Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Un coeur de praliné, entouré d’une meringue croquante, voici la petite confiserie ariégeoise au goût inimitable !

    Né de l’imagination d’un confiseur, Monsieur Laurent, le flocon d’Ariège a vu le jour en 1993. « Il n’y avait pas à l’époque de bonbon sur le département et on l’a appelé le flocon d’Ariège pour représenter nos sommets ariégeois » explique Gilles Cassignol qui a repris l’entreprise au décès de Monsieur Laurent.

    La recette : du praliné, fait à base de noisettes de sucre et de chocolat, et une meringue, faite de blanc d’oeufs et de sucre. Ca paraît simple, mais en fait pas du tout.

    Les noisettes sont torréfiées puis broyées avec le sucre et le chocolat. Cette pâte pralinée est étalée et ensuite découpée à l’emporte pièce. Une fois découpé, le praliné va sécher 48 heures pour qu’il soit bien ferme afin d’être trempé dans la meringue.

    Il sera trempé, à la main, deux fois ; une première fois pour enrober la première face, il sera ensuite séché toute la nuit à 40 degrés, une seconde fois où il sera enrobé complètement et repartira au séchage 12 heures de plus. L’enrobage se faisant à la main.

    Au total, pour fabriquer un flocon, il faudra quatre jours : une journée de préparation pour le praliné, un trempage qui va sécher toute une nuit, un deuxième trempage sur le troisième jour, et enfin le quatrième jour, les flocons sont emballés individuellement et empaquetés.

    Dans la petite entreprise de Gilles Cassignol, on ne fabrique pas moins de 4000 flocons par jour, et pour ce faire, cela nécessite trois personnes : Gilles, Guy et Tiphaine. Autant dire que ça ne chôme pas !

    Pour attaquer le marché toulousain, Gilles a créé il y a trois ans les « perles de violette » un flocon à la meringue aromatisée à la violette.

    Vous pouvez trouver les Flocons d’Ariège directement à la boutique, mais également dans les boulangeries, pâtisseries et épiceries fines sur tout le département et en région toulousaine.

    Et si vous êtes expatriés les Flocons sont également présents dans quelques boutiques et restaurant à Paris et en région parisienne.

    Les Flocons d’Ariège
    14, Chemin du Crieu
    La Tour du Crieu
    Tél. 05 61 60 01 05

  • Lavelanet, Rigoletto – 26 avril

    Lavelanet, Rigoletto – 26 avril

    Verdi travaillait à une adaptation du Roi Lear. Et sans doute est-ce imprégné de la pièce de Shakespeare, son maître vénéré, qu’il lut le drame de Victor Hugo, sentant « comme un éclair, une inspiration » en trouvant sous la plume du Français, à laquelle il devait d’ailleurs le plus grand triomphe de ses « années de galère » avec Ernani, un équivalent au triangle formé par le Roi, sa fille et le fou.

    Melodramma en trois actes (1851)
    Livret de Maria Piave
    D’après Victor Hugo, Le Roi s’amuse

    Mardi 26 Avril 19h15 durée : Durée 2h35
    Salle Avelana – Lavelanet
    www.lavelanet-culture.com

  • Mercus-Garrabet, sur les routes en Ariège

    Mercus-Garrabet, sur les routes en Ariège

    La commune de Mercus-Garrabet est composée de trois villages, Mercus, Garrabet et  Amplaing, rattachée par arrêté préfectoral du 26 janvier 1965,  et de deux hameaux,  Jarnat et Croquié.

    On pense à une occupation préhistorique avec la présence d’un dolmen jusqu’à la création de la voie rapide entre Tarascon et Foix.

    A Amplaing, sur le sommet du Roc du Barry, se trouvait le château de Castelpenent qui existait avant le Xéme siècle. Simon de Montfort le détruisit en 1211. Lors de l’inventaire des fortifications du Comté de Foix, en 1272, Castelpenent  (au rocher du Barri) n’est plus mentionné.

