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  • GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    Le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) existe depuis 1986 lorsque, munis d’un BTS agricole pour Jacques et d’un BPA pour Marie Françoise, le frère et la soeur reprennent l’exploitation familiale. Le GAEC compte aujourd’hui 70 vaches allaitantes de races Limousine et Gasconne et une production de vaches de réforme, de veaux broutards et de volailles fermières.

    Au départ exploitation de vaches laitières, Jacques et Marie-Françoise ont mis en place un élevage de vaches allaitantes puis un atelier de volailles. Tout est vendu en circuits courts et vente directe.

    Leur démarche de départ était tout simplement de reproduire ce que faisait leur grand-mère qui partait à Lavelanet vendre son surplus de lait. C’est a dire trouver le client sur place.

    «On ne fait que reproduire ce que faisaient nos ancêtres depuis des siècles»

    Afin de valoriser les stocks d’invendus, Jacques et Marie-Françoise se sont tournés vers les produits transformés. C’est ainsi que l’on peut trouver dans la boutique des pâtés de volailles, des daubes de boeuf ou encore de la sauce bolognaise, le tout étant transformé, circuit court oblige, à quelques kilomètres à la ferme de Gréoulou.

    Pour tout ce qui a trait aux gros travaux (évacuation du fumier de l’étable, épandage, foins…) tout est sous-traité. Une affaire rentable pour Jacques qui nous dit qu’ils ont divisé par trois le coût de la fenaison.

    «La fonction d’agriculteur, c’est bien produire et bien vendre. On ne fait plus les foins, on préfère s’occuper de notre troupeau»

    Au GAEC, le bois fait partie intégrante de l’exploitation, c’est pourquoi Jacques a créé une association « le bois paysan » qui a pour thématique l’arbre et l’exploitation. Comment valoriser le bois en montagne ? le transformer en bois bûche et ce qui n’est pas intéressant pour les bûches on peut en faire du paillage pour les vaches. L’association réfléchie à la vente de bois en filet et aussi à la fabrication d’allume feu. « On va s’attacher à ce que le bois vendu dans la grande distribution soit du bois ariégeois » nous explique Jacques.

    «Dans une démarche de bon-sens, on a ici la ressource, on peut faire de la valeur ajoutée et créer de l’emploi sur du local»

    Aujourd’hui, l’avenir du GAEC c’est l’arrivée de Camille, la fille de Jacques. En parcours d’installation elle va développer un atelier de poules pondeuses ainsi qu’un atelier de lapins de chair.

    Jacques HATO et Marie-Françoise TOLOSA
    Peychou – 09300 Raissac
    Tél : 05 61 01 24 11 – peychou@orange.fr
    Contact volaille (06 88 16 45 10) Viande (06 08 89 22 54).

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Ca commence à 6h13. Dès que le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon C’est magique ! Le rendez vous est fixé dimanche 21 juin à 5h15 sur le parking du château (hé oui c’est tôt), puis après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir ce phénomène qui attire des gens du monde entier. Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe de poche. Café et gourmandises vous attendent au sommet

  • Journées du Patrimoine de Pays en Pays des Pyrénées Cathares 20 et 21 juin

    Journées du Patrimoine de Pays en Pays des Pyrénées Cathares 20 et 21 juin

    Journées du Patrimoine de Pays en Pays des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Au musée du textile et du peigne en corne, le samedi de 14h à 18h, vous découvrirez les techniques textiles de filage et de tissage, des apprêts ainsi que leurs évolutions jusqu’à nos jours. Les membres de l’association des Amis du musée, déguisés pour la circonstance, feront des démonstrations. A 14h30, Richard Pigelet, ancien médiateur du musée de Montségur, proposera une conférence.

    Vous pourrez à 16h vous rendre à Saint-Jean d’Aigues-Vives pour entrer dans le thème de la Saint-Jean. C’est une animation en résonance avec la date du 21 juin et le nom de la commune ! Philippe Sahuc, auteur plurilingue, jongleur de mots et de langues nous entraînera dans une très agréable balade autour de la commune. Il évoquera les rituels de la Saint-Jean qui marquent le début de l’été. Quelles pratiques, quelles croyances, quels aspects historiques ? Autant d’occasions pour Philippe Sahuc de jouer sur les mots et sur les langues entre chansons, mimes, et expressions populaires… Cette animation est proposée par le Pays d’art et d’histoire. Le rendez-vous est devant la mairie. Le tarif est de trois euros.

