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  • Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Samedi dernier, Azinat.com était de sortie dans le Haut-Salat, à Seix plus exactement, ce charmant village flanqué au pied d’un vallon à la croisée des routes vers Soueix, Oust, Salau et du col de la Core.

    Ce week-end, Jean-Claude Rieu était aux commandes pour fêter les transhumances du Haut-Salat, qu’il a remis au goût du jour en 2004.

    C’est l’occasion de donner la parole aux bergers, aux quelques bergers qui restent car il faut se l’avouer,  c’est une espèce en voie de disparition, une espèce à protéger.

    Un peu abandonnées, ces traditions festives autour de la montée aux estives étaient passées de mode avec l’arrivée du modernisme, de la mécanisation etc. Pendant un temps, les bêtes étaient montées en camion jusqu’en bas de la montagne et quelques bergers et habitués poursuivaient avec elles jusqu’aux zones d’estives qui leur étaient attribuées.

    Aujourd’hui, c’est devenu un rassemblement festif qui fait venir les nostalgiques des traditions, les quelques touristes qui restent passionnés par la montagne, les élus, les Couserannais et amis des éleveurs ; bref, les amoureux de la montagne et de ses traditions.
    Certains osent les accompagner quelques heures durant pour perpétuer cette tradition qui célèbre la montagne vivante.

    Toujours est-il que vers 9h30, ce samedi,  la place centrale de Seix et le pont qui surplombe le Salat était noir de monde ! Et les troupes folkloriques enchainaient les démonstrations de danses et d’habileté, certains venant même des Landes ou du Pays Basque !

    Une bonne ambiance animée par les bandas, les troupeaux de Mérens, de Gasconnes, de brebis et de chèvres qui avaient parcouru les kilomètres qui séparent Seix de Lacourt et autres villages : 5 heures de marche pour venir participer à ce défilé de fête qui marque le début de la saison touristique.

    Aujourd’hui, on a conscience qu’il faut conserver cette montagne vivante (Christine tequi)

    Ce grand et beau défilé ne pouvait pas occulter les interrogations des bergers, éleveurs ou élus que nous avons interrogés.
    Tous témoignent sur les difficultés du métier, du dur métier que celui de bergers en estive et de la rudesse de la montagne.
    Tous témoignent des angoisses sur « les prédations diverses et variées » comme le précise Christine Tequi, la Maire de Seix et Conseillère départementale, qui ne facilitent en rien l’exercice de cette profession qui va bientôt être certainement touchées par l’apparition du loup qui s’approche des estives du Couserans.

    Bien sûr l’ours est cité et Patrick Coumes, natif de Seix et éleveur à Ercé, n’est pas le dernier à accuser le plantigrade importé de Slovénie qui décime les troupeaux !

    Si Claude Sutra, éleveur à Lacourt, nous livre son amour des bêtes et du son des cloches qui anime ces transhumances et sa passion depuis cinquante ans, son regard interroge le futur car il n’est pas sûr de sa succession…

  • Qualité Outdoor Ariège-Pyrénées 4 professionnels nouvellement labellisés

    Qualité Outdoor Ariège-Pyrénées 4 professionnels nouvellement labellisés

    Jeudi dernier, une cérémonie de remise du kit « Outdoor Ariège-Pyrénées » aux nouveaux membres était organisée à la Maison du Tourisme. L’occasion pour l’ADT et l’association porteuse du Label de faire le point et de communiquer sur cette marque encore méconnue du grand public et parfois des professionnels eux-même.

    L’Ariège est un département dont l’offre « Outdoor » est particulièrement fournie, puisque près de 90 structures ont été recensées par l’Agence Départementale du Tourisme depuis le démarrage de l’opération de mise en place du Label dans les années 2008-2009

    Même si ces structures, qui restent économiquement très fragiles, représentent pas loin de 2 millions et demi d’euros de chiffre d’affaires en cumulé et 170 emplois directs, elles contribuent fortement à la dynamique d’accueil des familles en Ariège pendant les saisons d’été comme d’hiver.

