Étiquette : UNE

  • Lavelanet, une forte fréquentation pour une « Fête de la noisette » réussie

    Lavelanet, une forte fréquentation pour une « Fête de la noisette » réussie

    Ce week-end sur Lavelanet et dans le Pays d’Olmes c’était la fête ! La fête de la noisette cela va de soit. Une formule revisitée et améliorée avec certes les classiques ; défilé des confréries, stands de producteurs et de produits locaux, stands et propositions de plats ou pâtisserie à base de noisettes…

    Mais la fête de la noisette a aussi tenté, avec succès, d’innover avec samedi, comme nous vous l’avions annoncé dans nos colonnes, une ronde gourmande qui, pour sa première édition, a permis à plus de 120 inscrits de gouter en courant ou en marchand le parcours proposé et les produits locaux des partenaires.

    Un  rendez-vous attendu chaque année sur Lavelanet et organisé de main de maître par les bénévoles, les associations de producteurs et associations culturelles de Lavelanet.

     

     

  • Lavelanet, inauguration du nouveau Casino

    Lavelanet, inauguration du nouveau Casino

    Jeudi 22 septembre avait lieu l’inauguration des travaux de réhabilitation de l’Espace culturel Mady de la Giraudière en présence de nombreux invités parmi lesquels des élus et des représentants de l’Etat : Madame Marie Lajus Préfète de l’Ariège, Kamel Chibli vice-président de la Région Occitanie, madame Martine Esteban Présidente de la commission Culture, jeunesse, sports et vie associative du conseil Départemental, Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes et Jean-Jacques Michau président de la communauté de communes du pays de Mirepoix et Nicole Quillen maire de Mirepoix.

    Après le centre multisports achevé en 2013, c’est, explique Marc Sanchez, maire de Lavelanet ce que nous considérons être un événement majeur. Avec ses ses 400 places et ses deux salles (le casino et la salle Avelana) qui seront dédiées au cinéma, au théâtre, à la musique, au cirque et à la danse, le nouveau Casino devient un véritable pôle culturel du Pays d’Olmes et du Pays des Pyrénées Cathares.

    Avec ses 110 places, la salle avelana vient en remplacement du théâtre de l’Ourdissoir qui fut un lieu de culture très apprécié. Elle sera consacrée au cinéma d’art et d’essai et permettra de diffuser des films en avant-première et en sortie nationale.

    Il aura fallut des années et un montant de 2 223 000 euros pour que naisse le nouvel Espace culturel Mady de la Giraudière. En cela la commune a pu compter sur ses partenaires financiers : avec 350.000 euros de l’Etat, 390.00 euros de la Région, 391.000 du Département, 40.000 euro de la communauté de communes du Pays d’Olmes, et 398.000 euros du centre national du cinéma et de l’image animée. La commune de Lavelanet à participé elle à hauteur de 646.000.

    «Mais comment ne pas se féliciter de posséder un tel outil, magnifiquement mis en scène par le directeur Jacques Vergne avec le soutien de la sauce du casino et avec l’équipe de Lavelanet culture» dit Marc Sanchez au cours de son discours «Lavelanet est une ville de cinéma, de théâtre et, en cela le nouveau Casino est un havre de paix, de culture et d’intelligence»

    Le maire à rendu également hommage à Louis Volle, décédé en 2003, et qui fût en son temps la mémoire vive du cinéma à Lavelanet.

    A cette époque la salle du Casino était une salle de spectacle où se sont produit nombre d’artistes connus et reconnus, entre autre Arletty, Line Renaud, les compagnons de la chanson, et Yves Montand qui y fit ses débuts.

    En 1924 le Casino comptait 1054 places et faisait salle comble à chaque représentation. C’est 1959 que Louis volle devient le directeur du Casino, il le restera jusqu’à ses 80 ans et le revendra  Jacques Font qui placera à la direction Jacques Vergnes.

    Après les discours des élus et de la Préfète qui, tous, on insisté sur l’importance de la culture en ses temps difficiles, les invités on pris le verre de l’amitié. La soirée s’est terminé avec un un spectacle cinématographique consacré à Georges Méliès accompagné par son arrière-petite-fille Marie-Hélène Lehérissey-Méliès au boniment et son arrière-arrière-petit-fils Lawrence Lehérissey au piano. Un clin d’œil à la famille Méliès et à l’histoire de la ville de Lavelanet puisque, en effet, le grand-père de Georges Méliès, François Méliès, foulonnier de son état, est né à Lavelanet, le 11 juillet 1815.

    Mais ça c’est une autre histoire, et vous en reparlera très bientôt !

     

  • Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    Septembre 2016, Margaux a refait ses valises

    En ce début d’automne et après quelques mois passés en Ariège avec sa famille et ses amis, Margaux répond encore une fois à l’appel de l’aventure. Cette fois ce sera la Nouvelle Zélande. Dans ce premier épisode de son carnet de voyage, elle nous raconte son passage aux Etats Unis en attendant son envol pour le pays des Maoris !

    Nous l’accompagnerons encore une fois dans cette belle aventure en diffusant régulièrement ses aventures. Bon voyage Margaux, fais nous rêver !

    Pour moi, l’année 2016 a commencé le 25 Août ; le jour où, après une longue et magnifique halte en Ariège, j’ai emballé mes objectifs, vérifié mon passeport et refait mon sac. Je me sens plus sûre de moi après première année de « globe-trotting » solo. Grâce aux soutiens financiers du FDLA (Fonds départemental de loisirs actifs), de Fajip (Foix adolescence jeunesse information prévention) et de quelques nouveaux contributeurs, mon budget est bouclé. Et puis il y a vous. Azinat et ce rendez-vous mensuel avec ma chère Ariège ! Merci à tous pour votre aide et votre confiance.

