Étiquette : THEATRE

  • Pamiers, « Je n’ai pas peur » – 4 mai

    Pamiers, « Je n’ai pas peur » – 4 mai

    théâtre marionettes Ariège Pyrénées

    THEATRE ET MARIONNETTES : TOUT PUBLIC dès 10 ans

    Martial Anton et Daniel Calvo Funes, happés par le roman de Niccolò Ammaniti, drôle, cruel et passionnant, renouent ici avec un mode de création qu’ils affectionnent particulièrement : l’adaptation d’un récit poignant, où le jeune héros, devenu adulte et narrateur, nous plonge dans une histoire aux multiples rebondissements dans laquelle se mêlent de nombreux personnages aux forts caractères, et des sentiments contrastés.

    Au fil d’un parcours initiatique plein de péripéties, vous suivrez le cheminement d’un jeune garçon, découvrant près de son village un enfant séquestré, victime d’un enlèvement mafieux.

    Synopsis

    Été 1978, sud de l’Italie. La chaleur étouffante vide les rues du village et les champs. Seuls Michele, 9 ans, et ses camarades osent s’approprier ce terrain de jeu. Michele perd une course, le gage imposé consiste à explorer une maison abandonnée et en ruines. Lors de cette exploration il découvre un trou caché dans une cour intérieure au fond duquel il y a quelqu’un, mort ? Vivant ? Monstre ? Humain ? Sa fantaisie galopante se met en marche. Finalement Michele décide de taire son secret : il s’agît d’un enfant de son âge (Filippo) enchaîné au fond du trou.

    Il reviendra à plusieurs reprises en se questionnant sur le pourquoi de cette captivité et se liera d’amitié avec cet étrange personnage qui parle de ratons – laveurs et du Seigneur des vers. Enquête qui risque de le conduire à bien d’autres découvertes et bouleverser à jamais son enfance …
    (En effet mais cela, inutile de le dévoiler d’emblée aux spectateurs, Michele n’est pas au bout de ses sinistres surprises : ses parents et tous les adultes du village semblent complices de cette situation. Michele devra choisir entre la parole donnée à Filippo et sa loyauté envers les adultes qu’il aime.)

    Organisé par la ville de Pamiers en partenariat avec MIMA.

    Mercredi 4 mai 2016 – 20h45
    Salle du Jeu du Mail
    Pamiers

     

  • Pamiers, « Les petits pains » – 16 avril

    Pamiers, « Les petits pains » – 16 avril

    MJC_Les Petits Pains Ariège Pyrénées

    Quand il n’est pas en train de pétrir sa pâte ou de sortir ses croissants du four, le boulanger lit des livres. Il en lit et relit tant et tant qu’il connaît des tas d’histoires par cœur. Et c’est bien pour ça qu’on vient chercher le pain chez lui. Parce qu’avec ses petits pains, ses croissants, ses brioches, le boulanger fabrique des personnages, en un tour de main, et voilà que l’étalage de la boulangerie devient théâtre de marionnettes.

    A la boutique, le boulanger voit passer des gens toute la journée. De tous les âges, de tous les gabarits et de toutes les couleurs. Alors, si on regarde bien, toutes ses histoires parlent un peu de la même chose : Comment faire pour vivre ensemble quand nous sommes tous si différents ?

    Samedi 16 avril 2016 à 16h30
    MJC Pamiers

    Et aussi, séances scolaires : vendredi 15 avril 2016 à 10h00 et 14h45

    toutes les infos : www.mjcpamiers.com

  • Castelnau-Durban, « L’homme-semence » – 15 avril

    Castelnau-Durban, « L’homme-semence » – 15 avril

    HommeSemence rduiteL’homme semence, c’est l’histoire d’un village sans hommes. Une histoire qui lie les femmes de ce village des Basses-Alpes : pour ne pas rester stériles, pour le triomphe de la vie, elles font le serment de se partager le premier homme qui apparaîtra au village.