    A Croquié se forma un noyau de réfractaires (Daniel Pujiula, Émile Dussart, Paul Balasc du village de Croquié et quelques autres) qui formera ce qui sera la 3101ème Cie FTP de l’Ariège. De Croquié, plusieurs actions seront menées : sabotage de l’usine de Mercus qui « travaillait » pour l’industrie allemande, télescopage du train dans le tunnel de St Paul…

    Patrimoine 

    A Mercus : L’église Saint-Louis construite au XIIe siècle en granit sur un piton de feldspath, et son portail sculpté en grès, classée Monument historique en 1910. Le clocher est du XIXe siècle. Ce piton surplombe la vallée de l’Ariège est désigné comme « roc de Carol« . La légende dit que l’empereur Charlemagne y serait monté pour considérer son armée rassemblée dans la plaine, avant l’entrée dans les vallées plus étroites des Pyrénées.

    A Garrabet : Le fameux Pont du Diable au-dessus de l’Ariège, avec sa légende au sujet de sa construction, semblable à toutes les autres légendes des « ponts du diable ».

    A Amplaing : Le rocher du Barri au-dessus de l’Ariège, qui supportait le château de Castelpenent.

    Sources :
    www.histariege.com/mercus
    fr.wikipedia.org/

  • Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » treizième semaine

    Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » treizième semaine

    3, 2, 1 … C’est parti !!!!

    semaine-13-2016-OTRA

    Rappel : comment procéder pour participer au jeu : le premier qui trouve l’endroit exact gagne deux stickers Azinat pour coller en plage arrière de sa voiture (ou un autre cadeau selon la semaine à vérifier sur la page Facebook). 

    Pour participer laisser votre message avec votre adresse email et postale sur ce formulaire de contact ou sur notre page FaceBook

    Deux stickers Azinat à gagner pour le premier qui répondra correctement.

    Réponse la semaine prochaine avec un petit historique de l’endroit ou du thème de la photo.

    La dernière fois, il s’agissait de la commune de Mercus-Garrabet

    Voir l’article sur  Mercus-Garrabet

  • Pamiers, Festival Canti Danci – 29 et 30 avril

    Pamiers, Festival Canti Danci – 29 et 30 avril

    canti_danci_affiche Ariège

    Vendredi 29 avril 

    Revelhet polyphonie d’Ariège et d’Occitanie

    Mesechinka

    l’ensemble vocal féminin, dirigé par Amber Céolta, propose un voyage coloré autour de la Bulgarie, l’Arménie, la Géorgie et la Hongrie. Les chansons riches en polyphonies et les rythmes joyeux, accompagnés par les percussions et le luth bulgare. Pour un aperçu, tapez Mesechinka ensemble sur You Tube.

    Samedi 30 avril 

    Animation de rue Les Biroussans samedi 30 avril de 10h à 12h30

    Au retour de la première guerre mondiale, Monsieur Alphonse Sentein, ainsi que Mademoiselle Mahenc, tous deux instituteurs dans les villages du Biros, décidèrent de fonder une association dont le but était de relancer l’activité collective au lendemain des affres de la guerre. Les fonds recueillis étaient distribués aux familles les plus durement touchées par ce fléau. Après quelques balbutiements, le projet pris corps et en 1921 Monsieur Alphonse Sentein créa une association appelée  » Groupe Folklorique Biroussan ».

    Stages

    de 14h30 à 16h30

    Amber Céolta, chanteuse et chef de chœur (l’ensemble Mesechinka, la chorale d’enfants les Rossignols) propose un stage pour découvrir les chansons bulgares, grecques  et macédoines. Amber adore partager sa passion pour le chant de façon ludique et accessible à tous. On va aussi  s’amuser avec quelques danses traditionnelles qui accompagnent les chansons. Ouvert à tous.

