Catégorie : Foix Haute-Ariège

  • Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d’Auzat

    Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d’Auzat

    Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d'Auzat Ariège Pyrénées

    3 salles d’expositions permanentes sont à votre disposition vous permettant de découvrir l’ensemble du patrimoine de la vallée du Vicdessos. Le musée retrace l’histoire des Hommes et des paysages de la haute Ariège grâce à des expositions, des maquettes, une vidéo, … en s’appuyant sur le patrimoine local.

    Vous pourrez également admirer au Barri une exposition de peintures de l’atelier de peinture auzatois qui expose ses créations. L’exposition sera également visible sur rv en contactant la Maison des Patrimoines au 05 61 02 78 98.

    Dans la boutique du Barri, vous trouverez des idées de cadeaux, des ouvrages sur le patrimoine ariégeois et pyrénéen, des produits du terroir, des produits de nos partenaires marque Parc (PNR Pyrénées Ariégeoises), des souvenirs, de l’artisanat local, …

    Musée payant : 4€ les adultes ; 2.5€ tarif réduit ; gratuit pour les enfants.

    Et mardi 29 décembre à 15h, venez-vous détendre et amenez vos enfants voir le film Panique au village, film d’animation de Vincent Patar (2009) – gratuit (durée 1h16) A partir de 6 ans

    Sinopsis :

    Co-Boy et Indien sont des professionnels de la catastrophe. Dès qu’ils ont un projet, le chaos sort de sa boîte. Cette fois, ils veulent souhaiter un joyeux anniversaire à Cheval.

    Quel cadeau ? Un barbecue à faire soi-même !

    Belle idée, sauf que la commande dérape, et que Co-Boy et Indien se font livrer un milliard de briques ! Ce n’est plus un anniversaire, c’est un tsunami ! La maison de Cheval disparaît sous les briques, écrasée.

    Il faut la reconstruire ! Tu parles d’un anniversaire ! Surtout que des voleurs s’emparent des murs dès qu’ils sont bâtis ! Décidemment, Cheval ne pourra jamais profiter de ce jour spécial pour rejoindre la pouliche qu’il aime…

    Un beau programme pour ces vacances de Noël en famille.

  • Montreal de Sos : Episode 3  les carolingiens

    Montreal de Sos : Episode 3 les carolingiens

    L’origine de château de  Montréal-de-Sos, remonte à l’époque carolingienne. A l’époque Charles le Chauve a totalement réorganisé la région et l’a fait rentrer dans le royaume des Francs, au moins du point de vue administratif.

    Ce qu’ont mis en évidence les fouilles du château de Montréal, c’est l’ampleur des restructurations à l’époque carolingienne, au moins les trois quart du site de 8000 m2 nous explique Florence.

    C’est une des grandes étapes des fouilles, et ce qui est très intéressant c’est que l’on connait très mal les époques antérieurs au XIIIème siècle. Le site va donc servir à toutes les fouilles régionales pour regarder la vie quotidienne à l’époque carolingienne.

    « C’est très exceptionnel de trouver du carolingiens en place comme ça, et en montagne c’est quasiment unique. Déjà que le site est exceptionnel on a en plus cette chance qu’XIIIème XIVème siècle ils n’aient pas tout recouvert » se réjouie Florence

  • Tendances et perspectives du tourisme en Vallées d’Ax

    Tendances et perspectives du tourisme en Vallées d’Ax

    Les tendances

    Les tendances de la saison touristique estivale en Vallées d’Ax sont conformes au reste de l’Ariège (voir le rapport de l’ADT) ainsi qu’aux autres départements de la région Midi-Pyrénées avec un glissement touristique  sur le mois d’août et l’arrière saison.

    Le mois de juillet a été moyen voire calme et cela malgré l’arrivée du Tour de France au plateau de Beille, un mois bon d’août, conforme aux autres années, et un très bon mois de septembre.