    Une journée est organisée au Castella de Laroque d’Olmes le dimanche 21 juin par la Commission extra municipale du patrimoine de Laroque d’Olmes. A partir de 10h, vous pourrez déambuler dans un marché au pied de l’église. Des visites guidées, des ateliers et une conférence avec Richard Pigelet sur Laroque d’Olmes au Moyen Âge… seront proposés au cours de la journée. Un repas médiéval est prévu. Tous les renseignements au 05 34 14 57 82.

    Le dimanche 21 juin à 15h, vous pourrez aussi vous rendre au château de Lagarde. L’association A2DPC propose une conférence par Henri del Pup intitulée, « Le Moyen Âge n’est pas ce que vous pensez ». Son titre décapant nous réserve bien des surprises. La conférence abordera le Moyen-âge sous l’angle des préjugés sociaux et humains à dépasser. Elle se tiendra sous les murailles construites au Moyen-âge tardif par François de Lévis, seigneur de Lévis-Lagarde. C’est un site privé, l’entrée est gratuite. Le conférencier est historien, docteur ès Lettres, formateur en histoire à l’IUFM Midi-Pyrénées. Il est l’auteur de nombreuses publications sur l’histoire, de livres scolaires et de cours d’histoire au CNED.

  • Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    De 1204 à 1244, Montségur va être occupé par une grosse communauté cathare.

    Il reste aujourd’hui une infime partie du village. on trouve principalement des fondations, dégagées par les archéologues entre 1964 et 1998.

    Ce qui est intéressant, c’est que ces vestiges sont cathares au vrai sens du terme. Il n’y avait rien avant, il n’y aura plus rien après. Les croisés ont détruit le village et l’ont reconstruit plus bas, c’est l’actuel village de Montségur.

    Sur le castrum, il y avait 3 sortes d’habitats.

    Tout d’abord, les « logis« , sorte de maison forte, dont l’une appartenait au seigneur de Montségur Raymond de Pereille, la deuxième à son gendre Pierre-Roger de Mirepoix.

    Au dessous de ces logis il y a ce qu’on appelle « les domus« , sorte d’hôtel particulier sur trois niveaux. Au premier niveau l’étable, au deuxième le lieu d’habitation, et au troisième le grenier.

    Et enfin les « cabanas », de petits logement ne dépassant pas 15m2 et que ne pouvaient loger que une à deux personnes.

    On sait que les cathares n’avaient pas d’église bâtie. Ils prêchaient dans la nature, auprès d’une rivière ou d’un rocher, quelquefois en catimini dans un atelier. Montségur est l’exception.

    Les dépositions des survivants font état d’une « maison réservée au prêche » dans laquelle plus de 100 personnes pouvaient se rassembler pour écouter l’évêque cathare Bertrand Marty. Cette maison n’a pas été retrouvée par les archéologues.

    Tous ces bâtiments étaient complétés d’ateliers. On sait qu’il y avait des ateliers de tisserands, des boulangers…

    Une vrai ville de montagne a vécue ici pendant plus de quatre décennies 

    Tout ces bâtiments étaient reliés par des ruelles, des passages ainsi que des places où les cathares pouvaient converser. Tout ce que l’on imaginer nécessaire à un ville on l’avait sur le castrum.

    Prochain épisode : La chute de Montsegur

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • La roseraie de Camon – 6 juin Camon

    La roseraie de Camon – 6 juin Camon

    La roseraie de Camon Ariège Pyrénées

    Le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares vous donne une nouvelle chance. Le 6 juin, dans le cadre des rendez-vous aux jardins, il vous propose de partir à la découverte de la roseraie de Camon.

    Emilie Thierry, guide conférencière à l’antenne touristique de Camon vous expliquera la genèse du projet, sa mise en œuvre, sa gestion actuelle.

    Hélène Laffargue, ancienne vigneronne dans Bordelais qui s’est installée à Camon et a planté les vignes du bord de l’Hers, est aussi passionnée de roses. Elle a sélectionné pour vous quelques variétés dont elle fera la présentation dans la roseraie de Camon.

    Catherine Robin, animatrice du patrimoine, fera une petite incursion dans le passé pour découvrir l’histoire des roseraies.