    Amber est formée en tant que professeur du chant et a  spécialisé aux  chansons bulgares. Elle a étudié  avec plusieurs solistes du groupe  Les Mystères Bulgare (plus d’info regarder  le site: lejardindelavoix)

    de 14h30 à 17h30

    Cécile Chapduelh en bonne limousine, peut se vanter d’avoir gouté au rythme de la bourrée au cours des noces et fêtes de village. C’est ainsi qu’elle a eu un accordéon entre les mains dès son plus jeune âge. Pétrie de culture populaire et paysanne, elle transmet la musique à son tour à travers la langue occitane, la musique, le chant traditionnel et la poésie.
    Au cours de ce stage, nous aborderons le chant dans un premier temps autour d’un travail rythmique de chant à danser. Progressivement, nous verrons les arrangements que l’on peut faire autour d’une mélodie pour glisser vers la polyphonie. Le répertoire occitan se situera autour d’un axe entre Périgord et Ariège!

    Animé par Nicole Picard Un stage de trois heures permettra d’initier les débutants à des danses couramment pratiquées dans nos bals traditionnels : bourrées d’Ariège mais aussi du Centre, danses collectives (cercles, …)  ou de couple (mazurka, scottish). Ils pourront ainsi participer au bal de la soirée.

    à 20h30 Maxence Camelin 1ere partie du Bal

    à partir de 21h30 Revelhet 

    Organisé par la Lauseta, la Calendreta et l’ IEO.

    Réservation conseillée 06 72 78 38 20 / 05 61 69 60 96.
    cantidanci@gmail.com 

  • Clermont, Week-end au Souleilla – du 15 au 17 avril

    Clermont, Week-end au Souleilla – du 15 au 17 avril

    vendredi 15 avril 16 à partir de 21H soirée Reste Pas Tout Seul

    avec DJ ELECTROCLOWN  Roumanie/balkan/afro beat/electro
    Un grand moment à ne pas rater , pour ceux et celles qui veulent découvrir de nouveaux sons !
    Découvre le clown qui est en toi , nez rouge conseillé!

    Un cocktail offert a toute personne portant un nez rouge !
    Participation libre et indispensable 

    Samedi 16 avril 16 A partir de 21H30 concert avec LA MACHINE A DECOUDRE 

    « La machine à découdre » est un groupe qui fusionne les styles musicaux pour créer un univers singulier de groove progressif entre Funk-Jazz et Rock

    Participation libre et indispensable 

    Dimanche 17 avril 16  a partir de 18H  l’apéro jazz du dimanche soir ! avec le Saint-Girons Jazz Collège

    C’est la 14ème année de fonctionnement de cet atelier d’orchestre jazz qui propose à tout musicien (ayant une pratique significative de son instrument) une expérience musicale d’ensemble basée sur l’improvisation et le jazz. Se produisant  régulièrement en concert les musiciens offrent maintenant un répertoire assez large, basé sur des standards de jazz (middle jazz) avec des arrangements originaux créés durant les répétitions et aussi parfois en temps réel durant les concerts, jazz oblige….Au répertoire : Duke, Basie, Harry « sweet » Edison, Stan Getz, … et bien d’autres…Les jazzmen ou women désirant intégrer ce groupe peuvent nous rejoindre pour l’aventure…après audition en tél : 05 61 66 12 46

    Participation libre et indispensable

    Les horaires : 
    Le restaurant vous accueille du jeudi midi au dimanche soir et vous propose ses fondues à la viande et fromages d’Ariège.
    Horaires bar restaurant et épicerie : 
    10H-15H et 17H- 22H / 02h le weekend
    Week-end
    , fermeture à 02H
    Réservations et renseignements
     au 05 34 09 02 20 

  • Seix, Ariège Calling – 16 avril

    Seix, Ariège Calling – 16 avril

    ariege-calling

    Contresens est une jeune formation de cinq musiciens. De leurs créations rock se dégage un groove progressif à l’accent psychédélique: une identité sonore déjà construite où le jeu d’improvisation a toute sa place.

