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  • Le petit marché d’Is@, faire ses courses « au Pays » sans se déplacer

    Le petit marché d’Is@, faire ses courses « au Pays » sans se déplacer

    Le petit marché d’Is@, est aujourd’hui une marque connue et reconnue aux alentours de Lavelanet et du Pays d’Olmes.

    Isabelle Etchegoyen qui livre des paniers de produits frais , légumes et viandes de producteurs de proximité, s’installe peu à peu dans le paysage de la « Bonne bouffe » et des circuits courts qui fleurissent de plus en plus dans le Pays des Pyrénées Cathares.

    Avec plus de 400 clients qui choisissent leur produits de saison chaque semaine, isabelle a du pain sur la planche pour servir un public d’averti qui souhaitent consommer local ; « saisons, qualité des produits, fraicheurs, Bio, proximité » tels sont les mots clés qui conditionne son aventure depuis déjà deux ans.

    Mieux qu’une Amap ?

    Isabelle travaillait avant dans une AMAP, elle a amélioré le concept car les clients peuvent choisir les produits qu’ils souhaitent et les paniers ainsi livrés sont toujours composés d’au moins une quinzaine de produits différents.

    Autant que faire ce peu, Isabelle se fait livrer et sélectionne des producteurs du Pays, bien que pour les fruits le Roussillon et les P.O. soient toujours et encore plus compétitifs avoue t’elle.

    C’est en parcourant les routes du Pays des Pyrénées Cathares qu’elle crée également du lien social en livrant des personnes qui sont parfois isolées.

    A l’heure ou le modèle des productions intensives est en train de s’effriter peu à peu, Isabelle a pris le tournant du Circuit de proximité en tissant un lien plus intime avec ses fournisseurs ainsi que ses clients.

    Le p’tit marché d’is@
    47 avenue du St Barthélémy
    09300 Montferrier
    tél : 06.70.31.42.97
    mail : isabelle@leptitmarchedisa.fr 
    Site : www.leptitmarchedisa.fr

    www.facebook.com/pages/Le-ptit-marché-dis

  • Brasserie « Le Grand Bison », bientôt  à Lavelanet

    Brasserie « Le Grand Bison », bientôt à Lavelanet

    Marie est ariégeoise, elle est arrivée à Unac en Haute Ariège lorsqu’elle était bébé.

    Elle a suivi des études d’ingénieur à Nantes puis obtenu un DESS en communication à Bordeaux. Ces études l’ont menée en Afrique et plus précisément au Bénin où elle à travaillé deux ans dans un centre de formation à la culture atelée.

    Il y a 11 ans Marie décide de revenir aux sources et travaille pendant 5 ans à la gestion de production chez Michel Thierry puis 4 ans dans la Compagnie Internationale André Trigano à Mazères.

    En mai 2013 elle décide de quitter son emploi et de créer sa propre entreprise, une brasserie artisanale.

    « Je voulais fabriquer un produit biologique et rester dans le circuit court et la vente direct. La bière  j’aime bien c’est sympa et créatif, on peut inventer beaucoup de recettes ! ».

    Il aura fallut plus de six mois pour que la SARL voit le jour, en effet la société « Le Grand Bison » à été créée Mardi 19 novembre, l’achat du local sera effectif vendredi 29 novembre. C’est donc une affaire qui roule.

    Mais durant ces six mois, Marie n’a pas chaumé, elle a suivi une formation de deux semaines à l’IFBM (Institut Français de la Bière et du Malt) puis à la brasserie de la Garrigue près de Montpellier où elle a pu brasser de façon plus concrète.

    A partir du 1er mars 2014 vous pourrez donc acheter cette nouvelle bière directement à la brasserie, dans les commerces de proximité ou la déguster dans les restaurants locaux.

    Mais si vous n’avez pas la patiente d’attendre, Marie nous a confié qu’elle serait présente sur les marchés de Noël de Lavelanet et Mirepoix.

    Le Grand Bison
    70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

    06.74.92.64.97
    marie@legrandbison.fr
    www.facebook.com
    www.legrandbison.fr

  • Aimez-vous le millas ?

    Aimez-vous le millas ?

    Le millas du gascon milhàs, (millet ou maïs) est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France. On la retrouve en Gascogne,  dans le Midi toulousain, le Lauragais, l’Aquitaine ou encore en Charentes

    Mais la recette est également connue ailleurs sous des noms différents. On pourrait comparer le millas à la polenta, faite avec de la semoule de maïs.

