Il y a un truc qui est un marqueur culturel de la montagne. Attention hein, quand je dis montagne, pas celle de Courchevel ! Disons la ruralité pentue… Ce truc, c’est Larretaubeaumilieu, en un mot, bien entendu !
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A Lavelanet, le nouveau bar à vins le « Gargantua » propose tapas et menus insolites…
Le quartier historique de Lavelanet change de visage, petit à petit. Avec, entre autres, l’ouverture du « Gargantua», un bar à vin – tapas – restaurant dans la rue de Verdun (ancienne rue des marchands).
Après l’ouverture de la Maison des Arts et de la Maison des projets, place à la gastronomie avec Christine Venturini.
« Je cherchais un établissement correspondant à mon concept », indique Christine, tombée amoureuse de cette bâtisse du centre-bourg, grâce à une annonce Internet.
Mais elle avait également le désir irrépressible de se rapprocher des Pyrénées, colonne vertébrale de sa famille. Il faut savoir que Christine Venturini a connu Lavelanet toute petite, grâce à un grand-oncle qui, après avoir fui Franco, a longé les Pyrénées depuis Perpignan pour s’installer à Lavelanet comme manœuvre dans les usines textiles.
Après quelques mois de travaux, l’établissement a ouvert ses portes le 15 juillet dernier et se découvre avec plaisir. Là, Christine propose une cuisine aux saveurs du Midi et de la Catalogne (gambas au muscat de Rivesaltes, Boles de Picolat, calamars farcis, coq au vin…) pour accompagner un verre de vin choisi parmi une large sélection de bouteilles, principalement des vins de la vallée de l’Agly. Vous pouvez aussi opter pour des tapas et savourer un « pan con tomate » ou diverses charcuteries dans cet endroit cosy et chaleureux.
Une fois par mois, le Gargantua organise une soirée à thème ; le 8 janvier se sera « soirée pantoufles et galettes des Rois »…« L’objectif est que ce soit un endroit où l’on souhaite se retrouver entre amis, en famille », résume la patronne tombée sous le charme de Lavelanet. « Il faut que ce quartier, l’un des plus anciens de Lavelanet retrouve la vie qu’il a connu. Plein de projets, initiés par la mairie, sont en cours ; j’y crois, tout comme les nouveaux propriétaires du quartier. »
Le Gargantua est ouvert tous les jours de 8h30 à 23h l’hiver (de 7h30 à 23h en été). 31 rue de Verdun. Tous les midis du lundi au vendredi. Formule : plat-dessert-café 12€. Le soir tapas ou menu à la carte. Samedi et dimanche le menu week-end ou à la carte. Réservations au 06 75 48 74 05.
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Et si Georges Meliès le grand cinéaste était de Lavelanet ?
Nous avons rencontré JacquesVergnes directeur du Cinéma le Casino à Lavelanet il y a quelques semaines. Il nous raconte pourquoi Georges Meliès, le grand spécialiste des trucages au cinéma a ses attaches familiales à Lavelanet. Ce n’est pas un scoop car l’info avait été déjà diffusée il y a quelques années dans la presse locale. Mais cette information est d’importance quand on sait le travail qui est fait au Casino sur le film muet et l’envie qui existe d’approfondir le sujet pour en faire quelque chose de grand !
Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 et mort le 21 janvier 1938, est un réalisateur de films français. Ayant choisi la prestidigitation comme profession, il profite d’une donation de son père, industriel de la chaussure, pour devenir propriétaire et directeur en 1888 du théâtre Robert Houdin, en sommeil depuis la mort du célèbre illusionniste.
Le 28 décembre 1895, il découvre avec émerveillement les images photographiques animées lors de la première représentation publique à Paris du Cinématographe par les frères Lumière et propose même de racheter le brevet de la machine. Un refus poli mais narquois le pousse à se tourner vers un ami londonien, le premier réalisateur britannique, Robert W. Paul, qui lui fournit un mécanisme intermittent avec lequel il tourne son premier film en 1896, Une partie de cartes, réplique du même sujet réalisé par Louis Lumière. La même année, avec l’Escamotage d’une dame au théâtre Robert Houdin, il utilise pour la première fois en Europe le principe de l’arrêt de caméra, découverte américaine, qui lui assure un franc succès dans son théâtre où il mélange spectacles vivants et projections sur grand écran. Il fait alors de ses tableaux, ainsi qu’il appelle ses films, un nouveau monde illusoire et féerique, mettant à profit les dons de dessinateur et peintre que chacun a pu remarquer dans son adolescence.