    Changement notable cette année, je pars avec un sac-à-dos convertible de 60 litres. Notez que j’ai allégé mon paquetage : 30 litres de moins que l’année dernière … Il y a du progrès n’est-ce-pas ? Et un autre changement de taille. 1m87 précisément. Comme je vous le disais dans ma précédente Newsletter, cette année, je pars avec mon grand frère. Cédric, qui vient de finir un Master 2 à la Sorbonne, m’accompagne une partie du voyage avant de rentrer en Europe pour tracer sa propre route. Mais, en ce 25 août donc, il est 10 heures lorsque nous jetons un dernier regard sur les Pyrénées, puis la brique rose de Toulouse où nous serrons nos parents dans nos bras … une ultime fois. Ca y est, c’est le grand départ.

    californieNotre première semaine est parfaitement organisée. Pas une once d’aventure. Sur le papier. Nous avons eu des prix imbattables au départ du Royaume-Uni. Nous y passons 48 heures profitant de l’occasion pour découvrir l’une des plus (vieilles et) incroyables capitales européennes … Londres c’est magique ! En 48 heures, c’est au pas de charge que nous découvrons l’essentiel … le battement de coeur de la ville ! Nous reviendrons, un jour, faire les touristes. Deuxième dodo : check ; valises : refaites. C’est bon, on file à Heathrow. Pour 11 heures de vol. C’est sous une pluie diluvienne que le Boing 777 d’American Airlines décolle. Il est 12h25 et par la magie des fuseaux horaires, le vol AA109 atterrit à Los Angeles à 15h40 heures locales.

    losangelesPour reprendre notre souffle, il faut quelques jours !  Il faut bien ça pour s’acclimater au mercure qui tutoie les 40°C, l’humidité, la foule, l’atmosphère et le jetlag. Los Angeles est gargantuesque. Elle s’étale du nord au sud sur 71 kilomètres. Pamiers-Toulouse, quoi ! Vite fait, on se la joue touristes sur les étincelants Star Avenue et Sunset Boulevard, à un jet de pierre des maisons des stars dont on a que faire. Nous fuyons rapidement ces endroits-là. On veut de l’authentique, alors nous passons des heures à marcher. Aux boulevards coquets succèdent des quartiers glauques qui succèdent à des zones résidentielles puis … d’interminables parkings jouxtant des plages dorées, sur lesquelles sont posées des terrains de beach volley et des palmiers … De Santa Monica jusqu’aux, presque secrets, canaux de Venice Beach où de coquettes maisons se reflètent dans l’eau verte enjambée de ponts blancs, nous explorons. Le trajet semble interminable et nous crevons littéralement de chaleur.

    Tout juste le temps de prendre nos marques, nous repartons, prenons « un peu de hauteur » direction plein Est vers l’Utah. J’ai l’immense chance de revenir sur les routes du Grand Canyon, du Monument Valley. J’ai aussi la chance de partager ça avec mon frère. Ensemble nous découvrons des endroits qui m’avaient échappés l’année dernière, comme le Four Corners Monument par exemple, lieu historique et unique où convergent 4 états : Colorado, Utah, Arizona et Nouveau-Mexique.

    Evidemment, j’ai prévu de présenter Cédric à Shirley et Danny qui m’ont accueillie l’année dernière et avec qui une complicité s’était naturellement liée. On se retrouve comme si on ne s’était jamais quittés. Tous les quatre nous rafistolons des barrières à 2500 mètres d’altitude. Nous faisons des barbecues en pleine nature, allons tirer sur des cibles dans le désert, faisons de la pâtisserie à la maison et admirons les pétroglyphes gravés dans la roche écarlate … et on se quitte, les yeux pleins de larmes. Trop tôt.

    wyomingNotre itinéraire nous conduit sur les routes de l’Idaho et du Wyoming. Les paysages changent. Pas question de quitter la région sans voir Yellowstone. Et grand bien nous a pris car en l’espace de quelques heures nous avons vu bisons, wapitis, élans, biches, ours et même un grizzly, le tout à deux pas des 10 000 sources d’eau chaudes et presque 200 geysers que compte ce supervolcan à ciel ouvert.

    Nous traversons d’Est en Ouest le quasi-désertique Montana. Sur grand écran nous avons droit à des couchers de soleil spectaculaires. Ce sont de véritables chefs-d’oeuvres aux couleurs magnifiques … et au bout de la route ? Seattle. Dans l’état de Washington. Magnifique ville, les pieds dans l’eau où se tutoient bâtiments en briquettes et buildings de verre que cernent des forêts profondes qui donnent à la ville le surnom de «  Cité Emeraude ». Le contraste est aussi saisissant que grandiose ! A seulement 2h30 de route : Vancouver. La tentation est grande. Trop grande. Ni une, ni deux : on passe la frontière ! Nous nous offrons le luxe d’un tour de ville ; juste quelques heures, histoire de s’imprégner de la cosmopolite, de la belle Vancouver.

    oregonNous prenons la US-Route 26 Sud qui nous mène, après un bref stop au bord de l’Océan, tout droit à Portland dans l’Oregon. Ville agréable où il fait bon vivre. Les looks sont cools et assumés.  On s’habille dans les friperies plutôt que dans les grands magasins et on s’affiche plus vegan que carnivore ! Nous passons la nuit dans un motel miteux de série B à moins de 2 kilomètres de la gare ferroviaire d’où nous prenons un train, Amtrak, en direction de San Francisco. Jusque là, nous avons fait des milliers de kilomètres tassés dans des Greyhound pas toujours très confortables … la perspective de pouvoir étirer les jambes et se reposer dans un siège confortable relève du luxe.

