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  • Sur les routes de l’Ariège, Arignac

    Sur les routes de l’Ariège, Arignac

    Sur les routes de l’Ariège, Arignac Ariège Pyrénées

    Au cœur de la vallée de l’Ariège, la commune d’Arignac se trouve sur l’axe routier Toulouse/Andorre, et est situé dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises

    Les premières traces de la vie à Arignac remonte au néolithique comme l’ont démontré les fouilles de l’abri de Rode. Deux haches en bronze sont trouvées, en 1907, aux carrières d’Arignac, dans les éboulis du Soudour. Au pied de ce même roc, des débris d’amphores gallo-romaines… attestent d’une présence fort ancienne.

    En 1272, il fait partie du comté de Foix.

    L’église Sainte-Marie est connue dès le début du XIIe siècle, tout comme les seigneurs d’Arignac, famille fidèle des comtes de Foix. Une autre église était située à l’entrée sud du village. Dédiée à saint-Pierre, elle est aujourd’hui détruite et remplacée par une croix sur un petit sommet.

    Le vieux village d’Arignac, d’origine médiévale, est toujours groupé autour d’un verrou glaciaire qui portait le château mais qui aujourd’hui n’est surmonté que d’une horloge.

    Le rocher du Castela surmonté de la tour de l’horloge constitue le véritable emblème du village. Il offre une vue magnifique sur les montagnes environnantes.

    Sources : www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com / www.histariege.com / arignac.a3w.fr/

  • Sur les routes de l’Ariège, Saint-Amadou

    Sur les routes de l’Ariège, Saint-Amadou

    Saint Amadou  Ariège Pyrénées

    En 960-70, et jusqu’au 13e siècle, la paroisse de Saint-Amadou dépend du temporel de l’évêché de Toulouse. Le premier paréage connu pour Saint-Amadou est passé en 1230 entre l’abbé de Saint-Antonin de Pamiers (seigneur ecclésiastique) et Bertrand de Belpech (seigneur laïc).

    En 1250, un acte de partage désigne Saint-Amadou et la moitié de Ludiès parmi les possessions de Aycard, seigneur de Belpech, Trémoulet et La Bastide (l’autre moitié étant détenue par l’abbaye Saint-Antonin). La commune appartenait aux localités détenues en commun, au 13e siècle, par l’abbaye Saint-Antonin et l’évêque de Pamiers, comprises dans les fiefs du Comte de Foix et rappelées dans le paréage de 1308

    Ces communes sont placées dès lors sous tutelle royale et représentées par la viguerie royale des Allemans. Cette tutelle perdurera jusqu’à la Révolution pour certaines communes seulement, dont Saint-Amadou.

    Saint-Amadou est un exemple parmi d’autres de l’enchevêtrement des droits liés aux co-seigneuries : les Rigaud de Vaudreuil, hormis leur seigneurie de Trémoulet et le quart du Carlaret, étaient co-seigneurs par moitié de Ludiès et Saint-Amadou, l’autre moitié appartenant en indivision au roi et à l’Evêque de Pamiers. En 1683, il y avait encore des co-seigneurs fonciers qui levaient des redevances sur les terres, prés, vignes et jardins mais il n’y avait pas de banalité. Il est fait mention d’un consul de Saint-Amadou lors des obsèques de l’évêque Henri-Gaston de Lévis.

    Au début du XXème siècle (réf: Annuaire de 1909), un instituteur et une institutrice y exercent, ainsi qu’un curé. Autres professions mentionnées : un afficheur, un agent d’assurances, deux aubergistes, deux bouchers, un boulanger, trois cafés; un charpentier, deux charrons, deux cordonniers, quatre épiciers, trois forgerons, un sabotier, un débitant de tabac et un tailleur d’habits.

