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  • Les vendanges au Domaine du Sabarthès

    Les vendanges au Domaine du Sabarthès

    L’histoire commence en 1997 avec l’association « Les Vignerons Ariègeois » et par la volonté de 4 producteurs de vin. Les premières plantations débutent en 1998, leur succède alors la construction de 2 chais de vinification.

    C’est donc à Montégut Plantaurel, où se trouve le chais, que nous nous sommes rendus pour assister au dernier jour de vendanges. Une équipe d’une vingtaine de vendangeurs est à pied d’oeuvre depuis un mois. Elles ont commencées le 7 septembre par les blancs et se termine ce 7 octobre par le Cabernet Sauvignon. Ici pas de machine, la vendange se fait à la main et est transportée dans des caissettes.

    La vendange est alors transportée en camion, déposée sur une plate-forme puis « éraflée » c’est à dire que l’on sépare les grains de raisin de la rafle (la charpente de la grappe). Elle est ensuite recueillie dans un cuvon de transfert, pour être acheminée vers la cuve où elle est déversée par un système gravitaire. «L’idée, c’est de tout faire par gravité afin de préserver au maximum l’intégrité du raisin sans le brusquer» explique Robert Lala l’oenologue. C’est dans ces cuves que ce fait la sélection par cépages et par parcelles.

    Pour ce vin de qualité, plusieurs cépages on été sélectionnés, des cépages classiques du sud-ouest :

    Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Tannat utilisé dans les vin de Madiran, un peu de Syrah pour les rouges.

    Chardonnay, Chenin, Sauvignon gris et Sauvignon blanc pour les blancs. Un hectare de petit manseng, le cépage à la base des vins de Jurançon a été planté l’année dernière. Il n’est pas encore en production.

    Après quatre années difficiles, la vendange 2015 promet d’être de très bonne qualité assurent Jean-Louis Thouet, chef de culture et Robert Lala.

    En 2013 les vins du Domaines du Sabarthès ce sont vu attribuer le label IGP (Indication Géographique Protégée) une belle récompense en attendant, pourquoi pas, le label AOP.

    Bien qu’en Ariège nous ayons des vins de qualité, nous nous devons de vous rappeler que « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération« 

    www.lesterroirsduplantaurel.com

  • L’élément naturel, un maraîchage pas comme les autres

    L’élément naturel, un maraîchage pas comme les autres

    La rivière, la fraicheur, le sous-bois comme en agroforesterie, c’était l’endroit idéal pour faire du maraîchage.  Après de gros efforts pour défricher la culture peut commencer.

    Le terrain est exposé au soleil mais protégé par un sous-bois. Au creux d’un méandre du Touyre, avec une pratique de cultures associées et sans labourage et bien sûr sans produit, , Solange propose toute l’année toute sorte de produits de saison.

    Le sous-bois est protégé et entretenu car il protège du vent, de la chaleur, du froid, un contexte idéal pour les plantes

    « Nous ne labourons jamais et travaillons avec d’autres méthodes efficaces »

    Plantes médicinales, légumes anciens, produits horticoles.. tout est mélangé et les cultures se protègent les unes les autres.

    Aloé Vera, compositions florales, confitures, infusions d’ortie d’aubépine de millepertuis, légumes de saison, persil, Pieds d’arnica…, et même du pop-corn, on trouve vraiment de tout à l’Elément naturel.

    Les personnes intéressées peuvent venir ramasser leurs légumes ou acheter des plants, visiter le jardin – sur rendez-vous – Solange livre gratuitement sur le secteur du Pays d’Olmes. Vous pouvez également la retrouver au magasin bio « La Belle Verte » à Mirepoix, à, l’épicerie ambulante « Les Fêlés du local » et sur le marché de Prayols.

    L'élément naturel, un maraîchage pas comme les autres Ariege PyrénéesSolange FONTANEAU
    1 route de Mirepoix – 09300 Dreuilhe
    Tél : 05 61 64 15 70 – 06 77 44 60 32
    lelementnaturel.09@sfr.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Voici une série de quelques épisodes, consacrée à la géographie « amoureuse » de l’Ariège. En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous allons aborder quelques aspects de la montagne. Dans ce premier épisode il nous parle du Parc pyrénéen des trois Nations.

