Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Rien ne prédisposait Mélanie à se retrouver chef au restaurant le Clos Saint-Martin et pourtant depuis 5 mois elle développe en cuisine sa passion pour le local et la cuisine traditionnelle et originale…

    Le Clos Saint-Martin a COUTENS a été repris depuis décembre 2015 par Mélanie Zervos, une ariégeoise, qui s’est installée en cuisine pour le plus grand bonheur des convives qui découvrent sa cuisine depuis le 15 décembre, date à laquelle elle à ouvert et proposé sa nouvelle carte.

    Et pourtant rien ne la destinait à la restauration. Après avoir entamé des études aux Beaux Arts de Toulouse, Mélanie a préféré prendre un virage pour passer par hasard dans le secteur de la restauration. Elle a depuis cumulé les diplômes en école hôtelière : CAP, BEP puis  BTS l’année dernière en candidat libre.

    De la plonge à serveuse en salle, Mélanie rentre peu à peu dans le monde de la restauration

    Elle est ainsi depuis 9 ans dans le métier de la restauration, dont 6 ans en cuisine. Elle est passée de restaurant en restaurant pour parfaire son expérience ; la plonge à ses débuts sur Pamiers, où elle découvre qu’en cuisine aussi on peut travailler des matières et des couleurs et exprimer sa créativité, puis à la cuisine au Relais Royal où elle fait la connaissance de Robert Abraham * qu’elle a suivit dans l’Aude et qui a grandement participé à son apprentissage.

    Après un court passage de trois mois chez  Gilles Goujon un chef étoilé qui a 3 étoiles au guide Michelin, elle apprend l’expérience du monde de la brigade de cuisine et le monde « des étoilés »avant de revenir sur l’Ariège où elle se retrouve en cuisine au restaurant les Remparts de Mirepoix avec le chef Nicolas Coutand jusqu’en 2012.

    Entre temps, Mélanie Zervos a eu deux enfants et fait un parenthèse de quelques temps…Son nouveau statut de mère de famille, la décide pour reprendre son métier à se mettre à son compte, comprenant qu’il serait difficile de s’occuper de ses enfants dans la restauration en tant que salariée.

    Le Clos Saint-Martin, le coup de coeur de Mélanie et son compagnon !

    Terre d’élection de cette jeune chef de cuisine, « Le Clos Saint-Martin » coté construction a beaucoup de cachet ; avec son jardin protégé où il fait bon déguster des salades ou grillades au printemps ou en été, la salle intérieure avec ses tomettes au sol et ses colombages en intérieur.

    Le style et le potentiel a tout de suite plu  à Mélanie et son compagnon alors qu’ils cherchaient à s’installer dans le coin. Après avoir cherché sans succès du coté de la vallée de Dun, ils apprennent que le Clos est à céder et décident de saisir cette opportunité : ils élisent Coutens et le Clos Saint-Martin pour leur projet.

    La cuisine de Mélanie est plus «authentique» que «gastronomique». Elle est à base de produits locaux, de l’Ariège et des environs, de produits de saison. Mélanie propose une petite carte qui évolue selon les saisons et qui change régulièrement.

    Même si sa cuisine est « authentique » comme elle se plait à le dire, simple et traditionnelle, elle est créative et on retrouve parfois dans ses plats, les restes de son expérience avortée aux Beaux Arts de Toulouse !

    Le Clos Saint-Martin
    Mélanie Zervos
    Chemin du Cazal
    09500  COUTENS

    Tel : 05 61 60 45 70

    *Robert Abraham a été élu chef de l’année 2008 en Midi-Pyrénées

  • Préhisto’Night, cet été, vivez l’aventure façon Cro-Magnon !

    Préhisto’Night, cet été, vivez l’aventure façon Cro-Magnon !

    prehistoTarascon

    Fort du succès des deux premières éditions du Préhisto’LOFT où les visiteurs pouvaient apprécier de manière « voyeuriste » le quotidien d’une vingtaine de Cro-Magnons, le Parc de la Préhistoire propose pour la première fois aux visiteurs de vivre pleinement une expérience inédite et insolite en se glissant dans les peaux et les fourrures de nos ancêtres préhistoriques !