    Le beau temps et les températures très clémentes ont permis un développement des activités outdoor (de plein air). Cependant Un léger ralentissement des visites des sites est très significatif d’une baisse d’activité touristique.

    Au niveau de l »hébergement, qui a été très dynamique sur l’arrière saison, l’hôtellerie à souffert, les camping se sont développer, les gîtes ont eu une activité moyenne.

    Par contre, les bains du Couloubret arrivent à saturation. « C’est un produit qui est mature mais qui est néanmoins soumis aux aléas climatiques » explique Laurent Boquet.

    [callout]Quelques chiffres clés de l’été 2015

    • Une baisse de 4,6% des lits professionnels (-405 lits)
    • 838 800 nuitées touristiques générées sur la saison d’été 2015
    • Une diminution de la fréquentation station de 4,7%, en baisse sur toutes les périodes : -2,9% en mai ; -17,4% en juin, -2,9% sur juillet ; -3,3% sur août ;-5,6% sur septembre ; -1,7% en octobre
    • -5,3% de séjours professionnels avec une baisse de 4,6% de lits (-405 lits) avec notamment l’impact important des hôtels et du secteur locatif en recul cet été.
    • -4,3% de séjours diffus avec + 0,9% (+147) lits diffus
    • La location de particuliers à particuliers présente sur les sites internet de location représente sur l’été une potentiel de 163 appartements. Le taux d’occupation est de 31,6%, comparé à 52,5% pour le secteur locatif[/callout]

    Les perspectives

    Pour le président, il y a en vallées d’Ax beaucoup de prestations et de prestataires, le challenge aujourd’hui c’est de travailler à améliorer la qualité et le standing de ces prestations.

    La circulation

    « On peut avoir des offres touristiques de qualités, encore faut’il que les gens puissent y venir« , explique Laurent Boquet. « La question se pose actuellement sur la complémentarité du train avec des navettes mais également sur les transports mutuels du style blabla-car« .

    La clientèle

    « Aujourd’hui, on résonne sur une offre touristique familiale, mais on peut aller chercher une clientèle incentive*, des congrès d’entreprises ou encore des tours opérateurs. Ce travail là est émergent et il est à approfondir« 

    *Incentive« motivation » Le terme désigne les techniques destinées à améliorer la motivation et les performance du personnel d’une entreprise (le plus souvent, l’équipe commerciale).

    Le rôle de l’Office de Tourisme

    « Actuellement nous travaillons à présenter l’offre, ce que l’on voudrait faire évoluer, c’est d’être un véritable acteur touristique en accompagnant les prestataires, les élus, les tours opérateurs à monter des produits touristiques. nous travaillons actuellement à monter une plate-forme de commercialisation d’offres touristiques. Il y a une grande diversité de prestataires, d’hébergements, de restauration, mais comment combiner tout ça pour offrir au public un produit complet et comment le commercialiser ?« 

    Le thermalisme

    « Du thermalisme de soin au thermalisme ludique qui lui, touche une clientèle différente et notamment familiale, c’est l’activité primordiale, l’image d’Ax est basée là dessus et la notoriété de la ville repose sur son offre thermale. Toutes les évolutions d’Ax tournent autour de l’eau, c’est la richesse et le potentiel de la ville« .

    L’avenir

    Pour le président, la proximité d’Andorre est une chance et non une concurrence, « la dynamique d’andorre nous tire vers le haut« . Mais les Vallées d’Ax comme le reste du département n’ont pas vocation à devenir une zone touristique de masse comme peuvent l’être certaines vallées des Alpes.

    « On peut s’améliorer sur la qualité, notamment de l’hébergement, pour que les touristes qui viennent soient de bons prescripteurs de l’Ariège quand ils rentres chez eux. »

  • Conférence : Survivre dans la société numérique !

    Conférence : Survivre dans la société numérique !

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    « La science découvre, l’industrie applique et l’homme suit. » Le numérique bouleverse nos sociétés de façon extrêmement rapide.

