Étiquette : Foix

  • Du bienfait des balades en forêt dans l’éducation des enfants.

    Du bienfait des balades en forêt dans l’éducation des enfants.

    Du bienfait des balades en forêt dans l’éducation des enfants. Ariège  Pyrénées

    « Il était une fois, un bûcheron et sa femme. Ils avaient sept enfants, sept garçons. La famille était très pauvre et les garçons avaient une de ces faims !… Un soir, le bûcheron dit à sa femme : nous n’avons plus d’argent et rien à manger. Comment nourrir tous ces enfants ? Je ne vois qu’une solution, les abandonner dans la forêt. Abandonner nos enfants ! Mais tu n’y penses pas. J’ai faim… j’ai faim… j’ai faim ! Tu as entendu… Il n’y a pas d’autre solution. Il faut les abandonner ».

    Qui n’a pas entendu ce conte de tradition orale, retranscrit par Charles Perrault (1628-1703). Ce petit poucet a fait l’objet de nombreuses reprises, réécritures et adaptations.

    Pour cette pièce destinée au jeune public, Laurent Gutmann a choisi de rester au plus près de la narration, de l’évidence cauchemardesque du récit. « Les terreurs auxquelles le Petit Poucet est confronté – celles de l’abandon, du meurtre, de la dévoration – seront ici les nôtres. Avec lui nous retrouverons à la fin la maison de nos parents, à la fois changés et pourtant les mêmes ».

    Il a choisi de mettre en scène trois comédiens pour ce conte à découvrir en famille.

    Laurent Gutmann réécrit le célèbre conte tout en restant fidèle à la fable avec tout ce qu’elle contient de terreur et de tendresse. Les larmes d’un père et d’une mère, les petits cailloux blancs, l’ogre, l’odeur de chair fraîche, les bonnets et les couronnes, les bottes de sept lieues…

    On a beau connaître l’histoire par coeur, le Petit Poucet de Gutmann est une redécouverte. Les trois comédiens, qu’ils soient ogres, parents ou Poucet, nous entraînent dans un récit à suspense où petits et grands trouveront leur compte. Une double lecture qui aborde la relation parent-enfant, les questions de couple, les peurs, l’abandon…

    Au-delà de la fable, la cellule familiale devient avec ce spectacle, un terrain d’observations évoqué avec humour et finesse.

    La force du spectacle est de délaisser la morale au profit de l’analyse et d’offrir aux grands comme aux petits de multiples niveaux d’interprétation. L’esprit critique ne manque pas d’être sollicité avec malice et intelligence, pour un vrai plaisir de théâtre entre rires et frissons.

    LE PETIT POUCET de Laurent Gutmann par la Compagnie la dissipation des brumes matinales
    Jeudi 24 avril à 20h45 à l’Estive de Foix
    Tarif à 7 euros pour les moins de 13 ans

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com /www.lestive.com

    Crédit photo : Pierre Grosbois

  • Bernardo Sandoval aime le Jazz

    Bernardo Sandoval aime le Jazz

    printemps du jazz Ariège Pyrénées

    Assurément un grand monsieur du flamenco qui a su s’inspirer de ses origines pour s’évader et laisser aller son inspiration vers d’autres horizons.

    Bernardo SANDOVAL aime le jazz ! avec Frédérik Lacourt (sax) / Mingo Josserand (piano) / Akim Bourmane (contrebasse) / Christian Tonton Salut (batterie)

     » Lever un coin du voile sur l’univers de Bernardo SANDOVAL, c’est se laisser emporter dans un tourbillon qui brouille toutes les pistes musicales, se laisser griser par un enthousiaste mélange des genres et adopter une famille élargie. De fait Bernardo SANDOVAL n’est jamais seul sur scène: sa guitare y convoque le flamenco, mais invite le cortège du rock, de la bossa, du tango et de la musique classique à lui emboîter le pas. » 

    20€ – 15€ tarif réduit pour les adhérents Art’riège et Estive

    Réservation: 1€
    site jazz à foix (section billetterie)
    ou office du tourisme
  • YO GEE TI, une rencontre entre orient et occident

    YO GEE TI, une rencontre entre orient et occident

    YO GEE TI, une rencontre entre orient et occident Ariège PyrénéesLa dernière création de Mourad Merzouki réunit danseurs de hip-hop français et interprètes de danse contemporain taïwanais.