    Et dans 4 jours, nous serons assis dans un Boeing 787, un Dreamliner d’American Airlines traversera le Pacifique pour rallier la Nouvelle-Zélande. En 13 heures qui font deux jours, puisque partant le soir du 25, nous atterrirons à Auckland le matin du 27  !

    Avant de quitter l’Amérique, nous avons un rendez-vous un peu spécial. Avec une compatriote installée en Californie. En effet, nous partagerons notre dernière après-midi à Los Angeles avec Soline qui a gentiment proposé de nous déposer à l’aéroport pour LE grand départ !

    A bientôt, d’Aotearoa !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 17.850 kms
    8874
      en avion

    3283 en bus
    1024 en train
    4612 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com/goingwest

    tripline

  • Association Avelan’Arts, la croisée des cultures à Lavelanet

    Association Avelan’Arts, la croisée des cultures à Lavelanet

    A Lavelanet, place Henri Portet en bas de la rue des Arts, on trouve la Maison des Arts, un espace de 100 m2 dédié aux Arts et à la Culture.

    Ce quartier quasiment déserté depuis de nombreuses années reprend vie peu à peu grâce à la volonté et à l’énergie d’Abiba Baguigui, présidente de l’association Avelan’arts.

    Native de Lavelanet, Abiba à étudié les beaux arts puis est partie travailler en Bretagne. Elle a exposé à Toulouse, en Bretagne et en région Parisienne. Revenue dans son quartier natal il y a 6 ans et le voyant quasiment déserté lui vient l’idée d’ouvrir un espace artistique.

    L’aventure Avelan’Arts à commencé il y a peine 2 ans. «J’avais envie de créer sur Lavelanet un espace qui appartienne aux artistes et artisans et dans lequel on puisse développer l’art et la culture, un échange convivial et créer un réseau» explique Abiba. Avec 7 membres et un local de 90m2 lors de la création de l’association, c’est aujourd’hui 260 m2 d’exposition et d’ateliers créatifs et 172 adhérents qui la font vivre et exister.

    Artisans, peintres, conteurs, écrivains, poètes, et de nombreux artistes se donnent rendez-vous régulièrement pour faire vivre la Maison des Arts. L’association propose de découvrir des expositions mensuelles d’œuvres d’artiste et artisans, des initiations et des pratiques artistiques : dessin, calligraphie, peinture, sculpture, poterie mais aussi café littéraire et écriture. Elle accueille également des groupes de personnes pour des visite guidées et une contextualisation des œuvres présentées. Cet Espace d’exposition pour les artistes et d’échange culturel est ouvert à tout public.

    En dehors de l’espace artistique, Avelan’arts propose des projets dans la ville lors de manifestations comme la fête de la musique ou encore le printemps des poètes. De nombreux partenariats ont également été mis en place avec les écoles, les collèges, les centres de loisir, les maison de retraite, ainsi que la maison paroissiale.

    Suite à la rencontre avec deux new yorkais installés à Lavelanet et membres de l’association, la Maison des arts organise une exposition de peintures et de photographies «Made in NewYork». En avril 2017, ce sont les artistes lavelanétiens qui vont exposer la ville qui ne dort jamais – Des lavelanétiens vont conquérirent New York !

    Tout cela n’aurait pas été possible sans le soutien de la Mairie qui à fait confiance et soutenu le projet dès le départ en aidant l’association dans les démarches de rénovation et d’aménagement du local. Un soutien qui a porté ses fruits puisqu’après un an et demi d’existence Avelan’Arts se porte plus que bien.

    «Le constat que j’en fait en l’espace d’un an et demi, c’est que c’est une nécessité et que ça répond à des attentes. Cela demande du temps et beaucoup d’énergie, mais l’énergie on la trouve dans la solidarité avec toutes les personnes qui gravitent autour de ce projet là. Il fallait que ce quartier revive, c’est un quartier populaire dans lequel il y a toutes les énergies, c’est la croisée des cultures». Conclu Abiba.

    Pour joindre l’association :

    1 Place Henri Portet – 09300 Lavelanet
    06 30 69 38 33
    association.avelanarts@laposte.net

  • 22 septembre, l’équinoxe d’automne !

    22 septembre, l’équinoxe d’automne !

    Avec ses feuilles qui tombent en même temps que la température et ses journées qui rétrécissent à vitesse grand V, l’arrivée de l’automne n’est généralement pas aussi attendue que celle du printemps, les jours, qui duraient environ 16 heures au 21 juin, ont largement perdu en longueur. Ils raccourciront  jusqu’au solstice d’hiver le 21 décembre.

    Mais le jour de l’automne c’est également le jour de l’équinoxe et c’est un événement astronomique passionnant :

    Un équinoxe est un instant de l’année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre ; il change d’hémisphère céleste. Ce jour-là, le Soleil passe alors exactement au zénith sur l’équateur terrestre. Résultat : l’équinoxe d’automne fait partie des deux seuls moments de l’année où journée et nuit sont précisément de même longueur.

    Une année connaît deux équinoxes : le premier, entre les 19 et 21 mars; le printemps et le second, entre les 22 et 23 septembre ; l’automne.

    Chaque année, l’équinoxe d’automne a lieu à une date différente. Ceci tient au fait que la Terre tourne autour du soleil en 365 jours, 5 heures et 46 minutes, et non exactement 365 jours. Mathématiquement, les équinoxes d’automne ne peuvent avoir lieu qu’entre le 21 septembre (la prochaine fois en 2092) et le 24 septembre (la prochaine fois en 2303). Nous pouvons donc raisonnablement garder en mémoire la date du 22 septembre.

