Catégorie : Territoires

  • Sur les routes en Ariège, La bastide de Bousignac

    Sur les routes en Ariège, La bastide de Bousignac


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    « Le village s’appela d’abord La Bastide de Pierre-Roger, puis La Bastide Saint André, avant de prendre, à la fin du XVéme siècle, le nom du seigneur de Bosanhac qui l’avait fondé environ trois siècles auparavant » (Robert Viala, in « Histoire et Patrimoine en Pays de Mirepoix »).

    En effet, la première mention trouvée concernant La Bastide de Boussignac est bien celle de Petrus Rogeri de Bosannaco (Pierre Roger de Bousignac), seigneur mentionné dans le cartulaire de Mirepoix le 20 mai 1207 (pour les coutumes et privilèges accordés aux habitants de Mirepoix par Pierre Roger de Mirepoix et les 34 co-seigneurs).

    Il s’agirait ici de la Chapelle ND : église primitive de La Bastide de Bousignac (en ruines), signalée au 13ème siècle.

    En savoir + :  www.histariege.com/bastide_de_bousignac

     

    [notice]La photo de la semaine dernière représentait le pont a la sortie de Montgailhard et c’est Michael qui a trouvé le premier et gagne un sticker azinat. Bravo[/notice]

    semaine14-OTRA-saintpauljarrat

    Ce pont se situe donc à la sortie de Montgailhard en direction de Mercus/Tarascon. Un peu avant le rond-point de la Charmille. Sur l’ancienne RN20

  • « Explos Film Festival » 7ème édition en vue sur Ax-les-Thermes !

    « Explos Film Festival » 7ème édition en vue sur Ax-les-Thermes !

    EXPLOS Film Festival, un événement Pyrénéen qui se déroule à Ax-les-Thermes durant le week end de l’Ascension.
    5 jours d’échange et de partage avec des personnes hors normes, sportifs, aventuriers et réalisateurs qui vivent leurs rêves à 100%. Un moment fort de rencontre avec celles et ceux qui font l’actualités des sports en montagne et des magazines dans le monde.

    Depuis 7 ans, le festival EXPLOS est un rendez-vous qui fait de Ax les Thermes et de l’Ariège une destination connue et reconnue du cinéma de montagne en France et au-delà.

    Depuis la première année, les plus grands experts mondiaux des activités de montagne et d’aven- ture nous ont fait l’honneur de leur présence. Des amitiés se sont nouées, de nouveaux projets ont vu le jour, beaucoup attendent ce rendez-vous et reviennent à Ax-les-Thermes avec enthou- siasme afin de partager leurs passions et leurs talents avec le public du festival EXPLOS.

    Par ce festival, dont ce sera cette année la 7° édition, nous avons voulu mettre en avant toutes les activités des sports nature et faire découvrir au public les plus belles réalisations cinématographiques des meilleurs spécialistes mondiaux précise Phil Bence

    Au-delà du plaisir de proposer au public de beaux films, des aventures exceptionnelles, le festival souhaite faire découvrir le plus largement possible un mode de vie spécifique, mais aussi mettre en avant les valeurs humaines des sports Outdoor, échange, respect, convivialité…

    Chaque participant, qu’il soit réalisateur, sportif célèbre ou spectateur, sera pour nous un invité.

    Cinéma, photos, animations, stages, repas, sorties découvertes…
    Vous ne devriez pas vous ennuyer en ce long week-end de l’Ascension à Ax-les-Thermes

     Voir le site du Festival sur www.explos-festival.com , les premiers courts métrages seront présentés le 28 mai en soirée.

    Rappel sur les objectifs du festival :

    – Valoriser les activités Outdoor via les actions réalisées par des experts.
    – Valoriser les productions de cinéma de montagne par la diffusion de réalisations professionnelles et l’aide à de jeunes talents via un concours de vidéo amateur.
    – Offrir un espace de diffusion pour des réalisateurs professionnels et amateurs.
    – Promouvoir l’Ariège et les Pyrénées en tant que territoire majeur de pratique privilégié des sports Outdoor en France.
    – Rassembler à Ax-les-Thermes de nombreux passionnés de sports montagne le temps d’un événement festif.
    – Favoriser les rencontres et les échanges transfrontaliers entre les acteurs des sports de montagne de chaque côté du massif Pyrénéen.
    – Proposer des stages de formation photo et vidéo par des professionnels reconnus.
    – Proposer un espace et un temps de rencontre entre des professionnels, des pratiquants expérimentés, les débutants, le grand public, les structures fédérales locales, fabricants et distributeurs de matériel.
    – Proposer des animations en plus des séances cinéma sur Ax : spectacle de rue vertical, initiations aux activités, soirée musicale, repas collectif, librairie et stand de matériel. 

  • Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    Avec « L’homme du Grand Fleuve » Catherine Chancerel nous fait découvrir cet homme au destin digne d’un roman d’aventure.

    Pierre Soulé, un destin épique

    Pierre Soulé voit le jour à Castillon-en-Couserans, en Ariège en 1801. Il étudie au collège jésuite de Toulouse, puis à l’académie de Bordeaux. Pierre Soulé, du Couserans au Sénat américain

    En 1816, il est exilé en Navarre après avoir été jugé pour activités anti-royalistes. L’année suivante, il part dans les Pyrénées comme garçon berger. Il obtient son pardon en 1818 et retourne à Bordeaux pour continuer ses études.

    Il part ensuite à Paris pour étudier le droit et, à la fin de ses études, s’inscrit au barreau de la capitale. Il s’essaie au journalisme en publiant des pamphlets révolutionnaires. Capturé, il est emprisonné en 1825 mais parvient à s’évader pour l’Angleterre. La même année, il s’embarque pour Haïti puis, de là, rejoint les États-Unis. Après avoir voyagé quelque temps dans le pays, il se fixe à La Nouvelle-Orléans, obtient sa naturalisation américaine, et commence à pratiquer le droit.

    Il est élu au Sénat comme démocrate le 21 janvier 1846, puis réélu jusqu’au 11 avril 1853, date à laquelle il démissionne. Pendant cette période, il est secrétaire de la commission à l’agriculture.

    En 1853, il est nommé ambassadeur en Espagne pour deux ans. À cette époque, il est l’auteur du Manifeste d’Ostende sur l’évolution des rapports entre les États-Unis et Cuba. À la fin de son mandat, il reprend ses activités d’avocat.

    Lors du déclenchement de la guerre de Sécession, il est opposé aux idées sudistes de séparation, mais reste loyal à sa patrie d’adoption, la Louisiane. Lors de la capture de La Nouvelle-Orléans par les troupes de l’Union, il est arrêté et emprisonné au Fort Lafayette dans l’État de New York pour quelques mois comme sympathisant de la Confédération.

    Libéré sur parole à Boston, il s’enfuit aux Bahamas avant de retourner à Richmond (Virginie). À la fin de la guerre, en 1865, il s’exile pour La Havane afin d’éviter la prison. Quelques années plus tard, le gouvernement l’autorise à revenir sur le sol américain. Il revient alors à La Nouvelle-Orléans. À cette époque, pris d’un accès de folie, il brûle tous ses papiers et documents personnels dont seules quelques lettres ont échappé à la destruction.

    Il décède le 26 mars 1870 et est inhumé dans le cimetière Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.

    source wikipédia

    L’homme du Gand Fleuve

    pierre soulePar quels hasards de l’histoire ce modeste Gascon, journaliste et avocat, happé par le bouillonnement d’idées neuves dans la France des années 1820, est-il devenu une figure majeure de l’histoire américaine, sénateur de la Louisiane à Washington, ambassadeur des États-Unis à Madrid, trait d’union entre les républicains européens et leur lutte pour la libération des peuples, l’Amérique qui fait son entrée sur la scène internationale et la libération de Cuba du joug espagnol ?

    La première grande crise américano-cubaine, c’est lui. L’expansionnisme américain et la course à l’isthme transocéanique, qui préfigure le canal de Panama, c’est encore lui. Des montagnes ariégeoises à la Maison Blanche, de la France au Sénat américain, des rues de Paris à celles de la Nouvelle-Orléans sur les bords du Mississippi, l’homme du Grand Fleuve épouse les grandes luttes pour la liberté au XIXe siècle. Jusqu’à donner son nom à l’un des Liberty ships, ces bateaux venus libérer l’Europe dès 1942.