    La voie ferrée Moulin-Neuf à Pamiers (33 km) desservait les gares de Moulin-Neuf, Mirepoix, Coutens, Rieucros, Les Pujols, Saint Amadou, Le Carlaret. La station de chemin de fer y est dite « halte avec bagages« 

    Source : www.histariege.com/saint_amadou / patrimoines.midipyrenees.fr

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    Blason_Saint-Amadou_(Ariège).svg« Blason Saint-Amadou (Ariège) » D’or à un écusson d’azur par BastienM. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons – commons.wikimedia.org


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    Lieux et monuments

    • Église des XIIIe et XVIIIe siècles, au clocher fortifié, elle possède 3 cloches dont une date du XVIe siècle
    • Lavoir couvert et fontaine de 1897 ou 1899
    • Ensemble de bassins, fontaines et lavoirs du XIXe siècle restauré en 2007
    • Point de passage du chemin de Saint-Jacques de Compostelle
  • Sur les routes de l’Ariège  – La Bastide de Lordat

    Sur les routes de l’Ariège – La Bastide de Lordat

    La Bastide de Lordat Ariège Pyrénées

    La bastide fut fondée, antérieurement à 1250, sous la suzeraineté des évêques de Toulouse, par les seigneurs de Belpech

    Elle sera nommée sans un premier temps de la « Bastide de Cazenave », Hugues de Belpech ayant vendu sa seigneurie, le 13 mai 1416, à Hugues II de Lordat, dit  seigneur de Cazenave.

    Nommée ensuite « La Bastide de Gardenoux », elle prendra son nom définitif par l’acte législatifs an VIII et an X

    Anecdote :

    Lors du début de la seconde guerre mondiale (printemps 1940),  La Bastide de Lordat a été pressenti avec des communes alentours pour être un dépôt d’obus et d’explosifs avec centrales électriques, voie ferrée avec gare de triage etc… Le montant des travaux était estimé à 140 millions de Frs et les délais de 10 mois (Lettre du Ministère de l’Intérieur au préfet de l’Ariège, le 5 avril 1940 le projet fut abandonné..

    A voir :

    Église dédiée à St Etienne
    La fontaine (1912)

    En savoir +  : http://www.histariege.com/la_bastide_de_lordat.htm

    blason bastide lordatSon blasonnement est : D’or à un chevron rompu de sable.

  • Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Au centre du Couserans, pays gascon aux 18 vallées, Saint-Girons se situe de part et d’autre de deux torrents tumultueux venus du plus haut des montagnes, le Salat et le Lez, qui se rejoignent en son centre.

    En contrebas de la citadelle de Saint-Lizier, l’implantation de Saint-Girons demeure fortement liée à l’histoire de sa proche voisine fondée par les Romains. Elle garde l’empreinte d’un riche passé : vestiges gallo-romains, chapelles romanes, folklore

    Apparu tardivement le site de Saint-Girons ne connut, pendant longtemps, que des entrepôts, en bordure du Salat, et quelques « villae ». C’est vers 1100 que Saint-Girons apparaît en tant que ville, à la suite d’une période, l’an mil, qui voit de profondes transformations dans l’Occident.

    Au XIIIe siècle, la ville de Saint-Girons se donne, sur la rive opposée du Salat, la rive gauche, un nouveau quartier, une Villefranche. La ville se développe, lentement, à l’intérieur de ses fortifications. Le bâti est peu dense, les jardins nombreux, même si la trame des rues est serrée dans le centre de la ville.

    Avec le XIXe siècle, la ville va s’étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards. De nombreuses activités vont s’installer, le long du Salat pour utiliser la force motrice des cours d’eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l’industrie textile. Le Salat, les moulins, le bois et l’industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui vont marquer l’histoire locale.

    C’est d’une part, un enfant du pays, Aristide Bergès qui invente, loin de Saint-Girons et des Pyrénées, certes, mais dans les Alpes, l’hydro-électricité, en récupérant le principe du fonctionnement des moulins, la roue qui devient la turbine des centrales électriques.

    C’est, d’autre part, l’apparition des premières papeteries (papeteries des familles Martin, Rapeaud, etc), qui vont prospérer en profitant des eaux limpides qui descendent de la montagne, parfois aussi des bois de la montagne.

    Insolite :
    Saint-Girons a atteint une température exceptionnelle de 31,2° le 29 février 1960 dus à un important effet de foehn ; un record absolu en France métropolitaine en hiver

    Patrimoine

    • Église Saint-Girons, construite en 1857 par M. Tisné (clocher du XIVe siècle)
    • Église Saint-Valier, portail du XIIe siècle. Derrière le maître-autel se trouve un sarcophage de la même époque
    • Palais de Justice (ancien château vicomtal), XIIIe siècle
    • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1924, construit par l’architecte Patrice Bonnet.
    • Monument en l’honneur d’Aristide Bergès, œuvre de Carlo Sarrabezolles.
    • Monument à la mémoire d’Oscar Auriac (1879-1949) et Jean Auriac (1906-1941), inauguré le 25 juin 1950 par Paul Caujolle.

