Catégorie : Territoires

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Voici une série de quelques épisodes, consacrée à la géographie « amoureuse » de l’Ariège. En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous allons aborder quelques aspects de la montagne. Dans ce premier épisode il nous parle du Parc pyrénéen des trois Nations.

    C’est là que le nord rentre dans le sud

    Le barrage de Soulcem dans la haute vallée du vicdessos, 1700 mètres d’altitude, c’est la vallée française qui pénètre le plus dans l’Espagne.

    Un paysage original dans la mesure où c’est une vallée glaciaire, en langage scientifique, un « ombilic glaciaire » et, au fond de cette vallée, on trouve le cirque glaciaire du Médécourbe dont le pic culmine à 2914 mètres.

    Ce pic à un intérêt fondamental puisqu’il se trouve à la frontière de trois états, la France, l’Espagne et l’Andorre.

    Le Parc pyrénéen des trois Nations

    Le pic du Médécourbe est, non seulement entre trois états, mais également et surtout entre trois parcs naturels régionaux (PNR). Ce qui constitue le rêve de Michel Sébastien depuis 2009, date de la création du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, à savoir la création du Parc pyrénéen des trois Nations.

    La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée.

    « C’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir » Michel Sébastien octobre 2015

    En petit aparté, et parce que ça nous fait plaisir, voici ce que nous disait Michel Sébastien Dans une interview en 2010 : « Je suis un métèque que l’Ariège a accueilli avant la guerre, non pas celle de 14/18 tout de même. Et donc je dis merci l’Ariège, merci la France de nous avoir, nous tous les immigrés, si bien accueilli« 

    Prochain épisode : l’eau et le glacier

  • La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    L’évolution du paysage, le pastoralisme et les abris de pierres sèches, l’eau, l’aventure de l’aluminium et l’usine Pechiney, l’exploitation du minerai de fer dans la mine du Rancier, les fouilles au château de Montréal-de-Sos…  l’histoires des hommes et des femmes qui ont façonné la vallée.. la Maison des Patrimoines met en valeur et fait la promotion de tout ce patrimoine de la vallée d’Auzat et du Vicdessos.

    Dans les trois salles d’expositions, permanentes ou ponctuelles, on trouve une muséographie moderne et ludique, adaptée aux enfants. Une large place est faite à l’image. Les salles s’agrémentent de plusieurs maquettes, de diaporamas, d’une carte postale animée et parlante et des mobiliers médiévaux provenant des fouilles archéologiques de Montréal-de-Sos.

    La maison des patrimoines propose également une dizaine de conférences tout au long de l’année, des films documentaires ou de fictions ainsi que des balades culturelles sur des sentiers thématiques (Villages typiques accrochés à la montagne, anciens chemins miniers, habitats d’estives, châteaux-forts ou site de fouilles archéologiques…).

    La maison des patrimoines rouvrira ses portes à partir du 28 octobre, allez donc y découvrir la fabuleuse histoire de la vallée du Vicdessos. A cette occasion, vous pourrez y découvrir l’exposition « La santé des ouvriers-paysans du haut Vicdessos au fil des siècles« 

    Pour retrouver les animations : blog.lebarri.eu

    Maison des Patrimoines – Le barri 09220 Auzat
    05 61 02 75 98 
    infos@lebarri.com
    www.lebarri.com

  • Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos est un site de domination.

    Dès lors que la société est structurée, qu’il y a du monde et que l’on passe à un système agro-sylvo-pastoral, qui prend forme à partir de l’age du bronze entre 2000 et 1000 avant JC, il y a des dominations qui s’exercent : les dominations ici s’emboitent, elles ont des formes différentes et mais elles sont toujours là.

    «On trouve aussi des cabanes de bergers (Orry) qui nous permettent d’analyser l’évolution des populations.» précise Florence Guillot

    Nous avons des datations dans les charbons, jusqu’au néolithique ancien. Mais il commence à y avoir des tessons de céramiques à partir du Bronze Moyen, vers 1400 avant JC, et ça augmente jusqu’au Moins 700 av JC et jusqu’à l’an zéro.

    Tous les habitants sont au pieds du site et le site domine. Ces sites de domination sont spécifiques : la population change au cours de l’histoire, mais les sites sont toujours là et la domination est toujours présente.

