Catégorie : Mirepoix – Lavelanet – Pyrénées Cathares

  • Un nouveau projet pour le Pays d’art et d’histoire : la valorisation des friches industrielles

    Un nouveau projet pour le Pays d’art et d’histoire : la valorisation des friches industrielles

    Le Pays des Pyrénées Cathares est devenu Pays d’art et d’histoire à la fin de l’année 2008. Depuis 2009 il met en œuvre et fait vivre le label conformément aux préconisations du ministère de la Culture et autour de trois thématiques fortes sur le territoire : le catharisme, les paysages et le patrimoine industriel.

    En Midi-Pyrénées, l’industrie a marqué le territoire et les Hommes de son empreinte.

    Les Pyrénées Cathares ont participé à cette épopée industrielle et c’est le textile qui s’est principalement imposé aux XIXe et XXe siècles. D’après l’historien Jean-Michel Minovez, c’est un véritable territoire de la laine qui se constitue autour de Lavelanet.

    Cependant, si le Pays d’Olmes est particulièrement jalonné de sites industriels, la plupart sont aujourd’hui à l’état de friche. Aujourd’hui, si l’activité industrielle est moins présente, notamment dans le domaine du textile, un travail de mémoire et de valorisation doit être développé à l’échelle territoriale pour que cette Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants et soit porteuse d’identité et de valeurs.

    C’est pourquoi, du 23 au 29 avril, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, organise un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des friches industrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministériel au Développement et à l’expertise en Espace Rural).

    1 semaine, 50 étudiants et jeunes diplômés, 5 sites industriels à requalifier

    Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants va réfléchir à la reconquête des friches industrielles du Pays des Pyrénées Cathares.

    Le défi : interroger le passé pour mieux penser le futur. Répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.

    Le workshop se propose d’interroger l’histoire industrielle du Pays des Pyrénées Cathares au travers de l’étude de 5 sites pilotes. Ces friches industrielles font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative, synonyme de déclin. Elles sont pourtant le témoin important d’une période florissante de l’industrie et offrent de multiples possibilités de reconversion à un moment où la reconquête urbaine est devenue un enjeu important pour le territoire des Pyrénées Cathares.

    – Ancienne usine Fonquernie à Laroque d’Olmes
    – FTL à Lavelanet
    – Ancienne usine Bez à La Bastide sur l’Hers
    – SAB à Montferrier
    – SOTAP à Villeneuve d’Olmes

    Des animations autour du textile 

    Samedi 23 avril à 18h – Villeneuve d’Olmes – L’aventure de la laine

    Au cours du XIXe siècle, un territoire de la laine se constitue en Pays d’Olmes. Comment ce pays faiblement industriel a-t-il pu se développer face aux territoires majeurs ? Retour sur l’histoire d’une aventure industrielle encore mal connue ou sur une industrie invisible dans un territoire singulier et remarquable, avec Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle.
    RDV : Foyer rural

    Dimanche 24 avril à 17h – Lavelanet – Paysage et industrie

    Le développement de l’industrie textile, entre autres, a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares. Au – delà des infrastructures de production, les villages se sont transformés en villes pour accueillir une main d’œuvre toujours plus nombreuse. Les grands industriels ont exposé leur fortune en construisant châteaux et propriétés. Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège, évoquera ce paysage portant les stigmates du déclin mais témoignant aussi d’un passé dynamique.
    RDV : Musée du textile et du peigne en corne

    Mercredi 27 avril à 18h30 – Lavelanet – « Soirée mémoire »

    Une soirée en hommage aux « anciens » du textile. Des acteurs phares de l’industrie textile racontent leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera. La soirée se poursuivra par une visite de la brasserie suivie d’une dégustation. Réservations au 05 61 05 52 03
    RDV : Brasserie du Grand Bison, route de Raissac

    Vendredi 29 avril à 19h – Lavelanet – Soirée de clôture

    Après une semaine de travail, les étudiants vous présentent leurs projets de reconversion des friches industrielles. Le nouveau visage des anciennes usines textile vous est dévoilé au Musée du textile, dans un cadre où passé et futur se côtoieront le temps d’une soirée. La restitution des projets sera suivie d’un spectacle et d’un apéritif dînatoire à base de produits locaux.
    Réservations au 05 61 05 52 03
    En partenariat avec le service culturel de Lavelanet
    RDV : Musée du textile et du peigne en corne