    L’auteur

    Catherine Chancerel est avocate et passionnée d’histoire. Elle est à l’Origine  de la découverte de cet ariégeois méconnu mais toujours célébré aux Etats-Unis.
    Elle a prêté serment en 1979, a ensuite exercé successivement au barreau de Fort-de-France, à celui de Paris et de Tahiti. Inscrite au barreau des Hauts-de-Seine depuis 1984, elle est aujourd’hui installée à Issy-les-Moulineaux, spécialisée en droit immobilier.

  • La C2C à Foix, une nouvelle édition en 2014…

    La C2C à Foix, une nouvelle édition en 2014…

    La C2C à Foix, une nouvelle édition en 2014 Ariège PyrénéesLa C2C 2013 restera un beau succès : près de 84 coureurs sont partis à l’assaut des Pechs de Foix et de ce parcours magnifique sur les sentiers naturels autour du château et du Saint-Sauveur.

    Cette réussite a été rendue possible grâce au soutien de l’ensemble des partenaires : le Conseil Général de l’Ariège, la Mairie de Foix, Amaryllis fleuriste à Foix, la Biocoop à Foix, Harmonie Mutuelle, Running Conseil à Pamiers, la charcuterie Rouch, Médilast à Lavelanet, Arnaud menuiserie, les Grandes Halles de St Volusien à Foix, les Terroirs du Plantaurel et l’APAJH, ainsi que le Comité départemental de randonnée pédestre.

    La C2C 2014 sera un rendez-vous sportif à ne pas manquer dans le calendrier ariégeois des courses à pied, mais aussi une animation conviviale en plein centre-ville de Foix qui réservera à coup sûr son lot de surprises !

    Rendez-vous pris le dimanche 12 octobre 2014 !

    Source : Association des Coureurs de Fond du Conseil Général www.acfcga.fr / contact@acfcga.fr

  • Les élus du Pays des Pyrénées Cathares défendent leur patrimoine au Sénat !

    Les élus du Pays des Pyrénées Cathares défendent leur patrimoine au Sénat !

    elus2Réalisée par l’Association Nationale des Villes et Pays d’Art et d’Histoire et des Villes à Secteurs Sauvegardés et Protégés (ANVPAH & VSSP), elle rassemble 80 photographies prises dans ces territoires et invitent les passants à une découverte de nos paysages, monuments, places et lieux de vie. Labellisé Pays d’Art et d’Histoire depuis 2008, le Pays des Pyrénées Cathares, représenté par une photographie de Montségur, prend naturellement place sur ces grilles.

    C’est donc avec fierté que quelques élus du territoire se sont envolés pour la capitale, afin de défendre leur patrimoine devant les parlementaires. Cette délégation, consciente de l’importance de cet événement, avait un programme chargé.

    Après avoir atterri à Paris en début de matinée, les élus se sont directement rendus dans le 3ème arrondissement pour assister à un séminaire, organisé par l’ANVPAH & VSSP, portant sur l’avenir de ces territoires et du label, avant de rejoindre le Sénat pour une visite des lieux, puis pour l’inauguration.

    Encadrés par une foule de journalistes et de représentants des différents territoires, Jean-Pierre Bel, Président du Sénat, et Martin Malvy, Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées et de l’ANVPAH & VSSP se sont attachés à présenter chacune des photographies, avec une attention particulière pour celle de Montségur.

    Ce moment clé a aussi été l’occasion pour Marc Carballido, Président du Pays des Pyrénées Cathares, de rappeler l’importance du label pour le développement du territoire. Le lendemain, la délégation du Pays des Pyrénées Cathares a été très chaleureusement accueillie par les députés de l’Ariège, Frédérique Massat et Alain Fauré afin d’aborder des sujets d’actualité, mais surtout des projets du territoire, autour d’un déjeuner.

    Ce fut l’occasion, pour les députés, de dévoiler une partie de leur quotidien en permettant aux élus de visiter l’Assemblée Nationale. Ces derniers ont ensuite rejoint l’hémicycle pour assister à une séance de « Questions au Gouvernement » et de finalement reprendre le chemin de l’Ariège.