    Christelle Espinosa de la médiathèque intercommunale de Mirepoix a concocté un savant mélange de poèmes, textes et chants ayant trait… à la rose. Elle ponctuera régulièrement l’animation.

    Les participants pourront ensuite de manière exceptionnelle accéder aux jardins de l’abbaye. Ils emprunteront une petite porte de côté pour pénétrer dans ces espaces réservés normalement aux clients de l’hôtel. Profitez donc des rendez-vous aux jardins pour vérifier si la rose se plait à Camon…

    Vous avez rendez-vous à la roseraie de Camon le 6 juin à 10h30, à l’entrée du village quand on vient de Lagarde, sous le pont de la voie verte. Le tarif de l’animation est de trois euros.

  • GAEC Clanet-Dayna, une production traditionnelle et de qualité

    GAEC Clanet-Dayna, une production traditionnelle et de qualité

    Benjamin est expert comptable de formation, mais pas de vocation, c’est donc tout naturellement qu’il est revenu au métier qu’exerçait sa famille, agriculteur.

    Il y a trois ans, il s’associe avec son beau-père et créé, le GAEC Clanet-Dayna.

    Ils ont démarré avec l’élevage de poulets et de brebis, puis par souci de diversification, Benjamin et François ont commencé l’élevage de cochons début 2015.

    Les poulets sont élevés en plein air, abattus et préparés sur place.

    Les agneaux sont élevés sous la mère. Agneaux et cochons sont abattus aux abattoirs de Pamiers, et préparés également sur place, dans le laboratoire.

    Les cochons sont achetés à 60 / 80 kg puis sont engraissés jusqu’à 150 / 180 kg et élevés sur la paille. Après l’abattage à Pamiers ils sont transformés en frais ou en charcuterie, pâté, boudin, saucisson, jambon…

    Benjamin tient à éviter le plus possible les intermédiaires, c’est pour cela que les animaux sont nourris avec les céréales cultivées sur l’exploitation et que le laboratoire à été conçu pour la découpe et la préparation de la viande fraiche et des charcuteries.

    La vente se fait uniquement sur l’exploitation, sur rendez-vous et sur commande. Et si vous êtes curieux et désireux de voir comment est produit ce que vous allez manger, n’hésitez à demander à visiter la ferme.

    François Dayna et Benjamin Clanet
    3 place du stade – 09500 Rieucros
    Tél : 06 72 15 75 66
    gaecclanetdayna@hotmail.fr

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  • Montségur et catharisme : le castrum

    Montségur et catharisme : le castrum

    On sait par les textes, que la population cathare de Montségur dépassait les 500 à 600 personnes. Parfois même près de 800 personnes vivaient sur le castrum.

    Bien sûr, elles ne vivaient pas dans le château tel qu’on le voit aujourd’hui, mais sur toute la montagne.

    La première pensée qui vient lorsque l’on regarde le château du parking actuel c’est que Montségur c’est simple, un pic sur lequel on a posé un château pas bien grand. Et bien, Montségur ce n’est ni un pic, ni un château, c’est une montagne. Une montagne toute en longueur.

    Après le château, la montagne continue sur plus de 800 mètres de long et 80 mètres de large, et au bout de ces 800 mètres, elle s’arrête brutalement sur une redoutable verticale.

    A l’époque des cathares toute cette montagne, jusqu’au petit guichet actuel, était construite. C’est le castrum, une ville fortifiée avec un château au centre, le château de Raymond de Pereille.

    Montségur c’est un petit Carcassonne mais en Montagne

    Aujourd’hui, il ne reste rien de tout ça. Tout a été détruit, rasé, anéanti par les vainqueurs. Du château cathare, il ne reste aujourd’hui que quelques fondations que fouillent les archéologues.

    A Montségur, nous sommes sur la capitale du royaume hérétique vaincu.

    Une fois le castrum intégralement détruit par les croisés, les vainqueurs vont reconstruire, rebâtir un nouveau château qui est le symbole de la nouvelle autorité royale. C’est le château que nous voyons aujourd’hui.

    Les ruines qui se dressent aujourd’hui sur le Pog de Montségur ne sont pas les ruines du château cathare mais celle du château des vainqueurs.