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    32, rue Jean Jaures
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Rien ne prédisposait Mélanie à se retrouver chef au restaurant le Clos Saint-Martin et pourtant depuis 5 mois elle développe en cuisine sa passion pour le local et la cuisine traditionnelle et originale…

    Le Clos Saint-Martin a COUTENS a été repris depuis décembre 2015 par Mélanie Zervos, une ariégeoise, qui s’est installée en cuisine pour le plus grand bonheur des convives qui découvrent sa cuisine depuis le 15 décembre, date à laquelle elle à ouvert et proposé sa nouvelle carte.

    Et pourtant rien ne la destinait à la restauration. Après avoir entamé des études aux Beaux Arts de Toulouse, Mélanie a préféré prendre un virage pour passer par hasard dans le secteur de la restauration. Elle a depuis cumulé les diplômes en école hôtelière : CAP, BEP puis  BTS l’année dernière en candidat libre.

    De la plonge à serveuse en salle, Mélanie rentre peu à peu dans le monde de la restauration

    Elle est ainsi depuis 9 ans dans le métier de la restauration, dont 6 ans en cuisine. Elle est passée de restaurant en restaurant pour parfaire son expérience ; la plonge à ses débuts sur Pamiers, où elle découvre qu’en cuisine aussi on peut travailler des matières et des couleurs et exprimer sa créativité, puis à la cuisine au Relais Royal où elle fait la connaissance de Robert Abraham * qu’elle a suivit dans l’Aude et qui a grandement participé à son apprentissage.

    Après un court passage de trois mois chez  Gilles Goujon un chef étoilé qui a 3 étoiles au guide Michelin, elle apprend l’expérience du monde de la brigade de cuisine et le monde « des étoilés »avant de revenir sur l’Ariège où elle se retrouve en cuisine au restaurant les Remparts de Mirepoix avec le chef Nicolas Coutand jusqu’en 2012.

    Entre temps, Mélanie Zervos a eu deux enfants et fait un parenthèse de quelques temps…Son nouveau statut de mère de famille, la décide pour reprendre son métier à se mettre à son compte, comprenant qu’il serait difficile de s’occuper de ses enfants dans la restauration en tant que salariée.

    Le Clos Saint-Martin, le coup de coeur de Mélanie et son compagnon !

    Terre d’élection de cette jeune chef de cuisine, « Le Clos Saint-Martin » coté construction a beaucoup de cachet ; avec son jardin protégé où il fait bon déguster des salades ou grillades au printemps ou en été, la salle intérieure avec ses tomettes au sol et ses colombages en intérieur.

    Le style et le potentiel a tout de suite plu  à Mélanie et son compagnon alors qu’ils cherchaient à s’installer dans le coin. Après avoir cherché sans succès du coté de la vallée de Dun, ils apprennent que le Clos est à céder et décident de saisir cette opportunité : ils élisent Coutens et le Clos Saint-Martin pour leur projet.

    La cuisine de Mélanie est plus «authentique» que «gastronomique». Elle est à base de produits locaux, de l’Ariège et des environs, de produits de saison. Mélanie propose une petite carte qui évolue selon les saisons et qui change régulièrement.

    Même si sa cuisine est « authentique » comme elle se plait à le dire, simple et traditionnelle, elle est créative et on retrouve parfois dans ses plats, les restes de son expérience avortée aux Beaux Arts de Toulouse !

    Le Clos Saint-Martin
    Mélanie Zervos
    Chemin du Cazal
    09500  COUTENS

    Tel : 05 61 60 45 70

    *Robert Abraham a été élu chef de l’année 2008 en Midi-Pyrénées

  • Avec la Tour Mirabeau, c’est le symbole du Textile en Pays d’Olmes qui disparaît

    Avec la Tour Mirabeau, c’est le symbole du Textile en Pays d’Olmes qui disparaît

    En ce mercredi de mars 2016, élus, techniciens, membres de la presse locale et quelques anciens salariés de la société Roudière se retrouvaient pour le coup d’envoi de la démolition de la Tour Mirabeau.