    Vous pouvez retrouver les interviews de l’inauguration sur le site internet du Sénat : http://www.senat.fr/evenement/grilles/patrimoines_lhistoire_en_mouvement.html

  • Bénaix, un haut lieu de mémoire

    Bénaix, un haut lieu de mémoire

    Bénaix, un haut lieu de mémoire Ariège ¨Pyrénées

    Vous serez accueillis par Richard Pigelet, médiateur au musée de Montségur. Il vous emmènera à la découverte d’un lieu de mémoire étroitement lié à l’histoire de Montségur et du catharisme.

    Au départ de la mairie, vous partirez pour une heure et demie de marche historique jusqu’au site du « Pas de las Portas », cité comme le point de rencontre entre l’évêque cathare du Toulousain, Guilhabert de Castres et le célèbre seigneur de Montségur, Raymond de Péreille à l’automne 1232.

    Pour comprendre cet évènement, il faut le resituer dans son contexte. La croisade royale aboutit, en 1229, au traité de Meaux-Paris qui règle le sort du Languedoc. Si le comte de Toulouse est contraint de signer ce traité, de nombreux seigneurs locaux choisissent, eux, de défendre la cause cathare en devenant « faydits », dépossédés de leurs terres. Profitant de cette victoire le pape lance alors une véritable traque contre les hérétiques. C’est le début de la clandestinité…

    Á l’automne 1232, un évènement important se produit non loin de Montségur. Aujourd’hui, nous connaissons le déroulé de cet épisode grâce aux registres de l’Inquisition qui relatent en détail les interrogatoires des habitants de Montségur. On y apprend que Guilhabert de Castres, évêque cathare du Toulousain accompagné d’un cortège de religieux, rencontre Raymond de Péreille au « Pas de las Portas », proche du castrum de Massabrac sur l’actuelle commune de Bénaix. Le lendemain, l’évêque du Toulousain et son escorte entrent dans Montségur. Ils demandent à Raymond de Péreille de les accueillir afin que Montségur devienne le « siège et la tête » de l’Église cathare. Raymond de Péreille hésite mais finit par accepter de braver l’autorité du pape et du roi de France pour protéger les hérétiques. Cette décision participe bien évidemment à sceller le destin de Montségur en mars 1244.

    Le rendez-vous est à 14h à la mairie de Bénaix, n’oubliez pas vos chaussures de marche. Le tarif est de 2€.

    Les prochains rendez-vous du Pays d’art et d’histoire :

    Samedi 26 octobre à partir de 11h, Emeline Grisoni, chargée de mission patrimoine au Pays d’art et d’histoire, vous emmène à la découverte de la production de vitraux de la manufacture Gesta à l’église de Troye d’Ariège. Possibilité de déjeuner sur place, suivie d’une promenade avec Claire Mas, habitante du village, à la découverte du patrimoine non protégé (départ 13h30, 3h de marche, prévoir des chaussures de marche). Rendez-vous à l’église à 11h, tarif 2€.

    Lundi 11 novembre à Montferrier à 11h15, intervention de Patrick Roques, chercheur au service Connaissance du patrimoine du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, autour du monument pour évoquer son histoire, ses caractéristiques et le contexte. Rendez-vous au monument aux morts. Tarif 2€

  • Les Pyrénées Cathares s’affichent sur les grilles du jardin du Luxembourg

    Les Pyrénées Cathares s’affichent sur les grilles du jardin du Luxembourg

    Jon Arnold agence HémisCette exposition est la 28e exposition présentée par le Sénat sur les grilles du Jardin du Luxembourg, elle se tiendra du 13 septembre 2013 au 12 janvier 2014, avec une  inauguration le 29 octobre à laquelle devrait se rendre une délégation du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares.

    Elle rassemble 80 photos prises dans toutes les régions et nous invite à découvrir nos territoires, nos monuments historiques et nos ouvrages d’art.

    Il s’agit de la première exposition consacrée aux villes et territoires engagés dans la mise en valeur de leurs patrimoines. Adressée au grand public, cette exposition démontre que le patrimoine est un lieu de vie, d’invention, et de modernité. Cinq grandes thématiques sur les atouts des territoires sont abordées dans l’exposition. Le Pays des Pyrénées Cathares représente la singularité du mode de vie, notamment à travers ses sites naturels qui ont favorisé l’apparition de patrimoines emblématiques.