    Sommes-nous enfin en train de vivre la mutation attendue vers un monde meilleur, une civilisation de la culture et des loisirs où les robots assureront les travaux pénibles ? Rien n’est moins sûr.

    De la civilisation numérique à l’entreprise innervée.

    L’homme semble hypnotisé par les nouvelles technologies, à portée de main via les écrans, les smartphones, les objets connectés de plus en plus sophistiqués… qui sont censés lui faciliter la vie, professionnelle ou privée. Pourtant, entre les promesses et les réalités, entre les mirages que véhicule la Silicon Valley et les pratiques sociales qui se mettent effectivement en place, les écarts se creusent.

    Thierry Venin observe dans sa globalité l’écosystème de travail numérisé et met au jour les liaisons dangereuses (24 pièges dans la jungle) qui existent entre les TIC et la pandémie du stress au travail : infobésité, manque de temps chronique, dictature des chiffres, dissolution des relations humaines… jamais l’influence directe de cette « laisse électronique » n’était aussi clairement apparue.

    Patrons, salariés, parents, enfants, pédagogues, dirigeants politiques… nous sommes tous concernés. Et c’est en déchiffrant notre environnement que nous acquerrons les moyens d’agir, d’infléchir et d’orienter nos choix, en refusant de laisser les algorithmes décider pour nous.
    Le 8 décembre prochain, nous vous convions à échanger avec Thierry Venin sur ces thèmes qui touchent tout autant l’entreprise que les citoyens que nous sommes, dans la pépinière d’entreprises Cap Delta à Verniolle, autour du maintenant traditionnel « 5 à 7 BUSINESS« .

    Inscription obligatoire via www.ariege-eco.com car le nombre de places est limité.

    [callout]Docteur en sociologie, Thierry Venin a un parcours atypique : musicien de rue (avant la MAO – musique assistée par ordinateur), instituteur (avant les MOOC – cours en ligne), aide- conducteur de train (avant le dispositif de sécurité VACMA), chauffeur-livreur (avant le GPS) et homme-sandwich (avant Google AdSense), il dirige aujourd’hui une agence d’ingénierie informatique et il est chercheur associé au laboratoire SET (CNRS-UPPA).[/callout]

     

  • A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    [callout]Comment l’agriculture de montagne est-elle traitée par les politiques publiques aujourd’hui ? Quelle reconnaissance pour l’agriculture de montagne au-delà du pastoralisme ? Que vont faire la France et l’Europe face aux prédations qui ne font qu’augmenter et que vont-ils répondre à la volonté de la Confédération qui demande de déclasser l’ours et le loup de la Directive Européenne Habitat ? Que dit la nouvelle PAC pour les agriculteurs de montagne et enfin, ces derniers seront-ils partie prenante dans les réflexions de la loi montagne N°2 ?[/callout]

    Autant de questions qui ont été posées au Ministre devant un public venu nombreux, plus de 400 personnes sur deux jours, originaires des différents massifs français et européens (Galice, Portugal, Catalans, Autrichiens…) Ambiance autour d’un débat tranché de la part de chacune des parties ; de l’émotion aussi au travers des témoignages de paysans souvent désemparés…

    « L’agriculture dans les territoires de montagne est avant tout l’activité économique principale de ces territoires », rappelle Laurent Pinatel, Porte-parole national de la Confédération paysanne, soulignant que l’agriculture de montagne ne se limite pas à quelques brebis dans les champs « pour faire beau pour les touristes ».

    Diversité des productions et circuits courts : des arguments qui pèsent dans la balance ? 

    Laurent Pinatel rappelle aussi que l’agriculture de montagne ne se limite pas au pastoralisme et que la diversité des productions est bien présente mais pourtant ignorée alors qu’elle devrait être encouragée.