    Séduit par l’énergie de ces derniers, le chorégraphe veut découvrir une culture à la foi empreinte de traditions ancestrales et ancrée dans une modernité extrême. Une fois de plus, c’est la rencontre avec l’Autre qui est une profonde source d’inspiration.

    Elle influence non seulement la chorégraphie, mais également les décors, les costumes. Pour Yo Gee Ti, Mourad Merzouki a collaboré avec Johan Ku, célèbre styliste taïwanais à l’origine de la création des costumes. Confectionnés dans de la laine, ils sont une contrainte pour l’interprète, et un défi supplémentaire pour le chorégraphe. Le chorégraphe développe alors une nouvelle gestuelle, entre danse hip-hop et contemporaine, et va chercher le rythme à un autre niveau.

    Mourad Merzouki  nous éblouit à nouveau avec une chorégraphie inspirée par cette rencontre avec des danseurs contemporains taïwanais. Yo Gee Ti confirme la liberté et la force d’invention du chorégraphe français. Le hip-hop dépasse ici la simple prouesse technique et se glisse dans la peau de la danse contemporaine. Un spectacle vivant, envoûtant et poétique. Quand le  danseur et chorégraphe contemporain s’est rendu avec sa compagnie Käfig à Taiwan pour la première fois, il a été captivé par l’énergie prodigieuse des danseurs locaux. De ce voyage est né le désir – bientôt concrétisé dans le spectacle Yo Gee Ti – d’explorer cette culture qui, selon lui, transformera et enrichira sa propre pratique de la danse.

    «  Le rapport à l’ « étranger » est nécessairement et intrinsèquement différent – la barrière de la langue nous force à réfléchir autrement, le langage du corps prime alors sur toute autre forme de communication. La pudeur et la réserve que l’on ressent face à cet autre sont finalement transcendées par un langage nouveau fait de la gestuelle de corps façonnés et pétris de cultures qui viennent s’enrichir et s’entremêler.
    Cette barrière de la langue m’amène à changer mon rapport aux danseurs, à la musique, à l’espace. C’est ce bousculement, ce retranchement que je cherche à provoquer en moi et qui anime mon processus de création : je suis curieux de pouvoir trouver le pivot entre ma danse, celle qui me caractérise, et la danse à Taïwan nécessairement différente de la mienne de par les corps, les influences, les formations. »

    S’énonce alors, au fil du ballet superbe des danseurs, une définition radicale et ambitieuse de la danse. Sur scène, les corps se mêlent et s’entremêlent au gré des variations sonores, pour finalement délivrer (conclusion de l’œuvre et de la danse) la suprême possibilité d’une communion des sens entre le passé et le présent, l’Orient et l’Occident – et surtout, danseurs et spectateurs.

    Né à Lyon en 1973, Mourad Merzouki pratique dès l’âge de sept ans les arts martiaux et les arts du cirque. À quinze ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il décide très vite de développer cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques.

    Jeudi 17 avril à 20h45 à l’Estive de Foix

    Réservation indispensable à la billetterie de l’Estive 
    05 61 05 05 55 – accueil@lestive.com/www.lestive.com

    Crédit photo : Michel Cavalca

  • L’Ariège de Retable en Fresques

    L’Ariège de Retable en Fresques

    L'Ariège de Retable en Fresques Ariège PyrénéesCe sont justement des fresques qui ont inspiré l’artiste pour sa dernière création qui aura lieu à Mirepoix.

    « La manufacture de l’exultation » est un spectacle mis en scène par Massimo Schuster, construit à partir du cycle de fresques sur La légende de la vraie croix que Piero della Francesca réalisa dans l’église de Saint François à Arezzo, en Toscane. Les jeudi 3 et vendredi 4 avril à Mirepoix avec MiMa et l’Estive.

    Le retable (du latin retro tabula altaris : en arrière d’autel) est une construction verticale qui porte des décors sculptés et/ou peints et dorés en arrière de la table d’autel.