    Ce jeudi 22 septembre 2016 l’équinoxe a lieu à 14:21:07, heure officielle du passage à l’automne.

    Nous voici donc en automne, et comme Gustave Flaubert, nous aimons bien l’automne. C’est la saison idéale pour de magnifiques balades en forêt, pour ramasser les châtaignes et les champignons et admirer les superbes couleurs dont se pare la nature.

    «J’aime l’automne, cette triste saison va bien aux souvenirs. Quand les arbres n’ont plus de feuilles, quand le ciel conserve encore au crépuscule la teinte rousse qui dore l’herbe fanée, il est doux de regarder s’éteindre tout ce qui naguère encore brûlait en vous.

    Je viens de rentrer de ma promenade dans les prairies vides, au bord des fossés froids où les saules se mirent ; le vent faisait siffler leurs branches dépouillées, quelquefois il se taisait, et puis recommençait tout à coup ; alors les petites feuilles qui restent attachées aux broussailles tremblaient de nouveau, l’herbe frissonnait en se penchant sur terre, tout semblait devenir plus pâle et plus glacé ; à l’horizon le disque du soleil se perdait dans la couleur blanche du ciel, et le pénétrait alentour d’un peu de vie expirante.

    J’avais froid et presque peur.»

    Gustave Flaubert

     

  • « Petit Marché » le Maire d’Aulus donne sa réponse à Géraldine

    « Petit Marché » le Maire d’Aulus donne sa réponse à Géraldine

    Dans un article « témoignage » paru sur le site internet d’Azinat.com le 6 septembre 2016 sous le titre « Aulus : cinq emplois menacés au « Petit Marché » U, la Mairie ne lâche rien », la Gérante de ce magasin, Géraldine Wunderlich, accuse la Mairie d’être la responsable de sa fermeture le 15 décembre prochain et de la suppression de 5 emplois.

    Alors que c’est elle qui a décidé de cesser ses activités en pleine préparation des fêtes de Noël et du nouvel an, elle reproche à la Mairie de ne pas avoir attribué de surface supplémentaire à son commerce, et plus précisément la salle d’expositions de la médiathèque voisine.

    Argument mensonger comme on le verra, et décision paradoxale que de fermer un commerce en période de fin d’année et qui, à l’en croire, déborderait d’activités (500 à 600 clients par jour cet été, dit-elle) !

    Rappelons le cadre de ce «  psychodrame » :

    • Un bail commercial: la Commune étant propriétaire des murs du « Petit Marché » et d’une superficie au sol de 350 m2 (170 m2 de magasin et 180 m2 de sous-sol). La locataire, Mme Wunderlich propriétaire du « fonds de commerce » pendant la durée de ce bail, paie un loyer mensuel de 312 € à la commune (inchangé depuis 11 ans) qui participe aux charges et impôts de la copropriété « Résidence de l’Ars », dans laquelle est situé ce commerce.
    • Un bail  qui n’interdit pas de stocker des marchandises ailleurs. La copropriété offre des possibilités de locations ou achats de garages et logements qui permettaient à Mme Wunderlich de ne pas recourir systématiquement à l’assistanat communal.
    • Un commerce de proximité acquis pour résister à la désertification. Aulus-les-Bains comme de nombreuses communes rurales et de fonds de vallées ont acheté des locaux et installé des personnes en recherche d’emploi pour maintenir des commerces à proximité des habitants.
    • Un dispositif de proximité public/privé efficace. Mme Wunderlich en a profité, et par son travail acharné, mais aussi celui d’élus intégralement bénévoles à Aulus depuis 2008, qui ont participé au sauvetage du centre thermal, au doublement du nombre des curistes et de touristes, les revenus de sa Gérante du « Petit Marché » et le service rendu à la population ont pu progresser.

     

    Hors la salle d’expositions de la médiathèque, aucune alternative n’est acceptée par Mme Wunderlich 

    Elle veut qu’on lui attribue, en totalité ou partiellement, cette salle. Un point c’est tout !

    C’est sans doute la raison pour laquelle, contre toute attente, elle a, le 21 mars dernier, refusé l’installation d’une zone de stockage-tampon sécurisée, près de sa réserve. Solution à ses problèmes de livraisons, qui nécessitent d’être mises en attente de rangements, et qui devait être réglée avant l’été 2016.

    Les obligations et choix d’une équipe municipale, Mme Wunderlich n’en a cure, seule sa vision des choses compte. Pourtant il   lui a été expliqué que la salle d’expositions attachée à la médiathèque qu’elle revendique, mise en place par les prédécesseurs de l’équipe municipale actuelle, et le Conseil Général, ne pouvait lui être attribuée, si ce n’est pour la dépanner hors la saison thermale. Pour 2 raisons :

    – Une volonté d’action culturelle en direction des jeunes, notamment les élèves des classes « découvertes » de la ville de Toulouse, et des curistes.

    – Une obligation liée au fait que cet espace est dédié au domaine public communal est « inaliénable » donc non attribuable dans le cadre d’un bail commercial.