Georges Méliès est considéré comme l’un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a également été le premier cinéaste à utiliser des storyboards1. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père l’avait également doté.
Sources Biographiques : WikiPedia
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Notre Dame de Vals, un édifice incontournable en Ariège
Eglise semi-rupestre (une partie de sa construction est enserrée dans les rochers) à trois niveaux, Notre Dame de Vals est connue pour les fresques romanes qu’elle renferme. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 19 novembre 1910 et sa croix de pierre à l’extérieur l’est depuis le 2 mars 1959
Dédiée à Sainte Marie elle est originale par sa construction sur trois niveaux et particulièrement intéressante par les remarquables fresques romanes qui décorent la voûte de l’abside.
Ce site a été révélé par l’abbé Julien Durand qui, nommé curé de Vals en 1945, procéda à diverses fouilles archéologiques autour de l’église jusqu’en 1970, année de sa disparition. Il fit ressortir l’importance de l’occupation humaine – depuis la fin de la protohistoire – ainsi que les traces d’un probable lieu de culte antique.
Il découvrit les fresques romanes de l’église en 1952, créa l’Association des Amis de Vals en 1959, puis le premier musée en 1964.
Une église sur trois niveaux
Une nef inférieure, dans la roche, est prolongée par une abside rectangulaire abritant des fresques romanes. La nef inférieure, appartenant à un probable édifice préroman, est la partie la plus ancienne. On y trouve toutefois deux dalles funéraires du XVIIIème siècle : celle de la comtesse de Lascaris de Vintimille et de sa mère, qui habitaient à Vals dans une maison fortifiée encore visible, non loin de l’église. Une autre dalle funéraire est celle de l’Abbé Durand, inventeur des fresques en 1952 et premier archéologue du site. L’abside, quant à elle, date du XIème siècle et a été voûtée au début XIIème siècle.
La nef supérieure, a été remaniée à plusieurs époques, en particulier au XIXème siècle où elle a été surélevée. En 1887 on y installe des vitraux, portant les armes du marquisat de Portes.
Une chapelle haute caractéristique du XIIème siècle est surmontée d’une tour-donjon élevée vers le XIVème siècle. La croix accrochée sur la tour, classée en 1959, est une croix discoïdale provenant de l’ancien cimetière médiéval.
De véritables et magnifiques fresques
Réalisées au début du XIIème siècle, elles avaient été dissimulées par plusieurs couches d’enduits et ont été restaurées entre septembre 2006 et février 2008 par Jean-Marc Stouffs. ce sont là de véritables fresques (pigments délayés à l’eau et déposés à la surface d’un enduit frais) avec des couleurs caractéristiques de la période romane : blanc, noir, gris, jaune, orangé, rouge, obtenues avec de la chaux, de l’ocre, de l’hématite et du noir de carbone. Elles figurent trois moments de la vie du Christ : sa venue dans le monde (Annonciation, Bain de l’Enfant, Adoration des Mages), la période évangélique (les apôtres) et son retour glorieux sur terre lors de la Parousie (Christ en majesté, entouré d’un chérubin, d’un séraphin, de quatre archanges avocats et des symboles des quatre évangélistes).
L’association des Amis de Vals
L’Association des amis de Vals a été fondée le 8 septembre 1959 sous l’impulsion de l’Abbé Durand a pour but la protection, le développement, la mise en valeur et l’aménagement du site archéologique. A la fin de l’année 2015 elle comptait 180 membres. Elle édite régulièrement des bulletins – le premier publié en 1980 – présentant des informations sur le village et des articles sur l’archéologie, l’art roman, l’histoire de l’art et des personnalités ayant eu un lien avec Vals.
La municipalité, et son Maire Emmanuel Fabre, particulièrement concerné et actif dans tout ce qui touche au patrimoine, a récemment signé une convention de partenariat avec la Fondation du Patrimoine. Cette convention devrait permettre à la Commune de lever les fonds nécessaires à la mise en place de différents chantiers qui s’avèrent désormais primordiaux pour l’édifice. www.fondation-patrimoine.org
Puis voici la terrasse. De là, dans les lueurs du matin, le regard va danser sur les crêtes pyrénéennes. Du St Barthélémy au Crabère, l’immensité des montagnes contraste avec ces vieilles pierres repliées sur l’histoire.