    À l’instar de l’expérience vécue par le célèbre présentateur de l’émission E=M6, Mac Lesggy, en février dernier, c’est au tour des visiteurs de vivre un moment hors du commun le temps d’une nuit d’exception. Ces quelques soirées, absolument inédites pour le grand public, offriront autant d’occasion d’entrer dans le quotidien des hommes de Cro-Magnon, de découvrir leurs gestes, leurs habitudes, leurs savoirs et de se replonger dans un passé qui nous paraît, aujourd’hui encore, très mystérieux.

    L’immersion se fait tout en douceur en quittant le XXIème siècle et ses attributs pour remonter le temps en famille, entre amis ou même seul. Adieu jeans, baskets, montres et autres smartphones ! Place au cuir et à la fourrure, vêtements usuels des hommes et femmes préhistoriques.

    Puis vient le temps de monter sa tente pour la nuit et de se préparer un lit douillet, d’allumer le feu (sans allumettes !), de tailler le silex qui servira à la découpe du repas, de fabriquer les lampes pour s’éclairer… bref de découvrir tous les gestes de la vie courante des hommes de Cro-Magnon.

    Le dîner sera un moment de partage où chacun s’emploiera à déguster un menu typiquement préhistorique avec ses doigts et son couteau de silex… Avant un repos bien mérité dans le campement, blotti avec sa famille sous des peaux de rennes.

    Retrouver la famille préhistorique qui sommeille en vous !

    [callout]À partir du 27 mai, un jeu concours sera organisé sur Facebook afin de permettre à 4 « tribus » de vivre cette expérience en avant-première et gratuitement. Pour participer, il suffira de composer sa tribu de 4 personnes maximum, de se prendre en photo en mode préhistorique et de la poster sur la page Facebook « sitestouristiquesariege ». Chaque tribu devra choisir son nom. Les internautes départageront les gagnants.[/callout]

    Préhisto’Night :

    13, 22 et 29 juillet – 5,11 et 19 août.

    Sur réservation. Places limitées.

    95€ jeune et adulte (+ de 12 ans) / 60€ enfant (6-12 ans)

    Informations pratiques www.sites-touristiques-ariege.fr

  • Une start-up ariégeoise à la conquête de la démocratie

    Une start-up ariégeoise à la conquête de la démocratie

    Lionel et Thomas, deux artisans du monde numérique ont fondé la start-up Politizr en août 2015. Connus depuis plus de 10 ans en Ariège pour la création de sites internet institutionnel et marchand, ces deux amis se sont accordés pour mettre leur savoir-faire au service de la vie publique.

    Constatant la désaffection des électeurs et la méfiance généralisée vis-à-vis de la sphère politique, les deux co-fondateurs ont résolu de soutenir la démocratie par l’ouverture du débat public à tous.

    Installés dans leurs locaux à Varilhes, ils développent une plateforme neutre et indépendante permettant aux élu(e)s et ex-élu(e)s de débattre publiquement des sujets proposés par leurs concitoyens. Cette plateforme actuellement en phase de test est déjà ouverte au grand public. Elle permet de lancer des sujets sur la vie publique et territoriale, proposer des solutions voire requérir des avis.

    Des règles simples pour des échanges de qualité

    La richesse du site accessible sur smartphone et ordinateur PC ou MAC, tient à une architecture pensée pour générer des débats de qualité entre élus à l’initiative des administrés. En Bref, Thomas et Lionel nous proposent un outil d’intelligence collective.

    La plateforme de test compte déjà 200 utilisateurs dont 60 élus et anciens élus et cela uniquement par le bouche à oreille. Des contacts ont déjà été pris avec le département de l’Ariège, la région LRMP et même la ville de Lyon.
    Les deux co-fondateurs voient dans leur outil un réel complément à la communication individuelle des élus.

    Peut-être inaugurent-ils une nouvelle forme d’échanges entre élus et citoyens pour dynamiser notre vieille démocratie ?