    En ces temps qui nous apportent la tristesse, la méfiance, il est toujours plus nécessaire de partager la culture, d’ouvrir nos horizons pour savoir vivre ensemble. Act’en Scène c’est du spectacle vivant, près de chez vous ; c’est du partage, des émotions, c’est de la beauté, c’est de l’humour et même de l’amour. C’est une manière de construire le présent pour que l’avenir ne soit pas aux mains des barbares.

    Vendredi 15 avril A 20h30
    au local d’Act’en Scène, Castelnau-Durban

    toutes les infos : www.actenscene.com

  • Dun, Le Médecin malgré lui – 9 avril

    Dun, Le Médecin malgré lui – 9 avril

    theatredun_ariegeLa compagnie du Petit Matin présente Médecin malgré lui. Une mise en scène baroque, extravagante et juste du chef-d’œuvre de Molière :

    Pour se venger d’un Sganarelle buveur, roublard et fainéant, son épouse Martine le fait passer pour un grand médecin.

    Affublé malgré lui de ces nouvelles compétences, Sganarelle comprend rapidement l’intérêt qu’il peut tirer de cette situation et se prend au jeu. A grands coups de latin et de ruse, notre médecin de pacotille réussira-t-il à tromper son monde jusqu’au bout ?

    samedi 9 avril 21h
    Salle des fêtes
    09600 DUN
    05 61 68 83 76
    Durée : 1 h 15. Pour tout public.
    Les tarifs : – Plein tarif : 7 €. – Tarif réduit et membres du foyer Rural : 5 €, gratuit pour les -de 18 ans.

  • Foix, Chroma – 5 avril

    Foix, Chroma – 5 avril

    CHROMA

    Le metteur en scène Bruno Geslin s’attache toujours avec passion et tendresse à des hommes très singuliers…Ici, il met en scène la vie d’un artiste perdant la vue au fil des jours, le fil des couleurs jusqu’au monde de la cécité

    Ce peintre, plasticien, jardinier, metteur en scène, cinéaste, écrivain, scénographe, activiste – assume une position radicale, underground, dans le Londres des années 70, se manifestant notamment par une appréhension radicale et innovante de la question de l’espace, une attirance pour les marges et tout ce qui s’y passe. Il est l’une des figures emblématiques des courants artistiques qui ont modifié notre rapport à l’image.

    Dernier livre de l’artiste anglais, « Chroma » est une tentative unique d’autobiographie par la couleur. Il en entreprend l’écriture alors que la maladie attaque directement sa rétine. Petit à petit, il perd la vue périphérique. Les diagnostics sont sans appel, il plonge chaque jour d’avantage dans la cécité. À travers le prisme de la couleur, Jarman se livre une dernière fois à la célébration de la vie. À la limite de la nuit, il convoque les mirages colorés de son existence.

    « Le livre est à la fois un traité des couleurs et son journal d’hôpital », raconte le metteur en scène qui fait appel, pour son spectacle, à une comédienne, deux danseurs et deux musiciens. « Ils sont tous traversés par les mots de Jarman. Le spectacle exige d’eux une mise en jeu, entre pudeur et inventivité, pour que ce qui se passe soit donné en partage ».

    Cette nouvelle création de Bruno Geslin s’inscrit dans sa recherche d’un théâtre traversé par l’exploration du désir et de la sexualité, de l’acte de création artistique, du corps et de sa représentation ,pour composer un spectacle total, à la fois visuel et sonore, physique et plastique. « Tout cela s’incarne dans l’énergie du mouvement et de la traversée ».

    Homme de théâtre, Bruno Geslin aime être sur le fil, frôler l’abîme, interroger le désir.

    Fasciné par les figures fortes, incandescentes, vertigineuses, du poète Joë Bousquet à Pierre Molinier, des écrivains J.G. Ballard, Georges Perec à Unika Zürn, du réalisateur Rainer Werner Fassbinder à Derek Jarman, Bruno Geslin donne à voir et à entendre ces personnalités exigeantes que l’on ne peut aborder du bout des doigts.

