En début de semaine la communauté de communes d’Auzat et de Vicdessos, annonçait que, à cause d’une «situation financière extrêmement tendue», elle ne pouvait soutenir l’association organisatrice « Montcalm sport nature« . Et sans ce soutient, point de course. (voir l’article de la Dépêche).
Cette annonce fît l’effet d’une bombe, localement mais aussi dans tout le département, et même au-delà. Si bien que, certains envisagent de se mobiliser pour créer un événement du même type, à la même date, soutenus en cela par des élus locaux et le conseil départemental. (voir l’article de la Dépêche)
«pour nous, l’économie de notre vallée ne peut faire abstraction du tourisme, et la course du Montcalm est la figure emblématique de la station sport nature».
«l’aventure des 3 000 mètres» n’est donc pas encore morte et encore moins enterrée ! Une affaire à suivre.
« l’arrêt du challenge des 3000 ariégeois… Clap de fin? On démonte ou pas ? » CIRE
19H30 cocktail d’accueil – 20H30 dîner (35 euros par personne) – 23H00 clôture de la soirée Réservation avant le 08/06/2015 – Alice au 06 77 20 13 21 ou contact@cde-asso.fr
Les ponts du diable sont légions en France : en Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon, Savoie, etc. On y retrouve le mythe associé à des eaux tumultueuses, capables d’emporter des vies humaines.
La dénomination de « pont du diable » désigne des ponts anciens qui, d’après les légendes locales, auraient été construits soit par le diable lui-même, soit grâce à son aide, ou, dans certains cas contre son gré.
Les légendes ariégeoises disent que le diable avait passé un pacte qui lui permettrait d’emporter l’âme du premier qui viendrait à franchir le pont. On lui envoya un chat (noir évidemment) avec une casserole attachée à la queue, le diable tomba dans la rivière.
Là où les histoire diffèrent, c’est à propos de celui qui a passé le pacte.
Dans « La legendo del pount del diable » tirée du livre « La Mandrette- Mémoire d’Ariège » – Ed. LACOUR/REDIVIVA, l’histoire raconte que c’est Raymond Roger (Comte de Foix), qui, furieux de n’avoir pas pu traverser l’Ariège entre Ginabat et Montoulieu, ordonna au Baron de Saint-Paul, de construire un pont :
Une autre version dit que, pour faciliter les échanges commerciaux, c’est un habitant de Ginabat qui passa un marché avec le Diable.
Adelin Moulis lui met en scène une belle femme nue qui raconte au diable qu’elle a été contrainte à la prostitution par des brigands, puisqu’elle a été sauvée par saint Antoine, qu’elle est devenue ermite non loin de là. Elle demande au diable de reprendre le dernier sequin qui lui a été donné par un brigand, après quoi elle se donnera à lui. Mais quand le diable a pris la pièce dans sa main, il hurle de douleur et il se précipite dans la rivière. Les démons arrivent en masse pour détruire le pont, les cloches des églises des alentours se mettent à sonner et les chassent : le pont est ainsi sauvegardé.
Adelin Moulis, Légendaire de l’Ariège, rééd. Lacour, Nîmes, 1995
Pendant très longtemps, les origines de ce pont sont tombées dans l’oubli, au point que la légende a pris le dessus. Le pont était néanmoins décrit comme un ouvrage fortifié médiéval, mais il ne figurait sur aucune carte ancienne.
Un historien ariégeois, Jean-Jacque Petris, remet en cause totalement les origines du Pont du Diable. L’auteur, qui a effectué de nombreuses recherches sur le pont, notamment aux archives départementales, balaye l’idée que le monument ait pu être construit à l’époque médiévale. D’après lui, le pont est beaucoup plus récent. Il aurait été construit en 1836 et serait l’œuvre d’un riche industriel de Saint-Paul-de-Jarrat, polytechnicien de surcroît, Léo Lamarque, qui voulait, avec son frère et son beau-frère, faire face à la perte de vitesse des forges à la catalane.