    Prochain épisode : la vie sur le castrum

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Au bord du lac, les participants ont pu admirer la table installée au bord de l’eau et bénéficier d’une lecture de paysage « en live » avec Isabelle Corbières, géologue à Géopyrène.

    Onze autres tables ont été installées sur les communes de Camon, Le Peyrat, Roumengoux, Mirepoix, Dun, Roquefixade, Leychert, Lavelanet et Montségur le long des sentiers de randonnée assez bien fréquentés. Les contenus ont été élaborés avec des spécialistes : Alain Mangin CNRS Moulis, Isabelle Corbières, l’Association Des Naturalistes de l’Ariège et Enrico Cangini d’Artemisia.

    Il s’agit bien de ne pas faire qu’énumérer les sommets mais bien de donner une explication aux différentes formes de relief qu’on a sous les yeux…

    Les participants ont ensuite rejoint le hameau de Luga où était installée l’exposition Paysages agri-culturels.

    Ce sont 20 panneaux conçus entre les filières courtes et le pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares sur cette thématique de l’homme qui fait les paysages. D’où ce nom inventé de paysages « agri-culturels » et ce mélange d’images de paysages, de textes évoquant l’histoire ou les pratiques d’aujourd’hui, de réalisations artistiques comme les peintures renvoyant au thème de l’agriculture (bœuf, berger…), de documents d’archives (anciens plans et anciens noms renvoyant aux pratiques agricoles).

    Après le mot de bienvenue du maire Pierre Terpant, Simone Verdier qui représentait le président de la communauté de communes du pays de Mirepoix a souligné le nombre et la diversité des actions mises en place autour des circuits courts depuis 5 ans. Des actions de communication ont vu le jour comme le guide des producteurs, le jeu des 7 familles mais aussi une forte mise en avant des producteurs locaux avec notamment un stand dédié lors des événements du territoire (Fête de la noisette, Fête de la Gastronomie…).

    Des dossiers de fond sont traités comme la cuisine centrale de Laroque d’Olmes pour toujours rapprocher plus le producteur du consommateur. Trois producteurs ont explicité leur travail : Jean-Marc Pirlot des Viviers cathares, la pisciculture sur le lac de Montbel qui est passé d’un marché national à un resserrement sur des filières de proximité; Solange Fontaneau maraichère à Dreuilhe qui a choisi une culture en biodynamie et enfin David Eychenne, paysan à Montbel qui souligne l’importance des actions de sensibilisation menées.

    Patrick Laffont maire de Laroque d’Olmes a affirmé la nécessité pour les habitants, et notamment les plus jeunes, de manger des produits cultivés ou élevés à proximité de chez eux. Gérald Sgobbo a mis l’accent sur les actions du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares et la convergence entre les paysages comme patrimoines et la nécessité que les agriculteurs les fassent vivre par leur travail. Nicole Quillien, conseillère départementale a mis en avant le travail de chacun pour que les projets soient mis en oeuvre et aboutissent.

    Comme de bien entendu, l’apéritif était constitué de produits locaux et tout le monde s’est loué de la qualité de mets.

    Il faut souligner que ces projets ont bénéficié d’un fort taux de financement par l’Etat, le Conseil régional, le Conseil départemental et bien entendu l’Europe. En ces derniers jours du joli mois de l’Europe…

  • Le musée de Montségur fait son inventaire

    Le musée de Montségur fait son inventaire

    C’est la tâche à laquelle se sont attelés, pendant 2 mois, Emeline Grisoni, chargée de mission Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, Fabrice Chambon, attaché Culturel du site de Montségur et guide conférencier et André Czeski, responsable des fouilles de Montségur de 1981 à 1992.

    Et la tâche n’a pas été mince, car il a fallu recenser, mesurer, ficher, coder, photographier, rechercher dans des ouvrages de références, puis inventorier plus de 1500 objets. On ne sait s’il faut qualifier ce travail de « titan » ou de « fourmi« .

    La plupart de ces objets ont bien sûr été trouvés lors des nombreuses fouilles. Les premières ont débuté dans les années 60 par la société spéléologique de l’Ariège. En 1968 cette société s’est divisée en deux groupes, l’une est restée la société de spéléologie, l’autre est devenue le GRAME Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs.

    C’est donc avec le GRAME que les fouilles ont continué jusqu’en 1992. Après un arrêt de quelques années, les sondages ont repris en 1998.