    Le millas est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade. il est également appelé « millassou » qui s’applique de préférence aux versions sucrées.

    À l’origine, le millas est fait uniquement de farine de maïs cuite dans de l’eau : la bouillie épaisse obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Ainsi préparé il peut être frit à la poêle, salé ou sucré. Sa fabrication, loin d’être une spécialité locale comme on est tenté de le croire, était courante dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs.

    Il était traditionnellement servi lorsque l’on tuait les cochons, les oies ou les canards.

    source : Wikipedia

    L’association « Sur les pas d’Adelin Moulis » créée le 18 octobre 2007 à Laroque-d’Olmes, s’est donnée pour objet de faire perdurer l’œuvre de ce poète, historien et folkloriste ariégeois.

  • Un « cabos » sur le Dakar 2014

    Un « cabos » sur le Dakar 2014

    Une voiture qu’il a pratiquement construite lui même, des mois de travail, 7j/7j et plus de 12h par jour dans son atelier. Parce que cette course, voilà 40 ans qu’il en rêve et en 2013 le rêve est devenu réalité, il prend le départ du Dakar.

    Avec Bruno SEILLET son co-pilote de fortune, ils vont parcourir près de 8000 km sur les routes et dans le désert avec deux autres équipages privés. Il seront les seuls amateurs à atteindre la ligne d’arrivée le 20 janvier 2013.

    Après avoir gagné le challenge de préparer sa voiture avec l’aide d’amis compétents et généreux et d’amener celle-ci jusqu’au bout de la course au Dakar 2013, il décide de repartir dans l’aventure avec son copilote Bruno car des liens étroits se sont créés entre ces deux passionnés

    La voiture est démontée, révisée, remise à neuf et améliorée pour reprendre le départ d’un Dakar.

    Un budget de 95000 euros

    Mais la voiture n’est pas le seul souci, il faut également boucler le budget. Un budget colossal de 95000 euros (Frais d’engagement du véhicule, des pilotes, d’un mécanicien, les billets d’avions, l’hébergement, le carburant, le transport des pièces…), alors il faut également partir à la pêche aux sponsors. Beaucoup de ses amis prennent part financièrement à l’aventure, c’est pourquoi la voiture est entièrement tapissée d’autocollants, c’est la manière de Bernard pour les remercier. Avec lui il emmène en Amérique du Sud un peu de ce Pays d’Olmes qu’il affectionne tant.

    Un départ imminent

    Samedi prochain, le 16 novembre, la voiture partira pour les Sables d’Olonne, patrie de Bruno Seillet, pour être présentée, le 21 elle embarquera pour Rosario en Argentine où Bernard la réceptionnera le 30 décembre.

    Le 5 janvier ce sera le grand départ pour 2 semaines de course et 9000 km à travers l’Argentine la Bolivie et le Chili avec une arrivée le 18 janvier à Valpareso. Une aventure extraordinaire s’ouvre devant Bernard, suivie de près par tout un village fier de son « cabos ».

    Bernard n’imagine pas être classé, ce qu’il veut c’est finir la course en l’honneur de tous ceux qui l’ont aidé et il y arrivera on en est sûr parce qu’il est ariégeois et  il le dit avec beaucoup d’humour « pour arriver au bout il faut être ariégeois parce qu’il faut être têtu ».

    Suivre la course sur facebook www.facebook.com/OlmesDakarTeam
    mail : chaubet.bernard09@orange.fr 

  • Le Premier concours de « mirepoix » en vidéo

    Le Premier concours de « mirepoix » en vidéo

    Aux dires de tous, organisateurs, visiteurs, concurrents, ce concours fût une réussite.

    Pour la première fois, la bastide médiévale Mirepoix remettait au goût du jour son plat éponyme, sous forme d’un concours auquel ont participé 6 équipes toutes plus motivées les unes que les autres.

    pour connaitre les résultats et voir les photos c’est ici

  • Démonstration de « mirepoix » avec Géraldine Portoles et Rogier Van Den Biggelaar

    Démonstration de « mirepoix » avec Géraldine Portoles et Rogier Van Den Biggelaar

    On vous en parle depuis quelques semaines, Azinat organise le premier concours de «mirepoix »dans le cadre du Festival Gastronomique « Mirepoix met le couvert » qui aura lieu du 21 au 27 Octobre 2013 à Mirepoix.

