commencé a exposer ses oeuvres, et à partager sa passion depuis 2015.

    Elle a longtemps fait partie d’une association d’artistes de Lavelanet avec laquelle elle a exposé et vendu ses oeuvres mais aussi réalisé des interventions en vue de projets artistiques dans des structures scolaires auprès d’enfants âgés de 3 à 11 ans.

    Aujourd’hui, voulant faire découvrir sa passion pour la peinture et l’art en général et rêvant de la partager, Camille se lance dans l’ouverture d’un atelier d’Art.

    C’est donc ce mois-ci que C-Art à ouvert ses portes à Foix, un lieu de travail mais aussi d’exposition pour les œuvres de l’artiste.

    Son ambition pour le futur, mettre en place des ateliers (peinture, dessin fusain, sculpture cartons , boîtes à oeufs,…) pour enfants et adultes.

    Nous souhaitons donc beaucoup de succès à Camille et si vous êtes curieux allez donc pousser la porte de C-Art.

    Atelier C-Art
     2 rue Pyrène – Foix
    c-art5.webnode.fr
    www.facebook.com/c.artariege

     

  • 1867 – 2017, un bel anniversaire pour l’Orgue de Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet

    1867 – 2017, un bel anniversaire pour l’Orgue de Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet

    Inauguré le 20 janvier 1867 par Eugène Puget  fils de Théodore Puget facteur d’orgues, l’Orgue  de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet fête cette année ses 150 ans. Ce «vieux Monsieur» à été classé au titre des Monuments Historiques en 2000, présentation par Philippe Lecoq organiste  de Lavelanet en vidéo.

    Nous avons rencontré il y a quelques jours, Monsieur Philippe Lecoq, organiste de la paroisse de Lavelanet depuis 1998. Venu de Normandie où il avait déjà des activités autour de l’Orgue, il est devenu organiste de Lavelanet depuis. C’est le prêtre de l’époque, le père Lasalle qui lui demande d’accompagner les offices et de jouer des pièces musicales.

    L’Orgue a été construit par la firme toulousaine « Théodore Puget » dont le grand-père, dit-on, était originaire de la région de Lavelanet – d’après le compte-rendu du concert d’inauguration.

    Cet orgue présente un certain nombres d’innovations par rapport à ce qui ce faisait à l’époque comme l’explique Philippe : 

    «L’orgue de Lavelanet présente une évolution caractéristique dans la facture des Puget et même plus généralement dans la facture du sud-ouest et de notre pays.  A cette époque Eugène prend de plus en plus d’importance dans la manufacture « Théodore Puget et fils » et il réalise ici un instrument entièrement expressif permettant de nuancer l’accompagnement du chant, mais aussi d’obtenir une grande variété d’effets sonores propres à faire « éprouver des sensations nouvelles, inconnues ».


    Eugène, un des neuf enfants de Théodore, avait la réputation, en plus de son talent d’organiste, d’être un excellent harmoniste. Il a réalisé à Lavelanet un instrument qui allie « une grande puissance … une entière plénitude sonore » et « une agréable diversité de timbres ».

    L’orgue de Lavelanet se situe encore à cette période charnière, déjà dépassée à d’autres endroits, entre l’apogée de l’orgue classique, qui disparaît pratiquement emporté avec la Révolution, et l’orgue romantique puis symphonique qui aura toutes les faveurs, jusqu’à la dernière guerre mondiale.

    Après la guerre, il y a eu des projets pour faire évoluer l’Orgue, de le transformer pour le mettre au goût du jour, mais le prêtre de l’époque s’y est opposé et l’Orgue est « heureusement » toujours dans état originel.

    L’association les Amis de l’Orgue de Lavelanet, créé en 2016, a pour but de promouvoir la préservation et le rayonnement musical de l’orgue et d’organiser les manifestations de cet anniversaire qui se dérouleront du 1er avril au 18 août. 

