Nous avons rencontré Phil Bence, l’organisateur de « Explos Film Festival » qui nous a fait un compte rendu de la winter édition qui s’est déroulée le 25 février dernier, et donné un aperçu de la prochaine édition du printemps.
« Une belle réussite, on est assez content, on a renouvelé l’expérience de l’an dernier » se félicite Phil Bence. Avec la projection de trois beaux films abordant trois aspects différents de la montagne, l’édition a été un succès. Son seul regret, n’avoir pas attiré assez de visiteurs de l’extérieur puisque le festival s’est déroulé en période scolaire.
«Il y a un public de locaux, à nous d’aller chercher les autres, peut être que nous n’avons pas assez communiqué» explique t’il. La Winter édition a cependant fait salle comble avec 350 spectateurs dont environ 80% d’habitués, de quoi se réjouir.
Pour l’édition de printemps, l’équipe réfléchit à modifier le concept, avec une soirée de projection plus courte le samedi afin de finir sur un concert.
Autre changement, la date sera décalée puisque l’ascension, date à laquelle est programmé le festival habituellement tombe trop tôt cette année.
Ce qui ne changera pas ; Un beau programme riche et éclectique et des invités de renom qui seront présent pour vous présenter le meilleur des films de montagne et d’Aventure.
Rendez-vous donc du 18 au 22 mai à Ax les Thermes pour la neuvième édition de Explos Film Festival.
Répondant gentiment à notre invitation, Georges-Patrick Gleize, entre Salons du livre, signatures et cours au Lycée, nous a rendu visite dans nos locaux pour nous parler de son dernier Roman « Le vent de la jeunesse »
Après nous avoir entrainés sur les terres mirapiciennes avec «Le serment des Oliviers», Georges-Patrick Gleize, avec son quatorzième roman «Le vent de la jeunesse», nous fait traverser le XXème siècle à travers Paris, la Corrèze et l’Ariège en suivant le destin de trois générations de femmes.
Au delà de ces beaux portraits de femmes et d’un mystère de famille dont il a le secret, Georges-Patrick Gleize mène le lecteur dans la vallée d’Auzat, sur les traces de ces immigrés italiens et espagnols qui ont travaillé à la construction du barrage d’Izourt en 1939 et ont connus, pour certains, une terrible fin.
Georges-Patrick nous a également dévoilé les prémices de son prochain roman qui cette fois se déroulera dans le Couserans et terminera « la trilogie » des secrets de familles au travers de la destinée de quatre hommes.
Résumé
Flore, jeune journaliste, croise le regard insistant d’un inconnu à Paris dans le métro. Incident banal qu’elle aurait aussitôt oublié si le jeune homme ne lui rappelait étrangement quelqu’un. Quelques jours plus tard, chez sa mère en Corrèze, Flore découvre la photo d’un homme ressemblant trait pour trait à l’inconnu de Paris. Ce pourrait être la même personne si la photo ne datait de 1939. Qui est l’homme de la photo ? Se heurtant au silence obstiné de sa mère, Flore part sur les traces de la seule personne susceptible de l’éclairer : sa grandmère, qu’elle n’a jamais connue. Avec pour seul indice son prénom, Anna, elle parvient à reconstituer peu à peu le destin de cette émigrée italienne venue travailler avec ses parents dans les Pyrénées ariégeoises. Mais l’histoire d’Anna se brouille pendant la période troublée de l’Occupation… En voulant connaître le secret de ses origines, Flore va briser un terrible tabou…
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Le Vent de la jeunesse Georges-Patrick Gleize Editions Calmann-Lévy Série : Cal-Lévy-France de toujours et d’aujourd’hui calmann-levy.fr
[callout]Rencontre et signatures
9 Avril 2016 : Signatures Leclerc Multimédia Pamiers – 09
16 Avril 2016 : Signatures Leclerc Multimédia Foix – 09
18 Avril 2016: Signatures Librairie Les Couverts Mirepoix – 09
22 Avril 2016: Signatures Librairie Bruel – Lavelanet- 09