    Nous avons différentes phases d’habitat, mais aussi beaucoup de lieu de culte. La domination s’exerce à cette époque aussi et surtout par le culte. On trouve sur Montreal de Sos des urnes funéraires, des fragments de lieux de cultes, des céramiques fines et des fragments de Vénus de l’époque Gréco-romaine.

    On a attrapé assez peu d’aménagement de cette période, peut-être un ou deux murs, mais on sait qu’il ne s’agit pas d’une occupation légère car nous avons beaucoup d’éléments.

    La foret que nous connaissons aujourd’hui n’est pas la forêt primitive

    D’un point de vue technique, on carotte également des tourbières et on analyse les pollens qui nous permettent d’avoir une idée de la population et de paysages.

    A l’origine, Il y a de la forêt  jusqu’à des altitudes de 2200 metres. Mais peu à peu l’homme va exploiter la forêt, la brûler pour le chauffage et pour les forges, et ce, jusqu’au 19eme siècle où il ne restait plus que quelques 7 hectares de bois ou de forêts dans la vallée.

    Aujourd’hui la forêt  domine de nouveau à 70%,  mais avec d’autres espèces. Ce qui repousse n’est pas du tout ce qu’il y a avait à l’origine,

    Le forêt repousse spontanément ou par apport de nouvelles variétés, mais la foret primitive a été modifiée par l’homme, ce n’est plus une forêt »naturelle ».

  • Château de Miglos, le veilleur du Vicdessos

    Château de Miglos, le veilleur du Vicdessos

    Château de Miglos Ariège Pyrénées

    Il pouvait communiquer par signaux avec le château de Montréal-de-Sos (tour carrée d’Olbier) et avec ceux de Quié et de Génat par l’intermédiaire du fort de Castel Merle, situé sur le pic entre Baychon et Niaux. Ils formaient avec lui un élément du dispositif de défense de cette partie du Comté de Foix.

    Le logis seigneurial était situé sur la partie nord. À l’ouest s’élevait une tour carrée de 15 mètres de haut. À l’est se trouvait une salle percée de meurtrières qui surveillaient le chemin d’accès. Au sud se tenait un donjon carré, d’une hauteur de plus de 20 mètres. Les vestiges de ces constructions sont encore visibles

    Les premières mentions du château à proprement parler datent de 1213 . Le château fait alors partie des garanties offertes par le comte de Foix au roi d’Aragon pour preuve de sa bonne foi et de son allégeance à l’Église, lors de la Croisade des Albigeois. Cependant en 1244, le seigneur Arnaud de Miglos interrogé par l’Inquisition, admit avoir reçu des Parfaits dans sa demeure et envoyé des armes aux assiégés de Montségur, ce qui lui valut d’être emprisonné pendant quatre ans à Carcassonne.

    En 1311, Gaston Ier de Foix offre la seigneurie de Miglos à Bernard d’Usson (ou de Son). Les vestiges visibles actuellement reflètent l’état du château au XIVe siècle, après la restauration que Bernard d’Usson effectua en 1320.

    A la fin du Moyen Age, la terre de Miglos, érigée en baronnie, donnait droit d’entrée aux Etats de Foix.

    Pendant la Révolution, en 1792, le château déjà abandonné et en ruine sera incendié.

    Les ruines du château ont été classées Monument Historique en 1987 et des travaux de sauvegarde ont été entrepris par l’association des Amis du Château de Miglos.

    Sources :
    www.amiglos.fr
    www.chateau-miglos.fr
    wikipedia.org
    www.photosariege.com

    Crédit Photo : www.photosariege.com 

  • Les Folies Bergères, la passion des chèvres et des brebis.

    Les Folies Bergères, la passion des chèvres et des brebis.

    Installés depuis 2011 dans le hameau de Gréoulou ils contribuent à la sauvegarde des chèvres de race pyrénéenne et de brebis brigasque, deux espèces à petit effectif. Des races rustiques parfaitement adaptée aux territoires de montagne.

    Il y a un quart de siècle, on considérait les chèvres de race pyrénéenne en voie de disparition… c’était sans compter sur quelques éleveurs passionnés dont Quentin et Johanna qui leur ont redonné vie.