    Beaucoup de jeunes agriculteurs comme Fanny Metrat se lancent dans l’aventure avec comme motivation, « l’amour du territoire ».
    Eleveuse de brebis qu’elle vend en circuit court mais aussi productrice de châtaignes et de pommes de terre en Ardèche qu’elle transforme et distribue dans un rayon de 50 kilomètres, Fanny exerce aussi son métier par conviction personnelle et militante :

    Quand on choisit de s’installer dans des territoires comme ça avec beaucoup de contraintes, c’est qu’il y a vraiment quelque chose au fond de nous qui vibre ; c’est de la passion.

    L’industrialisation de l’agriculture « qui détruit les paysans », précise Laurent Pinatel, ne verra jamais le jour en zone de montagne, ce qui, d’après le porte-parole, est un merveilleux atout pour la montagne.

    « J’habite en Hautes-Cévennes et mes terrains vont de 600m à 1200m d’altitude ; j’ai beaucoup de difficultés liées à la pente, aux conditions climatiques difficiles, à une route d’accès mauvaise (…) Rien n’est mécanisé, on fait tout à pied », décrit Fanny Metrat.

    Beauté d’une agriculture saine et pourtant qualifiée « à handicap »

    La Politique Agricole qualifie ces zones de montagne comme des zones « à handicap », « car l’aide de la PAC s’appelle comme ça, « l’ICHN* », mais ce sont des territoires qui ont une forte valeur patrimoniale et aussi productive », rappelle David Eychenne, éleveur en Ariège et co-porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Ariège.

    « La réalité de la pente, de l’hivernage est bien réelle » ; c’est pour cela que le terme de handicap prend tout son sens « et devrait être pris en compte », souligne Laurent Pinatel.

    La Confédération paysanne s’accorde pour dire que, depuis l’arrivée de Stéphane Le Foll, une augmentation conséquente de l’aide attribuée aux zones de montagne et une revalorisation de l’ICHN a été attribuée ; ce que souligne également Stéphane Le Foll :

    « Toutes les zones de handicap verront leurs aides s’accroître et nous allons dépasser le milliard d’euros pour l’ICHN avec sa fusion avec la PHAE** qui seront versées pour toutes les zones dites ICHN. Je rappelle que depuis la création de cette ICHN, c’est la première fois qu’il y a une hausse aussi forte ».

    Une agriculture de montagne bonne pour l’environnement : petit clin d’œil à la COP21 ?

    L’agriculture de montagne est en avance par rapport aux autres agricultures, « puisqu’on fixe du C02 et on en gaspille très peu », argumente David Eychenne.

    Aller vers le qualitatif et non le quantitatif tout en préservant l’environnement ? N’est-ce pas ce qui nous arrive aux oreilles tous les jours via des canaux divers de communication ? Il semblerait que l’agriculture de montagne ait tout à jouer dans ce challenge…

    On développe une agriculture qui est belle et saine et qui fait vivre des campagnes

    Une belle phrase de conclusion par Fanny Metrat.

    *Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.
    **Prime Herbagère agri-environnementale

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce cinquième et dernier volet il nous parle de l’avenir de la montagne.

    Pour Michel Sébastien, l’avenir de la montagne c’est le tourisme, autant estival qu’hivernale.

    L’Ariège regorge d’endroits formidables pour les activités de plein air, ski, raquettes, randonnées, sports d’eaux vives…  « Nous rentrons dans une civilisation que l’on qualifiait jadis de civilisation des loisirs » explique t’il.

    L’accrothérapie 

    C’est à dire, la thérapie par la montagne. Les gens ont de plus en plus de loisirs et de plus en plus soif de beauté, d’air pur et de montagne. Pour Michel nous entrons dans une phase d’accrothérapie positive, l’observation, la marche, la photo, « On imagine pas une nouvelle civilisation des orris« .

  • Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d'Usson, près de mille ans d'histoire Ariège Pyrénées

    Le château d’Usson, en occitan Lo Castèl de So, est la plus ancienne des deux forteresses du Donezan. Sa première mention est de 1035 , à l’époque propriété des comtes de Cerdagne, mais il est probable que sa création remonte à la fin du 10e siècle.

    Ce fut le château des anciens seigneurs de So et d’Alion.