    C’est là que le nord rentre dans le sud

    Le barrage de Soulcem dans la haute vallée du vicdessos, 1700 mètres d’altitude, c’est la vallée française qui pénètre le plus dans l’Espagne.

    Un paysage original dans la mesure où c’est une vallée glaciaire, en langage scientifique, un « ombilic glaciaire » et, au fond de cette vallée, on trouve le cirque glaciaire du Médécourbe dont le pic culmine à 2914 mètres.

    Ce pic à un intérêt fondamental puisqu’il se trouve à la frontière de trois états, la France, l’Espagne et l’Andorre.

    Le Parc pyrénéen des trois Nations

    Le pic du Médécourbe est, non seulement entre trois états, mais également et surtout entre trois parcs naturels régionaux (PNR). Ce qui constitue le rêve de Michel Sébastien depuis 2009, date de la création du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, à savoir la création du Parc pyrénéen des trois Nations.

    La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée.

    « C’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir » Michel Sébastien octobre 2015

    En petit aparté, et parce que ça nous fait plaisir, voici ce que nous disait Michel Sébastien Dans une interview en 2010 : « Je suis un métèque que l’Ariège a accueilli avant la guerre, non pas celle de 14/18 tout de même. Et donc je dis merci l’Ariège, merci la France de nous avoir, nous tous les immigrés, si bien accueilli« 

    Prochain épisode : l’eau et le glacier

  • La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    L’évolution du paysage, le pastoralisme et les abris de pierres sèches, l’eau, l’aventure de l’aluminium et l’usine Pechiney, l’exploitation du minerai de fer dans la mine du Rancier, les fouilles au château de Montréal-de-Sos…  l’histoires des hommes et des femmes qui ont façonné la vallée.. la Maison des Patrimoines met en valeur et fait la promotion de tout ce patrimoine de la vallée d’Auzat et du Vicdessos.

    Dans les trois salles d’expositions, permanentes ou ponctuelles, on trouve une muséographie moderne et ludique, adaptée aux enfants. Une large place est faite à l’image. Les salles s’agrémentent de plusieurs maquettes, de diaporamas, d’une carte postale animée et parlante et des mobiliers médiévaux provenant des fouilles archéologiques de Montréal-de-Sos.

    La maison des patrimoines propose également une dizaine de conférences tout au long de l’année, des films documentaires ou de fictions ainsi que des balades culturelles sur des sentiers thématiques (Villages typiques accrochés à la montagne, anciens chemins miniers, habitats d’estives, châteaux-forts ou site de fouilles archéologiques…).

    La maison des patrimoines rouvrira ses portes à partir du 28 octobre, allez donc y découvrir la fabuleuse histoire de la vallée du Vicdessos. A cette occasion, vous pourrez y découvrir l’exposition « La santé des ouvriers-paysans du haut Vicdessos au fil des siècles« 

    Pour retrouver les animations : blog.lebarri.eu

    Maison des Patrimoines – Le barri 09220 Auzat
    05 61 02 75 98 
    infos@lebarri.com
    www.lebarri.com

  • Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos est un site de domination.

    Dès lors que la société est structurée, qu’il y a du monde et que l’on passe à un système agro-sylvo-pastoral, qui prend forme à partir de l’age du bronze entre 2000 et 1000 avant JC, il y a des dominations qui s’exercent : les dominations ici s’emboitent, elles ont des formes différentes et mais elles sont toujours là.

    «On trouve aussi des cabanes de bergers (Orry) qui nous permettent d’analyser l’évolution des populations.» précise Florence Guillot

    Nous avons des datations dans les charbons, jusqu’au néolithique ancien. Mais il commence à y avoir des tessons de céramiques à partir du Bronze Moyen, vers 1400 avant JC, et ça augmente jusqu’au Moins 700 av JC et jusqu’à l’an zéro.