    En préambule à ces représentations, l’Estive vous propose une journée d’excursion « de retable en fresque » autour du patrimoine ariégeois, avec une visite guidée du retable de Roquefixade, des fresques de l’église rupestre de Vals et de la chapelle de Mazerette à Mirepoix.

    Une pause déjeuner est prévue à La maison des Consuls à Mirepoix : participation 10 euros

    Samedi 22 mars départ en bus à 10h30 – retour à 17h à l’Estive de Foix*

    Avec l’ADT Ariège Pyrénées, l’Office du tourisme du Pays de Mirepoix, l’Association Patrimoine de Roquefixade et Pyrène Voyages.

    *Cette journée s’adresse aux spectateurs de « La manufacture de l’exultation », dans la limite de 50 personnes, par ordre d’inscription après l’achat d’une place.

    Réservation indispensable à la billetterie de l’Estive
    05 61 05 05 55 – accueil@lestive.com/www.lestive.com

    Production : Théâtre de l’Arc-en-terre, Bread & Puppet Theater

    Crédit photo : DR

  • De la danse populaire ivoirienne à la chorégraphie contemporaine

    De la danse populaire ivoirienne à la chorégraphie contemporaine

    De la danse populaire ivoirienne à la chorégraphie contemporaine Ariège PyrénéesLe nom coupé-décalé vient d’une forme de danse traditionnelle de Côte d’Ivoire : l’Akoupé du groupe ethnique Attié en Côte d’Ivoire.

    Dans le début des années 2000 à Paris, ce mouvement – à la fois danse et musique urbaine croisant la rumba congolaise, le hip hop, les musiques caribéennes et les chansons populaires françaises – est impulsé par la communauté noire d‘origine africaine et antillaise. Peu à peu les individus se sont constitués en groupes qui se livraient à de rudes battles et avaient mis au point un nouveau langage, un style vestimentaire, des rituels…

    Le projet “Coupé-décalé” s’intéresse au regard que portent les chorégraphes contemporains sur cette pratique populaire.

    Le premier acte se compose d’un solo sur-mesure de la chorégraphe et metteure en scène sud-africaine Robyn Orlin pour James Carlès qui, tout en moquant le pouvoir colonial, remonte aux origines des danses attiées  d’où est issu le coupé-décalé. Quant au second acte, il donne à voir les multiples visages de cette danse urbaine, à travers une pièce de groupe énergique pour cinq danseurs signée James Carlès.

    Le mouvement du coupé-décalé, à la fois danse et musique urbaine se popularise sous l’impulsion d’un groupe de DJ’s ivoiriens et des concepts qui l’accompagnent : « farot farot » (faire le malin), « boucantier » (homme qui fait parler de soi), « travailler » (jeter des billets de banques)…

    Satire sociale, politique, pur divertissement, éloge de la sape et énergie festive sont les ingrédients inévitables de ce spectacle.

    Des saveurs africaines seront à la carte de Croq’n bouche au Bar de l’Estive à l’occasion du spectacle.

    Mardi 18 mars à 20h45  A l’Estive de Foix

    Crédit photo : © Pierre Ricci 

  • “The dark side of the moon”, l’album mythique de Pink Floyd, en direct sur scène !

    “The dark side of the moon”, l’album mythique de Pink Floyd, en direct sur scène !

    “The dark side of the moon”, l’album mythique de Pink Floyd, en direct sur scène ! Ariège PyrénéesHey you ! fans des seventies, ce concert est pour vous ! Un concert audacieux reprenant l’enregistrement studio de Dark side of the moon des Pink Floyd…

    Sous la direction de Thierry Balasse les musiciens rejouent intégralement l’album mythique des Pink Floyd. En 1973, le groupe anglais publie ce qui deviendra le deuxième album le plus vendu au monde après Thriller de Michael Jackson et qui marquera un tournant dans l’histoire du rock.

    Dans cet ovni musical, les Pink Floyd y expérimentent les capacités infinies des synthétiseurs analogiques émergents et y excellent dans l’art du bruitage, de la prise de son et du mixage. Mais les procédés techniques de l’époque ne leur ont pas permis de reproduire sur scène les sons enregistrés en studio, ils ont dû recourir à des bandes playback.