24 Avril 2016 : Salon du Livre de Souillac – 46
26 Avril 2016: Signatures Librairie La croisée de Beynat – 19
30 Avril 2016: Salon du Livre de Castillonnès – 47
5 Mai 2016: Signatures Librairie Les Beaux Livres – Ax-Les-Thermes – 09
7 Mai 2016: Signatures Librairie La Mousson- Saint Girons – 09
5 juin 2016: Salon du Livre de Pamiers – 09
3 Juillet 2016 : Salon du Livre de Mirepoix – 09
10 Juillet 2016 : Salon du Livre de Massat – 09
17 Juillet 2016 : Salon du Livre de Tarascon/Ariège – 09
12 Aout 2016 : Salon du Livre de Felletin – 23
22 et 23 Octobre 2016: Salon du livre de Parisot – 81
16 Novembre 2016: Conférence Verniolle – 09
20 Novembre 2016: Salon du Livre d’Auterive – 31[/callout]
Rien ne prédisposait Mélanie à se retrouver chef au restaurant le Clos Saint-Martin et pourtant depuis 5 mois elle développe en cuisine sa passion pour le local et la cuisine traditionnelle et originale…
Le Clos Saint-Martin a COUTENS a été repris depuis décembre 2015 par Mélanie Zervos, une ariégeoise, qui s’est installée en cuisine pour le plus grand bonheur des convives qui découvrent sa cuisine depuis le 15 décembre, date à laquelle elle à ouvert et proposé sa nouvelle carte.
Et pourtant rien ne la destinait à la restauration. Après avoir entamé des études aux Beaux Arts de Toulouse, Mélanie a préféré prendre un virage pour passer par hasard dans le secteur de la restauration. Elle a depuis cumulé les diplômes en école hôtelière : CAP, BEP puis BTS l’année dernière en candidat libre.
De la plonge à serveuse en salle, Mélanie rentre peu à peu dans le monde de la restauration
Elle est ainsi depuis 9 ans dans le métier de la restauration, dont 6 ans en cuisine. Elle est passée de restaurant en restaurant pour parfaire son expérience ; la plonge à ses débuts sur Pamiers, où elle découvre qu’en cuisine aussi on peut travailler des matières et des couleurs et exprimer sa créativité, puis à la cuisine au Relais Royal où elle fait la connaissance de Robert Abraham * qu’elle a suivit dans l’Aude et qui a grandement participé à son apprentissage.
Après un court passage de trois mois chez Gilles Goujon un chef étoilé qui a 3 étoiles au guide Michelin, elle apprend l’expérience du monde de la brigade de cuisine et le monde « des étoilés »avant de revenir sur l’Ariège où elle se retrouve en cuisine au restaurant les Remparts de Mirepoix avec le chef Nicolas Coutand jusqu’en 2012.
Entre temps, Mélanie Zervos a eu deux enfants et fait un parenthèse de quelques temps…Son nouveau statut de mère de famille, la décide pour reprendre son métier à se mettre à son compte, comprenant qu’il serait difficile de s’occuper de ses enfants dans la restauration en tant que salariée.
Le Clos Saint-Martin, le coup de coeur de Mélanie et son compagnon !
Terre d’élection de cette jeune chef de cuisine, « Le Clos Saint-Martin » coté construction a beaucoup de cachet ; avec son jardin protégé où il fait bon déguster des salades ou grillades au printemps ou en été, la salle intérieure avec ses tomettes au sol et ses colombages en intérieur.
Le style et le potentiel a tout de suite plu à Mélanie et son compagnon alors qu’ils cherchaient à s’installer dans le coin. Après avoir cherché sans succès du coté de la vallée de Dun, ils apprennent que le Clos est à céder et décident de saisir cette opportunité : ils élisent Coutens et le Clos Saint-Martin pour leur projet.
La cuisine de Mélanie est plus «authentique» que «gastronomique». Elle est à base de produits locaux, de l’Ariège et des environs, de produits de saison. Mélanie propose une petite carte qui évolue selon les saisons et qui change régulièrement.
Même si sa cuisine est « authentique » comme elle se plait à le dire, simple et traditionnelle, elle est créative et on retrouve parfois dans ses plats, les restes de son expérience avortée aux Beaux Arts de Toulouse !