    Paul était guitariste. Eliot était beatboxeur et chanteur. Un beau jour, ils eurent l’idée d’aller jouer ensemble dans la rue. Ils décidèrent rapidement de monter sur scène pour présenter leur duo jazz hip-hop, Les Loulous.

    Alors n’hésitez pas à venir découvrir ces jeunes groupes amateurs, déjà soutenus dans le cadre de la saison Passatges de l’ADECC.

    Salle Polyvalente de Seix – 21h – Gratuit
    Event FB : www.facebook.com/events

  • « Les hommes du Vernet » par les éditions du camp du Vernet

    « Les hommes du Vernet » par les éditions du camp du Vernet

    Les hommes du Vernet raconte l’histoire de ces hommes emprisonnés de façon arbitraire dans le camp de concentration du Vernet d’ariège. Bruno Frei, journaliste communiste d’origine juive et auteur de nombreux ouvrages publiés outre-Rhin, fut un de ces hommes entre le 12 octobre 1939 et le 17 janvier 1941. Il écrivit Die Männer von Vernet en 1948.

    Bruno FREI, de son vrai nom Benedikt FREISTADT, est interné au camp de concentration du Vernet d’Ariège du 12 octobre 1939 au 17 janvier 1941. En 1948 il écrit en allemand : « Die Männer von Vernet ».

    Par lettre du 22 avril 1973, il autorise l’Amicale à publier « Les Hommes du Vernet » en français, et lui cède ses droits d’auteur. En 1975 Georges DIMON, alors professeur d’allemand au lycée
    de Foix, en termine la traduction validée par Bruno FREI et donne, lui aussi, son accord pour une publication par l’Amicale. Après de nombreux contacts avec diverses maisons d’édition,
    entre les années 1977 et 1981, l’Amicale renonce à éditer « Les Hommes du Vernet », faute du financement nécessaire. Puis, le texte disparaît…

    Début 2015, nous retrouvons la traduction de Georges DIMON, malheureusement parcellaire, certains passages des feuillets photocopiés étant illisibles. Commence alors un travail coopératif entre Françoise Pernot, germaniste, Maria Cozar, hispaniste et Lina Soulan-Cubells, secrétaire de l’Amicale, qui trouve son accomplissement dans cet ouvrage. Un grand merci pour leur précieuse collaboration !

    En 2016, nous créons notre maison d’édition, Les éditions du camp du Vernet, afin de publier ce livre bouleversant sur la vie dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège. C’est un hommage à toutes les personnes internées au Vernet, des HOMMES en grande majorité, quelques FEMMES et ENFANTS, toutes d’origine étrangère, à quelques rares exceptions.
    Ce témoignage poignant révèle le courage, la dignité et l’humanité qui furent nécessaires aux Hommes du Vernet pour résister à l’absurde et à la violence du système concentrationnaire français, mis en place par la Troisième République française et amplifié par l’État français fasciste de Pétain.

    Raymond Cubells,
    président de l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège

    Extrait 

    hommesduvernet-couv_ariegeDans les premières heures de l’après-midi, la locomotive s’arrêta définitivement. Sur l’édifice bas de la gare, il y avait écrit, en lettres rouges sur fond blanc : LE VERNET. Le quai était barré par un détachement de soldats, baïonnette au canon. Des officiers, stick au poignet, donnaient nonchalamment des ordres. Les soldats se déployèrent, entourèrent les prisonniers ; puis, en colonne par deux, nous sortîmes, et il fallut marcher sur la grand-route poussiéreuse. J’avais à traîner une valise et un baluchon de couvertures. La sueur coulait de mon front dans mes yeux, et je fus obligé de me reposer un instant. Fréquemment, le long convoi s’arrêtait. « En avant, marche ! » pressaient les soldats. Nous nous traînions, quelques mètres de plus, puis de nouveau nous déposions nos bagages. Malgré l’heure tardive de l’après-midi, le soleil brillait avec une vigueur méridionale. Dans le lointain se dressait majestueu- sement la chaîne des Pyrénées. Devant nous, dans une désespérante solitude, le camp, les baraque- ments. Une porte de bois, large et haute, s’élevait au-dessus d’une chaussée qui, de la grand-route, bifurquait à gauche. À un mât flottaient gaiement les trois couleurs. Devant, se dressait une petite guérite aux couleurs de la République. Sur la partie centrale de la porte formant arceau, on pouvait lire en grosses lettres : CAMP DU VERNET – ARIÈGE.