    [callout]Vous êtes élu, opposant, représentant d’un parti ou d’un syndicat, membre d’une association ou simplement citoyen : venez-vous exprimer sur Politizr !
    Politizr est actuellement en phase de pré-lancement grand public avec 200 utilisateurs dont 60 élu(e)s et ancien(ne)s élu(e)s déjà inscrits.
    Nous invitons tous les citoyens, représentants des corps intermédiaires et élus d’Ariège et de la région à venir publier les questions, opinions ou sujets de discussion.
    Venez-vous inscrire gratuitement et en avant-première sur www.politizr.com[/callout]

  • AZINAT.COM c’est fini ! (POISSON D’AVRIL)

    AZINAT.COM c’est fini ! (POISSON D’AVRIL)

    C’est donc le premier avril que nous vous annoncions notre disparition ! comme à l’accoutumé la rédaction s’est creusé la tête pour hameçonner encore une fois ses fidèles lecteurs. Le sujet de notre disparition a fait tilt : d’un, cela aurait pu être la vérité, tant il est difficile aujourd’hui de survivre en tant que media sur la sphère Internet et a fortiori pour un media local (pour preuve la disparition précipitée d’Ariegenews), de deux il nous a plu de rappeler que rien n’est acquis sur cette petite planète et que du jour au lendemain le monde peut basculer sur l’inconnu. Du coup les messages de désespoir et de regrets ont envahis nos boites aux lettres, ça flatte l’ego c’est sûr mais ça nous a rappelé à la vigilance et motivé pour continuer à animer via notre site web, ce petit bout de terre calé entre Toulouse et les Pyrénées !

    Ci-dessous le poisson….

    C’est en 2009 qu’Azinat.com fait ses premières armes, lors de la nuit blanche en Ariège et la présentation à l’Ariège de son who’s who les ambassadeurs de l’ariege sur Internet.

    Après avoir construit la plus importante communauté d’ariégeois sur Facebook (plus de 6700 fans), Azinat.com tire sa révérence.. Lu par 167 000 ariégeois chaque jour (bizarrement quasiment la population de l’Ariège..) ce petit media est obligé de mettre la clé sous la porte.

    Plus de 650 vidéos produites, des reportages sur les valeurs de l’Ariege et les hommes et les femmes qui y vivent resteront stockées sur les Nimbes du « Cloud » (les vidéos restent stockées sur Youtube qui gardera les revenus publicitaires issus du visionnage pour distribuer à des oeuvres caritatives comme c’est de coutume)

    Azinat.com avaient ses bureaux sur le pays d’Olmes, à la Tour Mirabeau dont les premières phases de démolition ont été entamées mercredi dernier (et qui ont fait l’objet d’un dernier reportage vidéo). A cette occasion, Henri Nayrou président du Conseil Départemental a promis, mercredi dernier sur le site de Mirabeau à l’équipe d’Azinat.com qu’une stèle commémorative serait dressée pour Azinat.com en lieu et place de la tour, à coté des noms des nombreux ouvriers et employés qui ont perdu leur emploi dans le textile sur cette terre sinistrée, en remerciement des travaux accomplis et au service rendu au département.

    Pourtant la population et les jeunes ont tenté de soutenir l’action d’Azinat.com !

    201603311632-fullAzinat.com avait lancé, il y a quelques semaines, une opération d’abonnement auprès de ses lecteurs qui avait eu un fort succès (plus de 60 000 euros récoltés grace à la générosité des donateurs pour la plupart exilés à Paris ou Toulouse pour trouver du travail) mais cette somme n’a pas suffit à combler les déficits récurrents accumulés depuis de nombreuses années. En effet, ce media indépendant ne faisait l’objet d’aucun soutien local, et sa régie publicitaire faisait peine à voir..) Isolé et écarté des subsides locaux, le media communautaire a eu jusqu’au bout le soutien des jeunes, qui ont crié leur colère et leur désenchantement mercredi dernier dans les rues de Mirepoix : l’avenir du monde du travail et la loi El KOMNRI, mais aussi sur la disparition de leur site d’actualité préféré : Azinat.com proposait chaque semaine des dizaine de choses à faire en Ariège, des soirées, des concerts et des spectacles passionnant organisés pour eux !