Le Clos Saint-Martin
Mélanie Zervos
Chemin du Cazal
09500 COUTENS
Tel : 05 61 60 45 70
*Robert Abraham a été élu chef de l’année 2008 en Midi-Pyrénées
Ces Apéros du bestiaire pyrénéen proposés par les structures du réseau Education Pyrénées Vivantes, ont pour vocation de venir à la rencontre des habitants de ces communes. Pour Aston, cela a été l’occasion de découvrir le Desman des Pyrénées.
Ce réseau « Education Pyrénées Vivantes » est un réseau transfrontalier d’éducation à l’environnement composé de 65 structures du versant nord et du versant sud des Pyrénées et qui a pour but d’organiser des actions de sensibilisation à l’environnement pyrénéen.
L’été, ces actions se font dans les refuges de montagne « le Rendez-vous des Cimes » et durant l’hiver, elles sont destinées aux habitants des villages ; « les Apéros du bestiaire Pyrénéen«
Lors d’une soirée conviviale, où toutes les générations sont rassemblées autour d’un apéritif mettant en valeur les productions locales, chacun peut vivre une animation sensible et originale construite avec les élus et les associations de la commune pour changer son regard sur la biodiversité des Pyrénées.
Le thème de ce vendredi 1er avril était «Desman d’avril, existe-t-il vraiment ?»
Autour de jeux, d’ateliers de découverte et de quelques surprises, une soixantaine de personnes ont pu découvrir cet animal mystérieux : le desman.
Cette action a été décidée après une étude réalisée par le Conservatoire d’espaces naturels de Midi-Pyrénées en 2014 et 2015 sur la rivière Aston, étude destinée à mieux le connaitre pour mieux le protéger.
En savoir plus sur le Desman des Pyrénées
[callout] Le Desman des Pyrénées, cet animal endémique du quart nord-ouest de la péninsule Ibérique et du massif des Pyrénées est un petit mammifère semi-aquatique insectivore qui mesure à peine 30 cm dont plus de la moitié pour la queue…Il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, discret, il se laisse très peu souvent apercevoir. Si bien que de nombreux éléments de sa biologie et de son écologie sont encore méconnus ! Ce petit animal est pourtant menacé et le devenir de ses populations est incertain. C’est pourquoi, depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif. Piloté par la DREAL Midi-Pyrénées (www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/desman-des-pyrenees-r3137.html), il est coordonné par le CEN Midi-Pyrénées (www.cren-mp.org/). Le volet sensibilisation et éducation à l’environnement a été confié au réseau Education Pyrénées Vivantes (www.pourdespyreneesvivantes.fr).[/callout]
Passionné de musique depuis toujours, Auteur Compositeur d’origine Ariégeoise Patrick est né dans une famille très modeste mais positionnée par le chant et la danse.
Clip « Des millions de vies » Réalisé par AL’CAZAR’Vidéo
A l’age de 16 ans il apprend la guitare et le piano, la musique est au delà d’une passion qu’il ne peut expliquer.
Il auditionne en tant que chanteur et entame 10 Ans de tournées dans l’un des plus Grand Orchestre International. Véritable poète et artiste Patrick puise son inspiration dans la Soûle.
En 1996 il est finaliste de Graine de Star sur M6 avec Laurent Boyer, c’est son premier passage TV. Il collabore avec Jacques Bally, Pascal Castro, Jean Garcia, Étienne Zénone.
C’est alors la rencontre avec Yvan Vanouche, directeur régional pour UNIVERSAL MUSIC sur le grand sud. Il enregistre son titre « VIVRE » dans les Studio Polygrame à Bordeaux un 24 Décembre sous le Nom de Patrick Romain. Le single sera diffusé pendant plusieurs semaines sur Sud-Radio.
Patrick fait les premières parties de Dave, Pascal Danel, Pierre Grocola, Claude Nougaro, François feldman, François valery, Herbert leonar, Gilbert Montagné.
Décourager il abandonne la musique puis, en 2004, il rencontre Francis Delmas des Studio Polygone à Toulouse, Producteur du Groupe « Gold Producteur » de Nathalie Fauran, qui l’encourage et le dirige dans ses premiers pas.