    Entre cinéma et théâtre, il rompt avec les conceptions traditionnelles de la mise en scène. Ses créations s’inspirent de romans, d’enquêtes, d’interviews, de films, menant une réflexion autour des thèmes de l’intimité,  de la singularité et de l’identité. Réalisant parallèlement un travail photographique, il n’a de cesse de développer à travers chacun de ses spectacles l’interaction de ces

    www.lagrandemelee.com

    Mardi 5 avril à  20h45
    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

    Crédit photos : Bruno Geslin

  • Laroque d’Olmes, Petite histoire de… » La Main d’Urka  » – 1er avril

    Laroque d’Olmes, Petite histoire de… » La Main d’Urka  » – 1er avril

    L’atelier théâtre de la MJC Guy Môquet à bientôt 30 ans d’existence savoureuse et discrète. Un sang neuf sans cesse renouvelé autour de quelques grandes fidélités constituent son cocktail de bonheur intrépide et travailleur.

    Vendredi 1er avril, l’atelier donnera une représentation de « La Main d’Urka« , sa 6ème création de puis 8 ans. Un récit imaginé autour du roman de Raymonde Tricoire et la « la main de Morenci » découverte par son mari Jean.

    La Main de Morenci… par où tout commence

    main-urkaLe propos de la pièce trouve son origine dans un fait authentique de notre histoire locale dont elle se veut la célébration.

    Dans les années trente, Jean Tricoire, professeur au collège de Lavelanet, passionné d’archéologie, découvre avec trois de ses élèves, une main sculptée, énigmatique, sur le site de Morenci. L’endroit est bien connu en pays d’Olmes pour ses vestiges du néolithique et l’ambiance féérique qui en émane.

    Quelque quinze années plus tard, Raymonde, son épouse, également enseignante mais aussi poétesse et écrivain, entreprend de romancer l’histoire de cette main, demeurée un mystère pour les érudits.

    … suit « La Main d’Urka » qui l’a rendue populaire

    Ainsi titré, son roman destiné à la jeunesse, sera utilisé des années durant dans nos écoles ariégeoises, gage de qualité et du talent d’écrivain de Raymonde Tricoire. Réédité dans les années soixante-dix, par l’école Elisée Maury de Laroque d’Olmes, à l’initiative d’Henri Aussaguès, il est arrivé jusqu’à nous.

    Raymonde Tricoire a donc imaginé que cette main avait pu migrer d’Afrique en des temps très anciens, acheminée par une tribu ayant du fuir un cataclysme (mythe de l’Atlantide). Urka, leur prêtresse, trop vieille pour les suivre, leur aurait confié cette main symbolisant la sienne, pour les guider dans leur exil jusqu’ici.

    Le parti pris théâtral

    Si le point de départ était le roman et l’emblématique Main, nous voulions tout autant  honorer le rôle que Jean (le scientifique) et Raymonde (l’inventive) ont eu respectivement dans sa genèse.

    Après une rencontre avec Janine Bonnemaison, leur fille, sur la base de discrets éléments qu’elle nous a confiés, nous avons imaginé la façon dont le couple a pu interagir lors de l’élaboration du roman.

    Si nous nous sommes attachés à jalonner notre récit des témoignages recueillis et d’autres éléments tangibles, notamment obtenus auprès des Archives Départementales, c’est une pure fiction que nous offrons à nos spectateurs, avec l’espérance que les descendants n’y verront pas trop d’invraisemblance et s’attacheront à considérer la bienveillance avec laquelle nous avons traité leurs aïeuls.

    Une place en Pays d’Art et d’Histoire

    Une fois encore (cf. « Un déjeuner chez les Sage »), nous avons choisi de valoriser l’histoire locale au bénéfice du label de notre pays, en associant le patrimoine visible ou emblématique aux personnalités attachées à leur histoire… elles-mêmes constitutives de notre patrimoine.

    Nous y avons ajouté, avec beaucoup de plaisir, la célébration de sites géographiques de notre pays d’Olmes, à l’occasion des séquences filmées.