    Programme des manifestations organisées par l’association des Amis de l’orgue de Lavelanet

    Samedi 1er avril, 16h00, à l’église paroissiale : Concert-lecture « La Passion du Christ ». Texte de Charles Péguy (1873-1914) dit par le comédien-metteur en scène Olivier Chombart, avec illustrations musicales par Philippe Lecoq, organiste titulaire. En collaboration avec la paroisse (Gratuit)

    Mercredi 3 mai, après-midi, à l’église paroissiale : Atelier découverte de l’orgue pour les élèves de piano de l’Ecole municipale de musique « René Allabert ». Ils pourront avec leur professeur, Véronique Laborie, jouer sur l’orgue de courtes pièces qu’ils auront auparavant apprises avec elle.

    Mercredi 10 mai, 18h30, à l’église paroissiale : Concert avec les élèves des classes de cuivres et de piano de l’Ecole municipale de musique « René Allabert » et leurs professeurs : Pierre Louge-Soulé et Véronique Laborie. En collaboration avec l’Ecole de musique (Gratuit)

    Jeudi 11 mai, 21h00, au cinéma  » La Casino « : Ciné-concert avec l’organiste Jean-Baptiste Dupont, 1er prix du Concours international d’improvisation de St Albans (Angleterre, 2009). Films de Georges Méliès. En collaboration avec le cinéma « Le Casino ». (Entrée : 6 €*)

    Dans le cadre des Journées nationales des orgues :

    Samedi 13 mai, 10h30, 11h00, 11h30, 14h00, 14h30, à l’église paroissiale : visites de l’orgue. (Gratuit)

    Samedi 13 mai, 21h00, à l’église paroissiale : Concert par le duo « Vox Humana » : Bastien Milanèse et Julien Girard, orgue et chant. Mélodies françaises et « songs » anglaises et américaines, du XVIe au XXe siècle (Entrée : 8 €*)

    • Dimanche 14 mai, 14h30, 15h00, 15h30, à l’église paroissiale : Visites de l’orgue (Gratuit) et à 16h30 : Concert orgue et chant « Marie en Mai » : cantiques anciens par le chœur paroissial, lectures de poèmes par Olivier Chombard, orgue et chant par le Duo « Vox Humana » (Gratuit)
    • Dimanche 21 mai, 16h30, à l’église paroissiale : « Fauré en son temps » avec l’Ensemble vocal « Voix d’Apamée » dirigé par Alex Rivals et Stéphane Bois, orgue. « Requiem » de Fauré pour chœur, motets de Fauré et Saint-Saens et œuvres pour orgue. (Entrée : 10 €*)

    Haltes musicales du marché, les vendredis à 11h00 (durée : 40 mn)

    • 28 juillet : Saori Sato, orgue, et Patrick Vivien, Théorbe.
    • 4 août : Michel Alvarez, Michel Lassalle, trompette et Brian Sammons, orgue
    • 11 août : Jean-Claude Guidarini, orgue, et Nicole Fournier, soprano.
    • 18 août : Christine Genet, orgue, et Jean-François Gouffault, violon.
  • Mirepoix, conférence « Sortir des réels par l’imaginaire » – 16 mars

    Mirepoix, conférence « Sortir des réels par l’imaginaire » – 16 mars

    L’Histoire du « nombre », depuis la plus haute antiquité, est une aventure qui tient encore en éveil les mathématiciens d’aujourd’hui.Elle est guidée par la recherche inlassable d’une définition du nombre réel. Pourtant, dès l’antiquité grecque, un autre type de nombre va être appréhendé. Il Faudra attendre 1748, pour voir Euler donner un statut officiel au nombre imaginaire.

    La conférence aura pour fil conducteur le parcours de la pensée mathématique autour de la notion de nombre imaginaire, il sera jalonné de noms prestigieux : Euclide, Al khwarismi , Fibonacci, Cardan, Bombelli, Leibniz, et enfin Euler. Nul besoin de culture préalable en mathématiques pour tirer parti et intérêt du cheminement proposé.

    Intervenant :

    Paul CABANAC est retraité. Il a fait sa carrière au Ministère de l’ Agriculture, au service de l’enseignement. Il y a exercé successivement les fonctions de professeur de mathématiques, de proviseur, d’inspecteur pédagogique en mathématiques et enfin d’ inspecteur principal à compétence générale. Ariégeois et fier de l’être, il partage son temps entre le Mas-d’ Azil et Narbonne. Il anime le pôle sciences de l’ UPN (Université Populaire de la Narbonnaise).