Patrick reprend donc la composition et l’écriture, écrit et compose pour des artistes et éditeurs. Un de ses titre MON IDEAL sera présenté par monsieur Delmas à M6 interaction mais refuser par les Directeurs Artistiques.
Mon histoire n’a que quelque chapitres.
« On s’est tous dit un jour ou l’autre, qu’il faudrait s’y mettre tous pour que cela soit possible, sauvez la zique qu’on aime, je suis là, je suis un défenseur de la chanson française.
J’ai énormément composé ces dernières mois, j’ai fait le point et je me tourne avec un 2er album en préparation DES MILLIONS D’AUTRES VIES.
Ça fait un petit bail déjà que j’évolue dans le milieu de la musique, j’ai pu voir, lentement et sûrement, fondre et disparaître le socle économique sur lequel jadis il était encore possible de monter un projet, écrire, produire et interpréter sur scène de la chanson française ou les Directeurs Artistiques se déplacer et venir faire signer des contrats aux artistes directement sur scène.
En attendant, le métier artistique est devenu quasiment héroïque, la passion de faire de la musique et de la défendre sur scène se traduit par des prises de risques économiques importantes et par un investissement personnel qui, de plus en plus, glisse de l’apostolat au bénévolat pur et simple.
La musique est indissociable de mon existence tout comme l’Ariège bien sur, c’est une amie qui en cache milles, une part de ma vie, de mon coeur, un endroit où je peux m’évader lorsque j’ai des problèmes, des disputes, des amours ratées, où les notes prennent naissance ! »
En ce mercredi de mars 2016, élus, techniciens, membres de la presse locale et quelques anciens salariés de la société Roudière se retrouvaient pour le coup d’envoi de la démolition de la Tour Mirabeau.
« Aujourd’hui, c’est le top départ de la machine à démolir. La concurrence internationale, la mondialisation de l’économie ont balayé en quelques années cette industrie textile si florissante en Pays d’Olmes dans les années 70 ». C’est par ces mots que Henri Nayrou, le président du Conseil Départemental de l’Ariège a mis un point de départ à la « déconstruction » du symbole du textile en Pays d’Olmes qu’était la Tour Mirabeau.
Autour de lui : Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, Marc Sanchez Maire de Lavelanet et Nicole Quillien vice-présidente du Conseil Départemental mais aussi la presse et quelques « anciens du textile ».
Un peu d’histoire
Symbole du rayonnement textile, la Tour Mirabeau fût construite par la société Roudière (fondée en 1947) à la fin des années 60. Elle comprenait 2500 m2 de locaux administratifs, 3 plateaux de 365 m2 dans lesquels s’activaient près de 2000 salariés, soit 20% de la population de Lavelanet.
L’entreprise Roudière avait été rachetée en 1985 par le groupe Chargeurs. En mai 1990, les employés de l’usine menacés par un plan social, retenaient leur directeur (voir la vidéo en fin d’article). Le groupe Chargeurs avait alors morcelé la société en plusieurs entités : Roudière, TCS et Mirabeau S.A., Avelana et FTL.
Fin des années 90, le Conseil Général rachète le bâtiment. Début 2000 Ariège Expansion, l’agence de développement économique y installe une antenne ainsi qu’une pépinière d’entreprises.
Mars 2016, la pépinière d’entreprises déménage à la Coumes. La Tour Mirabeau est vide, les pelles mécaniques commencent le travail de «déconstruction».
Près de 50 ans d’histoire sont tombés mercredi 30 mars 2016.
Quelques chiffres
Destruction et/ou recyclage de : 196 tonnes de bois, métaux, plastiques, laines minérales ; 32 tonnes de produits contenant de l’amiante (qui seront traités dans des installations spécifiques) ; 3.335 tonnes de déchets inertes pour un montant de 445.634 euros à la charge du Conseil Départemental donc du contribuable.
Un renouveau en Pays d’Olmes ?