     

    Blason Saint Girons AriègeBlason D’azur, à une cloche d’or. Malte-Brun

    En savoir plus : www.ville-st-girons.fr / fr.wikipedia.org

  • Sur les routes de l’Ariège, Quié

    Sur les routes de l’Ariège, Quié

    Qui Ariège pyrénées

    Petite commune d’à peine 300 habitants (les quiétois), Quié semble faire partie de la commune de Tarascon. Elle fut un fief parmi les plus anciens et les plus puissants du Comté de Foix.

    Le village de Quié a une origine fort ancienne : son nom ne serait que la déformation du radical ibéro-celtique KER, devenu quer, quier,puis Quié, et signifiant pointe ou crête de rocher, ou rocher élevé ; le village est en effet bâti au pied d’une roche escarpée qui a supporté jadis un château féodal.

    En 1924, des fouilles furent menées dans les ruines du château et on y découvrit des vestiges de la période gallo-romaine et de l’époque wisigothique.

    Chef lieu d’une châtellenie, le village est cité en 1126 et le château (castro de Cher) est mentionné pour la première fois en 1133.

    Un autre acte antérieur, non daté, mais qui se situe aux environs de l’an l100, mentionne qu’un Aton-Arnaud de Quier donne aux chanoines de Saint-Sernin de Toulouse la moitié de l’église de Saint-Martin de Saoe ( Vicdessos). En 1133, le même Arnaud de Quier confirme le testament qu’il avait fait antérieurement et selon lequel il donnait à Roger III, comte de Foix, la moitié du château et de la seigneurie de Quier, et laissait l’autre moitié à sa famille qui devait en rendre hommage au comte de Foix. C’est le premier acte mentionnant d’une façon authentique le château de Quié.

    Cependant, selon Florence Guillot, la seigneurie reste proche du pouvoir carcassonnais et ne passe à la suzeraineté fuxéenne qu’entre 1130 et 1165

    En savoir +  
    www.paysdetarascon.com
    www.histariege.com

  • Sur les routes de l’Ariège : Caumont

    Sur les routes de l’Ariège : Caumont

    Sur les routes de l’Ariège : Caumont Ariège Pyrénées

    Commune du Couserans, elle est située dans l’aire urbaine de Saint-Girons, et fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    D’après la tradition orale, le bourg de Caumont aurait été primitivement bâti sur les pentes méridionales du monticule voisin, appelé le Plech, où se situent les ruines du château.

    Appartenant au Comminges, Caumont, ancien village fortifié autour de son château du 12éme/13éme siècles, fera partie de la châtellenie de Saliès du Salat et relevait du diocèse de Saint Lizier.

    Duclos fait remarquer que le fort d’Austrie (St Lizier) était relié à celui de Caumont.

    Un cippe romain (colonne sans base ni chapiteau mesurant 51 cm de haut sur 24 de large) y a été découvert avec des inscriptions : « Deae Andei Laetinus Laeti… »  (« A la déesse Andle, Laetinus fils de Laetus, acquitte son vœu avec empressement et reconnaissance ») ; une autre découverte : en défonçant un champ, un tombeau a été mis à jour dont l’inscription était : « Sergius Paulus uxori castissimae » ; enfin, des médailles du Haut Empire dont l’une à l’effigie d’Antonin

    A voir à Caumont

    • le Château
    • L’Église Saint Barthélémy
    • Les Vestiges de l’église Saint-Martin

    En savoir + : www.histariege.com

     

  • Sur les routes de l’Ariège, Lissac

    Sur les routes de l’Ariège, Lissac

    Lissa Ariège Pyrénées

    Lissac est un petit village de 165 habitants situé au Nord du département, la commune est  limitrophe au département de la Haute-Garonne. Ses habitants sont les Lissacois.