Jean-Jacques Pétris, « Pont du Diable, mythes et réalités », Archives ariégeoises, no 3,
On remarquera d’ailleurs que les panneaux routiers qui indiquaient « Pont du Diable XIIIe siècle » ont été remplacés par d’autres qui ne donnent pas de date.
A l’origine cette foire est centenaire elle s’appelait la foire de Prades et Montaillou. Elle a été un véritable succès dans le passé, mais cette foire avait disparu totalement depuis quelques années.
La mairie, le Maire Jean Clergue, accompagné de Patrica Ducourneau et une équipe de Bénévoles a, malgré la météo, réussi son pari de relancer cette foire de » La Pentecôte ».
1500 visiteurs et 300 convives au repas de midi
«Heureusement que le temps n’était pas de la partie», nous annonce Jean Clergue, «sinon nous aurions été débordé !»
Un maire satisfait par cette réussite et surtout pour avoir permis une mobilisation de tous, communes voisines, bénévoles, jeunes et moins jeunes du Pays de Sault, qui ont oeuvré dans l’organisation des nombreuses activités « rurales » : les vieilles charrues, les vieilles bagnoles, les animaux, les chevaux et les balades à Poney, les nombreux stands de dégustation où l’on pouvait acheter des produits régionaux.
Et sans oublier les « Gais Rimontais », la bandas traditionnelle qui a su donner le ton et l’ambiance nécessaire à toute foire rurale de Pays !
Les organisateurs, comme il se doit, nous attendent déjà pour la prochaine édition !
Montaillou, en occitan Montalhon, doit sa notoriété à Emmanuel Le Roy Ladurie qui lui a consacré un livre : Montaillou village occitan, en étudiant les livres de l’inquisition.
Le village est situé à côté de Montséguret à 1200 m d’altitude, et contrôlait le chemin reliant le Pays de Sault au Sabarthès, par les cols des sept frères et de Marmare, mais aussi celui reliant le Pays d’Olmes au Donnezan, par Comus et les cols de Balaguès et de Pailhères.
Le Pays d’Alion échut au début du XIe siècle, à la branche cadette des comtes de Carcassonne.
En 1132, Guilhem d’Alion, marié à Braidimenda de Foix est alors vicomte de Sault. Dans la seconde moitié du XIIe siècle Aton d’Alion reçut en héritage le Pays de Sault et donna naissance à la famille Niort devenue célèbre lors de la croisade contre les « Albigeois ».
En 1209, les d’Alion furent dépossédés de leurs biens, pour désobéissance, et ce furent les Comtes de Foix qui se chargèrent des territoires de Prades et Montaillou.
Cela pouvait expliquer en partie la soumission « diplomatique » de Bernard d’Alion au chef des Croisés, Simon de Montfort. La position prise par Bernard d’Alion était à l’opposé de celle des comtes de Foix, qui eux, combattirent les croisés jusqu’en 1229. Il faut cependant noter que Bernard d’Alion malgré sa soumission fut un allié actif du catharisme en hébergeant, par exemple dans les années 1230, l’évêque cathare du toulousain, Guilhabert de Castres.
Bernard d’Alion et Arnaud d’Usson, en tant que sympathisants, accueillirent sur leurs terres, des cathares persécutés et aidèrent de diverses manières les résistants au roi de France et à l’église catholique, qu’étaient les principaux chefs religieux cathares installés à Montségur.
Après Montségur, de nombreux hérétiques trouvèrent dans les forêts du pays d’Alion, un abri sur contre le tribunal inquisitorial.
En 1309, Geoffroy d’Ablis, inquisiteur de Carcassonne, mena la 1ère rafle inquisitoriale le jour de la fête de l’Assomption. L’ensemble de la population fut faite prisonnière, déportée et emprisonnée au mur de Carcassonne. Les registres racontent que des corps furent déterrés, attachés à des chevaux puis traînés. Les restes furent ensuite brûles.