    Thierry Balasse a relevé le défi de jouer aujourd’hui sur scène l’ensemble de la composition sonore et c’est une fantastique plongée au cœur de la matière-son qui nous est proposée. La scène du théâtre se transforme en un véritable studio de création où s’invite le top de l’analogique des années 70. On trouve aussi sur scène un improbable capharnaüm d’objets insolites. Car dans cette performance où chaque son de l’album est rejoué en direct, les musiciens se font bruiteurs. Des réveils aux papiers déchirés, de la caisse enregistreuse de Money au tic-tac des pendules d’On the Run, tout est impressionnant!

    Paru en 1973, ce disque a marqué l’histoire de la production musicale. Les jeunes aujourd’hui découvrent souvent la musique du groupe par l’album et le film « The Wall », puis avec « The dark side of the moon » , ils se surprennent à constater que leurs préoccupations touchaient déjà ces artistes de la génération de leurs parents. Roger Waters dit lui-même qu’il souhaitait traiter du “désenchantement adolescent” que l’on retrouve à chaque génération.

    Wish You Were Here !

    LA FACE CACHÉE DE LA LUNE – Pink Floyd
    Thierry Balasse – Yves Godin – Compagnie Inouïe
    Jeudi 27 février 2014 à 20h45 à l’Estive de Foix
    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 /accueil@lestive.com /www.lestive.com

    Crédit photo : Visuel : © Thibault Walter / Photos scène : © Gilles Cazaux/ La Prod Agile

  • Un mois de février engagé à l’Estive

    Un mois de février engagé à l’Estive

    les damnés de la terre. Ariège PyrénéesLa scène, en tant que reflet de notre société, n’est-elle pas le lieu idéal pour transcender les crises, provoquer la réflexion du spectateur, réaffirmer l’importance de la communauté humaine face à nos individualismes ?

    Au programme :

    Mardi 4 février 20h45 :  Tambours dans la nuit

    Au beau milieu d’une réunion de famille surgit Kragler, artilleur de l’armée allemande disparu sur le front africain pendant la Grande Guerre… 

    Mardi 11 février à 18h30 une rencontre / débat : « l’engagement aujourd’hui ». un débat engagé au geste artistique, dans lequel il s’agira de « rendre à l’homme sa place la première ». Rencontre animée par Gérard Bérail membre de l’Université populaire du Pays de Foix.

    La rencontre sera suivie, à 20h45 d’une pièce de théâtre « Les damnés de la terre »

    « Si les colonies semblent bien vouloir disparaître, c’est surtout qu’elles changent de forme, car les discours colonialistes, eux, aujourd’hui encore, ne chôment pas… »

    Vendredi 14 février 20h45Les guêpes du Panama

    Un reportage sur un champ de bataille.. L’histoire édifiante de guêpes révoltées !

    Vendredi 21 février 20h45 : Slums

    Un milliard de personnes habitent aujourd’hui dans des bidonvilles…  Slums  est proposée plus particulièrement aux “adolescents” parce que ce sujet me semble être destiné en priorité à des personnes pas encore entrées dans l’âge adulte 

    Crédit photo : Laurence Leblanc

  • Joyeuse réunion autour de la musique de Zappa

    Joyeuse réunion autour de la musique de Zappa

    Joyeuse réunion autour de la musique de Zappa Ariège PyrénéesL’énergie et l’exubérance du groupe enrichies par la voix historique, l’art du show et la rigueur du chanteur Napoléon Murphy Brock – pour qui la musique de Zappa est une nourriture quotidienne depuis plus de 40 ans sont la garantie d’une belle fête musicale !

    Les cinq musiciens de Peach Noise revisitent un répertoire leur permettant de s’aventurer avec liberté dans les structures, les arrangements et l’assemblage d’œuvres disparates. Ainsi cohabitent thèmes, citations et bien sûr improvisations libres et dirigés.

    Un concert de Peach Noise c’est un savant mélange entre l’exécution d’une musique complexe et rigoureuse, l’exubérance de longs soli et l’émergence soudaine de happenings collectifs impliquant parfois le public.