    Tous les habitants sont au pieds du site et le site domine. Ces sites de domination sont spécifiques : la population change au cours de l’histoire, mais les sites sont toujours là et la domination est toujours présente.

    Nous avons différentes phases d’habitat, mais aussi beaucoup de lieu de culte. La domination s’exerce à cette époque aussi et surtout par le culte. On trouve sur Montreal de Sos des urnes funéraires, des fragments de lieux de cultes, des céramiques fines et des fragments de Vénus de l’époque Gréco-romaine.

    On a attrapé assez peu d’aménagement de cette période, peut-être un ou deux murs, mais on sait qu’il ne s’agit pas d’une occupation légère car nous avons beaucoup d’éléments.

    La foret que nous connaissons aujourd’hui n’est pas la forêt primitive

    D’un point de vue technique, on carotte également des tourbières et on analyse les pollens qui nous permettent d’avoir une idée de la population et de paysages.

    A l’origine, Il y a de la forêt  jusqu’à des altitudes de 2200 metres. Mais peu à peu l’homme va exploiter la forêt, la brûler pour le chauffage et pour les forges, et ce, jusqu’au 19eme siècle où il ne restait plus que quelques 7 hectares de bois ou de forêts dans la vallée.

    Aujourd’hui la forêt  domine de nouveau à 70%,  mais avec d’autres espèces. Ce qui repousse n’est pas du tout ce qu’il y a avait à l’origine,

    Le forêt repousse spontanément ou par apport de nouvelles variétés, mais la foret primitive a été modifiée par l’homme, ce n’est plus une forêt »naturelle ».

  • Les Folies Bergères, la passion des chèvres et des brebis.

    Les Folies Bergères, la passion des chèvres et des brebis.

    Installés depuis 2011 dans le hameau de Gréoulou ils contribuent à la sauvegarde des chèvres de race pyrénéenne et de brebis brigasque, deux espèces à petit effectif. Des races rustiques parfaitement adaptée aux territoires de montagne.

    Il y a un quart de siècle, on considérait les chèvres de race pyrénéenne en voie de disparition… c’était sans compter sur quelques éleveurs passionnés dont Quentin et Johanna qui leur ont redonné vie.

    Ici tout est fait à la main de façon artisanale et sans aucune machine. La Bergerie est en bois venu directement de la propriété que Quentin à fait scier et sécher un an avant la construction, jusque’à la traite des chèvres et des brebis. En effet Quentin est encore un des rares éleveurs qui effectue la traite à la main. D’avril à Il part de bon matin sur son quad et ses bidons de lait. Le lait est ensuite amené à la fromagerie où Johanna le transforme en fromage ; en tomme avec le lait de brebis et en petits lactiques avec le lait de chèvre.

    Johanna et Quentin essaient de tout valoriser de A jusqu’à Z et la production ne s’arrête pas aux fromages. Agneaux et chevreaux sont vendus en caissettes après avoir été nourris 2 à 3 mois sous la mère. « On perd un peu de lait, mais on gagne en viande et en renommée » explique Quentin.

    Ils ont également le projet de valoriser la laine des brebis. Trop grossière pour servir dans l’habillement elle peut par contre être utiliser pour la fabrication de tapis ou de draps sur lit. Malheureusement la transformation ne se fait plus en France, mais en Sardaigne ou dans le piémont italien, région d’où est issue la brigasque. Il faudra donc envoyer la laine à la filature qui la transformera et la renverra sous forme de tapis. Un projet à suivre…

    [callout] »Je vends du vivant, je vends de la viande, je vends du fromage, j’entretiens le paysage, je fais de la conservation de races anciennes… je maintiens un peu tout cet équilibre »[/callout]

    Vous pouvez retrouver Johanna sur le marché de Lavelanet, à la Fête de la noisette de Lavelanet, sur le marché fermier (Foix, juillet/août) et sur le marché nocturne (Lavelanet, juillet-août) et visiter la ferme sur Rendez-vous.