    Ainsi on estime que du point de vue des dépenses générées par les séjours « Outdoor », le montant s’élève à près de 27 millions d’euros. Le budget moyen des séjours étant de 934 euros.

    Dans ce contexte , le label « Qualité Outdoor Ariège Pyrénées » contribue au développement qualitatif de ces « petites » structures individuelles la plupart du temps. Il est le fruit d’un travail collaboratif qui a aboutit à une grille de critères qualité de plus de 140 points à respecter.

    Pour chaque entreprise qui tente d’adhérer au label, il s’agit «avant tout d’une démarche d’introspection et une remise en question avec une vraie démarche  de qualité» comme dirait Lambert Leboeuf de Moaï Rafting, fraichement labellisé qui a rejoint ce réseau pour travailler « collectivement »

    Convivialité, partage et respect sont les maitres mots de ces entreprises labellisées

    «Le propos initial ce n’est pas de se faire de la publicité mais de progresser dans nos pratiques, on a tous l’impression d’être bons dans notre domaine car nous sommes des spécialistes dans notre sport, mais pas forcement dans la gestion de l’entreprise avec tous ces aspects ; relation clientèle, marketing, pratique de commercialisation …» rappelle David Descoins de Montaswin qui est également président de l’association qui porte ce label « Outdoor Qualité Ariège-Pyrénées »

    On a à faire à de petites entreprises de taille restreinte qui sont atomisées, précise Philippe Jugie directeur de l’ADT Ariège-Pyrénées. «Ce label en soit est un message que les entreprises s’envoient à elles mêmes, elle se disent;  oui nous sommes des spécialistes de nos domaines respectifs, mais pas dans les logiques marketing et de stratégie d’entreprises car on ne les connait pas bien»

    Dans le réseau « Outdoor Qualité Ariège Pyrénées, ces notions sont avant tout travaillées  collectivement !

     

     

  • Chambres et tables d’hôtes du Domaine de la Trille

    Chambres et tables d’hôtes du Domaine de la Trille

    Ici, c’est le domaine de la famille Gaillard. Benoît, sa soeur Florence et leur père Daniel ont acheté et investit le domaine en 2002. A l’époque il comprenait une quarantaine de vaches croisées, aujourd’hui c’est 50 vaches limousines destinées à la vente directe. Caissettes de vaches et de veau, conserves de daubes de blanquettes de veau aux olives…

    En parallèle, ils ont développé deux autres activités, qui s’imbrique les unes dans les autres. Une activité touristique avec la chambre et table d’hôtes ainsi qu’une pension équestre avec des cours particuliers.

    L’écurie de la Trille

    Sur les 100 hectares que comprend le domaine, 15 sont réservés exclusivement aux chevaux. Avec l’élevage des limousines, les chevaux c’est le domaine de Benoît. Cavalier depuis plus de 10 ans et passionné, il s’occupe de l’élevage ainsi que de leur valorisation et du commerce.

    Il a travaillé chez un cavalier Professionnel dans le Tarn pendant près de 6 ans, ce qui lui à permis de se forger une solide expérience au niveau de l’élevage, du travail des jeunes chevaux ainsi que de la gestion d’une écurie de propriétaires.

    Les chambres d’hôtes

    Ca, c’est le domaine de Florence. L’activité a commencé en 2004. Avec ses 5 chambres, dont certaines ont vue sur le jardin et sur la chaîne des Pyrénées, c’est près de milles hôtes qui passent chaque année au Domaine de la Trille.

    Soyez les bienvenus dans notre maison, une seule règle à respecter : faites comme chez vous.

    Touristes, randonneurs à pieds à vélo ou à cheval, chacun peut profiter s’il le désire du repas du soir. Dans la grande salle à manger avec cheminée et vue sur les Pyrénées vous partagerez un repas familial préparé avec des produits de la ferme et du terroir.

    Florence veut que sa table soit une vitrine pour leur production de viande, et ce n’est pas pour déplaire aux hôtes.