    Jeudi 16 Mars – 21h00

    Salle André Malraux – Rue Vidal Lablache
    09500 Mirepoix 

    www.vivelascience.fr

  • Lavelanet, Danse « Être ou Paraître » – 14 mars

    Lavelanet, Danse « Être ou Paraître » – 14 mars

    Être ou Paraître est un spectacle particulier où la voix, le souffle et le corps interagissent et doivent répondre parfois au même moment à l’émotion et à l’imaginaire du texte poétique.

    Servir ces textes, danser la poésie et devenir quelqu’un à travers ce périple nocturne…

    Les questions que je me pose n’ont parfois pas de réponse, mais elles déclenchent en moi un mouvement de pensées, de gestes, d’actions, d’émotions qui portent mon personnage, le malmènent aussi.

    C’est une délivrance à travers l’acte poétique de jouer et de danser. Chaque texte devient une étape à franchir, un seuil physique et émotionnel à dépasser.

    Je me « sacre » poète chaque soir pour révéler l’humanité à atteindre, l’ivresse à ressentir, le testament à la jeunesse d’Aragon, l’impuissance de Richard II… On se cherche un destin, une raison d’être là : c’est par les mots et la chair que le chemin s’éclaircit. Julien Derouault

    Compagnie Pietragalla-Derouault

    L’accueil de la compagnie s’inscrit dans le cadre de l’opération « Entrez dans la danse » en partenariat avec le Conseil Départemental de l’Ariège.

    Mardi 14 mars – 20h45
    Salle Marie-Christine Barrault (le Casino) – Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com

  • Ecrivain public, un métier rare et pas comme les autres

    Ecrivain public, un métier rare et pas comme les autres

    Ecrivain public, conseiller littéraire et éditeur, Florence Cortès aime à se qualifier de «Scribe des temps modernes». Du latin scriba, de scribere, écrire, il désignait dans l’Égypte antique un fonctionnaire lettré, éduqué dans l’art de l’écriture et de l’arithmétique.

    Chargée de communication de formation et auteur, Florence est persuadée que, «sans communication, l’homme n’est rien», c’est pourquoi elle a décidé d’aider les autres à communiquer par l’écrit en créant son cabinet Vox Scriba .

    Sa palette de prestation est large : élaboration ou mise en forme de lettres personnelles ou administratives, de curriculum vitæ, de récits de vie, de biographies, de témoignages, de discours, de lettres d’amour…. 

    Mais là ne s’arrête pas ses compétences, puisque Florence est également conseiller littéraire et éditeur. Que vous vouliez écrire votre manuscrit, que vous soyez en train de l’écrire ou que vous l’ayez terminé et que vous voulez l’éditer, elle peut vous accompagner dans cette belle aventure et ce, quel que soit votre niveau, en vous apportant une lecture critique et constructive, des corrections pertinentes, des suggestions pour retravailler votre texte, des conseils sur la structure de votre récit, son style, sa mise en page, sa cohérence dans la narration.

    Vox Scriba c’est aussi une maison d’édition

    Avec plus de 80 titres à son catalogue, Florence Cortès édite des auteurs locaux sans but commercial «l’édition ne me rapporte pas d’argent, quelque fois même j’en perds» avoue t’elle. «J’ai l’impression de servir une cause, la cause d’auteurs qui n’auraient pas été publiés ailleurs mais qui veulent partager leur passion»

    La voix du scribe

    Avec d’autres écrivains publics ariégeois, Elle a créé l’association «La voix du scribe».  Avec des ateliers, des stages, des permanences, des cours ou encore des formations et l’organisation de manifestations, l’association propose bénévolement du soutien aux personnes qui ne maîtrisent pas suffisamment l’écrit, aux personnes illettrées et aux personnes analphabètes. 

    Alors, si on demande à Florence si c’est une bonne situation scribe ? elle répondra oui sans aucun doute.

    www.voxscriba.com

     

  • 8 mars, une Journée internationale pour les droits des femmes

    8 mars, une Journée internationale pour les droits des femmes

    La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU.