    Quentin Poiron et Johanna Tholey
    Gréoulou – 09300 Le Sautel
    06 81 67 31 21

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Un site internet pour le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Un site internet pour le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Avec 180 articles écrits à ce jour, ce site internet se veut être la vitrine du Pays d’art et d’histoire et plus particulièrement des 56 communes qui le composent.

    Il s’adresse à tous : aux acteurs locaux, aux communes du territoire, aux locaux et aux touristes, mais aussi au public scolaire avec les différentes propositions du service éducatif.

    Enfin, il est un relai d’information contenant les actualités ainsi que la programmation annuelle du Pays d’art et d’histoire.

    Catherine Robin, animatrice du patrimoine, a rappelé les divers projets réalisés dans ce sens : tables d’interprétation paysagère, panneaux de signalétique patrimoniale et aujourd’hui un site internet !

    Fiona Dumons, webmaster, a détaillé les fonctions et les contenus de cette belle vitrine du pays d’art et d’histoire, qui va continuer à vivre et à évoluer au fil des activités et des animations.

    C’est un moment important pour le Pays des Pyrénées Cathares, Marc Carballido, Président du Pays, insiste sur la richesse de tout ce patrimoine. Un patrimoine non seulement naturel, historique, industriel, mais également gastronomique et linguistique. La volonté du Pays, à travers ce site, c’est de faire en sorte que les habitants du territoire puissent s’approprier leur propre richesse.

    Pour Gérald Sgobbo, Président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, l’intérêt du site c’est l’ouverture sur le monde : « On a la chance d’avoir une fenêtre qui va s’ouvrir sur notre passé, sur tout ce qui a fait notre histoire […] et cela donne la possibilité d’ouvrir cette fenêtre sur l’ensemble de la planète »

    Vice-présidente du Conseil Départemental et Maire de Mirepoix, Nicole Quillien elle insiste sur le faite que le tourisme et le patrimoine c’est aussi de l’économie et que, ne pas se servir de se ce moyen de communication qu’est internet serait une erreur, surtout si l’on veut se tourner vers la jeunesse.

    Jean-Jacques Michau, Président de la communauté de communes du Pays de Mirepoix, nous dit que le territoire ce n’est pas seulement Mirepoix ou Montségur, mais aussi tous ces petits sites méconnus qui ont eux aussi une grande valeur. « Un territoire se nourrit de ses sites phares mais aussi de tout le maillage de ses sites qui ont une histoire ».

    Ce fut aussi et encore l’occasion pour les élus de féliciter l’excellent travail de tous les techniciens du Pays des Pyrénées Cathares, un travail d’excellence dira même Madame Quillien.

    La journée s’est clôturée par un apéritif-dinatoire à base de produits du terroir, avec les Pyrénées en toile de fond….

    Le site se veut également ludique avec un choix de quizz pour tester vos connaissances sur le catharisme la géologie ou l’industrie du territoire !

    Le site internet est donc désormais ouvert, et vous pouvez nous retrouver sur pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Nous sommes dans la vallée du Vicdessos et Montréal de Sos, site archéologique bien connu surplombe la vallée. « Sos » veut dire la vallée comme Casteron de Sos ou Montreal de Sos. « Sos » est un toponyme Pyrénéen avant le latin. Le site est fouillé depuis 13 ans et constitue une des plus grosses fouilles des Pyrénées à l’heure actuelle.

    Chaque année pendant un mois, scientifiques et bénévoles fouillent pour retrouver des traces de vie des habitants d’autrefois.

    Les scientifiques, chacun dans leur spécialité (verre, fer, céramiques,…)  font des analyses et produisent des rapports de fouilles et organisent des conférences ouvertes au public plus ou moins avertis.

    120 000 fragments d’objets ont été extraits du site de Montréal depuis 13 ans. «Les objets ou surtout les fragments d’objets de la vie quotidienne, c’est ce qu’on trouve ou du moins c’est ce qui s’est conservé»

    On va trouver des elements en fer ; des clous, des crampons, mais aussi des boucles …

    Chaque fragment est difficile à analyser car c’est souvent très petit. Les fragments sont numérotés et donné à analyser à  chaque « spécialiste »  qui produiront leurs analyse.