    9 salariés et animateurs sur le carreau

    Un media qui disparait, c’est certes une porte qui se ferme sur la liberté d’expression et la parole populaire, mais c’est hélas aussi des emplois et de l’activité qui disparait. La fuite des cerveaux avait commencé il y a quelques temps, en commençant par CIRE le dessinateur attitré d’Azinat.com qui chaque semaine croquait l’actualité ariégeoise qui a été obligé de trouver du travail dans l’automobile à Dubai où il est enfin récompensé de ses efforts. Laurence aux manettes depuis le début de l’aventure, a trouvé un petit job dans une ferme des environs et qui au vu de ses connaissances de l’élevage, acquises au grès des reportages sur les exploitations agricoles et fermières, pourra compléter ses maigres revenus. Florent, se trouve aujourd’hui dans l’obligation de sortir un nouveau titre après « ARIEGE MOUN PAIS » et « met toi à l’aise », si la terre est ronde sera son prochain titre avec un CLIP qui sera réalisé le 21 juin..avec Marie Jo qui vient tout juste de gagner  un album au tirage au sort. Le reste de l’équipe reste dubitative quand à son avenir en Ariège et projette de créer une nouvelle Chaine Youtube sur l’élevage des poissons en eau douce….

    Alors à tous et toutes Adishatz !

  • CESEA : Jean-Pierre Stahl affirme ses ambitions pour l’Ariège !

    CESEA : Jean-Pierre Stahl affirme ses ambitions pour l’Ariège !

    Le 11 janvier dernier, le Comité Economique Social et Environnemental de l’Ariège (CESEA) se réunissait lors de son Assemblée Générale. L’occasion pour Azinat.com de faire un point avec son nouveau président, Jean-Pierre Stahl sur le rôle de la deuxième assemblée du département et ses ambitions pour l’Ariège.

    Plus d’infos sur la page du CESEA

  • Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo est président de la communauté de communes du pays d’Olmes. Une personnalité maintenant bien connue du monde économique et de ce bassin industriel qui aujourd’hui essaie de se redresser et affronter la nouvelle donne de l’avenir.

    Gérald Sgobbo a fait ses classes dans le pays d’Olmes, c’est un enfant du pays : Né à Lavelanet, il grandit à Villeneuve d’Olmes. Bien sûr comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, il part faire ses études à Toulouse…

    Après un passage assez court dans l’éducation nationale, il reprend l’entreprise familiale ; le garage automobile SGOBBO.

    Il s’interesse progressivement au monde économique et à la chose publique, il est appelé pour prendre des responsabilités politiques, après s’être impliqué dans les organisations professionnelle, en 2001, où il devient premier adjoint à la mairie de Villeneuve et vice-président de la communauté de communes du pays d’Olmes.

    Un engagement politique comme une continuité de son premier métier

    En 2008, il devient opposant à Marc Sanchez alors président de la communauté de communes d’alors où s’exprime déjà les divergences.

    En 2014, Gérald Sgobbo devient président de la communauté de communes où il trouve un travail énorme à accomplir et des choses importantes à accomplir. Un travail  important à faire au vu de l’historique, pour donner des perspectives dans un contexte national qui rebat les cartes sans cesse et les règles du jeu.

    Gérald est aussi passionné d’automobile, non pas par les belles carrosseries, mais plutôt ce qu’il y a sous le capot, il est d’ailleurs expert automobile auprès de la Cours d’Appel de Toulouse depuis quelques années.

    Un handballeur au pays du rugby et passionné de Trail depuis peu

    Gérald Sgobbo a été un Handballeur au pays du rugby pendant presque 30 ans, il pratique aujourd’hui le vélo et la course à pied et est devenu depuis peu « trailer » amateur et passionné de lecture en tout genres. On le voit s’inscrire au Trail des Citadelles pour affronter la rudesse des cols du Pays d’Olmes comme affronter ses défis économiques.

