Occupé sûrement dès la fin de l’age de Fer, il est certain que Saint Jean de Verges était habité par les Romains. De nombreuses fouilles (années 1853-1855 et reprises en 1963) ont révélé de nombreux objets.
De Llobet dans « Histoire de Foix et de la Haute Ariège » (sous la direction de Cl. Pailhès) écrit P. 33: « Les datations de ces objets tendent à prouver que le site a été fréquenté et habité du premier âge du fer au moins jusqu’à la fin de l’Empire romain, avec peut-être un maximum d’occupation au 1ersiècle av. J.C. »
A cette époque en effet, Saint-Jean de Verges était une sorte d’avant-poste qui séparait les conquérants (les Romains) des indigènes (un peuple appelé les Sociates )
Une bataille, opposant l’armée romaine dirigée par Crassus un lieutenant de César, aux Sociates eut lieu dans le vallon de Saint-Jean de Verges, à l’issue de laquelle, les Romains vainqueurs établirent un camp retranché sur la crête calcaire qui surplombe le village actuel. Ils bénéficiaient là d’une position stratégique remarquable leur permettant de dominer et de surveiller les plaines du nord et du nord- est d’une part et d’autre part la ville principale des Sociates : Foix.
Peut-être a-t-il existé un château dont il ne reste rien de nos jours et dont on ne trouve pas trace dans les documents. Il se serait situé dans le village même, mais il est plus vraisemblable qu’il s’agisse de la tour d’Ope, cette tour gallo-romaine qui aurait été reconstruite au moyen-âge comme l’affirme Adelin Moulis dans son livre : « Vieux sanctuaires ariégeois ».
L’église romane Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Verges date du XIIème siècle. C’était alors un prieuré de l’abbaye Saint-Volusien de Foix.
Cette église est une des plus belles de l’Ariège,bâtie en grès brunâtre sur l’emplacement d’un ancien édifice wisigothique, lui-même précédé d’une construction romaine.
Son plan comprend une seule nef prolongée par une abside percée de trois fenêtres. Au niveau du choeur un appendice a été rajouté de chaque côté de la nef sur lequel s’ouvre une absidiole.
En ce mercredi de mars 2016, élus, techniciens, membres de la presse locale et quelques anciens salariés de la société Roudière se retrouvaient pour le coup d’envoi de la démolition de la Tour Mirabeau.
« Aujourd’hui, c’est le top départ de la machine à démolir. La concurrence internationale, la mondialisation de l’économie ont balayé en quelques années cette industrie textile si florissante en Pays d’Olmes dans les années 70 ». C’est par ces mots que Henri Nayrou, le président du Conseil Départemental de l’Ariège a mis un point de départ à la « déconstruction » du symbole du textile en Pays d’Olmes qu’était la Tour Mirabeau.
Autour de lui : Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, Marc Sanchez Maire de Lavelanet et Nicole Quillien vice-présidente du Conseil Départemental mais aussi la presse et quelques « anciens du textile ».
Un peu d’histoire
Symbole du rayonnement textile, la Tour Mirabeau fût construite par la société Roudière (fondée en 1947) à la fin des années 60. Elle comprenait 2500 m2 de locaux administratifs, 3 plateaux de 365 m2 dans lesquels s’activaient près de 2000 salariés, soit 20% de la population de Lavelanet.
L’entreprise Roudière avait été rachetée en 1985 par le groupe Chargeurs. En mai 1990, les employés de l’usine menacés par un plan social, retenaient leur directeur (voir la vidéo en fin d’article). Le groupe Chargeurs avait alors morcelé la société en plusieurs entités : Roudière, TCS et Mirabeau S.A., Avelana et FTL.
Fin des années 90, le Conseil Général rachète le bâtiment. Début 2000 Ariège Expansion, l’agence de développement économique y installe une antenne ainsi qu’une pépinière d’entreprises.
Mars 2016, la pépinière d’entreprises déménage à la Coumes. La Tour Mirabeau est vide, les pelles mécaniques commencent le travail de «déconstruction».
Près de 50 ans d’histoire sont tombés mercredi 30 mars 2016.
Quelques chiffres
Destruction et/ou recyclage de : 196 tonnes de bois, métaux, plastiques, laines minérales ; 32 tonnes de produits contenant de l’amiante (qui seront traités dans des installations spécifiques) ; 3.335 tonnes de déchets inertes pour un montant de 445.634 euros à la charge du Conseil Départemental donc du contribuable.
Un renouveau en Pays d’Olmes ?