    Ici tout est fait à la main de façon artisanale et sans aucune machine. La Bergerie est en bois venu directement de la propriété que Quentin à fait scier et sécher un an avant la construction, jusque’à la traite des chèvres et des brebis. En effet Quentin est encore un des rares éleveurs qui effectue la traite à la main. D’avril à Il part de bon matin sur son quad et ses bidons de lait. Le lait est ensuite amené à la fromagerie où Johanna le transforme en fromage ; en tomme avec le lait de brebis et en petits lactiques avec le lait de chèvre.

    Johanna et Quentin essaient de tout valoriser de A jusqu’à Z et la production ne s’arrête pas aux fromages. Agneaux et chevreaux sont vendus en caissettes après avoir été nourris 2 à 3 mois sous la mère. « On perd un peu de lait, mais on gagne en viande et en renommée » explique Quentin.

    Ils ont également le projet de valoriser la laine des brebis. Trop grossière pour servir dans l’habillement elle peut par contre être utiliser pour la fabrication de tapis ou de draps sur lit. Malheureusement la transformation ne se fait plus en France, mais en Sardaigne ou dans le piémont italien, région d’où est issue la brigasque. Il faudra donc envoyer la laine à la filature qui la transformera et la renverra sous forme de tapis. Un projet à suivre…

    [callout] »Je vends du vivant, je vends de la viande, je vends du fromage, j’entretiens le paysage, je fais de la conservation de races anciennes… je maintiens un peu tout cet équilibre »[/callout]

    Vous pouvez retrouver Johanna sur le marché de Lavelanet, à la Fête de la noisette de Lavelanet, sur le marché fermier (Foix, juillet/août) et sur le marché nocturne (Lavelanet, juillet-août) et visiter la ferme sur Rendez-vous.

    Quentin Poiron et Johanna Tholey
    Gréoulou – 09300 Le Sautel
    06 81 67 31 21

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Un site internet pour le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Un site internet pour le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Avec 180 articles écrits à ce jour, ce site internet se veut être la vitrine du Pays d’art et d’histoire et plus particulièrement des 56 communes qui le composent.

    Il s’adresse à tous : aux acteurs locaux, aux communes du territoire, aux locaux et aux touristes, mais aussi au public scolaire avec les différentes propositions du service éducatif.

    Enfin, il est un relai d’information contenant les actualités ainsi que la programmation annuelle du Pays d’art et d’histoire.

    Catherine Robin, animatrice du patrimoine, a rappelé les divers projets réalisés dans ce sens : tables d’interprétation paysagère, panneaux de signalétique patrimoniale et aujourd’hui un site internet !

    Fiona Dumons, webmaster, a détaillé les fonctions et les contenus de cette belle vitrine du pays d’art et d’histoire, qui va continuer à vivre et à évoluer au fil des activités et des animations.

    C’est un moment important pour le Pays des Pyrénées Cathares, Marc Carballido, Président du Pays, insiste sur la richesse de tout ce patrimoine. Un patrimoine non seulement naturel, historique, industriel, mais également gastronomique et linguistique. La volonté du Pays, à travers ce site, c’est de faire en sorte que les habitants du territoire puissent s’approprier leur propre richesse.

    Pour Gérald Sgobbo, Président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, l’intérêt du site c’est l’ouverture sur le monde : « On a la chance d’avoir une fenêtre qui va s’ouvrir sur notre passé, sur tout ce qui a fait notre histoire […] et cela donne la possibilité d’ouvrir cette fenêtre sur l’ensemble de la planète »

    Vice-présidente du Conseil Départemental et Maire de Mirepoix, Nicole Quillien elle insiste sur le faite que le tourisme et le patrimoine c’est aussi de l’économie et que, ne pas se servir de se ce moyen de communication qu’est internet serait une erreur, surtout si l’on veut se tourner vers la jeunesse.

    Jean-Jacques Michau, Président de la communauté de communes du Pays de Mirepoix, nous dit que le territoire ce n’est pas seulement Mirepoix ou Montségur, mais aussi tous ces petits sites méconnus qui ont eux aussi une grande valeur. « Un territoire se nourrit de ses sites phares mais aussi de tout le maillage de ses sites qui ont une histoire ».