    « Aujourd’hui, c’est le top départ de la machine à démolir. La concurrence internationale, la mondialisation de l’économie ont balayé en quelques années cette industrie textile si florissante en Pays d’Olmes dans les années 70 ». C’est par ces mots que Henri Nayrou, le président du Conseil Départemental de l’Ariège a mis un point de départ à la « déconstruction » du symbole du textile en Pays d’Olmes qu’était la Tour Mirabeau.

    Autour de lui : Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, Marc Sanchez Maire de Lavelanet et Nicole Quillien vice-présidente du Conseil Départemental mais aussi la presse et quelques « anciens du textile ».

    Un peu d’histoire 

    Symbole du rayonnement textile, la Tour Mirabeau fût construite par la société Roudière (fondée en 1947) à la fin des années 60. Elle comprenait 2500 m2 de locaux administratifs, 3 plateaux de 365 m2 dans lesquels s’activaient près de 2000 salariés, soit 20% de la population de Lavelanet.

    L’entreprise Roudière avait été rachetée en 1985 par le groupe Chargeurs. En mai 1990, les employés de l’usine menacés par un plan social, retenaient leur directeur (voir la vidéo en fin d’article). Le groupe Chargeurs avait alors morcelé la société en plusieurs entités :  Roudière, TCS et Mirabeau S.A., Avelana et FTL.

    Fin des années 90, le Conseil Général rachète le bâtiment. Début 2000 Ariège Expansion, l’agence de développement économique y installe une antenne ainsi qu’une pépinière d’entreprises.

    Mars 2016, la pépinière d’entreprises déménage à la Coumes. La Tour Mirabeau est vide, les pelles mécaniques commencent le travail de «déconstruction».

    Près de 50 ans d’histoire sont tombés mercredi 30 mars 2016.

    Quelques chiffres 

    Destruction et/ou recyclage de : 196 tonnes de bois, métaux, plastiques, laines minérales ; 32 tonnes de produits contenant de l’amiante (qui seront traités dans des installations spécifiques) ; 3.335 tonnes de déchets inertes pour un montant de 445.634 euros à la charge du Conseil Départemental donc du contribuable.

    Un renouveau en Pays d’Olmes ?

    «Mais ce Top départ n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ et même un point de re-départ» explique Henri Nayrou, puisque en lieu et place devrait se dresser le nouvel hôpital.  Pour cela, il y encore 15.000 m2 de friches attenantes en cours d’acquisition par la Mairie et qui devront être démolies par la communauté de communes du Pays d’Olmes. Un projet mené main dans la main avec la CCPO se félicite Marc Sanchez. «Quand on travaille ensemble et que l’on oeuvre à la même destinée du développement d’un territoire, les choses sont possibles» dit il.

    « Notre rôle à nous élus, c’est de montrer que l’on sera riche de notre avenir. Ce ne sera pas la même forme de richesse, mais la richesse de notre territoire on ne pourra pas nous l’enlever, elle est ce qu’elle est et la construction de l’hôpital doit être une réalité et sa proximité est capitale». Conclut Gérald Sgobbo.

    Des «ex-Roudières» émus

    Mais au delà des chiffres et des mots il y a surtout des hommes et des femmes, et ils étaient quelques uns, Rose-Marie, Emilie, Paul, Sébastien, la tête chargée de souvenirs à venir assister à la fin d’années de travail et de luttes sociales.

    Rose-Marie se souvient : «Quand j’ai commencé à travailler j’étais au premier étage. Là il y avait le commercial-export et de l’autre coté le commercial-France. Et sur le coté il y avait le bureau de Foropon (le Pdg)»

    «En 90, on avait envahi la Tour» se souvient Emilie «c’était le symbole. On était allés dans le bureau du PDG et on avait jeté tous les listings informatiques par la fenêtre… et c’est toujours le symbole cette Tour» «C’est pas que ce soit triste particulièrement, mais c’est la fin de quelque chose … on y a passé des années et des années, on était chez nous»

    Même discours pour Paul et Sébastien, beaucoup de souvenirs qui reviennent, un vrai pincement au coeur pour ces anciens salariés.

    «On se souvient de tout ce que l’on à passé là dedans, du monde qui y a travaillé. C’est ça qui fait mal au coeur, de le voir désert» Paul Ramirez

    Si tous espèrent ce renouveau annoncé par les élus locaux, Sébastien Cruz, ancien secrétaire général de la CGT chez Roudière souligne le fait que la casse aurait dut être assumée par la société Chargeurs.