«Mais ce Top départ n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ et même un point de re-départ» explique Henri Nayrou, puisque en lieu et place devrait se dresser le nouvel hôpital. Pour cela, il y encore 15.000 m2 de friches attenantes en cours d’acquisition par la Mairie et qui devront être démolies par la communauté de communes du Pays d’Olmes. Un projet mené main dans la main avec la CCPO se félicite Marc Sanchez. «Quand on travaille ensemble et que l’on oeuvre à la même destinée du développement d’un territoire, les choses sont possibles» dit il.
« Notre rôle à nous élus, c’est de montrer que l’on sera riche de notre avenir. Ce ne sera pas la même forme de richesse, mais la richesse de notre territoire on ne pourra pas nous l’enlever, elle est ce qu’elle est et la construction de l’hôpital doit être une réalité et sa proximité est capitale». Conclut Gérald Sgobbo.
Des «ex-Roudières» émus
Mais au delà des chiffres et des mots il y a surtout des hommes et des femmes, et ils étaient quelques uns, Rose-Marie, Emilie, Paul, Sébastien, la tête chargée de souvenirs à venir assister à la fin d’années de travail et de luttes sociales.
Rose-Marie se souvient : «Quand j’ai commencé à travailler j’étais au premier étage. Là il y avait le commercial-export et de l’autre coté le commercial-France. Et sur le coté il y avait le bureau de Foropon (le Pdg)»
«En 90, on avait envahi la Tour» se souvient Emilie «c’était le symbole. On était allés dans le bureau du PDG et on avait jeté tous les listings informatiques par la fenêtre… et c’est toujours le symbole cette Tour» «C’est pas que ce soit triste particulièrement, mais c’est la fin de quelque chose … on y a passé des années et des années, on était chez nous»
Même discours pour Paul et Sébastien, beaucoup de souvenirs qui reviennent, un vrai pincement au coeur pour ces anciens salariés.
«On se souvient de tout ce que l’on à passé là dedans, du monde qui y a travaillé. C’est ça qui fait mal au coeur, de le voir désert» Paul Ramirez
Si tous espèrent ce renouveau annoncé par les élus locaux, Sébastien Cruz, ancien secrétaire général de la CGT chez Roudière souligne le fait que la casse aurait dut être assumée par la société Chargeurs.
«Tant mieux s’il y a un projet qui aboutit, mais ça fait mal quand on voit que finalement la casse a été organisée et aujourd’hui on va payer deux fois la casse : J’ai perdu mon emploi et aujourd’hui avec mes impôts on va encore payer au lieu de faire payer Chargeurs» explique t’il.
Séquestration du directeur de Roudière à Lavelanet. 30 mai 1990. Images d’archive INA
Les 26, 27 et 28 mars s’est déroulée la 21ème édition de Swing à Mirepoix.
Comme tous les ans depuis 1996, le long week-end de Pâques a résonné de swing et de jazz. Et sous le soleil, ce qui n’est pas toujours le cas !
Se sont succédés durant ces trois jours sous la halle : l’Orchestre d’Harmonie Mirepoix-Laroque et Les Spitfires, le Giddy Jazz Band, La Compagnie Swing, Serenity Quartet, Stéphanie Pons Trio, et Jazz Oc pour le festival Off.
Quant au festival In, la toute nouvelle salle Paul Dardier recevait : Le Giddy Jazz Band avec les danseurs de la Troupe Lets Danse, Florence Fourcade Quartet et Satchmo Gumbo (F/AUS) & Denise Gordon (GB) pour un hommage à Louis Amstrong et Ella Fitzgerald.
Alain Baby, le nouveau président de « Swing à Mirepoix » et qui prend la suite de Vincent Lampasona, fondateur et président de ce festival pendant vingt ans se réjouit de cette édition, mais déplore le fait qu’il soit de plus en plus difficile de trouver les financements.
Quoi qu’il en soit, cette 21ème édition fut un succès: le soleil, les terrasses pleines, des concerts, un marché artisanal… Un cocktail gagnant !
Arnave a été construite sur les rives du ruisseau de même nom, l’Arnave. Il est essentiellement alimenté par un autre cours d’eau, le ruisseau de la Montagne qui prend sa source sur le versant de la montagne dite de Cazenave, au pic de la Lauzate. D’autres sources et ruissellements des montagnes l’alimentent. Il se jette dans l’Ariège quatre kilomètres en aval du village d’Arnave, à hauteur de la commune de Bompas.
L’Arnave serpente au travers des hautes vallées, plusieurs cascades le brisent par endroit et donc certaines sont impressionnantes, citons celle communément appelée « la poêle » à l’accès assez difficile.