    Les terres de la commune s’étendent sur le plateau de la première terrasse et surtout dans la plaine alluviale fertile de l’Ariège

    Selon Henri Castillon d’Aspet : « L’abbaye de Boulbonne contribua, vers la fin du XIIéme et au commencement du suivant, à la fondation de divers monastères, entre autres à l’abbaye de Valnègre ou Valnare, destinée à des filles de l’ordre de Cîteaux, près du lieu de Lissac, dans le comté de Foix, dépendant plus tard du diocèse de Rieux. Guillaume de Lissac, chevalier, en fut le principal fondateur, en 1209 ; et, c’est par suite des guerres, qu’elle fut, en 1442, unie à celle de Boulbonne, dont elle avait toujours suivi la règle ».

    Quant à la paroisse de Lissac (« Lissacum »), elle dépendait pour le temporel de Foix et mise sous le patronage de l’abbé de  St Sernin de Toulouse : vers 1060, l’église St Jean de Lissac est donnée par Raymond de Marliac et Pons Willem à St Sernin.

    patrimoine 

    Château médiéval, construit sur la colline, dont il ne reste aucun vestige

    L’église Saint-Jean, construite sur les vestiges d’une chapelle du XIe siècle, dont la façade a été entièrement construite en briques rouges On retrouve des traces de l’histoire de l’église de Saint Jean de Lissac dès le XI ème siècle. Elle fut cédée plusieurs fois à l’église Saint-Sernin suivant les aléas des conquêtes.

    Château du XVIIe siècle

    lissac - copieArmorial : (Réalisation: Y.A. Cros du Cercle Généalogique de Languedoc)

     

     

     

    http://www.histariege.com/lissac.htm

    http://isaisons.free.fr/Lissac.htm

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Montaillou, en occitan Montalhon, doit sa notoriété à Emmanuel Le Roy Ladurie qui lui a consacré un livre : Montaillou village occitan, en étudiant les livres de l’inquisition.

    Le village est situé à côté de Montséguret à 1200 m d’altitude, et contrôlait le chemin reliant le Pays de Sault au Sabarthès, par les cols des sept frères et de Marmare, mais aussi celui reliant le Pays d’Olmes au Donnezan, par Comus et les cols de Balaguès et de Pailhères.

    Le Pays d’Alion échut au début du XIe siècle, à la branche cadette des comtes de Carcassonne.

    En 1132, Guilhem d’Alion, marié à Braidimenda de Foix est alors vicomte de Sault. Dans la seconde moitié du XIIe siècle Aton d’Alion reçut en héritage le Pays de Sault et donna naissance à la famille Niort devenue célèbre lors de la croisade contre les « Albigeois ».

    En 1209, les d’Alion furent dépossédés de leurs biens, pour désobéissance, et ce furent les Comtes de Foix qui se chargèrent des territoires de Prades et Montaillou.

    Cela pouvait expliquer en partie la soumission « diplomatique » de Bernard d’Alion au chef des Croisés, Simon de Montfort. La position prise par Bernard d’Alion était à l’opposé de celle des comtes de Foix, qui eux, combattirent les croisés jusqu’en 1229. Il faut cependant noter que Bernard d’Alion malgré sa soumission fut un allié actif du catharisme en hébergeant, par exemple dans les années 1230, l’évêque cathare du toulousain, Guilhabert de Castres.

    Bernard d’Alion et Arnaud d’Usson, en tant que sympathisants, accueillirent sur leurs terres, des cathares persécutés et aidèrent de diverses manières les résistants au roi de France et à l’église catholique, qu’étaient les principaux chefs religieux cathares installés à Montségur.

    Après Montségur, de nombreux hérétiques trouvèrent dans les forêts du pays d’Alion, un abri sur contre le tribunal inquisitorial.

    En 1309, Geoffroy d’Ablis, inquisiteur de Carcassonne, mena la 1ère rafle inquisitoriale le jour de la fête de l’Assomption. L’ensemble de la population fut faite prisonnière, déportée et emprisonnée au mur de Carcassonne. Les registres racontent que des corps furent déterrés, attachés à des chevaux puis traînés. Les restes furent ensuite brûles.

    www.montaillou.fr

    lescathares.free.fr

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaigut-Plantaurel

    Sur les routes de l’Ariège, Montaigut-Plantaurel

    Montaigut-Plantaurel Ariège Pyrénées

    Montégut (castrum de Monte Acuto) rentre dans l’histoire en 1170 quand les seigneurs Guillaume Athon de Durban, Sicard de Laurac et Ramonat d’Auterive donnent au comte de Foix Roger-Bernard le terrain sur lequel le château est construit ainsi que les forteresses .