Luzenac, en occitan Lusenac, est surtout connue pour l’exploitation de ses mines de talc et son équipe de football Luzenac Ariège Pyrénées.
L’une des premières mentions du village date du rôle des feux du comté de Foix réalisé sous le règne de Gaston Fébus. L’exploitation du gisement de talc de Trimouns date de la fin du XIXe siècle.
La mention de Luzenac la plus lointaine semble dater de 1074. Dans la donation du Lordadais faite par le comte de Foix Roger II à l’abbaye de Cluny, il est fait mention de la « villa de Lusinac ».
Sans doute la consonance toponymique de Luzenac atteste-t-elle de son existence dès la période gallo-romaine. Les « fundi », domaines agraires post-romains, ont donné des patronymes suivis du suffixe -acum et des dérivés en -ac comme Unac, Savenac, Bestiac. Ainsi Luzenac serait supposé issu étymologiquement du domaine de « Lucenus ». D’autres hypothèses toponymiques sont aussi proposées à partir des radicaux « leuz » ou « lauz ».
En 1244, il est fait mention d’un « castrum » situé au lieu-dit « Castella« , (mamelon au sud de Luzenac) dans un serment de Guilhem Bernat de Luzenac au comte de Foix Roger IV. Il ne reste plus rien de ce site. Cette petite seigneurie correspondrait au terroir du village et à celui d’un habitat fixe nommé « Sortadel », dont il est fait mention tout au long des archives médiévales. Aujourd’hui Sourtadeil est le hameau en surplomb de Luzenac.
Le dénombrement du comté de Foix en 1390 fait état de 22 « feux », soit une centaine d’habitants. Dans ce document y est mentionné à luzenac l’un des 59 moulins du Pays de Foix. En 1488 Raymond de Miglos, seigneur de Luzenac, vassal de Lordat, bailla à fief à Arnaud Peyre la forge de « Sortadel » avec ses dépendances et droits divers moyennant redevance. En 1515 fut affermée à Jean Traversier la forge « sise au bout du pont de Luzenac ».
Une économie agro-sylvo-pastorale a fait vivre le village pendant l’Ancien Régime grâce aux droits d’usage garantis depuis l’époque féodale sur les fôrets et les pacages d’estive.
Cette huitième édition fera d’Ax les Thermes et de l’Ariège, cette année encore, une destination connue et reconnue du cinéma de montagne en France et au-delà.
Le festival EXPLOS vous offre à nouveau la possibilité de montrer toute l’étendue de votre talent.
Afin de tenir compte des choix du public comme nous le faisons lors des soirées du festival, le nombre de vues et de « j’aime » de chaque film tiendra pour une petite part dans la décision du jury lors de sa délibération. Cependant le jury du concours restera libre et indépendant pour la décision finale. Le concours se termine dimanche 10 mai au soir, à vos caméras, montrez-nous de grandes aventures et de belles histoires ! (plus d’info ICI)
Durant tout le festival :
Un espace extérieur pour des stands dédié à nos partenaires et aux prestataires locaux.
Librairie et éditeurs spécialisés
Expositions de photographies
Fabricant de matériels.
Des démonstrations et initiations gratuite de SLACKLINEseront proposées au public sur le week-end
Cinéma, photos, animations, stages, repas, sorties découvertes… Vous ne devriez pas vous ennuyer en ce long week-end de l’Ascension à Ax-les-Thermes
Rappel sur les objectifs du festival :
Valoriser les activités Outdoor via les actions réalisées par des experts.
Valoriser les productions de cinéma de montagne par la diffusion de réalisations professionnelles et l’aide à de jeunes talents via un concours de vidéo amateur.
Offrir un espace de diffusion pour des réalisateurs professionnels et amateurs.