    Les objets les plus communément trouvé sont des tessons de céramique mais également des objets en fer, en alliage cuivreux, des ossements d’animaux (souvent des restes de cuisine) des pièces de monnaie, aussi bien médiévales que post médiévales avec une extension vers les XVIe et XVIIe siècles, des fers de trait (de flèches et de lances), des boulets, des armes, des outils, des ornements vestimentaires, des boutons, des dés à jouer, des clés et serrures…

    Vous pourrez aussi voir quelques objets appartenant à l’époque de la Préhistoire et à l’Antiquité. En effet, les fouilles tendent à démontrer que les premières occupations du Pog de Montségur remonteraient au néolithique final.

    Des maquettes, des panneaux dont les thématiques concernent divers aspects historiques, un document vidéo, complètent l’exposition pour retracer les différents épisodes de la guerre contre les Albigeois, et comprendre combien fut tragique la chute de Montségur et la fin du catharisme.

    La visite du musée de Montségur vous plongera ainsi dans plusieurs siècles d’Histoire.

  • Les fêtes aromatiques de Teilhet – 31 mai

    Les fêtes aromatiques de Teilhet – 31 mai

    Les Fêtes Aromatiques de Teilhet Ariège Pyrénées

    L’état d’esprit du marché

    Le marché s’oriente autour de la thématique des aromates, des condiments et des plantes médicinales*. Cette thématique est ouverte : la cuisine (notamment avec les herbes fines, condiments, épices, safran… ainsi que les produits transformés incluant ces plantes), la santé, le bien être (infusions, plantes médicinales, phytothérapie, soins, huiles essentielles…), la parfumerie, les cosmétiques (huiles, savons, …), la décoration intérieure et extérieure, le jardin (plants, plantes à parfum…), …

    Un effort sur les animations, décorations, mises en scène, mises en avant, dégustations en lien avec la thématique est demandé aux différents exposants.

    * Les produits et services pouvant être présentés sur le marché sont entre autre les plants, les plantes fraîches, les plantes sèches et/ou lyophilisées, les PAM transformés (tisanes, sirops, agro-alimentaire, distillation, cosmétiques…), les épices, les condiments, les produits intégrant des PAM (ex. pâtés aux orties, miel de thym,…) et les produits aromatisés (alimentaires, bière, vin, boisson…), les compléments alimentaires, les produits « dérivés » (ateliers cuisine, confection de cosmétiques, soin par les plantes, librairie,…)

    Ce projet a été travaillé dans l’esprit du développement touristique et de l’économie locale.

    Il a été mené en collaboration avec la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix, l’Office de Tourisme du Pays de Mirepoix et l’association des Producteurs du « Pays des Pyrénées Cathares », le Pays d’Art et d’Histoire des Pyrénées Cathares

    C’est pourquoi le marché est ouvert en priorité aux producteurs et artisans locaux (Pays Pyrénées Cathares, Ariège et plus marginalement aux zones limitrophes côté Aude et Haute Garonne)

    Un marché inscrit dans un projet global

    Le marché est un élément du projet engagé par la commune depuis juin 2014 : Teilhet est Tilleul.

    Afin d’améliorer le cadre de vie dans notre commune et notamment l’aménagement paysager, le choix a été fait de retenir un thème accessible, qui puisse se décliner facilement.

    L’origine du nom de notre commune (Teilhet venant certainement de l’occitan « telh », tilleul) nous est alors apparu comme une évidence : le thème choisi a été celui des plantes aromatiques, médicinales et condimentaires.

    Déjà, une jardinière pédagogique a été installée à l’école afin que les écoliers puissent se familiariser avec la culture de ces plantes. Des plantations ont été engagées (tilleuls, PAM dans les jardinières…) et vont se poursuivre.

    A terme, la commune espère développer cette thématique dans des domaines assez larges : marchés plus spécialisés avec animations, activités « nature », activités pédagogiques, jardin partagé, aménagement chemin Tabariane, activités et expositions artistiques…

    Cette démarche s’inscrit dans une démarche plus globale en lien avec la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix sur l’embellissement des villages, levier important pour le développement touristique de la zone.