     

    Pour tenter d’imposer sa volonté en convaincant l’opinion, avec un son de cloche, que l’intégration de la salle d’expositions dans le bail (qu’elle vient de rompre !) est la seule solution, Géraldine Wunderlich cache des réalités en passant sous silence :

    • Sa résiliation de bail le 4 juin pour le 15 décembre 2016, qui démontre que la commune a été mise devant un fait accompli (voir copie jointe).
    • Sa motivation de résiliation  qui ne met pas en cause la Mairie (et pour cause : voir paragraphe ci-dessous) mais des fournisseurs.
    • Sa mise en échec, inattendue, le 21 mars 2016 de la solution   – initiée et payée par la Mairie en accord avec Géraldine Wunderlich et le Syndic de copropriété – de stockage des livraisons.
    • Sa discrétion sur le débat public du 17 juillet concernant sa décision de fermeture, et sur la rencontre du 17 août à sa demande, avec une délégation de Conseil municipal conduite par Patrick Boyer.
    • Son non dépôt des comptes annuels au greffe du Tribunal de Commerce et à la Mairie, qui entraîne une méconnaissance de la nature des 5 emplois supprimés, de leur masse salariale, de l’état de santé, bonne ou mauvaise, du commerce.

    En conclusion, l’avenir du « Petit Marché » doit s’organiser de la façon suivante :

    La résiliation de bail a été actée par le conseil municipal le 25 juin 2016 et la Sous-Préfecture le 1er juillet, après un délai de 3 semaines pour une éventuelle rétractation.

    Le 24 septembre le Conseil municipal désignera une commission de candidatures en son sein.

    Début octobre un appel à candidature sera lancé.

    Un bail révisé sera établi courant octobre.

    Un recrutement aura lieu dans la 2ème quinzaine de novembre.

    Si Mme Wunderlich fait acte de candidature la commission de recrutement l’examinera au même titre que les autres.

    L’équipe municipale fera en sorte que la population souffre le moins possible de la situation qui lui est imposée.

     

    Pour le Conseil municipal, le 19/09/2016. Le Maire Michel Veyssière.

  • Gardner Aerospace Belesta, une unité industrielle en devenir ?

    Gardner Aerospace Belesta, une unité industrielle en devenir ?

    C’est vendredi dernier que l’équipe dirigeante de GARDNER AEROSPACE inaugurait la rénovation des locaux de Belesta. L’occasion pour élus et invités de découvrir la philosophie et les savoir-faire de cette unité industrielle qui compte plus de 45 salariés sur le Pays d’Olmes.

    Nick Sanders le pdg de GARDNER AEROSPACE et Christian Périchon pdg de GARDNER AEROSPACE FRANCE avaient invité une cinquantaine de personnalités du monde économique et des élus locaux et territoriaux en présence de Marie Lajus préfète de l’Ariège, à visiter les locaux rénovés de l’entreprise GARDNER BELESTA appartenant au groupe.

    GARDNER AEROSPACE est un groupe anglais (Détenu à 100% par le Fonds d’investissements BETTER CAPITAL depuis 2010) en plein développement qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 175 millions d’euros et réalise depuis quelques années des acquisitions, qui lui permettent aujourd’hui de répondre à la demande de donneurs d’ordre dans l’aéronautique, le transport ferroviaire ou le secteur des pétroles.

    Le Groupe a aujourd’hui une assise internationale (Inde, Pologne, …) avec des usines modernes dotées d’une grande capacité de moyens industriels récents et performants : 30 stations CATIA, 25 machines de contrôle 3D, 270 machines d’usinage, 100 presses et plieuses, des chaines de traitements de surface intégrées, de très nombreuses certifications et homologations qualité…

    Le site de BELESTA fait partie de cette stratégie, et l’entreprise « anciennement » SALVAIRE, rachetée en 2007 par AIRIA puis par le GROUPE GARDNER en 2012 passe sous le pavillon anglais. Il était logique pour les dirigeants de configurer l’unité (entreprise autonome juridiquement et détenue à 100% par GARDNER) et de la mettre au standard des autres établissements du groupe : 2 millions d’euros ont été investit pour cette dernière rénovation en machines et réflexion des locaux (peinture, aménagement, mise aux normes et standards du groupe)

    Quel avenir pour ce site ?

    Cette inauguration a permis aux dirigeants de rappeler leur intérêt pour l’unité de Belesta ; un savoir faire spécifique et difficile à trouver en France. Ainsi, bien que « Belesta » soit éloignée des centres de décisions et de production des donneurs d’ordres, positionnée dans un bassin rural, cela n’affecte pas l’intérêt du groupe qui est compensé par le savoir existant comme se plait à le dire Nick Guttridge le Vice-Président en charge du développement.

    Pourtant, le site de BELESTA n’est positionné que comme un sous-traitant de rang 2 et la plupart de son chiffre d’affaires (60%) est fourni par AUBERT & DUVAL. L’entreprise, comme beaucoup aujourd’hui est à la merci des fluctuations des commandes du secteur aéronautique essentiellement ; ce qui pour simplifier, peut aussi bien aller dans le bon sens avec des recrutements et d’autres investissements si le secteur offre de nouvelles perspectives, mais aussi comme Belesta l’a déjà connu en 2003, une baisse des effectifs pour compenser une baisse de charge.

    Souhaitons donc, que l’embellie du secteur aéronautique continue afin que le pari pris par l’équipe dirigeante de GARDNER AEROSPACE soit gagné.

     

  • Double médaille d’or pour la Georgette

    Double médaille d’or pour la Georgette

    Après la médaille d’or du concours Lépine international de Paris au printemps dernier, c’est une deuxième médaille d’or du concours Lépine européen de Strasbourg qui confirme l’intérêt majeur de l’invention, alternative innovante qui vient bousculer les traditions séculaires dans l’art de la table.

    Ces deux distinctions, ont été aussi assorti d’un prix du design, et d’un prix fidealis permettant de protéger gratuitement une centaine d’idées nouvelles. Très sollicités, Catherine et Jean-Louis Orengo, souvent absents du département, sont fierts de devenir régulièrement des ambassadeurs de l’Ariège.