    Pour une nuit, une semaine ou plus, vous pourrez participer à la vie de la ferme et découvrir les bons produits du Pays des Pyrénées Cathares.

    http://www.domainedelatrille.com/

    Membre du réseau « Bienvenue à la ferme », avec le label Gîtes de France 3 épis

     

  • La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    La Chapelle de Sainte Foi, un merveilleux patrimoine à sauvegarder

    Sainte-Foi est une petite commune d’une trentaine d’habitants. Aux portes de l’Aude sur la route de Carcassonne on y découvre un magnifique point de vue sur la chaine des Pyrénées.

    Le château dit « Tour de Sainte Foi » est estimé au 14ème, il appartenait à la famille Toulouse-Lautrec, et servit de colonie pénitentiaire pour enfants durant le 19ème siècle.

    Mais le plus bel attrait de ce ce petit village est sans doute la chapelle romane. Datant vraisemblablement du 12ème siècle, avec ses peintures murales découvertes vers 1950 et datant du 14 ou 15ème siècle, elle fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation.

    Découvertes donc en 1950, les fresques sont restées sans soin. le rapports des spécialistes venus faire des expertises ont montré qu’elles pouvaient être partiellement restaurées et offrir un intérêt pour le public.

    Daniel Gaillard, maire de la commune, à donc fait le pari, avec son conseil municipal, de faire remettre en état ce petit bijou. Mais ce n’est pas chose aisée. Il faut trouver à travers les financements officiels et la participation privée, les aides nécessaires à cette réhabilitation.

    Contribuer à la revalorisation du patrimoine

    Les premiers travaux engagés ont été la mise hors d’eau du bâtiment, viendra ensuite l’étanchéité de l’abside.

    Comme nous l’indique Monsieur Gaillard, les travaux ne se font pas de manière isolée. La commune a déjà obtenu l’aide du Pays d’art et d’histoire et de la communauté de communes du Pays de Mirepoix. Une aide à également été demandée au Conseil Général et au Conseil Régional.

    Un dossier est déposé à la Fondation de France et un dossier de souscription est en cours à la Fondation du Patrimoine.

    En parallèle, la commune organise des animations. La prochaine aura lieu le 27 juillet après-midi.

    En partenariat avec le Pays d’art et d’histoire, aura lieu une promenade guidée par Marina Salby autour de la chapelle, la maison forte et l’ancienne colonie pénitentiaire pour enfants, avec les Pyrénées en toile de fond. Suivra un concert avec un orchestre occitan ainsi qu’un apéritif.

    Une manière bien agréable de sauvegarder notre patrimoine ariégeois !

  • Rencontre avec Perrine Laffont lors d’un retour aux sources aux Monts d’Olmes

    Rencontre avec Perrine Laffont lors d’un retour aux sources aux Monts d’Olmes

    Perrine Laffont est devenue un des espoirs français féminin dans le ski de bosses. Sélectionnée pour Sotchi en 2014, elle navigue aujourd’hui en équipe de France sur toutes les courses de sa discipline partout sur la planète. Nous l’avons rencontrée aux Monts d’Olmes où elle profitait de rares instants avec sa famille et ses copines…

    C’est une histoire familiale qui a fait que Perrine est aujourd’hui sur les planches.  Son père est moniteur de ski ; son frère l’est devenu également et tous deux sont aujourd’hui spécialisés dans le ski de bosses.

    « La famille » gère le Boss Club des Monts d’Olmes, depuis des années, et Perrine n’y a pas échappé : comme une vingtaine d’enfants et de passionnés de son âge, elle a été initiée au ski de bosses.

    Elle est progressivement devenue accro, mordue, puis passionnée de glisse, de free ride et de ski acrobatique.

    Ses copains de virées et de virages, elle les retrouvait tous les week-ends, pendant les vacances scolaires, ou parfois pour certains en compétition,  dans sa station fétiche ou sur les stations françaises comme La Plagne, en catégorie junior…Et puis le niveau et la notoriété a fait que Perrine est montée plus haut, est partie plus loin que tous les autres.

    Aujourd’hui, à de rares occasions, elle se ressource enfin avec « ses potes » qu’elle retrouve pour se rappeler les soirées pyjama, les bons moments qu’ils passaient aux Monts d’Olmes. Pour eux, Perrine n’a pas pris la « grosse tête » elle a gagné en maturité mais est toujours restée leur copine comme avant.