    «Tant mieux s’il y a un projet qui aboutit, mais ça fait mal quand on voit que finalement la casse a été organisée et aujourd’hui on va payer deux fois la casse : J’ai perdu mon emploi et aujourd’hui avec mes impôts on va encore payer au lieu de faire payer Chargeurs» explique t’il.

     


    Séquestration du directeur de Roudière à Lavelanet. 30 mai 1990. Images d’archive INA

  • Swing à Mirepoix, édition 2016 sous le soleil

    Swing à Mirepoix, édition 2016 sous le soleil

    Les 26, 27 et 28 mars s’est déroulée la 21ème édition de Swing à Mirepoix.

    Comme tous les ans depuis 1996, le long week-end de Pâques a résonné de swing et de jazz. Et sous le soleil, ce qui n’est pas toujours le cas !

    Se sont succédés durant ces trois jours sous la halle : l’Orchestre d’Harmonie Mirepoix-Laroque et  Les Spitfires, le Giddy Jazz Band, La Compagnie Swing, Serenity Quartet, Stéphanie Pons Trio, et Jazz Oc pour le festival Off.

    Quant au festival In, la toute nouvelle salle Paul Dardier recevait : Le Giddy Jazz Band avec les danseurs de la Troupe Lets Danse, Florence Fourcade Quartet et Satchmo Gumbo (F/AUS) & Denise Gordon (GB) pour un hommage à  Louis Amstrong et Ella Fitzgerald.

    Alain Baby, le nouveau président de « Swing à Mirepoix » et qui prend la suite de Vincent Lampasona, fondateur et président de ce festival pendant vingt ans se réjouit de cette édition, mais déplore le fait qu’il soit de plus en plus difficile de trouver les financements.

    Quoi qu’il en soit, cette 21ème édition fut un succès: le soleil, les terrasses pleines, des concerts, un marché artisanal… Un cocktail gagnant !

  • Dégustation de viande locale Super U Mirepoix

    Dégustation de viande locale Super U Mirepoix

    Marc Feugier, est dirigent du Super U de Mirepoix depuis 2013. Avec sa femme Pascale il avait à coeur de développer les circuits courts et les liens économiques avec les producteurs locaux et régionaux. Une démarche initiée par l’ancien dirigent que Marc Feugier tend à développer.

    D’où l’opération de ce week-end en partenariat avec le CIVAM Bio 09, le Pays des Pyrénées Cathares et David Eychenne.

    L’histoire a commencé en octobre 2015, lors des journées de la Gastronomie « Mirepoix met le couverts« . Marc Feugier y a rencontré David Eychenne et les deux hommes ont partagé les mêmes convictions. Engagé dans la promotion de la filière bio avec le Civam bio 09 et le pays des Pyrénées cathares, David Eychenne ainsi que d’autres producteurs, ont répondus favorablement à la mise en place de cette vente de proximité.

    Durant deux jours, avec la participation de Michel Costes, rôtisseur à Valras-Plage, les clients ont pu découvrir et déguster une viande de qualité et de proximité.

    Pour Corinne Amblard, chargée du développement des filières viandes au CIVAM Bio, l’objectif est double : D’abord il est intéressant de montrer aux consommateurs que même dans une grande surface, il est possible de se servir en produits locaux et de qualité, mais également qu’il est possible pour l’éleveur de commercialiser près de chez lui.

    Au delà de cette opération et la commercialisation de viandes, la coopérative Système U invite les magasins à nouer des partenariats avec les producteurs locaux, ce sont donc pas moins de 60 producteurs locaux, en bio ou non bio et sur tous les segments (Miel, vin, produits laitiers, cosmétique, produits d’entretiens…) qui sont présents dans les rayons de SuperU.

  • « Rendez-vous »  en pays des Pyrénées Cathares !

    « Rendez-vous » en pays des Pyrénées Cathares !

    Couverture-pah_ariegeÀ l’occasion des 30 ans du label Ville et Pays d’art et d’histoire, le ministère de la Culture et de la Communication a souhaité se doter d’un nouveau logo et d’une nouvelle charte graphique.

    Cette nouvelle identité se veut représentative de l’action en faveur de la valorisation de l’architecture et du patrimoine.

    Plusieurs thématiques seront traitées et développées sur une semaine complète courant avril.