Vers 1890, des ouvriers, qui travaillaient sur le chemin qui va d’Arnave à Tarascon, ont mis à jour une sépulture de l’âge du bronze et divers objets remontant à l’époque de la pierre polie mêlés aux objets de l’âge de bronze.
Au siècle dernier Arnave possédait une carrière de gypse qui est connue pour les pièces de collection d’anhydrite.
Insolite
Par R Milanese — Travail personnel
La Chapelle romane Saint-Paul d’Arnave, est considérée comme une des plus anciennes du département. L’édifice, situé au-dessus du village, remonte aux Xe et XIe siècles. Jules d’Ancelin, baron de Labaume, y repose. La chapelle était en effet possession de la Baronnie de Labaume jusqu’au milieu du XXe siècle, date à laquelle elle fut cédée à la commune pour en effectuer la restauration.
Le lieu est aussi connu pour sa pierre noire, censée guérir du « Haut-Mal », c’est-à-dire de l’épilepsie, lorsque le malade dort une nuit entière la tête dessus. Grâce aux légendes de guérisons miraculeuses, l’endroit fut longtemps lieu de pèlerinage
Faute de pouvoir abolir ce culte païen, la chrétienté a érigé à cet endroit une chapelle dédiée à Saint-Paul. La pierre est conservée dans une cabane prés de la chapelle.
« Un mois de décembre qui n’a jamais été aussi chaud depuis les premiers relevés de température, des enneigements en janvier et février qui n’ont pas été de très bonne qualité ; malgré cela et grâce aux infrastructures, notamment les 210 canons à neige et à la compétence des personnels, la station a pu être exploitée depuis le 28 novembre sans aucun jour de fermeture. » Tel est le constat de Cyril Chantrelle, le gérant du restaurant d’altitude « Le Louzat« .
Mais pour cela, la station a été obligée de se servir, au mois de décembre, d’un appareil capable de produire de la neige même à des températures positives afin de produire de la neige pour les vacanciers.
Voilà qui peut faire grincer des dents en cette période de Cop 21, mais « sauver toutes les parties de la saison, c’est très important pour une vallée comme Ax-les-Thermes« , explique Cyril Bardin, responsable marketing et communication.
Il faut savoir que la station génère de l’emploi pour 600 personnes
« non seulement les employés directs mais également les restaurants, les épiceries… 600 personnes qui travaillent pour faire vivre une station comme Ax 3 Domaines, c’est très important, c’est structurant et on a vraiment besoin de développer toutes les idées pour maintenir ces emplois ».
Les vacances de février se sont plutôt bien passées malgré le mauvais temps et des périodes neigeuses.
« C‘est un comble de se plaindre de ça alors que le début de saison n’était pas assez enneigé, mais on a tendance à être très difficile et, comme les vacanciers, on aimerait avoir le soleil pendant les vacances et la neige la nuit ou en semaine« , plaisante Cyril Bardin.
Quelque soient les conditions météo, le réseau de canons à neige permet de garantir l’ouverture de 30 à 40 % de pistes soit 60 à 70% du domaine.
Marc Feugier, est dirigent du Super U de Mirepoix depuis 2013. Avec sa femme Pascale il avait à coeur de développer les circuits courts et les liens économiques avec les producteurs locaux et régionaux. Une démarche initiée par l’ancien dirigent que Marc Feugier tend à développer.
L’histoire a commencé en octobre 2015, lors des journées de la Gastronomie « Mirepoix met le couverts« . Marc Feugier y a rencontré David Eychenne et les deux hommes ont partagé les mêmes convictions. Engagé dans la promotion de la filière bio avec le Civam bio 09 et le pays des Pyrénées cathares, David Eychenne ainsi que d’autres producteurs, ont répondus favorablement à la mise en place de cette vente de proximité.
Durant deux jours, avec la participation de Michel Costes, rôtisseur à Valras-Plage, les clients ont pu découvrir et déguster une viande de qualité et de proximité.
Pour Corinne Amblard, chargée du développement des filières viandes au CIVAM Bio, l’objectif est double : D’abord il est intéressant de montrer aux consommateurs que même dans une grande surface, il est possible de se servir en produits locaux et de qualité, mais également qu’il est possible pour l’éleveur de commercialiser près de chez lui.
Au delà de cette opération et la commercialisation de viandes, la coopérative Système U invite les magasins à nouer des partenariats avec les producteurs locaux, ce sont donc pas moins de 60 producteurs locaux, en bio ou non bio et sur tous les segments (Miel, vin, produits laitiers, cosmétique, produits d’entretiens…) qui sont présents dans les rayons de SuperU.
À l’occasion des 30 ans du label Ville et Pays d’art et d’histoire, le ministère de la Culture et de la Communication a souhaité se doter d’un nouveau logo et d’une nouvelle charte graphique.