    La saison dernière, elle a atteint un niveau tel que la fédération l’a choisit du haut de ses 15 ans, pour intégrer l’équipe féminine de l’équipe de France pour les Jeux de Sotchi et pour cette saison qui va s’achever dans quelques semaines, dans les différentes courses du championnat du Monde.

    Depuis le début de l’année scolaire, elle n’a été que quatre semaines en cours ; le reste du temps a été comblé par les déplacements, les entrainements et les courses.

    Dominique, sa mère, a fait face en tant que maman pour se plier aux contraintes « imposées » par la Fédération lorsqu’on est à ce niveau international et ce malgré le jeune âge de Perrine. Elle suit comme elle peut, certains déplacements surtout en début de saison pour voir comment se comporte sa fille « psychologiquement« , si elle est bien dans sa peau, si son niveau de confiance est bon pour progresser et assurer la charge de « championne » qui est la sienne.

    « En tant que maman, on se doit d’être présente auprès de son enfant pour qu’il soit bien équilibré» , c’est d’importance pour l’équilibre du sportif,  à l’adolescence surtout pour Perrine où tout change, la présence des parents est indispensable. Elle a un très bon niveau aujourd’hui, elle assure face au challenge et est bien encadrée par la Fédération, cela rassure tout le monde à la maison !

    La chute ? Oui ça peut arriver mais on maîtrise ce qu’on fait et on est prêt pour ça. Quant on prend des risques, ça fait de l’adrénaline !

    Malgré tout, Perrine est d’une étonnante lucidité et d’une maturité forgée par ses derniers mois de déplacements et circuits internationaux. A tout juste 16 ans, elle évoque les chutes, les entraînements et la séparation d’avec ses parents pour cause de voyages « sportifs » comme un passage obligé.  Oui c’est parfois dur de se retrouver seule loin des siens, mais parcourir le monde apporte des compensations : tous les ados de 16 ans rêvent de parcourir la planète, pour elle c’est devenu une réalité !

    Pour l’avenir Perrine avoue : « je rêve d’une médaille aux jeux, des podiums et surtout toujours autant de plaisir »!

  • Chef d’exploitation en station, un métier de plein air

    Chef d’exploitation en station, un métier de plein air

    Dans la vallée d’Auzat Vicdessos, la petite station de Goulier Neige a tout d’une grande sauf les prix. Parfaitement adaptée pour les vacances en famille la station a su aménager ses espaces pour favoriser l’accès au plus jeunes et cela en toute sécurité.

    Nous y avons rencontré Thierry Portet, Chef d’exploitation de la station depuis deux ans. Il dirige une équipe de douze salariés durant la saison de ski.

    Comme il est dit dans son titre, le chef d’exploitation à la responsabilité de toute l’exploitation.

    Une responsabilité administrative avec le management des salariés, la gestion de l’enveloppe budgétaire allouée à la station qui permettra ou non d’envisager des travaux d’amélioration ou l’achat de matériels.

    Mais, au quotidien, Thierry doit veiller à ce que tout ce passe bien sur la station afin de satisfaire au maximum la clientèle.

    Ouverture des pistes, vérification des remontées mécaniques, damage, ou sécurité des pistes… c’est avant tout un travail de superviseur.

    Mais le travail ne s’arrête pas là, en période d’affluence, week-end ou vacances scolaire, Thierry met la main à la pâte ; vente des forfaits, perchman, caissier ou encore la location de matériels, l’agenda journalier de Thierry est chargé.