    Tout d’abord l’ours et ses images dans l’imaginaire pyrénéen, la littérature et dans les contes d’Olivier de Robert à Mirepoix, et ensuite l’Histoire industrielle, dans le cadre du workshop qui va mobiliser 50 étudiants et inaugurer un travail de mémoire et de valorisation des friches industrielles engagé par le Pays d’art et d’histoire à l’échelle du territoire.

    Pour poursuivre les commémorations 14-18, avec cette année un focus sur la bataille de Verdun, vous avez rendez-vous à Raissac le 14 mai. A savoir que ces animations sont toujours menées en partenariat avec les communes et les associations ou initiatives locales. Ce sera le cas à Teilhet, avec un plongeon dans les cuisines mérovingiennes, dans le cadre des fêtes aromatiques de mai, ou à Roumengoux, avec une journée sportive et musicale sur l’ancienne voie ferrée, dans le cadre du Circuit Court Musical de juin ou à Montségur à l’occasion de la fête du pain.

    Le Pays d’art et d’histoire est toujours relai des grands rendez-vous nationaux ou régionaux, avec plusieurs animations à ne pas manquer en juin : les Rendez-vous aux jardins avec notamment une animation Land Art au Jardin Extraordinaire de Lieurac ou les Journées du Patrimoine de Pays, avec une conférence sur les métiers de bouche au Moyen-Âge suivie d’un repas « cœur de terroir » et d’une soirée musicale menée en lien avec la démarche « Renforcement des filières alimentaires de proximité » et les restaurateurs locaux.

    Et en nouveauté cette saison… une nouvelle politique de médiation pour une nouvelle approche du patrimoine : les « décalés » en pays d’art et d’histoire, ou comment aborder et s’approprier différemment son patrimoine, à bord d’un canoë, sur un vélo à assistance électrique ou en compagnie d’un drone… ?

    Sans oublier vos visites estivales en plein cœur des villages de Péreille, Leychert, Teilhet, Sainte-Foi et cet été, Viviès, avec la visite exceptionnelle du château de Gargas.

    Alors, dès le 2 avril, veillez à ne manquer aucun « Rendez-vous » en Pays des Pyrénées Cathares !

    Retrouvez tout le programme d’avril à juillet 2016 sur www.pyreneescathares-patrimoine.fr 

    Et les programmes papier dans les offices de tourisme, les bibliothèques, les centres culturels, les MJC; les sites touristiques et certains commerces.

  • Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.

    Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.

    Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.

    De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.

    Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »

    Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?

    Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.

    « Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, mais c’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».

    Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.

    Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…

    Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.

    Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.

    A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez

    Près du Touyre
    Au pied des Pyrénées
    Il y avait une entente le RCFPO
    Son cœur et sont équipe
    Couleur de l’arc en ciel
    Les supporters le disent
    Les filles vont tout péter
    La la la la la la hé !
    La la la la la …

  • Franchir le cap et vivre à la campagne

    Franchir le cap et vivre à la campagne

    Quitter la ville et vivre et travailler à la campagne, une tendance très à la mode ces dernières années. Mais est ce si facile que l’on croit ? si on s’en réfère à certains témoignages lu sur le web, pas si évident que ça !! et si finalement c’était juste parce que l »on est pas assez bien préparé !

    Le désir de s’installer en campagne est largement répandu au sein de la population (1 actif sur 3). Cependant, seule une infime partie décide de franchir le cap, ils représentent moins de 25%. Et si quelqu’un vous aidait à franchir le pas ?

    Sur un stage de trois jours, vous découvrirez un territoire aux nombreux attraits (Ariège/Aude), vous rencontrerez des personnes qui ont fait la démarche de quitter la ville pour s’installer à la campagne, vous serez accompagné dans votre propre projet, vous recevrez des réponses à toutes les questions que vous vous posez !

    Claude Fressonnet, organisatrice des stages « vivre à la campagne », habite à Montbel (Ariège) depuis plus de 35 ans. Elle met à votre disposition tout son savoir-faire, son expérience et son réseau pour réussir au mieux votre installation et vivre à la campagne ! Elle pratique l’agriculture biologique depuis plus de 35 ans et s’est associé à d’autre professionnels pour accompagner les stagiaires et notamment l’association KPsens.

    Le prochain stage aura lieu du 25 au 27 mars 2016.