    1ère partie : Animal Organic + Didier Malherbe

    Un univers d’images musicales, un groove actuel et puissant.
    Des steppes de Mongolie aux étendues marines, c’est sur le dos d’un goéland que cette musique s’entend !

    Samedi 25 janvier à 20h45 à l’Estive de Foix 

    Avec Art’Cade et le Crédit Mutuel

    Crédit photo : DR

  • La C2C à Foix, une nouvelle édition en 2014…

    La C2C à Foix, une nouvelle édition en 2014…

    La C2C à Foix, une nouvelle édition en 2014 Ariège PyrénéesLa C2C 2013 restera un beau succès : près de 84 coureurs sont partis à l’assaut des Pechs de Foix et de ce parcours magnifique sur les sentiers naturels autour du château et du Saint-Sauveur.

    Cette réussite a été rendue possible grâce au soutien de l’ensemble des partenaires : le Conseil Général de l’Ariège, la Mairie de Foix, Amaryllis fleuriste à Foix, la Biocoop à Foix, Harmonie Mutuelle, Running Conseil à Pamiers, la charcuterie Rouch, Médilast à Lavelanet, Arnaud menuiserie, les Grandes Halles de St Volusien à Foix, les Terroirs du Plantaurel et l’APAJH, ainsi que le Comité départemental de randonnée pédestre.

    La C2C 2014 sera un rendez-vous sportif à ne pas manquer dans le calendrier ariégeois des courses à pied, mais aussi une animation conviviale en plein centre-ville de Foix qui réservera à coup sûr son lot de surprises !

    Rendez-vous pris le dimanche 12 octobre 2014 !

    Source : Association des Coureurs de Fond du Conseil Général www.acfcga.fr / contact@acfcga.fr

  • Please continue (Hamlet)

    Please continue (Hamlet)

    Please continue (Hamlet) Ariège Pyrénées« Please, Continue (Hamlet) » est le simulacre d’un procès de Cour d’Assises. Le projet met en scène d’authentiques président, avocat général, avocat et huissier… « recrutés » dans la Cour de chaque ville où le spectacle est présenté. Seul Hamlet (accusé du meurtre), Gertrude (mère de Hamlet) et Ophélie (ex-petite amie de Hamlet) sont interprétés par des comédiens.

    Hamlet est-il coupable ?
    Le public est à la fois spectateur et acteur de son procès.

    Dans une banlieue populaire, pendant une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Elle l’accuse de meurtre. Il déclare que c’est un accident…

    Presque trois ans plus tard, le procès s’ouvre.

    Pour préserver l’anonymat des personnes mises en cause, leurs noms ont été remplacés par des noms de fiction : le prévenu s’appelle Hamlet, la victime Polonius et la plaignante Ophélie.

    “Please, Continue (Hamlet)” est le simulacre d’un procès de Cour d’Assises. Le projet met en scène d’authentiques professionnels de la justice : président, avocats en robe noire, huissiers, experts psychiatres … “recrutés” dans la Cour de chaque ville où le spectacle est présenté.

    Seul Hamlet (accusé du meurtre),Gertrude (mère de Hamlet) et Ophélie (ex-petite amie de Hamlet) sont interprétés par des comédiens vêtus d’un tee-shirt jaune canari.

    Pour interpréter « Please, Continue (Hamlet) », ils n’ont pas répété. Tous ont travaillé leur rôle à partir d’un dossier d’instruction : rappel des faits, dépositions de l’accusé, de sa mère, de la fille de la victime, d’expertises médico-légales…Douze spectateurs seront désignés par le président qui les choisira au hasard dans la liste des réservations, à l’issue des réquisitoires et plaidoyers. Ils seront constitués en jury populaire. A huis clos, en présence du président, ils statueront sur l’innocence ou la culpabilité d’Hamlet.

    S’il fallait juger Hamlet pour meurtre, aujourd’hui, quel serait le verdict de la cour ?

     Yan Duyvendak et Roger Bernat, dévoilent ce procès fictif dans ses moindres détails.