    «L’Ariège est un département qui a un fort caractère et qui a un potentiel énorme et qui aujourd’hui devient stratégiquement bien situé avec la nouvelle organisation territoriale et la future grande région. C’est un département qui a beaucoup de qualité et un gros potentiel, mais aussi qui demande un gros travail pour appréhender la direction à prendre et les enjeux pour ne pas encore une fois laisser passer le train.»

    «L’Ariege je pourrais dire que ça monte et ça descend au vu de ma passion pour le trail, mais je préférerais dire : vive l’Ariège de demain et nous saurons la rendre forte !»

    Interview réalisée à Lavelanet, propos recueillis par Azinat.com

     

  • Journées portes ouvertes aux Monts d’Olmes le 28 Novembre

    Journées portes ouvertes aux Monts d’Olmes le 28 Novembre

    montdolmes

    Les traditionnelles « Portes Ouvertes » de la station auront bien lieu, mais la forme sera un peu différente des années précédentes.  Une nouvelle formule que les personnels de la station des Monts d’Olmes vous invitent à découvrir le 28 novembre prochain.

    La  journée PROMO sur les FORFAITS SAISON

    se déroulera au Centre MULTISPORTS MUNICIPAL de Lavelanet 

    Samedi 28 novembre de 14h à 18 h

     

    A partir de 18 h, vous pourrez assister à la présentation du projet de la SAVASEM pour la station des MONTS D’OLMES.

    Réservations des forfaits par courrier :
    Pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer pour profiter de cette promo, vous avez la possibilité de réserver votre forfait par courrier, retrouvez toutes les modalités sur le site www.montsdolmes.com

  • Conférence : Survivre dans la société numérique !

    Conférence : Survivre dans la société numérique !

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    « La science découvre, l’industrie applique et l’homme suit. » Le numérique bouleverse nos sociétés de façon extrêmement rapide.

    Sommes-nous enfin en train de vivre la mutation attendue vers un monde meilleur, une civilisation de la culture et des loisirs où les robots assureront les travaux pénibles ? Rien n’est moins sûr.

    De la civilisation numérique à l’entreprise innervée.

    L’homme semble hypnotisé par les nouvelles technologies, à portée de main via les écrans, les smartphones, les objets connectés de plus en plus sophistiqués… qui sont censés lui faciliter la vie, professionnelle ou privée. Pourtant, entre les promesses et les réalités, entre les mirages que véhicule la Silicon Valley et les pratiques sociales qui se mettent effectivement en place, les écarts se creusent.

    Thierry Venin observe dans sa globalité l’écosystème de travail numérisé et met au jour les liaisons dangereuses (24 pièges dans la jungle) qui existent entre les TIC et la pandémie du stress au travail : infobésité, manque de temps chronique, dictature des chiffres, dissolution des relations humaines… jamais l’influence directe de cette « laisse électronique » n’était aussi clairement apparue.

    Patrons, salariés, parents, enfants, pédagogues, dirigeants politiques… nous sommes tous concernés. Et c’est en déchiffrant notre environnement que nous acquerrons les moyens d’agir, d’infléchir et d’orienter nos choix, en refusant de laisser les algorithmes décider pour nous.
    Le 8 décembre prochain, nous vous convions à échanger avec Thierry Venin sur ces thèmes qui touchent tout autant l’entreprise que les citoyens que nous sommes, dans la pépinière d’entreprises Cap Delta à Verniolle, autour du maintenant traditionnel « 5 à 7 BUSINESS« .

    Inscription obligatoire via www.ariege-eco.com car le nombre de places est limité.

    [callout]Docteur en sociologie, Thierry Venin a un parcours atypique : musicien de rue (avant la MAO – musique assistée par ordinateur), instituteur (avant les MOOC – cours en ligne), aide- conducteur de train (avant le dispositif de sécurité VACMA), chauffeur-livreur (avant le GPS) et homme-sandwich (avant Google AdSense), il dirige aujourd’hui une agence d’ingénierie informatique et il est chercheur associé au laboratoire SET (CNRS-UPPA).[/callout]

     

  • Adieu Philippe !

    Adieu Philippe !