Cette nouvelle identité se veut représentative de l’action en faveur de la valorisation de l’architecture et du patrimoine.
Plusieurs thématiques seront traitées et développées sur une semaine complète courant avril.
Tout d’abord l’ours et ses images dans l’imaginaire pyrénéen, la littérature et dans les contes d’Olivier de Robert à Mirepoix, et ensuite l’Histoire industrielle, dans le cadre du workshop qui va mobiliser 50 étudiants et inaugurer un travail de mémoire et de valorisation des friches industrielles engagé par le Pays d’art et d’histoire à l’échelle du territoire.
Pour poursuivre les commémorations 14-18, avec cette année un focus sur la bataille de Verdun, vous avez rendez-vous à Raissac le 14 mai. A savoir que ces animations sont toujours menées en partenariat avec les communes et les associations ou initiatives locales. Ce sera le cas à Teilhet, avec un plongeon dans les cuisines mérovingiennes, dans le cadre des fêtes aromatiques de mai, ou à Roumengoux, avec une journée sportive et musicale sur l’ancienne voie ferrée, dans le cadre du Circuit Court Musical de juin ou à Montségur à l’occasion de la fête du pain.
Le Pays d’art et d’histoire est toujours relai des grands rendez-vous nationaux ou régionaux, avec plusieurs animations à ne pas manquer en juin : les Rendez-vous aux jardins avec notamment une animation Land Art au Jardin Extraordinaire de Lieurac ou les Journées du Patrimoine de Pays, avec une conférence sur les métiers de bouche au Moyen-Âge suivie d’un repas « cœur de terroir » et d’une soirée musicale menée en lien avec la démarche « Renforcement des filières alimentaires de proximité » et les restaurateurs locaux.
Et en nouveauté cette saison… une nouvelle politique de médiation pour une nouvelle approche du patrimoine : les « décalés » en pays d’art et d’histoire, ou comment aborder et s’approprier différemment son patrimoine, à bord d’un canoë, sur un vélo à assistance électrique ou en compagnie d’un drone… ?
Sans oublier vos visites estivales en plein cœur des villages de Péreille, Leychert, Teilhet, Sainte-Foi et cet été, Viviès, avec la visite exceptionnelle du château de Gargas.
Alors, dès le 2 avril, veillez à ne manquer aucun « Rendez-vous » en Pays des Pyrénées Cathares !
Et les programmes papier dans les offices de tourisme, les bibliothèques, les centres culturels, les MJC; les sites touristiques et certains commerces.
Martine obtenu un bac agricole et un BTS de production animale au lycée agricole de Pamiers, mais n’ayant pas pu s’installer comme agricultrice et voulant absolument rester « au pays » elle décide de faire des croustades, pâtisserie qu’elle aime par dessus tout. (voir notre reportage sur les croustade ICI)
Femme engagée, Martine a choisi de valoriser ce patrimoine culinaire du Couserans mais pas que, elle a également opté pour le développement durable qui pour elle est un moteur de performances sociales, économiques et environnementales.
Il y à trois ans elle s’est donc lancée dans la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) avec l’envie de faire participer les consommateurs à une consommation plus responsable : moins de plastiques pour les courses, fabrication de compost et valorisation des déchets culinaires en cuisine, découverte de produits locaux, jardin partagé, engagement dans la monnaie locale la Pyrène.
« je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »
« Ma relation avec l’Ariège est quasiment fusionnelle » dit elle « J’aurais pu partir mais je n’ai absolument pas voulu. Je ne peux pas vivre ailleurs, c’est un constat. J’ai besoin de ce contact à le terre, à la nature. Je ne veux pas partir d’ici, il y a tellement à faire, on peut repenser une autre forme d’économie, mais il faut sortit un peu du cadre car si l’on veut calquer un modèle économique de grande ville sur un modèle d’une petite ville comme Saint-Girons ou les campagnes environnantes, ça ne peux pas marcher ».
« L’Ariège pour moi, c’est la solidarité. Les paysage sont accidentés et on ne vit pas de la même façon en montagne que dans la plaine. S’il n’y a pas cette solidarité entre les petits territoires accolés les uns aux autres, ça me semble difficile de pouvoir donner à tous les mêmes choses en terme de déplacement, d’adsl…. pour moi, l’Ariège c’est la solidarité avant tout«
Interview réalisée à Saint Girons, propos recueillis par Azinat.com
Où trouver les croustades de Martine Crespo :
La Boutique à croustades
38, rue Pierre Mazaud – Saint-Girons
Tél. : 05 34 14 30 20
Philippa et Martin Finn
21, rue des Marchands – Foix
Tél. : 05 34 09 34 27
Cécile et Cyril Auriac-Plazolles
54, rue Peyrolières – Toulouse
Tél. : 05 61 12 47 04
Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.
Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.
Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.
De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.
Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »
Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?
Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.
« Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, maisc’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».
Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.
Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…
Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.
Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.
A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez
Près du Touyre Au pied des Pyrénées
Il y avait une entente le RCFPO
Son cœur et sont équipe
Couleur de l’arc en ciel Les supporters le disent
Les filles vont tout péter
La la la la la la hé !
La la la la la …
Après avoir travaillé en belgique où il a fait de la préparation physique, du coaching vidéo et d’autres petits boulots, Julien décide de s’installer en Ariège. « Pour la beauté des paysages, pour la nature, pour tout ce que ça dégageet aussi pour vivre en autonomie » explique t’il.
Il s’installe dans un petite grange et la rénove tout en travaillant à la station d’Ax 3 Domaines. Gourmand, amateur de gaufres belges et voyant que cela n’existe pas dans la région, Julien se lance dans l’aventure.
Il a d’abord construit un petit traineau et s’est installé la saison dernière. Il a ensuite profité de l’été pour transformer son food-traîneau en food-roulotte, et le succès est au rendez-vous, la roulotte ne désemplit pas.
Une dizaine de litres de chocolat chaud et entre 100 et 150 gaufres par jour en moyenne sucrées et salées : chèvre/miel, 3 fromages, oignons/lardons et la gaufriflette (oignons lardons reblochon), le tout avec un maximum de produits bio et locaux, de quoi revigorer au milieu ou à la fin d’une journée de ski !
Entendons nous bien, il s’agit là de gaufres liégeoises c’est à dire une recette qui vient de Liège en Belgique. C’est d’ailleurs un restaurateur liégeois qui lui a donné la recette.
Cet été Julien devrait s’installer en haut du « lièvre blanc », à l’arrivée du télésiège pour le VTT et les randonneurs. Alor si vous avez raté les gaufres cet hiver ne manquez pas cette séance de rattrapage.
Le Château se dresse parmi les arbres au sommet d’un piton isolé qui surplombe en falaise abrupte le village situé sur les rives de la Lèze. Il domine le carrefour stratégique des routes de Foix à Toulouse et de Pamiers à Saint-Girons.
Il est possible que ce sommet d’un intérêt stratégique ait été occupé dès l’occupation romaine. Il est difficile, sans travaux considérables, d’identifier l’âge des constructions que les sols des caves laissent apparaître. Cependant, la majeure partie du bâti, y compris la tour d’escalier, le portail d’entrée et la façade Ouest, date du XIVème siècle.
Il fut la propriété de puissantes familles. D’abord les Amiel, dès le XIémé siècle, puis les Villemur qui le conservèrent jusqu’au XVIIIème siècle.
L’Histoire rapporte que Henri III de Navarre, (roi de Navarre et comte de Foix en 1579, futur Henri IV) a été l’hôte du baron à Pailhès du 30 novembre au 1er décembre 1579, comme en témoigne la correspondance publiée aux Archives Historiques de la Gascogne en 1886. Jusqu’en 1987, les visiteurs pouvaient admirer le « lit d’Henry IV », classé en 1965 et acquis par le Conseil Général de l’Ariège en juillet 1989. Il devait ensuite être exposé au château de Foix.
Le château fut ensuite vendu à la famille Lafarge. Cette famille, très impliquée dans la vie locale eut à affronter les tourmentes de la Révolution. Elle construisit la chapelle castrale qui fut achevée et bénie en 1780. Au début du XXème siècle la baisse des revenus agricoles ébranla le système traditionnel et les derniers propriétaires, les familles Rouzeau et Bernardin, ne purent plus faire face aux dépenses nécessaires à l’entretien de ce château.
Inhabité et livré au vandalisme le château a été racheté par des particuliers qui ont constitué l’Association de Défense et de Sauvegarde du Château de Pailhès.
Il a été inscrit en février 1997 à l’Inventaire des Monuments Historiques.
L’organisation du stade a déjà été repensée avec au moins 3000 places en gradins et une scène qui ne fera pas moins de 900 m2 (il faut ce qu’il faut). 10 à 12 000 personnes sont attendues pour cet événement.
Si vous ne savez pas quoi faire ce soir là préparez votre blouson en cuir, vos « santiags » et votre Harley pour un concert 100% « Wock’N Woll » !!!!!!!!!
Réservations : Office de tourisme – 05.61.67.52.52 ot-pamiers.fr
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