La découverte de Vals est toujours un moment fort et même le plus cartésien des hommes se fait ici un peu pélérin.
Olivier de RobertVidéo :– Photographies : Danielle Lallemand, Gérard Duchein, Ramón Vilaginés– Vidéos : Ramón Vilaginés– Texte : Olivier de Robert et Gérard Duchein– Voix : Olivier de Robert.– musique : El Cant de la Sibil-la : Montserrat Figueras / La Capella Reial Catalunya / Jordi Savall– Interlude : extrait du groupe Vitam Venturi.Sources :
www.vals-ariege.fr
www.ariege.com
www.pyreneescathares-patrimoine.fr
fr.wikipedia.org
www.photosariege.com -
Le Musée du Textile et du Peigne en Corne ou l’histoire du Pays d’Olmes depuis le moyen-âge
Créé en 1983 par l’Association des Amis du Musée du Textile et du Peigne en Corne, constituée d’anciens du textile ( ouvriers, cadres, dirigeants ) et de l’enseignement, le musée occupe les bâtiments de l’ancienne usine Dumons, la première usine textile de Lavelanet qui date des années 1800.
Rassemblant tous les outils, machines, archives (souvent des dons, parfois des acquisitions) nécessaires à sa présentation, les «Amis du Musée» s’investissent pour faire découvrir aux visiteurs toutes les étapes et processus de fabrication du tissu dans l’ambiance et l’atmosphère conservées de la première usine de Lavelanet
Avec l’espace filage et découverte des fibres, espace teinture, espace filature mécanique, espace tissage du moyen-âge et maison du tisserand …. le visiteur découvre le secret des fibres et le filage de la laine, le miracle des teintures et l’alchimie des couleurs, ou encore la magie du tissage sur des métiers à bras et des métiers mécaniques en état de marche.
Espace sur la fabrication des peignes en corne
Dans cet espace dédié, les étapes de fabrication d’un peigne en corne sont présentées autour du four du biscayeur des presses et autres machines essentielles à la fabrication de ce produit noble aux propriétés indéniables.
Outre ces nombreuses et minutieuses étapes de fabrication et ses qualités qui sont souvent mises en avant, l’espace, nouvellement aménagé, permet également de comprendre l’importance de cette activité sur le territoire, l’importance de la production et les conditions de travail des ouvriers.
Musée du Textile et du Peigne en Corne65, rue Jean Canal – 09300 Lavelanet
05 61 03 89 19
de 9h à 12h et de 14h à 18h -
Mazères : Habitat Bohème innove avec une roulotte d’un nouveau genre
Installés dans la zone industrielle de Mazères depuis 2011, Habitat Bohème construit bon an mal an une quarantaine de roulottes en bois. Cette année, il propose un nouveau modèle à mis chemin entre la caravane et la roulotte : La Roulovane !
C’est sa passion pour le travail du bois qui a conduit Frédéric de Broux, le Directeur Fondateur, à créer Habitat Bohème. C’est ensuite son envie de quitter la région parisienne qui le mènera dans le Sud. L’accueil reçu en Ariège l’a incité à s’installer sur la zone d’activité des Pignès à Mazères, avec une vue imprenable sur les Pyrénées. Il emploie aujourd’hui 9 à 15 salariés (selon la saison) qui ont fabriqué, depuis près de 8 ans maintenant plus de 200 roulottes.
Avec cette nouvelle version, Habitat Bohème s’adresse à une nouvelle clientèle, plus grand public puisque la Roulovane est tractable et aussi légère et maniable qu’une caravane avec le charme des vacances d’antan en plus. Elle s’adresse aussi aux professionnels tels les commerçants ambulants, les artisans, certaines professions libérales ou pourquoi pas pour un espace de télétravail.
Plusieurs versions sont aujourd’hui proposées :
– La « Loisir 4 couchages » entièrement équipée et aménagée par l’équipe d’Habitat Bohème, dotée d’une alcôve, d’un canapé-lits gigognes, de toilettes sèches, d’une cuisinette et d’un coin repas.
– La version « métiers » disposant d’un hayon latéral bois, à destination des artisans, des commerçants ou professions libérales
– La version « nue » à aménager soi-mêmeCette nouvelle version est conçue autour d’une ossature en aluminium et en Douglas massif (bois naturellement quasi imputrescible) d’origine France, non traité car la philosophie première d’Habitat Bohème est de fabriquer des roulottes authentiques, alliant charme et haute qualité en utilisant des matériaux issus des productions les plus écologiques possibles.