    La « Chanson de la Croisade » mentionne le troubadour Peire de Durban (il aurait possédé le château de Montégut)

    Lors de la délimitation du comté de Foix, en 1272, d’avec le comté de Toulouse, Montégut est englobé dans les possessions de Roger-Bernard III, comté de Foix.

    En 1454, le château appartenait à la famille d’Orbessan, puis passa à une branche cadette des Rochechouart (de Faudoas de Barbazan). Il fut démoli vers 1625 sur ordre de Richelieu.

    En 1517, la baronnie de Montegut appartient à la famille Rochechouart-Faudoas qui habite le château jusqu’au XVIIIéme siècle avant d’aller s’installer au château de La Hille

    Durant la seconde guerre mondiale, le Secours Suisse installa une « colonie » d’enfants juifs au château de La Hille* qui fut grandement aidée par la population locale.

    A l’initiative de Jean-Louis Vigneau, un CAT voit le jour sur la commune, ainsi que la coopérative des Vignerons de l’Ariège (concrétisation de la renaissance de la culture et de la production de la vigne en Ariège).

    La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

    +d’infos sur : www.histariege.com/montegut

    *En savoir + sur les enfants du château de la Hille :
    www.ariege.com
    Vous êtes venus me chercher 

     

  • Sur les routes de l’Ariège , Luzenac

    Sur les routes de l’Ariège , Luzenac

    Luzenac Ariège Pyrénées

    Luzenac, en occitan Lusenac, est surtout connue pour l’exploitation de ses mines de talc et son équipe de football Luzenac Ariège Pyrénées.

    L’une des premières mentions du village date du rôle des feux du comté de Foix réalisé sous le règne de Gaston Fébus. L’exploitation du gisement de talc de Trimouns date de la fin du XIXe siècle.

    La mention de Luzenac la plus lointaine semble dater de 1074. Dans la donation du Lordadais faite par le comte de Foix Roger II à l’abbaye de Cluny, il est fait mention de la « villa de Lusinac ».

    Sans doute la consonance toponymique de Luzenac atteste-t-elle de son existence dès la période gallo-romaine. Les « fundi », domaines agraires post-romains, ont donné des patronymes suivis du suffixe -acum et des dérivés en -ac comme Unac, Savenac, Bestiac. Ainsi Luzenac serait supposé issu étymologiquement du domaine de « Lucenus ». D’autres hypothèses toponymiques sont aussi proposées à partir des radicaux « leuz » ou « lauz ».

    En 1244, il est fait mention d’un « castrum » situé au lieu-dit « Castella« , (mamelon au sud de Luzenac) dans un serment de Guilhem Bernat de Luzenac au comte de Foix Roger IV. Il ne reste plus rien de ce site. Cette petite seigneurie correspondrait au terroir du village et à celui d’un habitat fixe nommé « Sortadel », dont il est fait mention tout au long des archives médiévales. Aujourd’hui Sourtadeil est le hameau en surplomb de Luzenac.

    Le dénombrement du comté de Foix en 1390 fait état de 22 « feux », soit une centaine d’habitants. Dans ce document y est mentionné à luzenac l’un des 59 moulins du Pays de Foix. En 1488 Raymond de Miglos, seigneur de Luzenac, vassal de Lordat, bailla à fief à Arnaud Peyre la forge de « Sortadel » avec ses dépendances et droits divers moyennant redevance. En 1515 fut affermée à Jean Traversier la forge « sise au bout du pont de Luzenac ».

    Une économie agro-sylvo-pastorale a fait vivre le village pendant l’Ancien Régime grâce aux droits d’usage garantis depuis l’époque féodale sur les fôrets et les pacages d’estive.

    Lire la suite sur : www.luzenac.fr

  • Sur les routes de l’Ariège : Merens les Vals

    Sur les routes de l’Ariège : Merens les Vals

    Sur les routes de l’Ariège : Merens les Vals Ariège Pyrénées

    L’éthimologie du nom serait dérivé du celtique « Mer-ens » qui signifie « puissance de Mars ».