«Mais ce Top départ n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ et même un point de re-départ» explique Henri Nayrou, puisque en lieu et place devrait se dresser le nouvel hôpital. Pour cela, il y encore 15.000 m2 de friches attenantes en cours d’acquisition par la Mairie et qui devront être démolies par la communauté de communes du Pays d’Olmes. Un projet mené main dans la main avec la CCPO se félicite Marc Sanchez. «Quand on travaille ensemble et que l’on oeuvre à la même destinée du développement d’un territoire, les choses sont possibles» dit il.
« Notre rôle à nous élus, c’est de montrer que l’on sera riche de notre avenir. Ce ne sera pas la même forme de richesse, mais la richesse de notre territoire on ne pourra pas nous l’enlever, elle est ce qu’elle est et la construction de l’hôpital doit être une réalité et sa proximité est capitale». Conclut Gérald Sgobbo.
Des «ex-Roudières» émus
Mais au delà des chiffres et des mots il y a surtout des hommes et des femmes, et ils étaient quelques uns, Rose-Marie, Emilie, Paul, Sébastien, la tête chargée de souvenirs à venir assister à la fin d’années de travail et de luttes sociales.
Rose-Marie se souvient : «Quand j’ai commencé à travailler j’étais au premier étage. Là il y avait le commercial-export et de l’autre coté le commercial-France. Et sur le coté il y avait le bureau de Foropon (le Pdg)»
«En 90, on avait envahi la Tour» se souvient Emilie «c’était le symbole. On était allés dans le bureau du PDG et on avait jeté tous les listings informatiques par la fenêtre… et c’est toujours le symbole cette Tour» «C’est pas que ce soit triste particulièrement, mais c’est la fin de quelque chose … on y a passé des années et des années, on était chez nous»
Même discours pour Paul et Sébastien, beaucoup de souvenirs qui reviennent, un vrai pincement au coeur pour ces anciens salariés.
«On se souvient de tout ce que l’on à passé là dedans, du monde qui y a travaillé. C’est ça qui fait mal au coeur, de le voir désert» Paul Ramirez
Si tous espèrent ce renouveau annoncé par les élus locaux, Sébastien Cruz, ancien secrétaire général de la CGT chez Roudière souligne le fait que la casse aurait dut être assumée par la société Chargeurs.
«Tant mieux s’il y a un projet qui aboutit, mais ça fait mal quand on voit que finalement la casse a été organisée et aujourd’hui on va payer deux fois la casse : J’ai perdu mon emploi et aujourd’hui avec mes impôts on va encore payer au lieu de faire payer Chargeurs» explique t’il.
Séquestration du directeur de Roudière à Lavelanet. 30 mai 1990. Images d’archive INA
Les 26, 27 et 28 mars s’est déroulée la 21ème édition de Swing à Mirepoix.
Comme tous les ans depuis 1996, le long week-end de Pâques a résonné de swing et de jazz. Et sous le soleil, ce qui n’est pas toujours le cas !
Se sont succédés durant ces trois jours sous la halle : l’Orchestre d’Harmonie Mirepoix-Laroque et Les Spitfires, le Giddy Jazz Band, La Compagnie Swing, Serenity Quartet, Stéphanie Pons Trio, et Jazz Oc pour le festival Off.
Quant au festival In, la toute nouvelle salle Paul Dardier recevait : Le Giddy Jazz Band avec les danseurs de la Troupe Lets Danse, Florence Fourcade Quartet et Satchmo Gumbo (F/AUS) & Denise Gordon (GB) pour un hommage à Louis Amstrong et Ella Fitzgerald.
Alain Baby, le nouveau président de « Swing à Mirepoix » et qui prend la suite de Vincent Lampasona, fondateur et président de ce festival pendant vingt ans se réjouit de cette édition, mais déplore le fait qu’il soit de plus en plus difficile de trouver les financements.
Quoi qu’il en soit, cette 21ème édition fut un succès: le soleil, les terrasses pleines, des concerts, un marché artisanal… Un cocktail gagnant !
Projets Loco est une association loi 1901, premier site de financement participatif dédié au département de l’Ariège. En cette soirée de mars, Kévin Churoux, jeune bucheron élagueur et sculpteur sur bois remet les contreparties à ses contributeurs.
Pour Morad Lahlouh, Président de Projets Loco, il s’agit avant tout d’un lieu de rencontre entre des porteurs de projets et des contributeurs ariégeois. Une plateforme permettant de récolter des fonds afin de concrétiser des projets en Ariège.