     « C’est plein de diversité, c’est très intéressant et très enrichissant » nous dira Thierry

    http://www.pays-du-montcalm.com

    [callout]La station de Goulier neige organise plusieurs petits évènements :

    Carnaval le  mardi 17 février 
    Concours de déguisements. Les meilleurs seront récompensés par de nombreux lot
    remise des lots à 15h00 et défilé devant le jury à partir de 13h30

    Descente au flambeau du ski club du Montcalm le samedi 21 février
    Soirée du samedi 21 février

    Journée des enfants le mercredi 25 février
    concours de bonhommes de neige, concours de luge, slalom, distribution de bonbons et nombreux lots à gagner[/callout]

  • Balade en traîneau avec le Prince Noir de l’Ariège

    Balade en traîneau avec le Prince Noir de l’Ariège

    Créé en 1997, Angaka, le village nordique de Beille, c’est avant tout l’aventure d’une bande de copains. Chiens de traîneau, raquettes à neige, construction d’igloos, traîneau à cheval : une véritable immersion dans l’univers des trappeurs.

    En arrivant au village nordique, on se croirait dans « Jeremiah Johnson« , ce film où un ancien militaire décide de fuir la violence des hommes et la civilisation pour gagner les hauteurs sauvages des montagnes Rocheuses. Ici, nous sommes dans les Pyrénées ariégeoises.

    Si Angaka existe depuis 18 ans, Tornade et son traîneau sont arrivés il y a quatre ans à l’initiative d’Isabelle. « Outre le chien de traîneau, on s’est demandé quel était l’animal que l’on pourrait ajouter dans le paysage et qui collerait avec le patrimoine local » et ce fut vite trouvé nous dit Isabelle : le cheval de Merens.

    Tornade a 7 ans et demi ; il vient de l’élevage de Xavier Paquin du Domaine de Sié. La rencontre est faite lors le festival du cheval de Mérens à Bouan.

    Nous avons fait un casting et c’est Tornade qui a été l’heureux élu.

    Installer une activité de traîneau à cheval, ce n’est pas simple ; c’est même un vrai challenge, d’autant qu’il n’en existe pas dans les Pyrénées. Aussi, Pierre et Isabelle sont allés prospecter dans le Jura et dans les Alpes.

    Premier challenge, trouver une solution technique pour le damage : Dans l’idée d’être autonome Pierre a fabriqué un « rouleau à damer hippomobile« , cela a marché deux ans. Puis il y a eu deux hiver très neigeux et le cheval ne pouvait plus avancer, il a fallut revenir à la dameuse.

    On a sauté à pieds joints dans la neige pendant des heures et des heures pour tasser la piste pour le cheval, on s’est pas mal éreintés, expliquent-ils.

    En ce qui concerne le matériel, Isabelle et Pierre ont redécouvert des standards de l’attelage, comme le collier pour que le cheval ait plus de puissance et que ce soit plus confortable pour lui, car Tornade est bien plus qu’un outil de travail, c’est surtout un compagnon de vie, « alors on ne veut pas l’abîmer » nous dit Isabelle.

    Est venue aussi la question du ferrage : mettre des fers ou non aux sabots ? Après un hiver, Pierre et isabelle se sont aperçus que les fers, crampons et autres plaques à neige coupaient la circulation sanguine, alors Tornade a maintenant des pneus neige « naturels« .

    « Il a fallu trouver une combinaison entre un élevage, une passion pour les chevaux, une passion pour la montagne et une nouvelle passion pour les traîneaux, » relate Pierre, et c’est chose faite.

    C’est un peu comme un azinat, il faut essayer de tout mettre ensemble et trouver la bonne recette

    Aujourd’hui la recette est au point ; Isabelle, Pierre et Tornade vous attendent tous les jours au Plateau de Beille pour de magnifiques balades dans la forêt enneigée.

    Plus d’info sur www.angaka.com

  • Projetsloco.fr une future plateforme de financement participative ariégeoise !

    Projetsloco.fr une future plateforme de financement participative ariégeoise !

    C’est à l’initiative de trois jeunes ariégeois que la plateforme projetsloco.fr, une plateforme de financement participatif dédiée à l’Ariège et aux projets ariégeois, va voir le jour.

    Nous les avions découverts et soutenus pour la plupart, lors de l’appel au financement participatif via ulule ou kisskissbankbank, des projets d’ariégeois comme l’Album de Florent Adroit et ARIEGE MOUN PAIS, de La Brasserie « Le Grand Bison », du projet de film FAREM TOT PETAR ou encore plus récemment de la Filature de Dreuilhe que nous avions soutenus et qui ont tous utilisés les services du « Crowdfunding ».

