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22 septembre, l’équinoxe d’automne !

Avec ses feuilles qui tombent en même temps que la température et ses journées qui rétrécissent à vitesse grand V, l’arrivée de l’automne n’est généralement pas aussi attendue que celle du printemps, les jours, qui duraient environ 16 heures au 21 juin, ont largement perdu en longueur. Ils raccourciront  jusqu’au solstice d’hiver le 21 décembre.

Mais le jour de l’automne c’est également le jour de l’équinoxe et c’est un événement astronomique passionnant :

Un équinoxe est un instant de l’année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre ; il change d’hémisphère céleste. Ce jour-là, le Soleil passe alors exactement au zénith sur l’équateur terrestre. Résultat : l’équinoxe d’automne fait partie des deux seuls moments de l’année où journée et nuit sont précisément de même longueur.

Une année connaît deux équinoxes : le premier, entre les 19 et 21 mars; le printemps et le second, entre les 22 et 23 septembre ; l’automne.

Chaque année, l’équinoxe d’automne a lieu à une date différente. Ceci tient au fait que la Terre tourne autour du soleil en 365 jours, 5 heures et 46 minutes, et non exactement 365 jours. Mathématiquement, les équinoxes d’automne ne peuvent avoir lieu qu’entre le 21 septembre (la prochaine fois en 2092) et le 24 septembre (la prochaine fois en 2303). Nous pouvons donc raisonnablement garder en mémoire la date du 22 septembre.

Ce jeudi 22 septembre 2016 l’équinoxe a lieu à 14:21:07, heure officielle du passage à l’automne.

Nous voici donc en automne, et comme Gustave Flaubert, nous aimons bien l’automne. C’est la saison idéale pour de magnifiques balades en forêt, pour ramasser les châtaignes et les champignons et admirer les superbes couleurs dont se pare la nature.

«J’aime l’automne, cette triste saison va bien aux souvenirs. Quand les arbres n’ont plus de feuilles, quand le ciel conserve encore au crépuscule la teinte rousse qui dore l’herbe fanée, il est doux de regarder s’éteindre tout ce qui naguère encore brûlait en vous.

Je viens de rentrer de ma promenade dans les prairies vides, au bord des fossés froids où les saules se mirent ; le vent faisait siffler leurs branches dépouillées, quelquefois il se taisait, et puis recommençait tout à coup ; alors les petites feuilles qui restent attachées aux broussailles tremblaient de nouveau, l’herbe frissonnait en se penchant sur terre, tout semblait devenir plus pâle et plus glacé ; à l’horizon le disque du soleil se perdait dans la couleur blanche du ciel, et le pénétrait alentour d’un peu de vie expirante.

J’avais froid et presque peur.»

Gustave Flaubert

 

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