    Le dimanche 27 octobre de 10h à 12h, sous la halle, des équipes vont s’affronter sous les yeux exercés de Géraldine Portoles et Rogier Van Den Biggelaar, pour concocter la meilleure mirepoix 2013.

    Le concours est ouvert à tous les amateurs désireux de tester leurs talents de cuisiniers. Les inscriptions sont ouvertes et il reste des places…. le grand gagnant sera récompensé, entre autre, d’un cours de cuisine au restaurant le Ciel d’Or

    Mais pour bien connaitre la mirepoix, il faut voir des professionnels au travail. C’est dans ce cadre que nous nous sommes rendu en ce lundi matin au Relais Royal où le chef Rogier et Géraldine nous ont fait une démonstration.

    Regardez, exercez-vous et inscrivez vous.

    Règlement et bulletin d’inscription ici

     

     

     

     

  • Philippe Babin, la passion de vin.

    Philippe Babin, la passion de vin.

    Nous l’avons appris au début du mois, le vin d’Ariège a décroché une indication géographique protégée (IGP), un premier pas vers un signe de qualité*.

    Bien avant cela en juillet dernier, nous étions allés à la rencontre de Philippe Babin, viticulteur passionné des Coteaux d’Engraviès.

    Le vin, on pourrait dire que Philippe est tombé dedans quand il était petit « C’est une passion que j’ai pour le vin depuis mon enfance, puisque mon père m’a élevé la dedans… ».

    En 1998 il prend le pari avec une poignée de passionnés, Jean-Louis Vigneau, président de l’APAJH, Christian Gerber et Christian Zeller, de replanter de la vigne et de se lancer dans l’aventure de la viticulture ariégeoise.

    Situé dans la partie méridionale de l’Ariège, les vins des Coteaux d’Engraviès sont les seuls en Ariège à produire de la Syrah.

    Aujourd’hui producteur sur 7,5 hectares de terre, ce fût un vrai challenge de replanter de la vigne dans ce département, il a fallut repartir de zéro car non seulement il n’y avait plus de référence, mais il a fallut redorer le blason de ce vin qui avait la réputation de véritable « piquette ».

    15 ans après, c’est chose faite puisque les Coteaux d’Engraviès sont exportés en Chine, au Japon, aux Etats-Unis… mais comme nous l’explique Philippe, sa plus grande joie reste quand l’épicerie locale lui demande son vin parce que les clients le demande.

    « Pour moi le plus grand succès c’est que les ariégeois s’approprient complètement ce produit en profitent pour valoriser l’Ariège »

    www.coteauxdengravies.com

    * voir l’article sur la dépêche du midi ariège

     

  • Tissages Cathares, du nouveau en Pays d’Olmes

    Tissages Cathares, du nouveau en Pays d’Olmes

    Bobinage, ourdissage, tissage, tout ici, est fait avec la même dextérité qu’il y a un siècle. Philippe Bigou nous ouvre les portes de son tout nouveau magasin d’usine à Villeneuve d’Olmes.

    Philippe Bigou travaille depuis 20 ans dans la réalisation de tissu, une passion issue de 5 générations de textiliens. Il y a deux ans, il crée « Tissages Cathares » et passe ainsi de prestataire de service à créateur de collection.

    Après avoir créé son site internet il y a un an, Philippe Bigou décide d’ouvrir un magasin d’usine afin d’être plus proche de ses clients. « Le reproche que l’on peut faire avec internet, c’est que l’on ne peut pas toucher le produit » explique t’il.

    Linge de table et de cuisine, couettes, décoration de salon, tissu au mètre, accessoires de mode… c’est une fabrication authentique et de qualité ,100% locale que vous pourrez découvrir.

    Vous pourrez également assister à toute la chaîne de fabrication du bobinage à l’ourdissage (sur rendez-vous).

    Tissage Cathares
    10 Hameau Saint Nestor
    05 61 05 84 16 / contact@tissages-cathares.fr
    www.tissages-cathares.fr

    Magasin ouvert du lundi au samedi de 9h00 à 12h00 – 14h30 à 18h30

     

     

  • Vivre mon métier en Ariège : Patrick Rémouleur ambulant

    Vivre mon métier en Ariège : Patrick Rémouleur ambulant

    Rémouleur, « amolaire » en occitan, est ce qu’on peut appeler un vieux métier un très vieux métier même puisque, comme nous l’explique Patrick, on en trouve des traces depuis l’an 1300 environ.