    Ce fut aussi et encore l’occasion pour les élus de féliciter l’excellent travail de tous les techniciens du Pays des Pyrénées Cathares, un travail d’excellence dira même Madame Quillien.

    La journée s’est clôturée par un apéritif-dinatoire à base de produits du terroir, avec les Pyrénées en toile de fond….

    Le site se veut également ludique avec un choix de quizz pour tester vos connaissances sur le catharisme la géologie ou l’industrie du territoire !

    Le site internet est donc désormais ouvert, et vous pouvez nous retrouver sur pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaut

    Sur les routes de l’Ariège, Montaut

    MONTAUT Ariège Pyrénées

    Le cœur du village est fortifié, l’accès se faisant à l’origine par un porche récemment rénové. Le 28 novembre 1632, Louis XIII signe la démolition du château (réalisée par Galinier, capitaine, en 1635) : il n’en reste aujourd’hui que quelques ruines

    En 1002, le château de Montaut a été désigné dans le testament de Roger 1er le Vieux, comte de Carcassonne. Il passera donc dans les biens de ce qui devient le Comté de Foix.

    En 1243 la seigneurie appartient à Loup de Foix-Rabat. En 1272 ce dernier verra son château de Montaut mis sous séquestre pour une dette au comte d’Empurias

    Pendant la guerre des Albigeois, la commune de Montaut, qui portait le titre de baronnie, fut prise par Simon de Montfort, chef des croisés. Elle était Encore assiégé, en 1399, par le comte de Sancerre.

    En 1390, Montaut faisait partie du paréage de Mirepoix et du roi de France. C’est donc une des 32 seigneuries de Mirepoix. Des biens temporels appartiennent aux Prémontrés de Combelongue et aux cisterciens de l’abbaye de Boulbonne toute proche.

    L’église au clocher octogonal est dédiée à saint Michel date du XVè siècle. L’une de ses chapelles renferme les reliques de saint Eudoce, centurion romain martyr. La cloche date de 1533. On y trouve un orgue mécanisé à l’aide de rouleaux pointés exécuté vers 1830-1840 et protégé le 13 septembre 1982.

    Blason Montaut Ariège PyrénéesSon blasonnement est : Écartelé : au 1, de gueules à trois pals d’or ; au 2, d’azur, à un monde d’argent ; au 3, d’or, à un château de gueules et au 4 d’argent, à deux vaches passantes de sable posées l’une sur l’autre.

  • Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Nous sommes dans la vallée du Vicdessos et Montréal de Sos, site archéologique bien connu surplombe la vallée. « Sos » veut dire la vallée comme Casteron de Sos ou Montreal de Sos. « Sos » est un toponyme Pyrénéen avant le latin. Le site est fouillé depuis 13 ans et constitue une des plus grosses fouilles des Pyrénées à l’heure actuelle.

    Chaque année pendant un mois, scientifiques et bénévoles fouillent pour retrouver des traces de vie des habitants d’autrefois.

    Les scientifiques, chacun dans leur spécialité (verre, fer, céramiques,…)  font des analyses et produisent des rapports de fouilles et organisent des conférences ouvertes au public plus ou moins avertis.

    120 000 fragments d’objets ont été extraits du site de Montréal depuis 13 ans. «Les objets ou surtout les fragments d’objets de la vie quotidienne, c’est ce qu’on trouve ou du moins c’est ce qui s’est conservé»

    On va trouver des elements en fer ; des clous, des crampons, mais aussi des boucles …

    Chaque fragment est difficile à analyser car c’est souvent très petit. Les fragments sont numérotés et donné à analyser à  chaque « spécialiste »  qui produiront leurs analyse.

    Comment se passent les fouilles à Montréal de Sos

    On cherche des couches de sols ; chaque couche veut dire quel chose, les elements mobiliers nous intéressent car ça date les périodes de chaque couche et nous informent qui vit mais le but c’est de faire l’histoire du site en faisant de la fouille lente couche par couche.