    La dynamique Georgette commence à se faire sentir dans l’économie locale à travers des artisans complémentaires : fabrication de centaines d’étuis en tissu, d’étuis en cuir, graveurs sur métaux et tissus, Outils de communication, expédition de nombreux colis.

    Une quinzaine de boutiques qui revendent les Georgette en Ariège ont le sourire et se préparent à un bon Noël. Et dire qu’il y a huit ou neuf ans en arrière, la famille Orengo n’avait vendu que trois Georgette au marché de Noël de Saint Girons !

    Aujourd’hui, après des passages nombreux sur la presse nationale, les commandes sont nombreuses et les revendeurs de Georgette ce multiplient à travers l’Hexagone.

    Le pari de jean Louis Orengo est en passe de se réaliser. La valorisation économique de l’innovation va permettre bientôt de financer une école de la nature et un conservatoire ichnologique.(ichnologue : science de l’interprétation des traces).

    Comme quoi, sciences, innovation et commerce peuvent être complémentaires.

    Crédit photo :  Raphael Kann

  • Projet de loi montagne II, Jean-Michel Baylet présente son projet, l’Ariège impactée

    Projet de loi montagne II, Jean-Michel Baylet présente son projet, l’Ariège impactée

    Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales a présenté au conseil des ministres ce mercredi 14 septembre,  le projet de loi de modernisation,de développement et de protection des territoires de montagne. De nombreuses collectivités ariégeoises sont concernées par ce projet de loi et les conditions économiques de nombreux habitants seront impactées. Explication de texte..

    La France compte neuf massifs de montagne : les Alpes, le massif central, le massif corse, le massif jurassien, les Pyrénées, le massif vosgien,  le massif de Guadeloupe, le massif des Hauts-de-La Réunion et le massif de Martinique. Ils couvrent plus du quart du territoire national et jusqu’à 30% du seul territoire métropolitain. Dix millions d’habitants environ, soit 15 % de la population française, y vivent. Une commune sur six se trouve en zone de montagne.

    «Les massifs sont des milieux naturels, exceptionnels mais fragiles par leurs paysages et leur biodiversité. Ce sont également des lieux d’habitat et d’activité économique. »

    Ils jouent un rôle majeur en matière d’attractivité et de rayonnement international de la France, notamment par la qualité des entreprises implantées, dont des filières d’excellence (horlogerie, métallurgie, plasturgie, bois, élevage,…) et par l’offre touristique proposée en toutes saisons et particulièrement la pratique du ski (le poids économique du tourisme en montagne représente près de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

    Une première loi qui datait de pus de 30 ans !

    Adoptée à l’unanimité du Parlement, la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne était une loi innovante et ambitieuse. Si elle conserve sa pertinence dans ses principes fondateurs de reconnaissance des spécificités de la montagne et d’équilibre entre les enjeux de développement des territoires et de protection de l’environnement, les évolutions économiques, sociales et institutionnelles intervenues ces trente dernières années plaidaient fortement pour son actualisation.

    Inscrit dans les orientations de la « feuille de route du Gouvernement pour la montagne » présentées à Chamonix en septembre 2015, le projet de loi s’appuie sur les travaux du rapport parlementaire des députées Annie Genevard et Bernadette Laclais remis en juillet 2015 : « Un acte II pour la loi montagne ; pour un pacte renouvelé entre la Nation et les territoires de montagne ». Sa préparation a fait l’objet d’une large concertation avec les élus et les acteurs concernés.

    Concrètement, le projet de loi comporte quatre grands axes

    –       préciser les objectifs généraux de la politique de la montagne et le fonctionnement des institutions qui lui sont propres,

    –       soutenir l’emploi et le dynamisme économique,

    –       faciliter la réhabilitation de l’immobilier de loisir

    –       renforcer les politiques environnementales à travers l’action des parcs naturels régionaux et nationaux.

    S’agissant du premier axe, le projet de loi détaille les objectifs généraux de la politique de la montagne et réaffirme le principe d’adaptation des politiques publiques aux spécificités de ses territoires. Il ne s’agit plus seulement de compenser les handicaps liés aux conditions géographiques  climatiques mais aussi de valoriser les atouts de la montagne en matière de qualité de vie, d’emploi et de loisirs, en mobilisant le potentiel d’innovation à l’œuvre dans ces territoires.

    Il précise la place des collectivités territoriales au sein des institutions propres à la montagne, au regard de la réforme territoriale. Il renforce le rôle et les missions du Conseil national de la montagne et des comités de massif et donne au CNM la capacité de saisir directement le Conseil national de l’évaluation des normes.

    S’agissant du second axe, le projet de loi s’attache à répondre à des problèmes de la vie quotidienne des habitants et des acteurs économiques.

    Il prend en compte les conditions propres aux territoires de montagne en matière de communications électroniques fixes ou mobiles pour la mise en œuvre des investissements publics et la réalisation des équipements et leur maintenance.

    Il aborde aussi les questions relatives à la pluriactivité et au travail saisonnier, formes complémentaires d’organisation du travail, à la fois traditionnelles et très présentes en montagne. Il propose notamment une meilleure prise en compte de leur protection sociale. Il prévoit par ailleurs des mesures destinées à faciliter le logement des travailleurs saisonniers qui demeure une grave cause de précarité pour ces actifs.

    Il adapte les conditions d’adoption des « plans simples de gestion » d’ensembles forestiers et introduit le principe d’une gestion différenciée, par massif, des moyens de lutte contre les grands prédateurs, dans le respect des engagements internationaux.

    En matière de promotion du tourisme en montagne, le projet de loi ouvre, pour les communes classées station de tourisme ou en cours de classement, la possibilité d’une dérogation au transfert vers les intercommunalités de la compétence « promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ».