    Elle a été officialisée en 1977 et  trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

    Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le , une Journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unisà l’appel du Parti socialiste d’Amérique.  Cette journée est ensuite célébrée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913

    En 1910 à Copenhague, l’Internationale socialiste adopte l’idée d’une « Journée internationale des femmes » sur une proposition de Clara Zetkin (Parti social-démocrate d’Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, future Commissaire du Peuple), sans qu’une date ne soit avancée. Cette journée est approuvée à l’unanimité d’une conférence réunissant 100 femmes socialistes en provenance de 17 pays.

    La première Journée internationale des femmes est célébrée l’année suivante, le  et revendique le droit de vote pour les femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

    Les insurgées de l’époque sont des femmes ordinaires de toute origine et de toutes condition : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises, russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés.

    Au cours de l’Année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour le droit de la femme et la paix internationale, reconnaissant le rôle important de la femme dans les efforts de paix et dans le développement.

    Mais la journée internationale pour les droits des femmes c’est aussi l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

    Chaque année un thème différents est abordé, 2017 sera : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 – 50 d’ici à 2030 »

    En Ariège 

    En Ariège, des marches exploratoires ont été organisées par les associations Regards de Femmes et Faire Face, avec des habitantes du quartier Foulon-Gloriette, qui ont permis d’établir un diagnostic, des constats et des préconisations de nature à améliorer la sécurité, la mobilité et la présence des femmes dans l’espace public de ces quartiers.

    A l’occasion de la journée internationale des femmes, la préfète de l’Ariège accueille ce 7 mars 2017, ces femmes d’Ariège qui marchent vers l’égalité, ainsi que l’ensemble des partenaires associés au projet, pour un retour d’expérience des actions menées dans notre département autour de ce dispositif.

    8 mars 2017 Azinat.com adopte la résolution de parler des femmes ariégeoises.

    Bien sûr on ne peut pas parler de toutes les femmes alors nous avons décidé de parler de celles classées dans notre Who’s who, il faut faire un choix. Mais on le sait il y en a beaucoup d’autres.

    Elles sont journaliste, historienne, femme politique, chef d’entreprise, artiste peintre photographe ou écrivain et elles sont au classement des 99 premiers « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». Alors qui sont ces femmes qui, par leur notoriété sur le web, font la promotion de l’Ariège. 

    Floriane Caux, photographe, qui caracole en tête du Who’s who depuis des mois. 

    Frédérique Massat, Députée et Présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale.

    Perrine Laffont notre jeune «bosseuse» qui après un début de saison fort réussie, sera justement ce 8 mars aux Championnats du Monde en Sierra Nevada pour l’épreuve de parallèle.

    Annie Fachetti anciennement chargée de communication à Ariège Expansion, ce qui lui avait valu d’être , durant de nombreux mois à la première place de notre who’s who et qui est maintenant chargée de Mission chez MADEELI, l’agence régionale de développement export innovation.

    Anne Brenon, ariégeoise de coeur, historienne et auteur de nombreux ouvrages sur le catharisme. Elle aussi fut première de notre classement.

    Martine Crespo dont on ne présente plus les excellentes croustades.

    Claudine Palhiès, Directrice des Archives départementales de l’Ariège et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, qui nous avait gentiment reçu pour une visite passionnante des archives.

    Florence Guillot Directrice de la Maison des Patrimoines d’Auzat et Docteur en Histoire et Archéologue en charge des fouilles archéologique du château de Montréal de Sos.

    Mady de la Giraudière, notre grande artiste peintre dont vous pouvez voir les portraits  sur notre site.

    Denise Déjean, écrivain et conteuse ariégeoise.

     Françoise Pancaldi, Maire Adjointe à la Mairie de Pamiers et Déléguée à la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. 

     Cécile Dupont, rédactrice en chef de la Gazette Ariégeoise

    Josette Elay qui a mis l’Ariège au centre de son roman « Secrets de granit ». 

    Mathilde Mignier, Couserannaise et championne de Savate Boxe française qui a décroché son deuxième titre de championne du monde de savate boxe française, en septembre 2016, en Croatie.

    Ce mercredi 8 mars 2017, nous rendons donc hommages à ces femmes et toutes les autres qui font de l’Ariège un département où la réussite n’est pas un vain mot.