    Pendant la croisade contre les albigeois, Bernard d’Alion, vassal important du comte de Foix et seigneur d’Usson, fait allégeance au roi de France Louis VIII en 1226 et se soumet à Simon de Montfort puis à son fils Amaury. Mais comme nombre de seigneurs du comté, il n’en continua pas moins de protéger les cathares. Bernard d’Alion enverra même des hommes d’armes à Montségur lors du siège de 1244  pour en renforcer la garnison.

    Selon les registres de l’inquisition, six parfaits échappèrent au bûcher de Montségur et se réfugièrent provisoirement à Usson.

    En 1258, Bernard d’Alion se fait arrêter puis il est brûlé à Perpignan pour cause d’hérésie.

    Par la suite, le château fut un puissant rempart face aux invasions espagnoles de l’époque moderne.  : comme ses voisins, Quéribus ou Peyrepertuse, son positionnement stratégique fut anéanti par l’éloignement de la frontière du royaume de France.

    Ne présentant plus guère d’intérêt stratégique le château d’Usson est démantelé en 1638 par Louis XIV. Il tomba définitivement en désuétude à la signature du traité des Pyrénées en 1659.

    Louis XIV le vend avec le Donezan en 1711 à un notable du comté de Foix, le marquis de Bonnac, seigneur de Bonrepaux. Le marquis de Bonnac fera réaménager le château par l’architecte Victor Canas. Les de Bonnac gardèrent leurs biens jusqu’à la Révolution où il furent vendus

    La révolution de 1789 sonnera le glas pour un grand nombre de châteaux détenus par la noblesse et celui d’Usson sera démantelé pierre par pierre et servira de carrière aux habitants des villages les plus proches.

    Depuis 1990, les ruines du château d’Usson ont été consolidées, des fouilles archéologiques entreprises et la Maison du Patrimoine du Donezan aménagée dans les écuries datant du XVIIIème siècle.

    Château d’Usson
    09 460 Rouze
    tél : 04 68 20 43 92
    tél (office de tourisme) : 04 68 20 41 37

    Sources :
    www.payscathare.org
    www.donezan.com
    www.photosariege.com

    Crédit photo : photosariège.com

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce quatrième volet il nous parle de la vie du passé : « la civilisation de l’orri »

    De forme arrondie et construit entièrement en pierre sèche, l’orri est la demeure estivale du berger et, on le sait peu, de sa famille. Le berger y amenait les vaches, pour le lait, les moutons, parfois les chevaux et il y fabriquait le fromage.

    Mais comment les hommes sont arrivés là ?

    Après la glaciation (voir épisode 2), la roche est à nu, il n’y a plus aucune végétation. Quand le climat se réchauffe la végétation reprend vie et l’animal sauvage la suit. C’est en poursuivant le gibier que l’homme colonise la montagne.

    La vie du passé, une double vie 

    Il y a d’abord la vie au village, et la vie d’altitude lorsque les troupeaux sont amenés à l’estive à partir du mois de mai et jusqu’en octobre.

    Cette vie d’altitude c’est une vie d’élevage, qui a atteint son apogée dans les années 1850. A cette époque la vie dans les montagnes est au maximum de la démographie. Le canton de Castillon était, dans ces années là, plus peuplé que celui de Pamiers. La montagne était surpeuplée et il n’y avait plus d’arbres car ils avaient servi pour les forges à la catalane..

    C’était une vie rude, une vie de travail et de misère. On vivait rarement plus de 50 ans et la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 10 ans

    Cette vie s’est étiolée peu à peu à partie de 1850, et elle est maintenant en train de mourir, il reste très peu d’estives. En 1850, dans la vallée du Vicdessos et les vallées annexes, il y avait plus de 30000 moutons, il en reste à peine 10000 aujourd’hui.