    Cette exposition est l’occasion de révéler au plus grand nombre toute la richesse de notre territoire. Il est important de souligner que le Pays des Pyrénées Cathares est un lieu de vie entre tradition et modernité où le patrimoine n’est ni figé, ni muséifié mais bien vivant et porté à la connaissance de tous.

    En s’exposant à Paris, le château de Montségur sera donc pour quelques temps l’ambassadeur du Pays des Pyrénées Cathares. Ce cliché illustre bien toute la diversité de notre territoire entre patrimoine historique, architectural, paysager ou encore agricole.

    Depuis 2008, le Pays des Pyrénées Cathares est labellisé Pays d’art et d’histoire par le Ministère de la Culture et de la Communication dans une démarche de connaissance approfondie de son territoire, de mise en valeur de ses patrimoines et de sensibilisation des publics.

    En complément de l’exposition présentée sur les grilles du jardin du Luxembourg, un livre a été édité par l’éditeur toulousain Privat. L’auteur, Philippe Ollivier, s’attache à montrer que le patrimoine est un atout des territoires pour leurs projets et leur attractivité. Ce livre est porteur d’un ton nouveau qui dépoussière les clichés sur le patrimoine.

    « En perpétuel mouvement, notre patrimoine reflète nos modes de vie passés et présents, comme notre conception de l’avenir. Il nous offre un cadre de vie remarquable et de grande qualité. »
    Jean-Pierre Bel – Président du Sénat

    Crédit Photo : John Arnold-agence Hémis

  • Ax-les-Thermes à la lueur des lanternes

    Ax-les-Thermes à la lueur des lanternes

    Ax-les-Thermes à la lueur des lanternes Ariège Pyrénées

    La lueur des lanternes danse sur le bassin de la Basse, la nuit enveloppe la ville…

    Vous partirez à la découverte de l’histoire d’Ax-les-Thermes. Vous remonterez le fil de l’eau à la rencontre de la cité fortifiée, celle de l’époque des comtes de Foix, puis de la ville thermale du XIXe siècle.

    Un lieu qui a beaucoup à dire et se laisse conter, si vous suivez le guide…

    Renseignements-réservation :
    Mélanie SAVES – 06 85 42 17 88 – pass.culture@yahoo.fr ou Maison du Curiste 05 61 05 27 99
    Date : samedi 21 septembre
    Horaire : 21h00
    Tout public
    Tarif : 6euros/adulte et 4euros/enfant (jusqu’à 16 ans)

    Départ : Bassin de la Basse

  • Ax revient à son premier Amour, le thermalisme

    Ax revient à son premier Amour, le thermalisme

    Ax-les-thermes-Ariege-Pyrenees-thermalisme

    « La station de ski a tendance à « cannibaliser » l’image d’Ax-les-thermes ». C’est ainsi que Pierre Peyronne a introduit la soirée de lancement le 31 janvier dernier, qui a présenté le plan de développement du thermalisme qui va courir sur les trois prochaines années à Ax-les-thermes.  

    Il est vrai que la ville d’Ax est souvent plus connue du grand public par sa station de ski, qui n’a cessé d’afficher des résultats positifs ces 10 dernières années.

    Loin d’être un caprice, l’enjeu de redorer le blason du thermalisme est avant tout économique, ce qui est loin d’être dénué de sens dans le contexte actuel. Avec près de 194 000 nuitées de janvier à novembre et plus de 6000 curistes, pour moitié accompagnés, la 4ème station thermale de Midi-Pyrénées sait qu’elle a une carte à jouer.

    Pour ce faire, elle dévoile ses atouts au grand jour en donnant une image jeune, dynamique et moderne au travers de sa nouvelle campagne de communication, « Ax, so relax ».

    Au programme de ce plan de développement, un véritable « lifting » pour des établissements thermaux devenus vieillissants et dont certains osent même la comparaison à un « hôpital de Roumanie »… Je vous laisse imaginer ce que cela vous inspire…

    Un travail de scénarisation autour de l’eau va être également mené en ville pour que le thermalisme ne soit plus mis de côté mais bien omniprésent dans la station.