    Le livre sera présenté au public le 21 mai 2016 à 18 heures, lors de la Nuit Européenne des Musées.

    ISBN : 978-2-9555940-0-1
    ©Première édition en français Les éditions du camp du Vernet
    Mairie, place Guilhamet
    09700 LE VERNET D’ARIÈGE
    www.campduvernet.eu

    Illustrations de 4° de couverture et logo :
    Olivier Brenier, dibidouwa@gmail.com
    Portraits de couverture : Carlos Duchatellier

  • Explo Film Festival d’Ax-les-Thermes, Phil Bence aux commandes

    Explo Film Festival d’Ax-les-Thermes, Phil Bence aux commandes

    Nous avons rencontré Phil Bence, l’organisateur de « Explos Film Festival » qui nous a fait un compte rendu de la winter édition qui s’est déroulée le 25 février dernier, et donné un aperçu de la prochaine édition du printemps.

    « Une belle réussite, on est assez content, on a renouvelé l’expérience de l’an dernier » se félicite Phil Bence. Avec la projection de trois beaux films abordant trois aspects différents de la montagne, l’édition a été un succès.  Son seul regret, n’avoir pas attiré assez de visiteurs de l’extérieur puisque le festival s’est déroulé en période scolaire.

    «Il y a un public de locaux, à nous d’aller chercher les autres, peut être que nous n’avons pas assez communiqué» explique t’il. La Winter édition a cependant fait salle comble avec 350 spectateurs dont environ 80% d’habitués, de quoi se réjouir.

    Pour l’édition de printemps, l’équipe réfléchit à modifier le concept, avec une soirée de projection plus courte le samedi afin de finir sur un concert.

    Autre changement, la date sera décalée puisque l’ascension, date à laquelle est programmé le festival habituellement tombe trop tôt cette année.

    Ce qui ne changera pas ; Un beau programme riche et éclectique et des invités de renom qui seront présent pour vous présenter le meilleur des films de montagne et d’Aventure.

    Rendez-vous donc du 18 au 22 mai à Ax les Thermes pour la neuvième édition de Explos Film Festival.

    explos-festival.com

    www.facebook.com/Explosfestival

     

     

  • Les carillons de la Cathédrale Saint Antonin de Pamiers

    Les carillons de la Cathédrale Saint Antonin de Pamiers

    Cathédrale_Pamiers_vue_des_coteaux

    Un peu d’histoire….sur les carillons de la Cathédrale Saint Antonin de Pamiers

    En 1863, la cathédrale St Antonin se dote d’un carillon, composé de l’ancien bourdon de 1849 (en fait une refonte d’un bourdon de 1683), de trois cloches Louison de 1841, 1842 et 1845, et d’une série de cloches du même fondeur datant de 1863. En 1899, douze cloches Bollée d’Orléans prennent place avec les autres, formant ainsi un carillon de vingt-deux cloches.

    On installe en 1989 un nouveau carillon de vingt-six cloches du fondeur Paccard et on installe quelques-unes des anciennes cloches en l’église Notre-Dame du Camp.

    Depuis 1995, après l’arrivée de vingt-trois autres cloches du même fondeur, le carillon se compose de quarante-neuf cloches, avec un poids total de 4 150 kg.