     

    philippe-bardou

    Ce matin, nous apprenons le décès de Philippe Bardou fondateur d’Ariegenews. Instant grave, difficile même si les évènements de la vie font que l’on ne se croise plus, la nouvelle est forte et les souvenirs reviennent.

    Philippe a démarré son media en 2006 sur Lavelanet à proximité de nos bureaux sur Lavelanet. Nous l’avions côtoyé, accompagné et nous avions partagé nos expériences, nos idées sur Internet, l’évolution du Web qui était comme nous sa passion.

    Arrivé comme un OVNI un mec vous explique qu’il veut créer un media régional sur Internet, que c’est son projet, sa vie. Un nouveau modèle de média, alors même que la presse en ligne en France et dans le monde était moribonde et cherchait sa voie !

    Grand bosseur, toujours penché sur son ordinateur, pour ajouter une ligne de code, corriger une faute d’orthographe, méticuleux et jusque boutiste en semaine, le soir, comme le week-end…

    Petit à petit il a fait son nid, a su se faire découvrir et faire découvrir aux ariégeois l’intérêt d’avoir un media de qualité sur Internet.

    Certes « La Dépêche » et d’autres étaient déjà en ligne, mais il voulait plus et différemment : de la vidéo, des reportages, de belles photos et de l’esthétique avant tout !

    Certes il n’avait pas que des amis…difficile sur un petit territoire comme le notre, de faire l’unanimité, mais il n’empêche qu’il a fait son taff et laissera une trace..

    Il n’a jamais, comme par timidité, souhaité être sur ces pages et faire partie du Who’s who d’azinat.com, préférant mettre en avant son media pour qui il souhaitait tant …Espérons qu’il ne nous en voudra pas c’est chose corrigée.

    Il part à 55 ans en laissant orphelin sa famille et son media et pas mal de gens tout penaud par un départ précipité..

    Adieu Philippe !

     

  • Ax-les-Thermes 5 & 6 Novembre : Les journées de l’agriculture paysanne de montagne

    Ax-les-Thermes 5 & 6 Novembre : Les journées de l’agriculture paysanne de montagne

    Affiche_colloque_montagne2015-1Avec la révision annoncée de la Loi montagne et l’entrée en application de la Politique agricole commune réformée, c’est l’avenir de l’agriculture dans les territoires difficiles qui se joue.

    Ces deux réformes doivent être porteuses de dynamique pour la montagne et contribuer à l’installation de nombreux paysans au lieu de poursuivre leur disparition.

    Le maintien d’une vitalité agricole en montagne est un enjeu majeur pour l’emploi, l’environnement, le lien social dans ces territoires. Par ailleurs, les régions ont un rôle central pour l’agriculture de montagne. Les élections régionales et la réforme territoriale doivent donc être au cœur des discussions.

    Dans le cadre de la campagne «Envie de paysans», la Confédération paysanne vous invite au colloque organisé par la Conf’ de l’Ariège sur l’agriculture paysanne de montagne les jeudi 5 & Vendredi 6 novembre 2015 au Casino d’Ax-les-Thermes.

    Pour l’installation et le maintien de paysans sur le territoire

    Ce colloque mettra en lumière le rôle et les enjeux de l’agriculture paysanne de montagne, croisera les regards et les expériences des paysannes et des paysans de différents massifs et des pays limitrophes.

    Il sera le lieu d’élaboration de propositions concrètes en faveur de l’agriculture paysanne de montagne qui seront ensuite débattues avec les différents acteurs et échelons politiques concernés. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, ainsi que de nombreux élus, seront présents.

  • Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos est un site de domination.

    Dès lors que la société est structurée, qu’il y a du monde et que l’on passe à un système agro-sylvo-pastoral, qui prend forme à partir de l’age du bronze entre 2000 et 1000 avant JC, il y a des dominations qui s’exercent : les dominations ici s’emboitent, elles ont des formes différentes et mais elles sont toujours là.

    «On trouve aussi des cabanes de bergers (Orry) qui nous permettent d’analyser l’évolution des populations.» précise Florence Guillot

    Nous avons des datations dans les charbons, jusqu’au néolithique ancien. Mais il commence à y avoir des tessons de céramiques à partir du Bronze Moyen, vers 1400 avant JC, et ça augmente jusqu’au Moins 700 av JC et jusqu’à l’an zéro.