Promouvoir l’Ariège et les Pyrénées en tant que territoire majeur de pratique privilégié des sports Outdoor en France.
Rassembler à Ax-les-Thermes de nombreux passionnés de sports montagne le temps d’un événement festif.
Favoriser les rencontres et les échanges transfrontaliers entre les acteurs des sports de montagne de chaque côté du massif Pyrénéen.
Proposer des stages de formation photo et vidéo par des professionnels reconnus.
Proposer un espace et un temps de rencontre entre des professionnels, des pratiquants expérimentés, les débutants, le grand public, les structures fédérales locales, fabricants et distributeurs de matériel.
Proposer des animations en plus des séances cinéma sur Ax : spectacle de rue vertical, initiations aux activités, soirée musicale, repas collectif, librairie et stand de matériel.
Jean-Pierre COMO est pianiste et compositeur. Il passe son enfance dans un milieu familial très marqué par la culture italienne, la pratique du chant et de la fête. Curieux et sensible il débute l’étude du solfège et du piano à l’âge de 6ans au Conservatoire National d’Aubervilliers La Courneuve Passionné, il témoigne dès 13 ans d’un intérêt marqué pour le jazz et les musiques improvisées.
Il entame son perfectionnement auprès de Bernard Maury et de François Couturier. Dès 17 ans il fréquente les clubs de jazz parisiens et y joue régulièrement.
A 18 ans JP Como rencontre à Paris le batteur Paco Sery. En 1984 c’est la naissance de SIXUN , groupe de jazz fusion, fruit de cette rencontre avec Paco Sery, chacun des deux leaders amenant avec lui d’autres musiciens ; De 1984 à nos jours, SIXUN se produit régulièrement en concert et connaît une expérience new-yorkaise de plusieurs mois.
Jean Pierre Como a toujours recherché la poésie , la profondeur , la mélodie dans ses compositions personnelles .
Tour à tour compositeur inspiré, improvisateur fougueux et mélodiste hors pair, le pianiste Jean-Pierre Como mêle jazz et musique classique avec un bonheur de jouer, une délicatesse et une énergie communicatives.
Samedi 11 Avril 2015 à 21h00 à l’Estive, scène nationale de Foix
Entrée: 20€
15€ tarif réduit pour les adhérents Art’riège et Estive
Défunt gourou d’Apple, Steve Jobs a été l’un des acteurs technologiques majeurs du 20e siècle.
Pour disséquer le mythe de la pomme, Jean-François Peyret met en scène Jos Houben. Tour à tour hippie, entrepreneur prophétique, boss colérique, designer raffiné, celui-ci se glisse avec un plaisir non dissimulé dans la peau de cet acteur d’exception qu’était aussi le citoyen Jobs.
Derrière la success story du fondateur d’Apple, à l’heure, à l’ère de la révolution numérique, c’est bien de notre destin technique qu’il s’agit, et des chimères hommes-machines que nous sommes désormais. Jean-François Peyret
Cherchez la pomme. Et observez-là comme un autre Rosebud, cette vraie-fausse clef de Citizen Kane. Chez Jean-François Peyret, le J. de Jobs, Steve de son prénom, le défunt guide-gourou d’Apple, fait écho au K. de Charles Foster Kane. Si la créature de Welles incarnait l’Amérique de la presse, Jobs serait sa propre créature, un produit dérivé du numérique.
Dans la pomme de cristal adoptée par Jobs, Peyret a vu se décliner les mythes d’une sainte écriture américaine. Celle de l’accomplissement personnel. Passent le bricoleur dans son garage, le hippie cherchant la vérité en Inde, l’entrepreneur prophétique rebondissant malgré les échecs, le boss colérique, le designer raffiné dopé au Bauhaus, le milliardaire secret.