    Prochain et dernier épisode : l’avenir de la montagne

  • Ax-les-Thermes 5 & 6 Novembre : Les journées de l’agriculture paysanne de montagne

    Ax-les-Thermes 5 & 6 Novembre : Les journées de l’agriculture paysanne de montagne

    Affiche_colloque_montagne2015-1Avec la révision annoncée de la Loi montagne et l’entrée en application de la Politique agricole commune réformée, c’est l’avenir de l’agriculture dans les territoires difficiles qui se joue.

    Ces deux réformes doivent être porteuses de dynamique pour la montagne et contribuer à l’installation de nombreux paysans au lieu de poursuivre leur disparition.

    Le maintien d’une vitalité agricole en montagne est un enjeu majeur pour l’emploi, l’environnement, le lien social dans ces territoires. Par ailleurs, les régions ont un rôle central pour l’agriculture de montagne. Les élections régionales et la réforme territoriale doivent donc être au cœur des discussions.

    Dans le cadre de la campagne «Envie de paysans», la Confédération paysanne vous invite au colloque organisé par la Conf’ de l’Ariège sur l’agriculture paysanne de montagne les jeudi 5 & Vendredi 6 novembre 2015 au Casino d’Ax-les-Thermes.

    Pour l’installation et le maintien de paysans sur le territoire

    Ce colloque mettra en lumière le rôle et les enjeux de l’agriculture paysanne de montagne, croisera les regards et les expériences des paysannes et des paysans de différents massifs et des pays limitrophes.

    Il sera le lieu d’élaboration de propositions concrètes en faveur de l’agriculture paysanne de montagne qui seront ensuite débattues avec les différents acteurs et échelons politiques concernés. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, ainsi que de nombreux élus, seront présents.

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce troisième volet il aborde un sujet brulant, le changement climatique.

    L’eau fut l’érosion d’hier, elle fait la richesse d’aujourd’hui, mais demain, qu’en sera t’il ?

    Nous rentrons dans une phase chaude et sèche pour deux raisons. Tout d’abord le changement climatique normal comme il y en a eu depuis des millions d’années auquel vient se rajouter l’activité humaine.

    Le climat se réchauffe mais surtout il se dessèche.

    Dans quelques dizaines d’années l’Ariège de l’est, Mirepoix et jusqu’à Toulouse, rentrera en climat méditerranéen. Cela n’est pas dramatique en soi, mais il va falloir s’adapter.

    Rentrer en résilience 

    Il faudrait, dans les années à venir, que l’eau serve pour deux finalités :

    Pour l’énergie hydraulique, une énergie propre, renouvelable et éternelle. Pour alimenter l’espace ariégeois jusqu’à Toulouse.

    Les économies sont indispensables, mais elle ne suffiront pas.

    Il tombe 5 milliards de mètres cubes d’eau sur l’Ariège et nous en mettons à peine 200 millions en réserve, soit 4%. le débit de l’Ariège qui est actuellement de  40 mètres cubes / seconde tombera en 2050 à 25 mètres cubes / seconde (d’après le modèle Arpège de Météo France). A ce moment, L’Arize, la Lèze, le Touyre, le Douctouyre vont devenir des rivières temporaires, elle ne couleront plus l’été. Il faudra donc trouver en amont de quoi les alimenter.

    Eric Orsena dit : « un barrage c’est un grenier à eau », il faudra donc augmenter nos réserves d’eau.

    « La machine thermique est lancée et on ne pourra pas l’arrêter, il faut que nous soyons prêts » Michel Sébastien

    Prochain épisode : la civilisation de l’orri

  • Le Château de Gudanes

    Le Château de Gudanes

    Le Château de Gudanes Ariège Pyrénées

    Entre juin et juillet 1256, Stéphanie Pradier, une cathare, fait une déposition devant l’inquisition de Carcassonne. Elle affirme avoir été accueillie à Gudanes par Raimond Batalha co-seigneur de Château-Verdun. Elle y aurait résidé

    pendant près de 6 mois avec plusieurs autres compagnes. D’autres hérétiques y furent hébergés entre 1245 et 1247. Le château est par la suite mentionné dans un document de 1445 sous le terme « ostal de Agudanas« .