    Le théâtre devient une loupe pour comprendre le fonctionnement de la justice, miroir de notre société.

    Rendre la justice, qu’est-ce que cela veut dire ? C’est tenter de démêler le vrai du faux pour définir ce qui est juste. Et ce n’est pas une mince affaire… Please, Continue (Hamlet) (« S’il vous plaît continuez (Hamlet) ») en fait la démonstration.

    L’essentiel, ici, est dans le pouvoir de la parole qui traque la vérité, soupèse le degré de culpabilité, défend et justifie, et réclame la sanction ou l’acquittement. Chaque soir, le verdict prononcé est différent. Chaque soir, le sort d’Hamlet se rejoue. Un spectacle captivant et une pièce de théâtre politique : en montrant comment s’exerce la justice en notre nom, elle touche à l’un des fondements de la démocratie. Le spectacle plonge le public au cœur d’un vrai-faux procès aux couleurs shakespeariennes. Plaidoiries, arbitrage, interventions d’experts : le projet rend visible les mécanismes fascinants du procès, jusqu’au verdict.

    Jouant sur le fil entre fiction du récit, évocation de la pièce de Shakespeare et réalité de la procédure, Yan Duyvendak et Roger Bernat invitent chacun à interroger sa propre définition de la justice et à réfléchir à une question essentielle : comment vivre ensemble ?

    Mardi  3 et mercredi 4 décembre à 20h45 à l’Estive de Foix
    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 /www.lestive.com

     

    Crédit photo : Pierre Abensur / Didier Crasnault / Renaud Cojo / Sylvain Couzinet Jacques

  • Début de l’opération « tous au théâtre » avec Une mouette d’Anton Tchékov

    Début de l’opération « tous au théâtre » avec Une mouette d’Anton Tchékov

    Début de l'opération "tous au théâtre" avec Une mouette d’Anton Tchékov Ariège PyrénéesPremière des quatre représentations de cette opération avec « Une mouette »d’Anton Tchékov.

    Elles sont cinq, elles nous regardent, elles nous racontent une histoire, cela s’appelle « Une mouette ». Pas n’importe quelle mouette mais « La mouette » de Tchekhov, une pièce, mainte fois montée de par le monde. C’est cette pièce qu’elle nous relatent comme un récit.

    La pièce compte une dizaine de personnages. Les cinq actrices ne jouent pas plusieurs rôles, mais tous les rôles même si telle ou telle est plus tel personnage que d’autres, sans cependant jouer comme à l’accoutumée. Ensemble, elles nous racontent la pièce comme si c’était une histoire de famille, des moments de vie dont elles ont été les témoins directs et par instants fulgurants, les protagonistes.

    Ceux qui connaissent la pièce, reconnaissent « La mouette », peut -être la plus connue des œuvres d’Anton Pavlovitch Tchekhov, ils ont l’impression d’en approcher des faces cachées. Et ceux qui ne connaissent pas la pièce suivent, en haletant, ce qui va se passer entre les personnages. C’ st là un parti pris osé et un pari tenu avec délicatesse par cinq belles actrices. Ce qui nous semble un pari audacieux est d’abord une lumineuse intuition dont la fécondité innerve « Une mouette », une intuition de l’actrice Isabelle Lafon qui signe la mise en scène. Le cœur battant de Tchekhov c’est le récit, nous suggère son spectacle.

    La mouette se passe dans une propriété provinciale au bord d’un lac

    Isabelle Lafon et ses partenaires n’ajoutent pas une phrase à la pièce de Tchekhov. Tchekhov, ne se contente pas de décrire les lieux, il nous y entraîne, nous met dans l’ambiance, parle d’ deurs, de sons (clochettes, coups de marteau, toux) comme aux premières lignes d’un de ses récits.

    Arkadina, actrice célèbre, passe l’été avec son amant, l’écrivain réputé Trigorine, dans la maison de campagne où son fils Treplev fait jouer à Nina, qu’il aime, son texte d’avant-garde. De l’amour il y en a beaucoup mais il n’est jamais réciproque. Medvedenko, l’instituteur, est amoureux de Macha, la fille de l’intendant, qui aime Treplev qui n’a d’yeux que pour Nina, laquelle désire Trigorine.