    CE SPECTACLE EST ENTIЀREMENT DÉDIÉ Ā LA MÉMOIRE DE MICHEL BERTHET

    vendredi 1er avril 20h30
    MJC Guy Môquet, avenue Gabriel Péri
    à Laroque D’Olmes
    Participation aux frais 5€ (gratuité jusqu’à 13 ans)

    En raison d’un nombre de places restreint, il est impératif de réserver au 05 61 01 29 55 auprès du secrétariat de la Maison des Jeunes , en direct ou sur répondeur, en précisant votre nom, le nombre de réservations souhaité et vos coordonnées (priorité donnée par ordre d’appel)

  • Tarascon, Le Horla – 31 mars

    Tarascon, Le Horla – 31 mars

    le horla Ariège Pyrénées

    Le « Horla » est l’histoire d’un homme, seul, dans sa grande maison, en Normandie, hanté par la présence d’un être surnaturel à ses côtés.

    Il écrit au jour le jour son journal intime, relatant précisément les phénomènes auxquels il est confronté. D’abord, une angoisse imperceptible l’envahit, puis il est persuadé de l’existence d’un être invisible à côté de lui, en lui, qui domine ses actes et ses pensées.

    Enfermé, reclu, le narrateur tentera d’anéantir ce double de lui-même, cet autre lui qui le paralyse, ce qui le mènera à sa propre destruction.

    « Quand nous sommes seuls trop longtemps, nous peuplons le vide de fantômes » ! Plus que l’aspect fantastique, c’est la solitude du personnage qui a été le point de départ de cette adaptation. Cette solitude qui le conduira petit à petit vers la folie…

    Adaptation du récit de Guy de Maupassant par la Compagnie « M.E productions »

    Durée : 1 heure suivie du pot de l’amitié avec les artistes.

    Mise en scène : Rolland Berger

    Direction d’acteur : Sylvie Millet

    Comédien : Rolland Berger

    Vidéaste : Sébastien Cros

    Musique Originale : Mathieu Regnault

    Thèmes abordés : Dans nos sociétés modernes, les moyens de communication sont de plus en plus perfectionnés et rapides. En restant dans son salon, il est possible d’entrer en contact avec les gens à l’autre bout du monde, nous avons des centaines « d’amis virtuels » et pour autant les gens sont de plus en plus isolés. C’est le mal de nos sociétés !

    Organisateur, diffuseur : « la Vie d’Artiste » compagnie professionnelle de spectacles vivants

  • Varilhes,  « Au bord de l’eau » – 10 mars

    Varilhes, « Au bord de l’eau » – 10 mars

    auborddeleau_ariege

    Un voyage au coeur de la création théâtrale. C’est malin, cocasse et drôle !

    « Hymne à la drôlerie et à la légèreté, mais que de choses ont pourtant été dites. On assiste à une sorte de palais des glaces d’une finesse et d’une habileté qui laissent pantois. On balance toujours entre la surprise, l’émerveillement et l’hilarité. Du jamais vu. Du jamais lu. Du jamais vécu. Mais du pur bonheur. Ce spectacle est de la pure littérature et du pur théâtre. Les deux auteurs comédiens sont de première force. Eve Bonfanti est fine, maligne et prémédite ses chausse-trappes avec une patience savante. Yves Hunstad est un virtuose comme on en voit rarement. Le spectacle est une drogue. On ressort de là shooté, secoué par les derniers ricochets d’euphorie. » Charlie Hebdo

    « C’est dans la pratique d’un travail constant et simultané sur l’écriture et le jeu en présence du public, que naît notre rapport à l’art du théâtre. Pour nous, le lieu du théâtre est un espace consacré à la connaissance de la vie, à la poésie de l’univers, à l’apprentissage de ce qui nous meut, à la beauté de l’incertitude qui nous compose. Toute la question est de faire coexister, dans un même spectacle, la légèreté qui se libère du plaisir de jouer sur scène, et la métaphysique qui se dégage de nos questions sur l’existence et l’inébranlable envie de vivre et d’aimer. Le temps présent est notre espace de création (…) » Eve Bonfanti et Yves Hunstad

    Production : La Fabrique Imaginaire. Avec le soutien du Groupe des 20 Théâtres en Ile-de-France, le Théâtre d’O de Montpellier, le Centre Culturel Transfrontalier Le Manège-Mons et l’aide de l’Association Beaumarchais et du Ministère de la Culture de la Communauté Française de Belgique, service général des arts de la scène.