    Le site de Montréal de Sos fait 8000 mètres carré, on arrive à savoir ce qu’était les bâtiments. (ce qui a été fouillé représente seulement 800 metres sur les 8000)

    Tout s’étudie mais pourtant on ne fouillera pas tout… il en restera pour les successeurs de Florence et des benevoles

    Il y a très peu de site qu’on sont fouillé dans les Pyrénées et c’est un gros effort de la part de la mairie d’Auzat d’aider et de financer les fouilles de Montreal, comme l’aide du Conseil départemental qui contribue également.

     

    Il y a peu de choses avant les époques du moyens age et c’est rarement fouillé et c’est ce qu’on cherche sur Montreal de Sos à connaitre la vie quotidienne des gens à ces époques encore peu connues.

  • Sur les routes de l’Ariège, Belloc

    Sur les routes de l’Ariège, Belloc

    Sur les routes de l’Ariège, Belloc

    Toute proche de Queille, la commune y est étroitement liée et, durant la période cathare, le nom de Belloc n’apparaît pas, elle fut sans doute appelée, à cette époque, Pech d’Azeu.

    La première mention de Belloc, aussi appelé Beau Lieu, date de 1290 et concerne un hommage rendu par Arnaud de Lordat, damoiseau, seigneur de Sarraute, à Roger Bernard II de Foix, pour les lieux de Sarraute, Queille, St Quentin et Belloc.

    En 1310, les Seigneuries Queille, Belloc, et Saint Quentin tombent dans la maison d’Armagnac et y resteront jusqu’en 1371.

    A la Révolution, Belloc est d’abord rattaché à l’Aude en 1790 ; puis au district de Mirepoix à partir du 24 mai 1794.

    La commune de Belloc qui faisait partie de l’arrondissement de Pamiers en 1801, passe à celui de Foix en 1926, puis revient à celui de Pamiers en 1942

    Patrimoine :

    • Église du XVIème siècle dédiée à l’Exaltation de la Sainte Croix
    • Calvaire de Belloc : croix sur l’emplacement d’une ancienne chapelle
    • Panorama à l’ancienne tour de guet dépendant du château de Léran
    • Tombe du Baron de Péguilhan qui a pris une place importante dans l’histoire de Belloc.
    • L’ancien couvent et la Maison du Procureur qui sont aujourd’hui propriété privée.

    Sources :
    www.paysdemirepoix.org
    www.histariege.com

     

     

  • Sur les routes de l’Ariège, Arignac

    Sur les routes de l’Ariège, Arignac

    Sur les routes de l’Ariège, Arignac Ariège Pyrénées

    Au cœur de la vallée de l’Ariège, la commune d’Arignac se trouve sur l’axe routier Toulouse/Andorre, et est situé dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises

    Les premières traces de la vie à Arignac remonte au néolithique comme l’ont démontré les fouilles de l’abri de Rode. Deux haches en bronze sont trouvées, en 1907, aux carrières d’Arignac, dans les éboulis du Soudour. Au pied de ce même roc, des débris d’amphores gallo-romaines… attestent d’une présence fort ancienne.

    En 1272, il fait partie du comté de Foix.

    L’église Sainte-Marie est connue dès le début du XIIe siècle, tout comme les seigneurs d’Arignac, famille fidèle des comtes de Foix. Une autre église était située à l’entrée sud du village. Dédiée à saint-Pierre, elle est aujourd’hui détruite et remplacée par une croix sur un petit sommet.

    Le vieux village d’Arignac, d’origine médiévale, est toujours groupé autour d’un verrou glaciaire qui portait le château mais qui aujourd’hui n’est surmonté que d’une horloge.

    Le rocher du Castela surmonté de la tour de l’horloge constitue le véritable emblème du village. Il offre une vue magnifique sur les montagnes environnantes.

    Sources : www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com / www.histariege.com / arignac.a3w.fr/

  • David Eychenne, éleveur à Montbel

    David Eychenne, éleveur à Montbel

    C’est une cinquantaine de vaches et une vingtaine de boeufs sur une centaine d’hectares entre Camon, village de son enfance, et Monbel que David Eychenne élève depuis 1999.