    Ce « Crowdfounding » ou financement par la foule (littéralement) , est un appel aux dons ou au financement par des systèmes sur Internet permettent d’aider des projets de toute sorte comme des albums, des créations d’oeuvre, des projets culturels ou encore des projets d’entreprises plus conséquentes…

    De quelques milliers d’euros à plusieurs millions ces nouvelles plateformes permettent de lever des fonds via une communication sur Internet qui mettent en oeuvre la puissance des réseaux sociaux et …la générosité de ses donateurs, qui en retour peuvent parfois recevoir un exemplaire de produit, un T-shirt, leur nom indiqué sur un support, …

    Au vu de l’engouement de ces types de financement, l’idée est venue à trois jeunes ayant leurs attaches familiales sur l’Ariege de s’engouffrer dans l’aventure d’une plateforme dédiée au département.

    C’est maintenant chose faite, dès demain, les ariégeois de coeur, d’origine ou d’adoption, pourront trouver sur la plateforme www.projetsloco.fr les moyens de financer des projets « Ariégeois » via ce type de financement participatifs !

    Dans l’idée les projets devront être portés par des ariégeois ou avoir pour vocation de venir s’installer en Ariège.

    « Nous souhaitons contribuer à la redynamisation de notre territoire, permettre ainsi à des projets de voir le jour, promouvoir les initiatives locales
    et ainsi améliorer l’attractivité du département » précise Morad LAHLOUH un des trois porteurs du projet.

    Projetsloco est à ce jour à la recherche de partenaires « institutionnels » pour lui permettre de remplir ses objectifs éthiques comme, renforcer le lien social, fédérer l’ensemble de la communauté ariégeoise et favoriser l’entraide et la solidarité.

    Beau projet porté par une association de bénévoles auquel Azinat.com souhaite de réussir !

    Adresse de la plateforme (ouverte le 18/12/14) http://www.projetsloco.fr

    *Crédits Photos : Annie Fachetti
  • Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Raymond Cubells est président de L’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège depuis huit ans. Il nous parle aujourd’hui de la terrible histoire des internés entre 1939 et 1944, du musée et de l’amicale fondée il y a 70 ans.

    Le Camp de concentration

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit et Monsieur Cubells, professeur des écoles et président de l’amicale insiste bien sur le nom qu’on préfèrerait ne pas entendre, car ce terme a été utilisé dès l’ouverture du camp en février 1939 par l’administration de la Troisième République Française et les prisonniers.

    C’est après la défaite de la République espagnole, que le Camp de concentration du Vernet d’Ariège a servi à interner les soldats de l’armée républicaine espagnole.

    Dans des conditions inhumaines, dormant dehors sous le froid et la neige sans presque rien à manger, c’est jusqu’à 15000 personnes qui sont internés en juin 1939.

    A partir du 3 septembre 1939, date de déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, ce camp de concentration est devenu un camp répressif où sont enfermés « les indésirables étrangers » habitants sur le sol français. Citoyens allemands, communistes étrangers (Espagnols, Italiens, Yougoslaves,…) ainsi que tous les étrangers (Russes blancs, Juifs, Tsiganes) sont arrêtés sur le sol français et internés au camp du Vernet. Cela durera jusqu’à la fermeture du camp le 30 juin 1944.

    Parallèlement, à partir de 1942, Le camp a servi de transit pour les juifs, notamment des enfants, raflés en Ariège et dans le Gers par l’administration de Vichy, avant leur déportation en Allemagne. Une liste de 46 enfants juifs déportés est consultable dans le wagon de la gare du Vernet.

    « Il n’y a pas lieu de faire régner, dans les camps de Gurs, d’Argelès, de Rivesaltes ou des Milles, une discipline aussi stricte qu’au Vernet où se trouvent des repris de justice et des extrémistes« 
    (Vichy. Ministère de l’Intérieur. Circulaire du 17 janvier 1941).