    Crédit photo : Vincent Marin / P.Delacroix

    Jeudi 10 mars – 20h45 Varilhes (Complexe sportif 1)
    www.lestive.com

  • Foix, Zohar ou la carte mémoire – 10 et 11 février

    Foix, Zohar ou la carte mémoire – 10 et 11 février

    ZOHAR Ariège Pyrénées

    Le choix de Zohar : se souvenir ou oublier…

    « C’est l’histoire d’une fille prise entre deux injonctions contradictoires : se souvenir et oublier. Zohar a perdu son père et elle tient à tout prix à se souvenir de lui, car l’oublier, ce serait le faire disparaître complètement, le tuer une seconde fois. C’est en tout cas ce que le fantôme de son père lui fait comprendre. Mais en même temps sa mère aimerait voir sa fille aller de l’avant, ne pas s’enfermer dans le passé et aussi refaire sa vie.

    Entre une mère qui lui dit : « Oublie ! » et le fantôme d’un père qui lui dit : « Souviens-toi ! », Zohar devra trouver sa voie. »

    Laurent Gutmann

    Mercredi 10 Février à 20h45 

    Séances Scolaires Jeudi 11 Février à 14h15 à l’Estive de Foix

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX

    www.lestive.com

  • Foix – Prison Possession – 4 et 5 février

    Foix – Prison Possession – 4 et 5 février

    Prison Possession Ariège Pyrénées

    Prison Possession parle de ceux qui habitent ces maisons d’arrêt devant lesquelles nous passons sans nous poser de questions sur ceux et sur celles qui sont derrière ces murs. C’est le retour du très poétique François Cervantès à l’Estive.

    La relation entre un auteur et un détenu

    « Janvier 2012 : je visite la prison du Pontet. Le bibliothécaire me dit que les détenus veulent de la poésie ou des autobiographies, pas de roman.
    Je commence une correspondance avec quelques détenus. Cette privation de liberté, elle ne se partage pas, elle est indescriptible. La prison coupe les liens qui reliaient un individu aux autres et au monde. Un homme est amputé du monde et le monde est amputé d’un homme.
    Je retrouve le rythme oublié du courrier, la circulation des enveloppes, les timbres, des écritures tracées à la main. Cet espace entre deux personnes, immobiles, une lettre à la main, devient vibrant.
    Notre relation ne ressemble à rien d’autre : ce n’est pas une amitié, ni une fraternité, rien… C’est une relation magique, je m’en rends compte peu à peu. Je retrouve mes premiers moments d’écriture, ceux de l’enfance : j’apprenais à écrire pour apprendre à parler.
    Le texte qui naît de cette correspondance raconte de façon transparente la relation entre un auteur et un détenu.
    La création d’une communauté invisible à laquelle on se sent appartenir  »

    François Cervantes

    Pour cette nouvelle création, François Cervantes a écrit à partir de cet échange de correspondances. Prison Possession est un texte pour un homme seul, ‘habité’ par un détenu, avec qui il a retrouvé le rythme oublié du courrier, la circulation des enveloppes, la découverte des écritures tracées à la main.

    Auteur, metteur en scène et acteur, François Cervantes a créé en 1986 la compagnie L’entreprise, avec le souhait de chercher un langage qui puisse raconter le monde d’aujourd’hui, traverser les frontières sans être arrêté par des références culturelles, et s’adresser directement aux spectateurs. L’écriture a toujours été la colonne vertébrale de son travail, elle préexiste au théâtre, et c’est à travers elle qu’il l’aborde. S’il a ressenti la nécessité de créer une compagnie, c’était pour entreprendre une recherche sur les déchirures et les liens entre le corps et le verbe, entre tradition et création.