    C’est ainsi que par son importance, et surtout par sa justesse, cet ensemble peut être classé parmi les plus beaux carillons des pays d’Oc.

    stage-carillon_ariegeUn stage de découverte est organisé
    du 19 au 21 avril
    Conservatoire de musique de Pamiers
    06 61 60 95 71

  • Un nouveau projet pour le Pays d’art et d’histoire : la valorisation des friches industrielles

    Un nouveau projet pour le Pays d’art et d’histoire : la valorisation des friches industrielles

    Le Pays des Pyrénées Cathares est devenu Pays d’art et d’histoire à la fin de l’année 2008. Depuis 2009 il met en œuvre et fait vivre le label conformément aux préconisations du ministère de la Culture et autour de trois thématiques fortes sur le territoire : le catharisme, les paysages et le patrimoine industriel.

    En Midi-Pyrénées, l’industrie a marqué le territoire et les Hommes de son empreinte.

    Les Pyrénées Cathares ont participé à cette épopée industrielle et c’est le textile qui s’est principalement imposé aux XIXe et XXe siècles. D’après l’historien Jean-Michel Minovez, c’est un véritable territoire de la laine qui se constitue autour de Lavelanet.

    Cependant, si le Pays d’Olmes est particulièrement jalonné de sites industriels, la plupart sont aujourd’hui à l’état de friche. Aujourd’hui, si l’activité industrielle est moins présente, notamment dans le domaine du textile, un travail de mémoire et de valorisation doit être développé à l’échelle territoriale pour que cette Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants et soit porteuse d’identité et de valeurs.

    C’est pourquoi, du 23 au 29 avril, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, organise un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des friches industrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministériel au Développement et à l’expertise en Espace Rural).

    1 semaine, 50 étudiants et jeunes diplômés, 5 sites industriels à requalifier

    Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants va réfléchir à la reconquête des friches industrielles du Pays des Pyrénées Cathares.

    Le défi : interroger le passé pour mieux penser le futur. Répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.

    Le workshop se propose d’interroger l’histoire industrielle du Pays des Pyrénées Cathares au travers de l’étude de 5 sites pilotes. Ces friches industrielles font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative, synonyme de déclin. Elles sont pourtant le témoin important d’une période florissante de l’industrie et offrent de multiples possibilités de reconversion à un moment où la reconquête urbaine est devenue un enjeu important pour le territoire des Pyrénées Cathares.

    – Ancienne usine Fonquernie à Laroque d’Olmes
    – FTL à Lavelanet
    – Ancienne usine Bez à La Bastide sur l’Hers
    – SAB à Montferrier
    – SOTAP à Villeneuve d’Olmes

    Des animations autour du textile 

    Samedi 23 avril à 18h – Villeneuve d’Olmes – L’aventure de la laine

    Au cours du XIXe siècle, un territoire de la laine se constitue en Pays d’Olmes. Comment ce pays faiblement industriel a-t-il pu se développer face aux territoires majeurs ? Retour sur l’histoire d’une aventure industrielle encore mal connue ou sur une industrie invisible dans un territoire singulier et remarquable, avec Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle.
    RDV : Foyer rural

    Dimanche 24 avril à 17h – Lavelanet – Paysage et industrie

    Le développement de l’industrie textile, entre autres, a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares. Au – delà des infrastructures de production, les villages se sont transformés en villes pour accueillir une main d’œuvre toujours plus nombreuse. Les grands industriels ont exposé leur fortune en construisant châteaux et propriétés. Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège, évoquera ce paysage portant les stigmates du déclin mais témoignant aussi d’un passé dynamique.
    RDV : Musée du textile et du peigne en corne

    Mercredi 27 avril à 18h30 – Lavelanet – « Soirée mémoire »

    Une soirée en hommage aux « anciens » du textile. Des acteurs phares de l’industrie textile racontent leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera. La soirée se poursuivra par une visite de la brasserie suivie d’une dégustation. Réservations au 05 61 05 52 03
    RDV : Brasserie du Grand Bison, route de Raissac