    S’agissant du troisième axe, le projet de loi procède à une simplification du régime des « unités touristiques nouvelles » (UTN) en distinguant les opérations stratégiques qui relèvent d’une planification dans les schémas de cohérence territoriale (SCoT) et celles, d’impact plus local, qui relèvent des plans locaux d’urbanisme (PLU). Il encourage par ailleurs la réorientation de la construction vers la réhabilitation de l’immobilier de loisirs afin de lutter contre le phénomène des « lits froids » et de préserver les sols naturels, notamment pour des usages agricoles.

    Enfin, s’agissant du dernier axe, il précise le rôle des parcs naturels régionaux et nationaux en matière de prise en compte des spécificités des territoires de montagne et de la préservation de la biodiversité, notamment par la mise en place de « zones de tranquillité ».

    Nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement avec des témoignages d’élus et acteurs du département.

  • Niveau satisfaisant des nappes phréatiques en Ariège et en France

    Niveau satisfaisant des nappes phréatiques en Ariège et en France

    Avec ces grosses chaleurs et le manque de pluies de ces trois dernières semaines de canicule, on aurait pu croire que l’Ariège était à sec ! Et bien non,  plus des trois quarts des nappes phréatiques (79%) affichent un niveau normal ou supérieur à la normale et on retrouve ces statistiques au niveau national. Après une fin d’année 2015 marquée par un déficit pluviométrique notable, les pluies des premiers mois de 2016, et surtout de mai/juin 2016, ont permis une recharge significative des nappes.

    Situation du niveau des nappes en France

    Le niveau des nappes au 1er septembre 2016 est hétérogène d’une région à l’autre.

    Plus des trois quarts des réservoirs (79%) affichent un niveau normal ou supérieur à la normale. La situation montre qu’une grande partie du territoire continue de profiter de la recharge exceptionnelle liée aux épisodes pluvieux intenses de fin mai, début juin. La plus grande partie du Bassin parisien, le Nord et l’Est présentent des niveaux supérieurs à la normale. Le Sud-Est est quant à lui déficitaire en termes de recharge. Le Roussillon et la région PACA présentent même des situations assez défavorables.

    Tendance d’évolution du niveau des nappes

    brgm-sept09La tendance d’évolution du niveau des nappes traduit, en cette fin de période estivale, la phase habituelle de baisse des niveaux pour la plus grande majorité des aquifères. Plus des trois quarts des points sont désormais orientés à la baisse (82%). Le nombre de points encore stables (12%) ou orientés à la hausse (5%) est désormais très faible. Sur une grande partie du territoire, la situation est assez habituelle pour cette période de l’année avec un passage progressif vers les plus bas niveaux annuels.

    La situation des nappes au 1er septembre 2016 montre nettement que l’on se situe désormais sur la période des niveaux les plus bas de l’année (étiage).

    A noter quand même que nos voisins des Pyrénées Orientales connaissent quant à eux un déficit d’eau… (cliquez sur la carte pour obtenir le détail)

    Source : BRGM septembre 2016

  • Alain Sutra : Je suis un homme de gauche !

    Alain Sutra : Je suis un homme de gauche !

    Classé en trente sixième position dans le Who’s who « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net », Alain Sutra est maire de Tarascon sur Ariège depuis déjà de nombreuses années, amoureux de sa ville, de culture et d’Amérique latine, il nous a reçu dans son bureau à la Mairie pour une interview vidéo d’une vingtaine de minutes qui vous permettra de mieux le connaitre.

    Alain Sutra est originaire de Tarascon, comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, la vie l’a emmené loin du « Pays », à l’étranger et dans d’autres endroits de France et puis les incidents de la vie ont fait qu’il est revenu sur Tarascon pour s’y installer..

    Ses origines politiques,

    Alain Sutra est un homme de gauche comme il se plait à le rappeler, il a oeuvré dans deux partis ; le Parti socialiste au départ bien avant de venir s’installer sur Tarascon puis le Parti Radical de Gauche : Il rend sa carte du PS en 2000, une victoire aux élections de la ville en 2001 contre Robert Naudy  le fait remarquer par Jean-Michel Baylet le président du parti Radical de Gauche. Depuis ce temps, tout en étant de gauche il est devenu « un opposant » sur une terre historiquement « socialiste », Il est devenu président du Parti Radical de Gauche du département.

    Ses valeurs,

    Alain Sutra est un républicain, et les valeurs de la république sont essentielles dans ce qu’il croît et les actions qu’il mène : la laïcité n’est par pour lui qu’un mot important mais une attitude qu’il revendique ; enseignant de métiers cela parait « évident » et fondamental. «La laïcité  fédère toutes les autres valeurs de la république»

    Son expérience internationale,

    Alain Sutra a travaillé dans l’éducation nationale en Amérique Latine pendant une dizaine d’années, notamment au Pérou et au Panama, d’où sa passion pour la musique de ces territoires mais aussi sa manière de voir le monde, son ouverture aux différences… Il a dirigé un centre culturel au Pérou où il a pu forger son expérience et donner une image de notre pays. Son expérience internationale a changé sa vie en tant qu’homme.

    Son engagement pour Tarascon

    La ville de Tarascon est un espace qui a connu de nombreux brassages ; au carrefour des vallées, un passé industriel, une terre d’immigration et une terre de mélange de cultures (Espagne, Portugal, Russes, Italiens, Maghreb, …) Ayant joué au football dans son enfance sur Tarascon, lorsque le temps du retour sur la ville, la politique et son engagement associatif sur l’enfance et la jeunesse lui a pris son temps ; devenir Maire devenait évident et coulait de source. Il a pris ces fonctions avec le courage nécessaire mais aussi le recul que lui avait donné son expérience extérieure : Tarascon était meurtris par la décision de fermeture de Pechiney : Mais la ville étant une ville où il y a avait des hommes qui avaient envie d’y rester et de s’y investir et a su lui donné une nouvelle orientation et nouvel avenir : après le désenclavement apporté par l’autoroute voulue par Robert Naudy en tant que président du Conseil Départemental : la ville a su se donner un autre avenir.