    Une seconde hypothèse, plus plausible, est d’origine wisigoth et indiquerait le domaine d’un homme appelé Méris ou Méric. On retrouve d’ailleurs un lieu nommé le Prat de Méric.

    « Les Vals » : croisement des vallées de l’Ariège, du Mougoulhou et du Nabre.

    Ses habitants sont appelés les Mérengois.

    On estime l’arrivée des premiers hommes vers – 3000 av JC, bien après la grande période des grottes de Niaux et de La Vache où les glaciers recouvraient d’une épaisse calotte les vallées et les plateaux d’altitude. Ces premiers bergers ne connaissaient pas les frontières et se sont installés indifféremment sur le versant Nord et Sud des Pyrénées.

    Mérens faisait partie, du 10ème au 13ème siècle, du Comté de Cerdagne avant d’intégrer le Comté de Foix.

    Mérens-les-Vals_égliseL’église romane Saint-Pierre datant du Xème faite de pierres et merveilleusement intégrée au cadre naturel et minéral des Pyrénées, gardera son aspect intacte jusqu’en 1811. Quand des soldats irréguliers espagnols dévastèrent les villages en réaction aux exactions des troupes napoléoniennes en Espagne.

    cheval de merens
    cheval de merens

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    Mais Mérens est surtout connu du monde entier par son magnifique cheval « le prince noir de l’Ariège »

    Bien plus récemment, avec la commune voisine de L’Hospitalet-près-l’Andorre, Mérens-les-Vals a créé le 25 janvier 2011 l’association « que la montagne est rebelle » afin de défendre le maintien des services publics dans les zones de montagne, notamment l’école primaire.

    Sources : http://www.merenslesvals.fr/L-histoire-Merengoise.html

    http://www.histariege.com/merens.htm

     

     

     

     

  • Sur les routes de l’Ariège : Oust

    Sur les routes de l’Ariège : Oust

    Oust Ariège Pyrénées

    Oust (Ost en occitan) est un village du Haut Couserans, à 500m d’altitude, au confluent du Garbet et du Salat, veillé par le Mirabat au sein du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises.

    L’étymologie du nom viendrait, pour les uns du romain Augustus, pour d’autres du celtique Ustou qui signifie « brasier ». Quelques noms de lieux comme Vic et quelques vestiges retrouvés (une motte castrale) témoigneraient d’une présence romaine.

    Au Moyen AgeVic d’Oust et son église étaient un point de passage important sur la route de Saint Jacques de Compostelle (St Lizier, Vic d’Oust, Salau, Port de Salau).

    Plus tard, au 19ème siècle, Oust connait une intense activité artisanale et industrielle : deux forges à la catalane, un « Bocard » qui traitait du minerai, des moulins à grains, une usine de pierre à faux et aussi plusieurs fromageries.

    Les fromages de la contrée d’Oust sont connus et figurent dans les menus offerts par Gaston Phoebus. Le camembert d’Oust est alors une véritable référence gastronomique.

    La fromagerie d’Oust:

    Fondée en 1893 par le baron Louis de Bardies (décédé en 1925) et le comte Paul de Geloes (devenu jésuite et missionnaire), la fromagerie d’Oust devient rapidement le centre de l’activité fromagère du Couserans (avec ses succursales à Massat, Illartein et Saint-Girons). Le lait est récolté dans une cinquantaine de communes… Les expéditions se font sur la France entière, mais aussi à l’étranger (en particuliers en Algérie), avec une marque « le Camembert de l’Ours ». Elle traite 6 000 000 litres de lait en 1932…Le camembert d’Oust était une véritable référence gastronomique. De nombreux diplômes et médailles d’or aux expositions et concours de Paris, Bruxelles et Toulouse récompensèrent le travail des employés et la qualité du fromage.

    Patrimoine 

    • Église de Notre-Dame de Vic d’Oust, église romane (xiie siècle). Trois nefs et trois plafonds à caisson en bois polychrome datant du xvie siècle
    • Manoir de Roquemaurel (xvie siècle)
    • Église paroissiale Saint-Barthélemy (xixe siècle)
    • Château de Mirabat
    • Ancien manoir de Roquemaurel (16éme, à Vic d’Oust)
    •  ND du Pouech : chapelle surplombant Oust.

    Sources : Wikipédia – Histariège