    Comment se passent les fouilles à Montréal de Sos

    On cherche des couches de sols ; chaque couche veut dire quel chose, les elements mobiliers nous intéressent car ça date les périodes de chaque couche et nous informent qui vit mais le but c’est de faire l’histoire du site en faisant de la fouille lente couche par couche.

    Le site de Montréal de Sos fait 8000 mètres carré, on arrive à savoir ce qu’était les bâtiments. (ce qui a été fouillé représente seulement 800 metres sur les 8000)

    Tout s’étudie mais pourtant on ne fouillera pas tout… il en restera pour les successeurs de Florence et des benevoles

    Il y a très peu de site qu’on sont fouillé dans les Pyrénées et c’est un gros effort de la part de la mairie d’Auzat d’aider et de financer les fouilles de Montreal, comme l’aide du Conseil départemental qui contribue également.

     

    Il y a peu de choses avant les époques du moyens age et c’est rarement fouillé et c’est ce qu’on cherche sur Montreal de Sos à connaitre la vie quotidienne des gens à ces époques encore peu connues.

  • David Eychenne, éleveur à Montbel

    David Eychenne, éleveur à Montbel

    C’est une cinquantaine de vaches et une vingtaine de boeufs sur une centaine d’hectares entre Camon, village de son enfance, et Monbel que David Eychenne élève depuis 1999.

    La race gasconne c’est rapidement imposée, car c’est une race rustique locale et adaptée. Le passage en agriculture biologique s’est lui aussi imposé de fait, « Je n’avais pas envie de toucher des produits qui me font peur« , explique David. La ferme à été certifiée « bio » en 2001.

    l’élevage est pratiquement autonome. Les bêtes sont nourries à l’herbe, au foin et aux céréales produits sur les terres de la ferme au bord de l’Hers à Camon. Il ne reste que le paillage pour la litière à acheter.

    Etant un peu court en surface d’herbage pour toutes ses bêtes, David a cherché une estive et, depuis 2001, de mi-juin à mi-octobre , le troupeau transhume sur les montagnes d’Aston . Un accès difficile puisqu’il faut 7 à 8 heures de marche pour accéder au refuge de Quioules. Mais, pour David, l’estive est non seulement une ressource fourragère de qualité et peu cher mais en même temps une façon de perpétuer une tradition dans un climat convivial entre éleveurs.

    Avant de partir en estive, un autre moment convivial est aussi cher à David, la mise des cloches. L’occasion de se retrouver une journée entre amis et en famille autour d’un repas.

    Toutes les bêtes, Boeuf de 4-5 ans, veau rosé de 8-9 mois et vaches de réformes, partent en circuit court, avec le triple intérêt de valoriser le produit au niveau du prix de vente, de faire travailler des artisans locaux et d’avoir un retour direct sur la qualité de la viande.

    David EYCHENNE
    4 Grande rue – 09500 Camon
    Tél : 05 61 69 36 27 – 06 47 65 08 33
    david.eychenne@wanadoo.fr

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  • Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde tous les 21 juin.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève à 6h13 exactement, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Un grand merci à Fabrice Chambon pour sa participation, sa disponibilité et sa bonne humeur. 

  • GAEC Fournier, une production locale et de qualité

    GAEC Fournier, une production locale et de qualité

    Fabien s’est installé en janvier 2008 sur une surface de 2 hectares de terre avec 3000 m2 de serres. En janvier 2015, son épouse Marie le rejoint dans l’exploitation, ensemble ils créent le GAEC Fournier et rachète une ancienne pépinière horticole sur la commune voisine de Lieurac. Aujourd’hui, le GAEC Fournier c’est 4 hectares de terres et 5000 m2 de serres.

    Pommes de terre, carottes, tomates, aubergines, courgettes, haricots…. c’est plus d’une vingtaine de variété de légumes de saison, qui sont cultivée tout au long de l’année avec une période privilégiée en fin d’été début d’automne.