Celui qu’il nomme tantôt le « Che de la Silicon Valley » et tantôt le « James Dean » manie comme nul autre l’art du marketing. Il est une star du music-hall vidéo-planétaire. Un acteur dosant habilement le suspense des keynotes. De quoi susciter la curiosité d’un autre acteur, Jos Houben, maître de l’art du rire, qui accompagnait déjà Peyret dans cet autre tome de la légende américaine, le Walden de Citizen Thoreau – un texte de référence pour Jobs.
Entre Jos et Jobs, nul risque de confusion, pas l’ombre d’une incarnation projetée dans le flux d’un biopic théâtral, mais l’élaboration d’un geste juste pour une geste nourrie par l’art critique du comédien, la mise en route d’une machine-corps exceptionnelle, qui vient en quelque sorte, prendre l’homme à la pomme par le travers, à l’abordage.
Mardi 07 et mercredi 08 avril à 20h45 à l’Estive de Foix Tous au théâtre : 1 place achetée = 1 place offerte
L’éthimologie du nom serait dérivé du celtique « Mer-ens » qui signifie « puissance de Mars ».
Une seconde hypothèse, plus plausible, est d’origine wisigoth et indiquerait le domaine d’un homme appelé Méris ou Méric. On retrouve d’ailleurs un lieu nommé le Prat de Méric.
« Les Vals » : croisement des vallées de l’Ariège, du Mougoulhou et du Nabre.
Ses habitants sont appelés les Mérengois.
On estime l’arrivée des premiers hommes vers – 3000 av JC, bien après la grande période des grottes de Niaux et de La Vache où les glaciers recouvraient d’une épaisse calotte les vallées et les plateaux d’altitude. Ces premiers bergers ne connaissaient pas les frontières et se sont installés indifféremment sur le versant Nord et Sud des Pyrénées.
Mérens faisait partie, du 10ème au 13ème siècle, du Comté de Cerdagne avant d’intégrer le Comté de Foix.
L’église romane Saint-Pierre datant du Xème faite de pierres et merveilleusement intégrée au cadre naturel et minéral des Pyrénées, gardera son aspect intacte jusqu’en 1811. Quand des soldats irréguliers espagnols dévastèrent les villages en réaction aux exactions des troupes napoléoniennes en Espagne.
Bien plus récemment, avec la commune voisine de L’Hospitalet-près-l’Andorre, Mérens-les-Vals a créé le 25 janvier 2011 l’association « que la montagne est rebelle » afin de défendre le maintien des services publics dans les zones de montagne, notamment l’école primaire.
La démarche de Système Castafiore est unique. Mêlant danse, images sophistiquées, installation sonore et plastique, ce collectif hypercréatif offre des représentations scéniques époustouflantes. L’utilisation de technologies informatiques leur ouvre de nouvelles perspectives scénographiques : paysages changeants, illusion, holoformes, transparences, métamorphoses du corps…
« Pour Karl Biscuit et Marcia Barcellos, envoyer cinq danseurs en exploration sensorielle jusqu’au plus profond de la mémoire d’une femme, Renée, ne relève pas de l’exploit scientifique. Mais tout simplement de la magie de la scène, qui rend visible grâce à la lumière, l’image, les accessoires et autres machineries anciennes ou du dernier cri, les infimes mouvements de l’inconscient.
Dans cet objet artistique non identifié, où l’humour d’un discours pseudo-scientifique le dispute à la métaphysique et au merveilleux, le seul principe qui compte est celui du plaisir. »
Isabelle Calabre
En hiver, l’entraînement est intense ; chaque mardi et jeudi après-midi, ces jeunes « désertent » les salles de classe car ils bénéficient d’un emploi du temps adapté à leur section. A ces deux demi-journées, il faut ajouter la séance du mercredi après-midi et les week-ends, où ont lieu le plus souvent les compétitions.
Un rythme physique et psychologique déjà soutenu pour de jeunes collégiens : un premier défi à remporter.