    Tous les habitants sont au pieds du site et le site domine. Ces sites de domination sont spécifiques : la population change au cours de l’histoire, mais les sites sont toujours là et la domination est toujours présente.

    Nous avons différentes phases d’habitat, mais aussi beaucoup de lieu de culte. La domination s’exerce à cette époque aussi et surtout par le culte. On trouve sur Montreal de Sos des urnes funéraires, des fragments de lieux de cultes, des céramiques fines et des fragments de Vénus de l’époque Gréco-romaine.

    On a attrapé assez peu d’aménagement de cette période, peut-être un ou deux murs, mais on sait qu’il ne s’agit pas d’une occupation légère car nous avons beaucoup d’éléments.

    La foret que nous connaissons aujourd’hui n’est pas la forêt primitive

    D’un point de vue technique, on carotte également des tourbières et on analyse les pollens qui nous permettent d’avoir une idée de la population et de paysages.

    A l’origine, Il y a de la forêt  jusqu’à des altitudes de 2200 metres. Mais peu à peu l’homme va exploiter la forêt, la brûler pour le chauffage et pour les forges, et ce, jusqu’au 19eme siècle où il ne restait plus que quelques 7 hectares de bois ou de forêts dans la vallée.

    Aujourd’hui la forêt  domine de nouveau à 70%,  mais avec d’autres espèces. Ce qui repousse n’est pas du tout ce qu’il y a avait à l’origine,

    Le forêt repousse spontanément ou par apport de nouvelles variétés, mais la foret primitive a été modifiée par l’homme, ce n’est plus une forêt »naturelle ».

  • Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Nous sommes dans la vallée du Vicdessos et Montréal de Sos, site archéologique bien connu surplombe la vallée. « Sos » veut dire la vallée comme Casteron de Sos ou Montreal de Sos. « Sos » est un toponyme Pyrénéen avant le latin. Le site est fouillé depuis 13 ans et constitue une des plus grosses fouilles des Pyrénées à l’heure actuelle.

    Chaque année pendant un mois, scientifiques et bénévoles fouillent pour retrouver des traces de vie des habitants d’autrefois.

    Les scientifiques, chacun dans leur spécialité (verre, fer, céramiques,…)  font des analyses et produisent des rapports de fouilles et organisent des conférences ouvertes au public plus ou moins avertis.

    120 000 fragments d’objets ont été extraits du site de Montréal depuis 13 ans. «Les objets ou surtout les fragments d’objets de la vie quotidienne, c’est ce qu’on trouve ou du moins c’est ce qui s’est conservé»

    On va trouver des elements en fer ; des clous, des crampons, mais aussi des boucles …

    Chaque fragment est difficile à analyser car c’est souvent très petit. Les fragments sont numérotés et donné à analyser à  chaque « spécialiste »  qui produiront leurs analyse.

    Comment se passent les fouilles à Montréal de Sos

    On cherche des couches de sols ; chaque couche veut dire quel chose, les elements mobiliers nous intéressent car ça date les périodes de chaque couche et nous informent qui vit mais le but c’est de faire l’histoire du site en faisant de la fouille lente couche par couche.

    Le site de Montréal de Sos fait 8000 mètres carré, on arrive à savoir ce qu’était les bâtiments. (ce qui a été fouillé représente seulement 800 metres sur les 8000)

    Tout s’étudie mais pourtant on ne fouillera pas tout… il en restera pour les successeurs de Florence et des benevoles

    Il y a très peu de site qu’on sont fouillé dans les Pyrénées et c’est un gros effort de la part de la mairie d’Auzat d’aider et de financer les fouilles de Montreal, comme l’aide du Conseil départemental qui contribue également.

     

    Il y a peu de choses avant les époques du moyens age et c’est rarement fouillé et c’est ce qu’on cherche sur Montreal de Sos à connaitre la vie quotidienne des gens à ces époques encore peu connues.