    La race gasconne c’est rapidement imposée, car c’est une race rustique locale et adaptée. Le passage en agriculture biologique s’est lui aussi imposé de fait, « Je n’avais pas envie de toucher des produits qui me font peur« , explique David. La ferme à été certifiée « bio » en 2001.

    l’élevage est pratiquement autonome. Les bêtes sont nourries à l’herbe, au foin et aux céréales produits sur les terres de la ferme au bord de l’Hers à Camon. Il ne reste que le paillage pour la litière à acheter.

    Etant un peu court en surface d’herbage pour toutes ses bêtes, David a cherché une estive et, depuis 2001, de mi-juin à mi-octobre , le troupeau transhume sur les montagnes d’Aston . Un accès difficile puisqu’il faut 7 à 8 heures de marche pour accéder au refuge de Quioules. Mais, pour David, l’estive est non seulement une ressource fourragère de qualité et peu cher mais en même temps une façon de perpétuer une tradition dans un climat convivial entre éleveurs.

    Avant de partir en estive, un autre moment convivial est aussi cher à David, la mise des cloches. L’occasion de se retrouver une journée entre amis et en famille autour d’un repas.

    Toutes les bêtes, Boeuf de 4-5 ans, veau rosé de 8-9 mois et vaches de réformes, partent en circuit court, avec le triple intérêt de valoriser le produit au niveau du prix de vente, de faire travailler des artisans locaux et d’avoir un retour direct sur la qualité de la viande.

    David EYCHENNE
    4 Grande rue – 09500 Camon
    Tél : 05 61 69 36 27 – 06 47 65 08 33
    david.eychenne@wanadoo.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Menu numérique en Pyrénées Cathares

    Menu numérique en Pyrénées Cathares

    Menu numérique en Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    C’est dans ce cadre que les élus du territoire ont validé, en juin 2012, la mise en œuvre d’un plan d’actions concrètes. L’une de ces actions consiste à valoriser les produits locaux, la gastronomie et les savoir-faire.

    Le Pays des Pyrénées Cathares a mené une réflexion afin de créer un projet commun avec les restaurants du territoire : développer un concept de carte numérique « Menus du terroir », valorisant la destination touristique des « Pyrénées Cathares ».

    L’idée a émergé lors de manifestations où producteurs, éleveurs mais aussi restaurateurs et consommateurs se donnent rendez-vous pour valoriser la gastronomie locale.

    Le défi à relever par les restaurateurs par l’intermédiaire de ce projet numérique innovant est multiple :

    • réussir à proposer un menu du terroir à partir de produits issus des « Pyrénées Cathares »et ainsi renforcer l’agriculture de proximité ;
    • valoriser les savoir-faire (« Le » et « La » Mirepoix) et le patrimoine identitaire du territoire (viande de race Gasconne, race Tarasconnaise, etc.) ;
    • associer innovation et originalité à « menu du terroir » ;
    • renforcer les liens entre producteurs et consommateurs ;
    • renforcer la qualité de l’accueil des restaurants ;
    • valoriser la destination « Pyrénées Cathares ».

    Les restaurants partenaires de l’opération

    L’auberge des Troubadours (Roquefixade) – Gîte d’étape et restaurant – Jennifer Parker-Brown

    Le Théatre (Lavelanet) – Restaurant traditionnel – Alexandre Pouil et Guillaume Eychenne

    Les Sapins (Nalzen) – Restaurant gastronomique – Marie-José Bru et Gilles Sabatier

    Lou Sicret (Montségur) – Restaurant du terroir et gîte d’étape – Jean-Luc Massera –

    Le concept de cette opération

    Le concept de cette opération est de proposer un menu du terroir innovant. Sur tablette numérique, le restaurateur vous fait découvrir son savoir-faire (le menu) et les produits locaux en Pyrénées Cathares.

    La tablette se présente (en 3 langues) ainsi :

    • Le mot du chef avec sa photo
    • Le menu du terroir (entrée, plat et dessert) accompagné de vidéos de présentation
    • La liste des producteurs associés à cette démarche (présentation avec photos ou vidéos).

     Le restaurant gastronomique Les Sapins à Nalzen ainsi que La Brasserie Le Théatre à Lavelanet peuvent vous proposer dès maintenant leur propre menu du terroir.

    Pour plus d’informations
    www.pyreneescathares-producteurs.fr
    et sur la page Facebook  www.facebook.com