« Le but c’est de créer de la proximité entre des porteurs de projets et l’ensemble de la communauté ariégeoise et ne pas se limiter à l’aspect virtuel qu’une plateforme de financement participatif peur apporter » Explique Morad
La plateforme est ouverte à tous types de projets : entrepreneuriaux ou associatifs. Il peut s’agir de projets dans le domaine environnemental, culturel, sportif, artistique, humanitaire mais aussi technologique, artisanal, industriel… Soutenir une démarche associative, participer à la création d’une entreprise, aider un ariégeois à mener à bien son projet, contribuer à la sauvegarde d’emplois ou d’un commerce de proximité…
A ce jour, huit projets sont passés par la plateforme, dont 6 ont réussi à boucler leur financement. C’est le cas de Kévin Churoux qui, ce jeudi 24 mars, remet les récompenses à ses contributeurs.
Ce jeune bucheron – élagueur est, a ses heures perdues, sculpteur sur bois. On se souvient qu’un matin d’octobre 2014 on avait retrouvé la sculpture d’un bouquetin déposée anonymement devant la Ferme d’Icart (voir l’article), et bien c’était lui.
Afin de pouvoir financer sa passion, kévin fût l’un des premiers à lancer sa campagne sur Projets Loco en mars 2015. Soixante jours et 24 contributeurs plus tard, le financement est bouclé et il a pu financer son matériel.
C’est donc une soirée de remerciements qui c’est déroulée dans les locaux de Cap Delta, une soirée de rencontre et de proximité tout à fait dans l’esprit de Projets Loco et de Morad Lahlouh.
Un nouveau projet est en cours sur la plateforme, la création d’un journal des initiatives ariégeoises « Alter Ech09« .
Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.
Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.
Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.
De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.
Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »
Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?
Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.
« Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, maisc’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».
Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.
Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…
Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.
Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.
A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez
Près du Touyre Au pied des Pyrénées
Il y avait une entente le RCFPO
Son cœur et sont équipe
Couleur de l’arc en ciel Les supporters le disent
Les filles vont tout péter
La la la la la la hé !
La la la la la …
A Caumont dans la Couserans, Philippe Faur exerce le métier d’artisan glacier depuis 1998. Depuis 18 ans, c’est la passion qui le guide et le fait avancer. La passion du métier, la passion des produits et des producteurs, la passion de l’excellence et du travail bien fait, mais aussi la passion du Pays qui l’a vu naître, le Couserans.
Philippe Faur est originaire de Saint-Girons depuis plusieurs générations. Son arrière grand-père était gérant du Casino d’Aulus, ses parents ont tenu une brasserie pendant 42 ans à Saint-Girons.
C’est son père qui a commencé son activité de glacier en 1969. Après avoir travaillé 12 ans dans l’affaire familiale, Philippe décide de s’installer à Saint-Girons et de développer cette activité de glacier.
« J’ai vu le grossissement du monde industriel et la disparition d’un grand nombre d’artisans glacier. Aujourd’hui, le marché de la glace est détenu à 95% par des industriels, c’est pourquoi j’ai voulu créer une entreprise qui respecte les vraies valeurs de ce produit avec des produits de qualité. Je me suis associé « moralement » avec mon producteur de lait à Lescure et, étant un enfant du Pays, j’ai décidé de me battre et de véhiculer cette image de qualité et prouver que l’on peut exister tout en restant dans l’Ariège. »
Sa première motivation est de faire des produits de haute qualité et de tirer son métier vers le haut, ensuite, c’est d’innover pour le faire évoluer. Un pari réussi pour Philippe Faur puisqu’il gagne le « 1er prix mondial de l’innovation » en 2007 avec la glace au foie gras.
Depuis il ne cesse de bousculer les codes dans ce métier un peu « statique ». Pour cela, il se nourrit beaucoup de l’autre et d’ailleurs. Il voyage, il lit, il va à la rencontre des producteurs des clients des concurrents même.