Un emploi du temps très chargé mais un rythme d’entraînement indispensable pour maintenir un bon niveau aussi bien en ski de fond classique, en skating ou encore en biathlon, car « l’objectif est aussi de les amener pour ceux qui veulent faire du biathlon plus tard, à un niveau leur permettant d’évoluer en compétitions nationales », explique Laure Bosc, triple championne Jeunes de Biathlon et désormais entraîneur Biathlon au niveau national.
D’ailleurs, les plus grands (4ème et 3ème) reviennent tout juste d’une compétition nationale qui a eu lieu à la Seigne dans le Jura.
Les compétitions restent une part importante du cursus de formation pour que les jeunes puissent prendre conscience de leur niveau et se confronter à d’autres compétiteurs de leur âge ; un moyen aussi de récompenser leurs efforts quand ils font un podium !
Mais, comme tient à le souligner Laure, les compétitions se font de plus en plus rares dans les Pyrénées, ce qui les contraint souvent à se déplacer dans les Alpes, voire plus loin et donc cela ajoute de la fatigue supplémentaire dans un agenda déjà très chargé.
Marier le ski de fond au tir et à la concentration : une initiation dès la classe de 6ème.
Le tir est un élément de motivation qui attire de plus en plus de jeunes, comme le fait remarquer Arnaud Bosc, frère de Laure et également entraîneur pour les jeunes du ski club et de la section ski, « mais il faut être un bon skieur à la base car au niveau des courses, si le niveau en ski ne suit pas, ça ne le fait pas ».
Le biathlon est en effet l’alliance du ski de fond, plutôt en skating, avec du tir à la carabine ; pour les moins de 14 ans, le tir à plombs est pratiqué : « ils arrivent sur zone ; les carabines sont déjà en place, réglées de manière homogène pour tous les concurrents et la carabine reste sur le tapis ».
A partir de la catégorie Cadets « U16 » (moins de 16 ans), le jeune porte sa carabine 22lr tout au long de sa course dont la distance oscille entre 4,5 et 6 kms.
(Re)Démocratiser l’activité ski de fond via le biathlon : une réalité déjà en marche grâce à l’Ecole de Ski Français de Beille.
De la dynamique autour de l’activité ski de fond, il y en a chez ses jeunes du collège comme pour l’équipe d’entraînement qui les suit tout au long de l’année et qui assure, pour certains d’entre eux au sein de l’ESF de l’Espace Nordique de Beille, une initiation à l’activité Biathlon au grand public, comme nous l’explique Philippe, Moniteur ESF à Beille.
Nous proposons des séances d’initiation au biathlon pour un public non averti qui peut s’essayer à l’activité même avec un petit niveau de ski, sur un mode plutôt ludique.
Une manière de démocratiser l’activité et la faire reconnaître car, loin des images des Jeux Olympiques et du champion pyrénéen, Martin Fourcade, il faut reconnaître que le biathlon souffre, peut-être, d’une étiquette uniquement « de sport de compétition » alors qu’il peut être pratiqué par tout skieur de fond.
Un engouement qui commence à prendre, notamment à destination des groupes de type comités d’entreprise qui, « dans le cadre d’une journée multi-activités, viennent à Beille pour s’initier aux disciplines nordiques dont le biathlon fait partie », ajoute Philippe.
Aujourd’hui, le printemps se profile pour les jeunes de la section ski, la période un peu « relâche », « tout en essayant de conserver une condition physique », précise Laure. Puis l’entraînement reprend en juin sur des skis à roulettes où ils évoluent sur route en montée ou à plat, « car il n’y a pas de freinssur ces skis-là ».
Après la classe de 3ème, ces onze jeunes pourront poursuivre leur scolarité et aller au bout de leur passion et de leurs espoirs au lycée climatique de Font Romeu tout proche ; en ayant fait quatre année au sein de la section ski du collège d’Ax-les-thermes, ils peuvent déjà prétendre à des bases solides en ski, en tir, bref en biathlon.
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