« A la différence d’autres fournisseurs d’habitat léger», comme le rappelle Frédéric de Broux, «notre spécialisation est le prolongement de notre volonté de développer le meilleur rapport qualité/prix pour nos produits et services associés en concevant des hébergements de charme pour apporter du plaisir et du bien-être, longtemps ».
En plus de la Roulovane, Habitat Bohème propose toute une gamme de roulottes bois fixes à installer dans son jardin, dans un camping aussi bien pour des particuliers que des professionnels.
Plus d’infos et découvrir les modèles sur http://www.habitat-boheme.com
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Noël au balcon, Pâques en prison… Chroniques d’Olivier de Robert
Près de la frontière italienne, dans les Alpes-Maritimes, les habitants de l’enclave de la Roya ont fait de l’aide aux étrangers une tradition…
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Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes
Lavelanétienne depuis cinq générations, Julie Séguélas Piquemal est une ariégeoise d’origine mais surtout de coeur. Bien connue dans le Pays d’Olmes notamment pour avoir fondé le RCFPO, Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes, dont elle est toujours Présidente d’honneur, Julie, malgré son jeune âge, a déjà bien roulée sa bosse.
Après avoir été diplômée des Métiers d’Art du bijou et du joyau suite à ses cinq ans de formation (CAP art du bijou et du joyau, BMA art du bijou et du joyau, Mention Complémentaire Sertissage) dans une école de bijouterie-joaillerie-sertissage, Julie a travaillé comme ouvrière dans plusieurs endroits et à enseigné dans les ateliers du Lycée Professionnel Docteur Clément de Pémille à Graulhet dans le Tarn.
Mais l’envie de créer était plus forte que tout, c’est pourquoi, en 2014 elle revient «au Pays» pour se consacrer à sa passion : la création.
C’est la passion de la soudure qui l’a menée vers la joaillerie : «j’adorais souder, explique t’elle, et puis le dessin, tout ce qui était dans l’art, avoir un crayon dans les mains. Pouvoir créer des choses et les faire naître ensuite me plaisait beaucoup».
Sa création c’est la collection GEO. GEO comme Géographie, Géométrie ou Géothermie, une collection en plexiglass strass et argent aux lignes droites et épurées sur laquelle elle travaille depuis deux ans. C’est le temps qu’il a fallut pour apprendre à travailler la matière, la scier, la couper la coller. Depuis six mois il est donc possible de trouver bagues, colliers et boucles d’oreilles de cette belle collection.
Julie réalise également des bijoux sur mesure pour hommes et femmes, les répare ou leur redonne une seconde vie.
Alors quoi de mieux qu’un joli bijou ariégeois pour les fêtes ?
www.facebook.com/JulieSeguelasPiquemal
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Les poireaux à 99 centimes, Chroniques d’Olivier de Robert
S’il est un temps sacré et voluptueux, c’est celui du premier café dans la maison endormie…
Tu peux alors être tenté de prendre contact avec le monde en allumant la radio. Mauvaise pioche : y’a la pub des poireaux à 99 centimes…
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Lavelanet aux pieds des pistes, une opération séduction auprès des skieurs du Pays d’Olmes
Samedi dernier, c’est en bas des pistes, mais bien en bas que la station des Monts d’Olmes faisait son show sur la place du marché couvert de Lavelanet. Animations sportives et vertigineuses, chocolats chauds, présentation des forfaits et des clubs de la station ont rythmé « une opération séduction » pour renouer avec les clients de proximité.
Certes, le manteau blanc n’est pas encore de rigueur sur les stations ariégeoises et la neige n’est attendue que vers Noël …Et pourtant la station des Monts d’Olmes a choisit ce week-end de décembre pour prendre les devants et venir taquiner le skieur de proximité dans sa ville : Une opération tout en hauteur puisqu’il s’agissait, pour ceux qui en ont eu le courage, de tester un tremplin de plus de 17 mètres de haut : le X AirBag ! (Voir les images en vidéo)
Toute l’équipe de la SAVASEM était sur le pont, venue animer cette après midi de pur plaisir ! Une opération à petit budget car partagée par une vingtaine de partenaires de la station dont la Mairie de Lavelanet, la Communauté de communes et certains commerçants, clubs et associations fidèles de la station.
Le boss Club des monts d’Olmes était bien sûr de la partie pour faire le show à ski pendant que Perrine Laffont se chauffait en Finlande à Ruka pour une première étape de ski de Bosses.