    Sa vision de l’Ariège et de son avenir : «l’Ariège est entre de bonnes mains et en perpétuel mouvement»

    L’Ariège change avec sa population ; comme ce qu’il analyse sur Tarascon, certes les traditions, la culture, le patrimoine notamment « historique et préhistorique » resteront toujours là, mais la population évoluant, il lui semble que de nouvelles initiatives voient le jour et vont voir le jour : c’est une chance pour l’Ariège et qui lui donne confiance en son avenir : »Je crois en l’avenir de l’Ariège ! » nous dit-il en conclusion. Mais il ne s’appuiera plus sur les richesses traditionnelles…

     

  • Les cantines se mettent « au terroir »

    Les cantines se mettent « au terroir »

    C’est vendredi dernier, alors que se déroulait le festival des saveurs sur Ax-les-Thermes, qu’une centaine de producteurs, gestionnaires d’établissements et de cantines locales se réunissaient pour un débat sur l’avenir des cantines, des circuits courts et de la « bonne bouffe » dans nos cantines du département. A l’initiative du Conseil départemental, cette première table ronde a permis de faire le point sur le sujet.

    On le sait déjà depuis quelques années, le département fait un effort pour développer les relations entre les cantines de collèges et les producteurs locaux. Manger bien, manger bio parfois, en tout cas manger local devient un souci régulier pour les gestionnaires de la restauration collective du département : On sait ce qu’on mange, cela fait fonctionner les filières locales de production et cela régale les anciens comme les scolaires !

    Le débat, après un accueil par Dominique Fourcade maire d’Ax-les-Thermes, fut lancé par Rachid Arhab qui avouait ne pas maitriser encore toutes les subtilités de la gastronomie locale, et heureux et surpris chaque jour des richesses des propositions faites, aussi bien par les chefs ariégeois que des producteurs encore peu connus dans les sphères parisiennes.

    Henri Nayrou à l’initiative du rendez-vous à proposé de développer quatre actions vertueuses pour accélérer l’utilisation des produits locaux dans les cantines et la restauration collective du département, il l’a martelé lors d’un discours d’ouverture comme une profession de foi :

    «En premier, je crois dur comme fer de notre territoire que l’atout essentiel de l’Ariège, c’est à la fois son image d’authenticité. Ce qui pouvait passer pour une image du passé, va devenir un atout pour l’avenir, ainsi résumée, après avoir été les défauts de ses qualités, notre Ariège va profiter des qualités de ses défauts.

    Secundo, depuis 4 ans, j’avais engagé l’ancien Conseil Général à appuyer le Festival des saveurs d’Ax les Thermes parce que, comme d’autres d’ailleurs en Ariège, il est un remarquable levier de communication. Demain, le festival recevra le championnat de France de cuisine amateur. C’est bien mais pas suffisant à mon goût. Je rêve d’un mouvement de fond, restaurants, tables d’hôtes,  cantines, produits bio, frais, naturels mêlés qui fasse accéder notre Ariège à la notoriété sur ce qu’elle a de meilleur à mettre sur son press-book.

    Tertio,  de nombreuses collectivités, communes, intercommunalités  se sont attachées il y a  20 ans à organiser pour les mômes des repas au choix, naturels, bio, traditionnels sortis de la terre du 09. Je leur tire  chaleureusement mon chapeau.

    Enfin, Aujourd’hui donc, les mouches ont changé d’âne. Manger sainement, c’est tendance. Manger bio, c’est parfois plus cher mais c’est meilleur. La presse, la tv, la pub rivalisent d’offres de bons plans. La mode est au bien-être et au soin de soi, aux circuits courts et aussi aux saveurs retrouvées. Et c’est là que notre Ariège retrouve de l’attrait car elle a toujours été porteuse de vraies senteurs, de vraie vie. Et ses pionniers de la restauration collective scolaire se sont enhardis. Dans les cantines du primaire, des collèges et des lycées, la montée en régime des repas ariégeois est forte. Les premiers agriculteurs qui se sont positionnés sur ce créneau incertain au départ, ont été rejoints par d’autres qui ont découvert les bienfaits de la valeur ajoutée sur des bases de qualité. La Chambre d’agriculture présidée par François Toulis a fait elle aussi sa mue et s’est lancée à fond dans sa Plate-forme.»

    Le Président de la Chambre d’Agriculture François Toulis a été invité à cette occasion à présenter le fonctionnement de la plate-forme des Terroirs d’Ariège que la Chambre a mis en place. Elle joue un rôle essentiel aujourd’hui auprès de la légumerie, comme elle joue déjà un rôle important dans l’approvisionnement des établissements aujourd’hui.

    Henri Nayrou a rappelé entre temps, qu’ il y a maintenant 10 ans que les départements ont reçu la compétence de la restauration dans les collèges, donc la responsabilité pour l’Ariège de faire manger 7 à 8000 adolescents. Dès septembre 2005,  les objectifs affichés par le Conseil Départemental ont été de faire des temps du repas une vraie éducation au goût, à l’équilibre alimentaire, à la diversité et à la qualité des produits.

    Depuis, le repas 100% ariégeois dans tous les collèges, le même jour, une fois par mois, un long chemin a été parcouru. C’est tant mieux.