    Vendredi 29 avril à 19h – Lavelanet – Soirée de clôture

    Après une semaine de travail, les étudiants vous présentent leurs projets de reconversion des friches industrielles. Le nouveau visage des anciennes usines textile vous est dévoilé au Musée du textile, dans un cadre où passé et futur se côtoieront le temps d’une soirée. La restitution des projets sera suivie d’un spectacle et d’un apéritif dînatoire à base de produits locaux.
    Réservations au 05 61 05 52 03
    En partenariat avec le service culturel de Lavelanet
    RDV : Musée du textile et du peigne en corne

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    32, rue Jean Jaures
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Un label “Maisons des Illustres” pour le Musée Aristide Bergès de Lorp Sentaraille

    Un label “Maisons des Illustres” pour le Musée Aristide Bergès de Lorp Sentaraille

    maison natale aristide berges Ariège Pyrénées

    Le Musée Aristide Bergès

     L’Association Aristide Bergès fondée en 1996 par des professionnels de la papeterie et du livre avec le soutien des élus locaux, a créé dans l’ancienne papeterie de LORP, le Musée Aristide Bergès, musée du papier, des arts graphiques et de l’imprimerie.

    Elle œuvre depuis maintenant vingt ans à la conservation et la valorisation d’un ensemble papetier exceptionnel qui s’affirme comme le lieu de mémoire par excellence de l’activité papetière en Couserans ainsi que le lieu de connaissance et de transmission des savoir-faire et des techniques liées à la fabrication du papier et à l’imprimerie.

    Devant l’intérêt historique d’un tel patrimoine reconnu « emblématique de l’industrie papetière en Ariège du XVIIIème au XXème siècle », la maison natale d’Aristide Bergès, l’ancienne papeterie avec toutes ses dépendances annexes et les machines qu’elle contient, ont fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 2007.

    Cet intérêt vient d’être renouvelé et confirmé par l’octroi, en 2014, par le Ministère de la Culture, du label « Maisons des Illustres » qui distingue les lieux de mémoire majeurs pour la compréhension de l’histoire locale et nationale.

    Cette distinction vient honorer tout particulièrement le personnage d’Aristide Bergès qui, après de brillantes études chez les Frères des Ecoles Chrétiennes à Toulouse, intègre l’Ecole centrale des Arts et Manufactures de Paris, à peine âgé de 16 ans. Il obtient le diplôme de sortie, deuxième de sa promotion, et consacre sa vie à d’incessantes recherches. Il se distingue particulièrement par la mise au point de nombreux procédés révolutionnaires pour la fabrication industrielle du papier.

    Une plaque commémorative a été réalisée par le Ministère de la Culture et sera dévoilée, lors d’une cérémonie à la papeterie Bergès de Lorp-Sentaraille le 15 avril 2016 à 11h.00, en présence des responsables politiques et culturels de la Région et de la DRAC Languedoc Roussillon – Midi-Pyrénées. La maison natale d’Aristide Bergès est la première à être ainsi distinguée en Couserans et la seconde de l’Ariège.

    Aristide Bergès

    Fils de papetier, il reste fidèle à ses racines même si l’ingénierie hydraulique lui apporte la gloire. Cette maison chargée d’histoire nous raconte la vie d’Aristide Bergès.

    Inventeur d’une machine à mettre en place les pavés des rues parisiennes et chargé de régler une pilonneuse à vapeur pour le revêtement d’asphalte autour de l’Arc de Triomphe, il dépose en 1864 son premier brevet d’un défibreur hydraulique capable de produire une pâte à papier homogène. Il met au point de nombreux procédés révolutionnaires pour la fabrication industrielle du papier, notamment pour les étapes de raffinage de la pulpe de bois, de tamisage de la pâte et des opérations de décantation.