    A l’époque des Guerres de Religion, qui causèrent de grands ravages dans le Sabarthès, le château appartenait à Fantillon de Sales. Ce dernier, défenseur farouche du protestantisme, accorda l’asile aux Protestants qui avaient fuit Pamiers.

     En 1580, les habitants des villages de la baronnie, qui ne partageaient pas les convictions religieuses de leur seigneur, assiégèrent le château de Gudanes. Fantillon de Sales fut contraint de quitter le château de nuit pour s’échapper dans les montagnes. Les assiégeants saccagèrent le château, pillant les meubles, détruisant les documents importants. Ils le démolirent sans qu’il soit possible de dire dans quelle mesure.

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    « Château de Gudanes 1669 » par Bribes, arpenteur du domaine de Gudanes aux ordres de Louis de Froidour.
    Archives Départementales de la Haute Garonne, Eaux et forêts B1, folios 195 et ss..
    Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons
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    Le château fut par la suite réparé ou reconstruit car on le retrouve par la suite dans la documentation.

    Le château se transmet par la suite de père en fils au sein de la famille de Sales : Jérôme de Sales (jusqu’en 1692), son fils Jean-Pierre (1672-1724) et enfin Louis Gaspard de Sales qui y naquit le 8 janvier 1707.

    C’est ce dernier qui fit reconstruire le château tel qu’on peut encore le voir aujourd’hui.

    Louis Gaspard de Sales « marquis de Gudanes, baron de Château-Verdun et d’Aston, seigneur de Montgaillard, Luzenac, Lordadais et autres places, commandant pour le Roi dans la province de Foix » laissa un empreinte importante dans l’histoire du château. Il entendait tenir son rang de grand seigneur et vivre dans le luxe, il entrepris  donc la construction du château actuel vers 1741. Les travaux durèrent jusqu’aux environs de 1750, les jardins furent aménagés à la même époque.

    Surmontant le Pech de Gudanes, visible de loin en longeant cette partie de la vallée de l’Ariège, le château était à cette époque la plus imposante demeure seigneuriale du pays de Foix

    En 1776, les parcs et les jardins du château furent dévastés par la crue exceptionnellement forte de l’Aston. En 1783, Louis Gaspard de Sales se décide à faire donation du château de Gudanes et de son domaine à sa fille Marie Thérèse Joséphine.

    Mais l’histoire de Château de Gudanes ne s’arrête pas là.

    Le château, propriété depuis 1989 d’investisseurs anglais qui avaient un temps songé à le transformer en appartements de luxe, avant de renoncer face aux exigences posées par les Monuments historiques qui ont classé le bâtiment en 1994, est depuis laissé à l’abandon.

    C’est une autre aventure qui l’attend aujourd’hui avec Karina et Craig Waters, un couple d’australien, qui le rachète en 2013.  Ils se sont lancé dans un chantier pharaonique pour le rénover.

    Afin de raconter cette épopée, Karina a ouvert un blog et une page Facebook . Et l’histoire continue.

    Sources et photos :  Wikipédia

  • La cochonne, une petite nouvelle à Foix

    La cochonne, une petite nouvelle à Foix

    La cochonne, une nouveauté à Foix Ariège Pyrénées

    La cochonne, c’est la nouvelle animation qui animera la prochaine fête de la saucisse de Foix. Une idée des organisateurs qui cherchaient un moyen de redonner du souffle à cette manifestation. Elle viendra s’ajouter au traditionnel lancé de jambon et au repas sous la halle

    Il s’agit d’une course pédestre de 10 km, ouverte à tous les niveaux de forme. Une course festive avec des surprises. Pour participer il est recommandé de se déguiser, je vous laisse deviner en quoi.

    La cochonne à la fête de la saucisse de Foix, une bien belle manière de fêter la saucisse de foie, ma foi !!! (Elle était facile celle là)

    Voir l’article sur La Dépêche

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com