     

  • La Cité scolaire de Mirepoix sensibilise ses élèves à la protection de l’environnement

    La Cité scolaire de Mirepoix sensibilise ses élèves à la protection de l’environnement

    Enseignante d’histoire-géographie à la cité scolaire de Mirepoix, Sylvie Wesolowski anime depuis l’année scolaire 2011-2012 l’agenda 21 scolaire de l’établissement. 

    Le lundi 27 février Sylvie a organisé, avec une classe d’élèves de seconde, un nettoyage des abords du Countirou dans sa partie accessible de la Voie Verte à proximité de Super U. Une opération qu’elle a intitulé «nettoyage d’hiver».

    Professeur et élèves avaient travaillé, tout un semestre auparavant, en géographie et en aide personnalisée, sur le zéro déchet, le gaspillage alimentaire, l’impact des plastiques au niveau des océans. 

    En ce lundi ensoleillé, place donc aux travaux pratiques, le nettoyage du ruisseau. Durant tout l’après midi, munis de gants et de sacs jaunes et noirs les élèves ont récolté pas moins de 10 sacs poubelles de 30 litres principalement remplis de canettes et de bouteilles et dix sacs jaunes contenants beaucoup de bouteilles de sodas et de paquets chips ou de gâteaux. Dans les déchets «spéciaux» : des couches culottes de bébé usagées, deux chaises, une roue de voiture, et un moyeu de camion.

    L’objectif de cette collecte de déchets, outre de sensibiliser les adolescents à la réduction des déchets, est d’en faire un inventaire qualitatif et quantitatif. Ils seront comparés à ceux trouvés dans un cadran sur les plages d’îles isolées de Patagonie durant l’expédition Ultima Patagonia 7 afin de faire le lien entre ce qui est jeté à terre, et ce que l’on retrouve dans les laisses de mer. 

    Cet inventaire sera envoyé à la Surf Riders Fondation à Bayonne et à Mountain Riders.

    Le bilan de toutes ces opérations ; visio-conférence en direct de la Patagonie avec l’équipe de l’expédition du Centre Terre, le nettoyage et son bilan statistique, sera diffusé à la communauté scolaire sous forme de pdf via l’ENT et par envoie aux élèves et aux familles.  

     

  • Avec la plateforme « Politizr », découvrez une nouvelle idée de la démocratie

    Avec la plateforme « Politizr », découvrez une nouvelle idée de la démocratie

    Concepteurs et développeurs de site internet depuis plus de 10 ans, Lionel Bouzonville et Thomas Champion sont deux artisans du monde numérique et ont fondé, en août 2015, la S.A.S Politizr.

    L’ambition de la plateforme « Politizr » est de recréer du lien entre les élus et les citoyens et de permettre aux uns et aux autres de discuter de manière sereine et constructive sur les propositions des citoyens.

    Elle repose sur quatre piliers fondamentaux :

    – Reconnaitre la légitimité des élus qui peuvent discuter des sujets dans la profondeur sans être interrompus par les citoyens. Les citoyens ne peuvent intervenir que sur les sujets qu’ils ont initiés eux mêmes, les élus ont la possibilité d’intervenir sur l’ensemble des discutions sur leur territoire.

    – La transparence : Les élus peuvent faire la preuve de leur compétence en argumentant et en ayant des débats de fond en dehors du temps médiatique ou en dehors du temps des réseaux sociaux.

    – Politizr a une forme qui encourage le fond en permettant aux élus de rentrer dans une argumentation de fond.

    – Le temps : Les sujets ne sont jamais clos, ce qui permet aux élus d’argumenter dans la longueur et de réintroduire du temps politique.  

    Encore fortement ancrée en Ariège avec 200 utilisateurs ariégeois, Politizr est en développement au niveau régional et national. La plateforme compte à ce jour 1500 utilisateurs – dont 150 élus – et 600 sujets de discussion.

    Lionel et Thomas espèrent, dans un avenir proche, devenir une plateforme réflexe pour les citoyens qui veulent interpeller leurs élus. Gageons qu’en cette période électorale ça ne saurait tarder.

    www.politizr.com