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Verniolle : Babyconcept révolutionne le biberon avec Bib’n Go !
Jeudi 15 décembre prochain aura lieu la réunion de lancement de Bib ‘n Go, le biberon élaboré par les parents pour leurs enfants. Un projet d’entreprise incubé depuis quelques mois dans les locaux de la pépinière Cap Delta à Verniolle et qui voit le jour après une aventure originale de son concepteur, Karim Farrudgia.
Karim est papa de trois enfants (des jumeaux de 15 ans et un petit garçon de 22 mois). Immobilisé suite à une opération, il profite de sa convalescence pour s’occuper de son dernier né.
Au cours d’un départ en promenade, tandis qu’il porte son sac à langer avec la bouteille d’eau, la boîte de lait, et la cuillère doseuse, il se demande comment améliorer les conditions de préparation du biberon en extérieur.
Il a alors l’idée de fabriquer un biberon « tout en un », qui contient le lait en poudre et l’eau séparée, dans des conditions de conservation et d’hygiène aux normes, pour pouvoir partir en promenade avec son bébé léger comme l’air mais en toute sécurité !
Après des mois de recherches, de visites en magasins spécialisés, d’échanges avec les parents ainsi qu’avec des professionnels en puériculture, le projet se concrétise.Tout seul, il se lance dans l’étude et la conception de prototypes. Les nombreux échanges avec l’INPI, des associations d’inventeurs, des conseillers en propriété industrielle, lui permettent d’avancer sur le projet.
Conscient que la puériculture est avant tout une affaire de confiance, cet ancien responsable commercial reconverti dans le secteur aéronautique, décide de présenter ce concept à des mamans et papas afin de recueillir leurs avis.
L’engouement pour BABYCONCEPT est immédiat. Plus de 500 parents participent aux deux premiers sondages. Karim FARRUDGIA commence alors à promouvoir ce concept collaboratif !
Il reprend ses études et passe un diplôme universitaire comme chef de projet Web et multiplie les contacts auprès des acteurs institutionnels tels Ariège Expansion, la Chambre de Commerce et d’Industrie, BGE … afin de bénéficier des meilleures solutions d’accompagnement proposées sur le département.
Jeudi prochain vers 17h30 , il vous attend nombreux pour venir découvrir son biberon innovant : Voir détails des horaires et s’inscrire en ligne
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L’histoire du textile en Pays d’Olmes avec Sylvette Saboy
Sylvette Saboy nous conte l’histoire du textile, une industrie artisanale qui est née à Lavelanet au moyen âge au bord de la rivière puisque les machine fonctionnaient grâce à la force hydraulique.
C’est à partir de la révolution que l’activité textile s’est ouverte vers l’Aude avec des commanditaires de Carcassonne et des manufactures Royale.
c’est l’arrivé d’un audois, Jean Pascal Dumons avec un métier mécanique pour faire la filature qui entrainera petit à petit la disparition de la filature au rouet.
Dans les années 1880, les métiers en bois qui servaient au tissage se sont transformés en métiers en fonte qui permettaient plus de rendement. A cette époque, de la filature à l’apprêt en passant par le tissage, le territoire est un territoire de laine : De la laine des moutons locaux puis de la laine d’importation. La région devint ainsi une région de cardé.
Avec la guerre de 1914, le territoire voit arriver des espagnols pour remplacer les hommes partis au front, quelques réfugiés belges arriveront dans les années 20.
C’est la deuxième guerre mondiale qui va arrêter peu à peu l’activité en raison du manque de matière première. Au sortir de la guerre, le Pays d’Olmes va se développer grâce à «l’effiloché», c’est à dire la récupération de tricots et de chiffons qui permettait de fabriquer une «matière première». C’est dans les années 50 que l’effilochage a relancé l’industrie textile.
Jusqu’en 1973, le Pays d’Olmes était le premier centre de cardé de France.
Le choc pétrolier amène un renchérissement des fibres synthétiques et à partir de là une grosse concurrence. Viendront ensuite les gros industriels dont les entreprises Roudière, Michel Thierry et la petite entreprise familiale la Sotap Carol.
Avec les années 90 commencera le déclin d’une industrie florissante qui laisse un grand souvenir mais qui malheureusement, au vu du peu d’entreprises qui restent sur la place, risque de faire perdre tout le savoir faire d’un territoire.