    Ce plan de développement du thermalisme représente un coût de 1958 000 € et adhère totalement  avec la politique du territoire qui a toujours été menée avec un dynamisme certain comme le rappelle Pierre Peyronne : « si les Vallées d’Ax sont le premier bassin créateur d’emplois des Pyrénées, c’est parce qu’elles ont toujours su investir dans l’économie touristique et thermale  (…) C’est ce qu’on appelle avoir une politique de développement économique ».

    La vidéo « Ax, so relAx » ici.

  • Que la Montagne est rebelle…

    « Parce que la montagne est un lieu de vie à part entière. Parce que, ici comme ailleurs, la proximité des services publics constitue un facteur essentiel de dynamisation des territoires ».

    Les mairies de L’Hospitalet et de Mérens se sont donc conjointement associées pour mener un combat baptisé « Que la montagne est rebelle« .

    Les objectifs de celui-ci sont les suivants :
    • Agir pour la défense de nos services publics,
    • Favoriser le développement social et économique de nos territoires,
    • Faire de nos deux villages les « symboles » du combat pour la vie en montagne.

    Un certain nombre d’actions sont prévues pour mener ce combat. La première d’entre elles, et non des moindres, est la conférence de presse organisée le 25 Janvier 2011 à 12h pour lancer officiellement le mouvement.
    À cet effet, de nombreux supports ont été réalisés pour accompagner cette conférence (site www.quelamontagneestrebelle.com, autocollants, affiches…) afin de rassembler un maximum de personnes.

    Un manifeste résume les raisons et les positions prises par ce combat, il en retranscrit l’esprit et en est le symbole fort. Celui-ci a pour objectif de rassembler au delà de la Vallée et du département toutes les personnes qui croient à l’aménagement équilibré du territoire.

  • Mais où sont les ariégeois ?

    En octobre, Azinat.com a réalisé une étude statistique sur la diaspora ariégeoise pendant plusieurs semaines. L’objectif étant de répondre à la question fondamentale pour un département qui connait la fuite de ses ressources humaines depuis de nombreuses années : «Mais où sont les ariégeois ?»… Résultat : les ariégeois sont…sur Toulouse ! Et non pas sur Paris comme on aurait pu le penser.

    Certes les «Ariégeois de Paris» représentent quand même 17% de l’ensemble de la diaspora, mais Toulouse et ses environs caracole largement en  tête avec plus de 41% de Toulousains qui affichent leurs origines et leur attachement «au Pays». Résultat logique quand on sait que la capitale régionale attire tous les jeunes qui viennent y faire leurs études et chercher du «boulot».

    Les principales villes de France comptent également et logiquement un pourcentage significatif d’ariégeois avec une bonne part pour les villes proches du littoral méditerranéen où il fait bon vivre, bien que loin des Pyrénées et des coins aux champignons. Ainsi Montpellier avec 4% et Marseille et ses environs (2%) puis l’arrière pays niçois font de la méditerranée une terre de diaspora privilégiée pour nos originaires de l’Ariège.

    Notre étude se base sur plus de 550 villes en France, lieux d’habitat de notre panel et 90 pays dans le monde. Et oui le monde ! Car les ariégeois conquièrent le monde aussi ! Certes on savait que les ariégeois parcourraient le monde en vacances, et bien il y en a qui vivent aussi à l’étranger (4% du panel), des steppes de Russie jusqu’au Brésil en passant par les Etats-Unis où quelques vallées reculées du Couserans auraient, c’est ce qu’il se dit, laissé une descendance…

  • Pommiers d’Ariège

    La culture des pommes et des pommiers en Ariège n’est certes pas une tradition ancestrale comme elle peut l’être dans les Pyrénées atlantiques, la Galice en Espagne. Elle a permis cependant à des générations d’Ariégeois de trouver là un fruit qui pouvait se conserver et se ramasser jusque fort tard en automne. La pomme a bien sûr été utilisée pour faire de l’eau de vie et chacun amenait sa récolte au bouilleur de cru qui passait (il n’en reste quasiment plus en activité) dans le village. Depuis quelques années la pomme d’Ariège est redevenu à la mode. On en tire du jus de pomme et une variété de cidre. Le renouveau de la culture des pommiers a été fortement promue par l’association RENOVA (Daumazan) avec son opération « Vergers de plein vents ». La pomme est également fêtée à Mirepoix chaque année à la fin Octobre.