    Conquis par le site de Lancey dans la vallée de l’Isère, c’est là qu’il trouve les chutes d’eau nécessaires pour produire de l’énergie. Une innovation qui lui vaut des procès et bien d’autres inconvénients, mais il réussit, et son invention ouvre la voie de l’industrialisation et de l’éclairage électrique qui, grâce à lui, va se généraliser. Malade et affecté par les nombreux procès qu’il a dû affronter, Aristide Bergès est mort à Lancey le 28 février 1904, un an après avoir reçu l’hommage du Congrès pour l’avancement des Sciences.

    Il a été enterré à Toulouse, au cimetière de Terre-Cabane, à Jolimont où son caveau porte l’épitaphe suivante “Aristide Bergès, père de la Houille blanche et Marie Cardaillac, l’inspiratrice idéale”.

    La maison natale d’Aristide Bergès        

    Inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 2 octobre 2007, cette demeure traditionnelle du XIXème siècle, de forme rectangulaire sur deux niveaux, a subi plusieurs remaniements. C’est en effet à Lorp, au lieu-dit « Le Prat du Ritou », en bordure du Salat, qu’est né Aristide Bergès le 4 septembre 1833, … là même où son père installe la première machine à papier en continu. « Le Prat du Ritou » où, élève très doué, futur bachelier (à 15 ans!) et futur brillant diplômé de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris (il n’a que 19 ans) il a grandi et a forgé sa personnalité d’inventeur et d’industriel et conçu plusieurs brevets internationaux dont quatre essentiellement consacrés à la papeterie.

    Qu’est-ce-que le label « Maisons des Illustres » ?

    Le Ministère de la Culture et de la Communication a créé le label « Maisons des Illustres », le 13 septembre 2011, pour conserver et transmettre la mémoire de femmes et d’hommes qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France. Aujourd’hui au nombre de vingt pour l’actuelle Région Languedoc Roussillon – Midi Pyrénées, dont deux dans l’Ariège, ce réseau affirme son ancrage au cœur des territoires.

    Ainsi on peut identifier sous ce vocable des lieux de mémoire permettant de relier l’histoire locale et l’histoire nationale, l’intimité d’un personnage et son implication dans la vie de tous. Ces maisons révèlent le rôle fondamental et souvent méconnu joué par des acteurs politiques, religieux, scientifiques ou artistiques dont le Ministère de la Culture et de la Communication entend faire reconnaître la dimension culturelle.

    La papeterie natale d’Aristide Bergès a rempli toutes les conditions nécessaires pour bénéficier d’un tel label qui lui donne une garantie de qualité et de parfaite légitimité.

    C’est la reconnaissance officielle de l’intérêt patrimonial de cet édifice qui devient un territoire vivant, nourrit de la personnalité et de la sensibilité de celui qui y a imprégné sa marque et de ceux qui l’ont habité avant et après lui.

    Aujourd’hui le Musée Aristide Bergès, situé dans la totalité de cette ancienne papeterie, est sans conteste reconnu par tous, comme le lieu de mémoire par excellence, de l’activité papetière en Couserans, ainsi que le lieu de valorisation et de transmission des savoir-faire et des techniques liées à la fabrication du papier.

    La maison natale d’Aristide Bergès devient le point focal de la mémoire collective et de l’identité de toute une région.

    Le label « Maisons des Illustres » est également un dispositif de valorisation et s’accompagne d’avantages divers.

    Il légitime et officialise la distinction du lieu, s’accompagne de tout un dispositif de communication (visuelle, numérique et éditoriale) et représente une aide de l’Administration centrale et des D.R.A.C.s, sous forme de conseil et d’expertise et d’intégration dans des réseaux et des partenariats.

    Musée Aristide Bergès, Arts graphiques, Imprimerie
    Chemin des papetiers – Prat du Ritou
    09190 Lorp Sentaraille

    05.61.66.13.97 / aab@aab.asso.fr / www.aab.asso.fr