    En savoir plus suer www.vivrealacampagne.eu

    Crédit photo : Pays des Pyrénées Cathares / Trifine Cuviller 

  • Lavelanet 2050, se projeter dans l’avenir

    Lavelanet 2050, se projeter dans l’avenir

    Même si le moment présent est important, il est bon d’avoir cette vision à 30 ans pour montrer que l’évolution de la ville est possible.

    Lavelanet 2050 est en marche

    « L’obtention du concours Territoire à énergie positive croissance verte (TEPCV) lancé par le Ministère de l’Écologie, et de l’appel à manifestation d’Intérêt « Centre-Bourg » sont de nature à apporter une autre vision de ce que doit être notre territoire » explique Marc Sanchez.

    L’objectif de Lavelanet 2050 est, au travers de la construction du nouvel hôpital, de remettre de la vie, de l’activité et de l’attractivité dans le « centre ancien », tel qu’il pouvait en connaitre à un certain moment. Il faudra bien entendu en passer par la destruction de très nombreux bâtiments pour re-qualifier cette zone de vie.

    Les principaux projets

    Des voies vertes qui vont traverser la ville afin que la population puisse retrouver la rivière et les ruisseaux qui la traversent, redécouvrir les bâtiments, redonner à la ville un cachet qu’elle a perdu par le fait de l’industrialisation. En résumé, il faut rendre la ville aux piétons.

    Une première voie devrait relier, le départ de la voie verte lavelanet /Mirepoix au camping. Une deuxième reliera Sainte Rufine au Soula.

    Le Pôle santé qui devrait déclencher de nombreuses initiatives et re-conditionner l’attractivité des commerces et des artisans.

    Ces projets sont pilotés par Alexandre Pereira, ingénieur.

    « Lorsque l’on voit Lavelanet depuis Sainte Rufine, on a une vue qui est extraordinaire et qui montre bien le décors dans lequel nous vivons. C’est certainement là la chance de demain si nous savons utiliser les atouts que nous avons » conclu Marc Sanchez.

  • Rôti de pintade à la rouzolle et au foie gras

    Rôti de pintade à la rouzolle et au foie gras

    Le restaurant « les sapins » a été créé en 1976, mais c’est à partir de 1996 que Marie-José Bru décide de faire une nouvelle cuisine. Une cuisine de terroir, préparée avec des produits locaux, mais une cuisine re-visitée et inventive.

    Les Saint-Jacques – Inspiration du Moment, Gravelax de Truite Bio de Montferrier en Salade, Les Petits Gris de Dun à la Catalane, Tripes de Veau Façon Grand-Mère… ne sont que quelques exemples qui excitent déjà les papilles. 

    Il y a quelques mois, Marie-José Bru et Gilles Sabatier, nous recevaient dans leur restaurant ‘Les sapins » à Nalzen. En fait mieux que dans le restaurant puisque nous eu accès à ce lieu un peu secret, les coulisses en quelques sortes, la cuisine.

    Là, Marie-José à concocté devant notre caméra un Rôti de pintade à la rouzolle et foie gras, nous pouvons vous assurer que ça met l’eau à la bouche.

    pour environ 6 à 7 personnes :

    Marche à suivre :

    Désosser la pintade, préparer la rouzolle, faire des rouleaux de foie gras assaisonné de sel poivre et armagnac.

    Placer sur la pintade désossée, la rouzolle préalablement cuite au four, le rouleau de foie-gras, rouler la pintade de manière à en faire un rôti, cuire au four.

    Servir tranché sur assiette avec des petits légumes ou autre garniture selon votre goût et votre imagination.

    RESTAURANT LES SAPINS
    Hameau Conte
    09300 NALZEN
    05 61 03 03 85
    www.restaurant-lessapins.com
    restaurantlessapins@yahoo.fr

     

  • Trail et Marche du Maquis : deux jours, deux temps forts.

    Trail et Marche du Maquis : deux jours, deux temps forts.

    Trail et Marche du Maquis Ariège Pyrénées

    En partenariat avec l’ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance), la journée du samedi est réservée au Devoir de Mémoire, et plus particulièrement aux Brigades Internationales.