    Si c’est un vieux métier, c’est aussi un métier en voie de disparition, en particulier les rémouleurs ambulants. Il y a quelques années Patrick faisait encore plusieurs marchés ariégeois et partait sur les routes six mois par an en automne et au printemps.

    Aujourd’hui il se contente du marché de Mirepoix. On peut le voir, tous les lundis à la même place aiguisant couteaux, ciseaux et autres instruments tranchants sans cesser de pédaler.

    Patrick le rémouleur, c’est en quelque sorte une « institution » sous les couverts !

  • Solstice 2013 à Montsegur, envol au dessus des nuages !

    Solstice 2013 à Montsegur, envol au dessus des nuages !

    Ce qui ne change pas c’est que, arrivés au pied du Pog à 5h30, le Château se dresse, toujours majestueux, dans la semi pénombre. Le soleil n’est pas encore levé mais on aperçoit déjà les premières clartés de l’aube et les petites lueurs scintillantes sur les contreforts. Certains grimpeurs sont presque au sommet.

    La montée est rude pour qui n’a pas l’habitude, le sol est glissant mais, frontale vissée sur la tête et caméra au poing, nous nous lançons une fois de plus à l’assaut de la citadelle.

    Ce n’est qu’une fois arrivés la haut que tout change. Aujourd’hui c’est une mer de nuages à laquelle nous faisons face avec, sur la ligne d’horizon, les premiers rayons du soleil. SPECTACULAIRE !!!!!

    Le public est venu moins nombreux cette année, une cinquantaine peut être. Certains viennent immanquablement depuis trente ans, pour d’autres c’est la toute première fois.

    Et une fois de plus le phénomène se produit, à 6h13 exactement le premier rayon du soleil a traversé les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique et s’est projeté sur les bords des deux meurtrières côté Ouest, et une fois de plus, c’était magique.

    Solstice 2013, envol au dessus des nuages ! Ariège Pyrénées

    On reste encore une petite heure pour gouter aux rayons du soleil, il paraît que dans la vallée il fait gris. On flâne, on papote, on rêve, puis vient le temps de redescendre. Il faut aller travailler et surtout il faut vous raconter et vous montrer tout ça !

  • Jean-Louis Orengo au Pays des Traces

    Jean-Louis Orengo au Pays des Traces

    C’est aussi un homme passionné, et là est son moteur, la passion. Il n’arrête jamais.

    D’une famille italienne né à Montpellier, Jean-Louis n’a jamais aimé la ville. A l’occasion d’un stage à l’Office National des Forêts, il passe trois mois au lac de Bethmale et fait une rencontre qui déterminera son avenir et son envie de se fixer dans les Pyrénées et plus particulièrement en Ariège.

    Président de l’association L’oeil Aux aguets et gérant de la société Model’ nature, il est à l’origine du projet sur l’ichnologie « Au Pays Des Traces » à St Lizier.

    Jean-Louis Orengo au Pays des Traces

    www.modelnature.fr

    www.paysdestraces.fr

     

  • Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Après une formation de  mécanicien tourneur fraiseur ajusteur, Jean-Paul Tisseyre est employé chez Ariélux, une entreprise de maroquinerie du Pays d’Olmes, mais sa passion c’est les couteaux. Enfant, il a fabriqué son premier outil pour accompagner son père à la chasse. Très vite il en fabrique un second puis un troisième, il a attrapé le virus.

    Quasiment autodidacte et sous l’impulsion de ses proche, il décide d’en faire son métier. La vente des ses premiers couteaux lui permet d’investir dans son parc de machine. Il enchaine les salons, fait des rencontres. Son succès ira grandissant jusqu’à obtenir, en 2007, le titre de meilleur ouvrier de France.

    Il y a 15 ans, il invente et brevète un mécanisme de fermeture pour couteau pliant.

    Il travaille la corne bien sûr, le bois, la nacre …, mais également des matériaux plus « étranges » comme l’ivoire, la molaire de mammouth, la pierre de météorite, le rostre d’espadon, etc « si c’est suffisamment solide pour faire un manche de couteaux, on peut tenter le coup. » nous dit-il.

    Sa véritable passion c’est de créer la pièce unique, « mon couteau préféré, c’est le dernier que j’ai fabriqué. » 

    « Il faut savoir que les couteaux que je fabrique, personne n’en a besoin ».

    Le site de Jean-Paul Tisseyre : www.couteaux-tisseyre.com