    En chef d’orchestre, Isabelle Lafon endosse le rôle d’Arkadina et donne le tempo.

    Avec une économie de gestes saisissante, chaque comédienne assume sa partition avec fébrilité et nous tient en haleine. Aucun déplacement sur scène si ce n’est, entre chaque acte, un pas collectif fait en avant pour changer de focale et permettre le gros plan. Par la proximité du jeu, le spectateur entre dans la magie et la puissance de l’œuvre.

    La Mouette ainsi entendue est une histoire simple, une fable du désir et de l’émancipation.

    Cinq actrices en présence, vibrantes, authentiques, infiniment proches de nous, chœur de femmes à l’unisson laissant entendre la voix unique de chacune ; elles sont tout simplement remarquables.

    Elles ne cherchent pas à se draper d’un rôle, à jouer un personnage, mais elles sont là, pleinement, alignées devant nous telles des mots sur une page.

    Il y a l’ouverture de leurs regards, la lisibilité de leurs paroles, leur capacité à « servir » admirablement cette « Mouette » qu’on ne se lasse jamais de côtoyer à nouveau.

    Entendre “La Mouette” plus que de l’écouter. Juste entendre autrement. Désembourber la pièce de son imagerie. Rendre à ce drôle d’oiseau sa liberté. Tant pis s’il nous échappe…”

    Isabelle Lafon

    par la Compagnie Les Merveilleuses – Isabelle Lafon
    Mardi 26 et mercredi 27  novembre à 20h45 à l’Estive de Foix

    Prochaines programmations :

    MÉNÉLAS RÉBÉTIKO RAPSODIE 
    écrit et mis en scène par Simon Abkarian
    dimanche 19 janvier 2014 à 17h à l’Estive de Foix

    TAMBOURS DANS LA NUIT
    de Bertolt Brecht, mis en scène par Dag Jeanneret
    mardi 4 février à 20h45 à l’Estive de Foix

    LES DAMNÉS DE LA TERRE
    d’après Frantz Fanon, mis en scène par Jacques Allaire
    mardi 11 février à 20h45 à l’Estive de Foix

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 /www.lestive.com

    Crédit photo : René jacques

  • La C2C, rendez-vous réussi aux sommets….

    La C2C, rendez-vous réussi aux sommets….

    La C2C, rendez-vous réussi aux sommets.... Ariège PyrénéesDans ce cadre magnifique, 83 coureurs sont venus défier les deux Pechs de Foix : effort intense et sentiers techniques, il fallait être solide pour arriver aux sommets !

    Benjamin Bellamy de l’Entente athlétique du Pays de Foix remporte une nouvelle fois la C2C avec un temps de 30mn et 22s pour les deux ascensions, il est suivi par l’espoir Romain de Stofflet en 32mn 28s, et Florian Monnereau du club de Luchon Haute Montagne en 34mn 21s.

    Du côté des féminines, c’est Coralie Bez du CA Balma qui établit le nouveau temps de référence et s’impose en 44mn 43s ; elle est suivie de Caroline Lestrade de l’ACFCGA en 45mn 19s et de Bénédicte Séguret du Spiridon du Couserans en 48mn 01s.

    La remise des prix s’est déroulée en présence de Madame Massat, députée de l’Ariège, spécialement venue saluer les coureurs et rappeler combien notre département de montagne comptait d’événements sportifs d’excellence aujourd’hui, notamment dans le domaine de la course à pied.

    Les organisateurs de la C2C souhaitent une nouvelle fois remercier l’ensemble de ses partenaires : le Conseil Général de l’Ariège, la Mairie de Foix, la Biocoop à Foix, Harmonie Mututelle, Running Conseil à Pamiers, la charcuterie Rouch, Médilast à Lavelanet, Arnaud menuiserie, les Grandes Halles de St Volusien à Foix, les Terroirs du Plantaurel et l’APAJH, ainsi que le Comité départemental de randonnée pédestre.

    C’est également l’occasion de saluer tous les bénévoles, venus donner de leur temps ce dimanche, et qui contribuent largement à la réussite de cet événement !

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