    Ce week-end est proposé pour honorer la mémoire des hommes et femmes qui ont su faire preuve de courage en ignorant peurs et larmes, jusqu’à offrir leur vie pour qu’un pays retrouve honneur et paix.
    Ces journées, par extension, sont dédiées à la Liberté et à la Fraternité entre tous les peuples du monde.

    Pour cette commémoration, sont programmées :

    • 10h00 :  exposition prêtée par l’ONAC : « Les Forces de la Liberté » . Elle pourra être vue jusqu’au Dimanche 21 midi.
    • 14h00 :  projection de l’interview de Henri Gorgue, ancien brigadiste. Réalisé par Danick Florentin (vice-présidente de l’ANACR 09) et Gilbert Lazaroo (membre).
    • 14h30 :  Conférence sur les Brigades Internationales assurée par Mr Alex VALERO, Professeur d’Université.
    • 16h30 : film documentaire :  « La Traque de l’Affiche Rouge » réalisé par Jorge Amat  et Denis Peschanski : la lutte, la traque et la chute du groupe de l’Affiche  rouge. (Précision : dans le groupe Manouchian , se trouvait un ancien brigadiste, évadé du camp du Vernet : Léo Knéler.) Durée : 72 Mn
    • 18h00 : La soirée se terminera par le pot de l’amitié et de la fraternité

    Le dimanche sera dédié au sport avec deux courses et une marche au départ de Dun et direction les collines de la vallée du Douctouyre sur les traces des Résistants Français et Guérilleros Espagnols.

    • 7h30, accueil des participants (retrait du « pack » dossard)
    • 9h30, départ de la Marche du Maquis (13.5km/450m de dénivelé positif cumulé).
    • 10h00, départ du Trail du Maquis (26km/1100m d+).
    • 10h30, le dernier « top chrono » sera donné pour le Petit Maquis (10km/500m d+).

    Attention : le nombre de places dans chaque épreuve est limité… clôture des inscriptions le 20 février

    Pour plus de renseignements sur l’organisation de ce week-end, nous vous invitons à feuilleter le site traildumaquis.sitew.fr.

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  • Lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares

    Lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares

     

    D’une superficie de 570 ha, à cheval entre l’Aude et l’Ariège, le lac de Monbel  est alimenté par les eaux de l’Hers-Vif amenées par une dérivation située juste à l’aval du Peyrat à la limite départementale.

    Une étude pour la construction d’un barrage est lancée en 1977. Les travaux commencent en 1982 et aboutissent en 1984, date de la mise en eau du lac.

    Les eaux emmagasinées en hiver et au printemps par la fonte des neiges, servent à l’irrigation du Lauragais et de la plaine ariégeoise ainsi qu’au soutien des débits estivaux et automnaux de l’Hers-Vif et au-delà de l’Ariège et de la Garonne, soit l’irrigation de 28 000 hectares environ.

    Mais laissons là les considérations techniques pour nous pencher sur le principal, la beauté magique de l’endroit.

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    IMG_4453Le lac de Monbel est un lieu privilégié pour l’observation des oiseaux migrateurs, pour les amateurs de pêche, les vététistes et simples marcheurs. Il est aussi renommé pour la variété de ses espèces de poissons en particulier carpes et carnassiers. Les amateurs de nature peuvent y étudier la flore mais aussi les oiseaux migrateurs décrits sur des panneaux didactiques disposés tout autour du lac.

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    Le lac est également unIMG_4465 important centre d’activités de loisirs : plages aménagées sur les rives de Léran et de Montbel, baignades surveillées, base de loisirs nautique et de plein air, école multivoile sur les rives de Léran, camping…

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    IMG_4461La magie du lac, c’est la diversité de ces paysages, selon l’endroit, la saison, le moment de la journée il a, comme le disait Charles Trénet à propos de la mer, des reflets changeants.

    Si vous vous balader en ce moment vous verrez tantôt un paysage de lac canadien avec de grands sapins, tantôt vous vous croirez au bord de la mer en observant les petits voiliers voguer au fil de l’eau, tantôt, le niveau du lac étant très bas vous traversez un désert de pierres.

    16 km à parcourir a pied, en marche nordique, en VTT ou à cheval ; un petit arrêt à la Guinguette, à la Régate, à l’Ecume des jours ou un pique-nique les pieds dans l’eau… il y a là de quoi passer un fabuleux moment et s’en mettre plein les yeux.

     

     

     

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