    [callout]Le programme de la journée

    de 9 h à 18 h : Marché de producteurs sur le thème aromates, condiments et plantes médicinales

    de 9 h à 18 h : Vide grenier organisé par le Comité des Fêtes

    11h : Atelier « Découverte sensorielle des huiles essentielles et hydrolats » avec reconnaissance des plantes sauvages > gratuit, places limitées

    14h30 : Visite commentée sur l’aménagement paysager de la nécropole mérovingienne de Tabariane par le Pays d’Art et d’Histoire

    15h30 : Atelier « Plantes comestibles à l’état naturel et les bonnes associations des herbes aromatiques et légumes dans son potager » > gratuit, places limitées

    et toute la journée, venez voter pour le concours de dessins des enfants des écoles !

    Restauration sur place[/callout]

    Renseignements auprès de la Mairie de Teilhet.
    Francis Chauvry – 05 61 68 61 20
    Marc Sicre – 06 37 24 15 92

     

  • Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Mais qui sont vraiment les Cathares ?

    Les cathares sont, tout d’abord, des chrétiens. Mais des chrétiens taraudés par une question fondamentale. « Si Dieu est tout puissant, comme il est écrit dans la Bible, pourquoi y a t’il le mal sur terre ?« 

    Leur réponse est que Dieu est tout puissant dans le ciel mais pas sur terre. Le monde matériel dans lequel nous vivons ainsi que notre corps de chair a été créé par le Diable. Notre âme, immortelle, a elle été créée par Dieu.

    Le jour de notre mort soit notre âme est jugée parfaite et elle quittera ce monde pour atteindre le Paradis, soit notre vie n’a pas été exemplaire et il faut refaire un passage, dans cette grande prison matérielle qu’est le corps, jusqu’à ce que notre vie humaine soit exemplaire.

    Comme dans toutes les prisons, il y’a des cellules, sauf que celles-ci sont individuelles. Ce sont nos corps

    Les cathares pensaient en quelque sorte à des principes de « réincarnations »

    Prochain épisode : le Castrum et la vie cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Original et convivial : balade à mobylettes avec le Pays d’art et d’histoire – 31 mai

    Original et convivial : balade à mobylettes avec le Pays d’art et d’histoire – 31 mai

    Original et convivial : balade à mobylettes avec le Pays d’art et d’histoire Ariège Pyrénées

    De nombreux jeunes de 10 à 15 ans passionnés de sports mécaniques réparent et remettent en état de vieilles «machines», souvent celles de leurs parents, oubliées au fond d’un garage ou d’une grange. Il s’agit de transmettre savoir et expérience aux jeunes générations.

    C’est aussi un des objectifs du Pays d’art et d’histoire. Celui-ci a concocté un itinéraire de patrimoine en patrimoine. Le départ est fixé dimanche 31 mai à 9h sur le parking du stade et de la MJC à Laroque d’Olmes.

    Sur place, les mobylettes seront prêtées aux participants. Un premier trajet permettra de rejoindre Pradettes. Il est accompagné par les membres de POM Mob’s club et Catherine Robin animatrice du patrimoine. A Pradettes, il y aura un commentaire sur l’éolienne. Ensuite, le groupe se dirigera vers Saint-Julien de Gras Capou où il y a aura une visite rapide de l’église avec ses peintures restaurées il y a quelques années.

    Les mobylettes fileront ensuite sur la commune de Viviès où les propriétaires du château de Gargas leur feront un bel accueil. Il y aura une visite commentée des pièces arborant de magnifiques cheminées sculptées en stuc. Il sera ensuite temps de rejoindre la commune de Teilhet où les participants pourront déjeuner dans le cadre du marché aux plantes aromatiques de la commune.

    Ils se joindront au groupe du pays d’art et d’histoire qui fera une visite spéciale de Tabariane, l’ancien cimetière mérovingien mis en valeur depuis une dizaine d’années. Il s’agit d’une visite commentée de manière historique mais surtout thématisée.

    Il y a en effet un invité surprise. C’est Christophe Maisonneuve le paysagiste du site. Il expliquera ses choix, la vie des plantes sur le site… Après cette journée bien remplie, le retour se fera sur Laroque d’Olmes.

    L’ensemble de la journée est au tarif de 32 euros et comprend la location de la mobylette, le repas et l’ensemble des visites commentées. Il faut amener des vêtements et chaussures adéquats à la mobylette. Il y a 15 mobylettes disponibles. Il faut donc réserver impérativement au 05 34 09 33 21.