    En découvrant des arts plus anciens que le théâtre, j’ai découvert des sociétés traditionnelles (Inde, Indonésie, Japon, Comores…) qui m’ont fait comprendre des articulations entre art et rituel, et qui m’ont posé violemment une question : quelle est la place de l’art dans notre vie ? Ces rencontres ont marqué les créations de la compagnie. Elles m’ont fait aller vers l’origine du théâtre d’une part, et vers une écriture contemporaine d’autre part, directement en prise avec le réel, cherchant le frottement entre réel et imaginaire.

    Jeudi 4 et vendredi 5 février à 20h45 
    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

  • Lavelanet, Fables par la Compagnie Tàbola Rassa – 4 février

    Lavelanet, Fables par la Compagnie Tàbola Rassa – 4 février

    fable Ariège Pyrénées

    « Quelle aisance sur scène, et quel tour de force de nous faire pareillement rire avec ce classique ». Tribune de Genève

    Après  l’Avare  et  ses  étranges  robinets,  la  Cie  Tàbola  Rassa  met  en  scène  dix-sept  fables  de  Jean  de  La Fontaine sur le thème  de  l’écologie  et  du  développement  durable.

    D’un  journal, d’un  carton  ou  d’un sac en plastique, les comédiens font surgir toute une galerie cocasse et étonnante où chaque personnage cache un animal et chaque animal… un homme.

    Ils donnent corps et voix tantôt à l’âne, tantôt au lion, tantôt au chien et tantôt au loup.

    Ils  nous  guident  en  équilibristes  à  travers  des  histoires  patiemment  agencées, parmi des êtres qui nous ressemblent à s’y méprendre.

    Toutefois, rien n’est innocent dans ce qu’ils disent, ni dans ce qu’ils font et c’est bien à nous-même, singulière humanité, qu’ils finiront par nous confronter.

    Jeudi 4 février 20h45- cinéma le Casino Lavelanet
    www.lavelanet-culture.com

     

  • Pamiers – N’oublie Jamais – 28 janvier

    Pamiers – N’oublie Jamais – 28 janvier

    N’oublie Jamais Ariège Pyrénées

    Quand le théâtre rencontre l’histoire

    L’histoire est celle de Robert, un jeune juif âgé de 10 ans en 1939 confronté à l’effroyable réalité de l’époque : il a été séparé de ses parents et de tous ses frères et sœurs envoyés dans des camps de concentration. Il est le seul à être sauvé… Robert grandit comme il le peut durant cette période troublée. Devenu adulte, Robert essaie de comprendre… Dans une sorte de rêve sous forme d’introspection, il parle à l’enfant et à l’adolescent qu’il a été (à 10 ans, à 13 ans ½, à 17 ans) : « Mais moi je dois vivre » dit-il… « Je dois survivre… ».

    Ce spectacle traite avant tout de la déportation et de la culpabilité de ceux qui ont été sauvés.

    THEATRE, HISTOIRE ET TERRITOIRE

    Un partenariat avec L’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège. Nous avons souhaité faire le lien avec l’histoire locale, aussi terrible soit-elle, afin de relier l’artistique et l’historique et rendre encore plus riche cette rencontre avec notre public. L’Amicale du Camp du Vernet a répondu présente et les artistes sont ravis de cette proposition qui entre tout à fait dans leurs objectifs artistiques et pédagogiques.

    Le spectacle sera donc suivi d’une rencontre/débat avec la présence de l’association et les membres de la compagnie  » Le Théâtre Chez Soi  »

    Une exposition sera aussi proposée par l’amicale dans le hall du théâtre retraçant l’histoire du Camp du Vernet d’Ariège. Ouverture des portes à 20h.

     

    Jeudi 28 janvier 2016
    14h30 – Séance scolaire
    20h45 – Salle du Jeu du Mail
    05.61.60.93.60
    billetterie@ville-pamiers.fr
    En ligne : ville-pamiers.festik.fr