    Dans la production du GAEC, beaucoup de légumes anciens, courgettes blanches et jaunes mais surtout des tomates anciennes (noires de Crimée, red zébra, cornue des Andes, tomates ananas…).

    En tant qu’agriculteurs bio, on se doit de préserver ces anciennes variétés qui se perdent petit à petit

    Sur la production, il n’y a aucun traitement, pas même de traitement naturel comme le purin ou les décoctions. Ici la protection des plantes c’est le travail des insectes, les coccinelles débarrassent les plantes des pucerons et les bourdons assurent la pollinisation. Ainsi la nature fait bien les choses.

    Avec le Pays des Pyrénées Cathares, Fabien s’est engagé dans une réflexion pour approvisionner le cuisine centrale de Laroque d’Olmes et essayer de fournir un peu plus de produits locaux aux enfants.

    Ferme témoin au réseau FRAB (Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques) de Midi-Pyrénées, le GAEC reçoit également des agriculteurs en reconversion bio, des écoles et des centres de loisir.

    Et Fabien ne s’arrête pas là, il a aussi enclencher un partenariat avec la SCIC terroirs Ariège-Pyrénées, la plate-forme coopérative qui émane de la chambre d’Agriculture, pour fournir les cantines ariégeoises.

    Vous pouvez trouver les légumes du GAEC au Comptoir Gourmand à Mirepoix, dans les associations de consommateurs (Robin des champs à Dun, et le Zeste vert à Foix, à la boutique Bio Maiel de Pamiers et Tarascon-sur-Ariège ainsi que sur le marché de Balma.

    Avec l’acquisition des terres à Lieurac et donc une plus grosse production, Fabien et Marie espèrent pouvoir ré-ouvrir la vente à la ferme le vendredi soir. A suivre !

    Fabien et Marie FOURNIER
    Allée de l’école – 09600 Dun
    Tél : 06 85 42 82 54
    management.fab@orange.fr

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • La Galerie cachée sous les couverts de Mirepoix

    La Galerie cachée sous les couverts de Mirepoix

    Ariégeois d’origine, Jean-Paul Couret a parcouru le monde durant ses 37 années de journalisme au sein de l’agence Reuters. Il quitte l’agence en mai 2014 et, avec son épouse, ils décident de changer de vie.

    Collectionneurs et intéressés par l’art depuis toujours, Jean-Paul et Jill avaient dans l’idée depuis plusieurs années, d’ouvrir une galerie d’art. Un jour pluvieux d’avril 2014, ils découvrent ce petit salon « Coiffure et esthétique » sous les Grands Couverts de Mirepoix. L’opération est lancé et la Galerie a été inaugurée le 16 mai 2015.

    Depuis, la Galerie s’installe gentiment sous les couverts.

    Peintres, sculpteurs et céramistes, onze artistes professionnels sont exposés en ce moment. Sept sont de la région parisienne et quatre sont des artistes locaux notamment d’un village cher au coeur de Jean-Paul, le Carla Bayle.

    « Il y a toujours des débats sur l’art contemporain et l’art moderne, moi je suis entre les deux, je ne suis pas dans le contemporain frénétique ».

    On trouve donc dans La Galerie cachée sous les couverts beaucoup d’abstrait et peu de figuratif.

    Chacun des onze artistes aura, au cours de l’année, une exposition individuelle.

    En attendant allez jeter un oeil à la Galerie pas si cachée que ça, elle se trouve au 8 place du Maréchal Leclerc à Mirepoix.

    Les artistes exposés

    Peintres 

    Clermonde, Nathalie Culot, Emmanuelle Gutierres Requenne, Francine Ledieu, Michel Graff et Tristan Rà.

    Sculpteurs

    Florence Kami, Stéphanie Wezemael et Jean-Patrice Oulmont

    Céramistes 

    Manon Berthellot et Sylvian Meschia

    La Galerie cachée… sous les couverts
    8 place du Maréchal Leclerc – Mirepoix.
    www.lagaleriecachee.fr
    jpcouret1@gmail.com
    06 08 40 37 81