« Je fais fonctionner mon cerveau comme une éponge. Je le remplis de pas mal d’informations, de choses qui me touchent, même de manière négative, j’ai des cahiers d’idées, et quand j’ai besoin d’idées, je presse le cerveau et je lui demande qu’il me restitue les éléments que je lui ai donné et ça fonctionne relativement bien. »
Si l’on demande à Philippe Faur quelles sont ses plus grandes réussites ou ses plus grandes fiertés, il répond que c’est d’abord d’avoir toujours été intègre, de n’avoir jamais décrié la qualité des produits, des « process » ou des matériels. Ensuite c’est d’avoir réussi sur un territoire plutôt « difficile ».
Le dernier concours qu’il souhaite présenter et gagner, est celui de meilleur ouvrier de France qui a lieu dans deux ans. « C’est pour aller au bout de la démarche, au bout de mon métier. Là je friserai la cinquantaine et il sera temps que j’arrête les concours et que je laisse la place aux jeunes.«
Interview réalisée à Caumont, propos recueillis par Azinat.com
L’Auberge d’Antan à Saint-Girons, est une authentique auberge Gasconne du 19ème siècle. Elaborée à partir de produits frais du terroir par Laurent Bubola, la cuisine est elle aussi authentique, savoureuse et généreuse.
Yannick Bartet, le gérant et Laurent Bubola le chef ont une même passion pour la cuisine et une même philosophie, c’est pourquoi circuits courts et produits locaux sont mis en avant sur la carte.
La soupière de garbure du chaudron, la rôtie de foie gras de canard aux pommes cuite au four, le cochon de lait rôti à la broche et son farci, la poêlée de millas aux pommes, flambée sont les vedettes de la carte.
De passage dans le Couserans, l’équipe d’Azinat.com ne pouvait pas rater cette étape gastronomique. Comme pratiquement tous les midis, la salle était pleine et ça s’affairait en cuisine comme en salle.
Au menu de ce mardi midi : Garbure, dos de merlu et risotto, croustade maison. Un régal !
Nous en avons également profité pour demander à Yannick et Laurent comment ils ressentent cette nouvelle récompense.
Depuis 3 saisons, ce sont près de 25 000 visiteurs qui ont parcouru les 3 hectares de forêt sur un sentier d’interprétation ludique et pédagogique à la découverte de nos origines et de la biodiversité.
Florent estspécialiste des techniques primitives mais aussi sculpteur, illustrateur et animateur. Charlotte est anthropologue de formation et ethnobotaniste. Deux passionnés aux compétences complémentaires qui permettent de travailler en « circuit court » à l’intérieur de la structure.
2 km de sentiers sur lesquels on peut découvrir : les premiers organismes, les premiers animaux, la sortie de l’eau, les premiers et les derniers dinosaures, les premiers hommes… des sculptures grandeur nature, des illustrations, des vitrines tactiles (collection de véritables fossiles à toucher et moulages de haute qualité), des ateliers de fouilles paléontologique…
Ce sentier est divisé en différents espaces consacrés à des périodes spécifiques de l’évolution (carbonifère, jurassique, paléolithique, etc.) et aménagés avec des contenus interactifs de manière à créer des parcs dans le parc.
Enfants, parents, grands-parents, enseignants, curieux, passionnés… c’est à tout ce public que Florent et Charlotte veulent s’adresser et offrir une expérience unique.
Xploria ouvrira ses portes le 2 avril 2016
Qui n’a jamais rêvé de voir
sous l’eau sans se mouiller ?
En ce moment, Xploria La forêt à explorer le temps participe à un concours pour gagner la réalisation d’un de ses projets les plus fous !!! Une MARE PÉDAGOGIQUE VITRÉE, dont le financement peut être réalisé par la fondation Aviva.
Le projet de MARE PÉDAGOGIQUE VITRÉE est unique dans la région, il permettra de faire découvrir la richesse et l’importance des écosystèmes du territoire. Ce sera un outil aux possibilités inédites pour observer et comprendre dans des conditions optimum l’extraordinaire richesse de nos biotopes, pour comprendre la biodiversité et réaliser des centaines d’animations… Voter pour le projet
Xploria – Castagnès Route de Sabarat 09 290 Le Mas-d’Azil 05 61 60 03 69 xploria.com
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