    Le 30 juin 1944, les 403 derniers internés sont évacués en camion et en bus (pour les estropiés) jusqu’à Toulouse. Le 3 juillet ils seront déportés par le « Train Fantôme », qui mettra presque 2 mois pour arriver à destination : Dachau pour les hommes et Ravensbrück pour les femmes.

    Au total, ce sont 40000 personnes de 54 nationalités qui ont été emprisonnées dans le camps et au moins 4679 prisonniers qui ont été déportés entre 1941 et 1944 vers les camps de Djelfa (Algérie), d’Aurigny (îles anglo-normandes), d’Auschwitz (Pologne), de Dachau (Allemagne)…

    Aujourd’hui, seuls subsistent le château et les poteaux marquant l’entrée du camp, ainsi que les baraques des gardes devenues pavillons d’habitation, de l’autre côté de la Route Nationale 20.

    Le Musée

    Dans les années 1980, des anciens internés ont eu à coeur de créer un musée consacré à la mémoire de cette époque douleureuse et honteuse. Tout d’abord dans les locaux de la mairie, cette dernière a mis disposition un local sur la place du village. Il retrace en 15 panneaux chronologiques et thématiques la vie du camp et donne de nombreuses explications sur cette triste période de l’Histoire de France. On peut trouver la maquette du camp de concentration, des objets réalisés par les prisonniers, des photos des anciens internés, des dessins… La visite, libre ou guidée, est gratuite.

    L’espace Gare-Wagon

    Le wagon situé à la gare du Vernet d’Ariège a été acheté à la SNCF en 1996 et remis en état avec l’aide de l’EREA – Établissement Régional d’Enseignement Adapté de Pamiers. Le projet cette année est d’aménager cet espace Gare-Wagon avec le déplacement du wagon et la pose de  4 panneaux qui vont baliser les 4 périodes de déportations entre 1941 et 1944  :

    • 1941 déportation vers le camp de Djelfa en Algérie
    • 1942 déportation des 46 enfants juifs
    • 1943 déportation en Italie
    • 1944 déportation des derniers prisonniers vers Dachau et Ravensbrück

    A ce jour 40000 euros ont été récoltés grâce au Conseil régional Midi-Pyrénées, à la réserve parlementaire de Jean-Pierre Bel Sénateur et celle d’Alain Fauré Député, à la SNCF et au ministère des anciens combattants. Un travail est en cours avec le Conseil Général propriétaire des lieux.

    Les dons peuvent être envoyés à notre siège Social :
    AAIPRCC du Vernet d’Ariège MAIRIE, place Guilhamet 09700 LE VERNET D’ARIEGE
    Le chèque est à mettre à l’ordre de l’Amicale du camp du Vernet
    numéro de CCP : 2 344 62 S TOULOUSE

    Le cimetière et le mémorial

    le cimetière a été préservé sur la commune de Saverdun, grâce à l’action des anciens prisonniers du camp du Vernet et à Lucien Amiel, maire de Saverdun. 153 tombes restent encore dans ce cimetière où reposent à jamais des Espagnols, Russes, Polonais, Italiens, Yougoslaves, Arméniens, Tchèques, Chinois, Portugais, Hongrois, Roumains et autres nationalités, pour avoir lutté contre la politique hitlérienne et défendu la liberté et la paix des peuples.

    5 panneaux historiques expliquent la présence de ce cimetière là et le parvis des nationalités des anciens internés du camp. Accès libre.

    L’amicale

    Elle a été créée le 1er décembre 1944, quelques mois après la fermeture du camp, par les anciens internés qui voulaient perpétuer le souvenir de ce qui s’est passé dans ce camp de sinistre mémoire. Elle rassemble une quarantaine d’adhérents en France et à l’étranger,anciens internés, leurs familles et leurs proches.

    Depuis sa création, l’Amicale est la dépositaire de cette Mémoire et de cette Histoire et en assure la transmission aux jeunes générations.

    Pour avoir lutté contre les fascismes et défendu la liberté et la paix des peuples, 215 personnes sont mortes à cause de leur internement dans des conditions inhumaines. 152 reposent à jamais dans le cimetière.

    Souvenons-nous !

  • Rencontre avec Espé, dessinateur ariégeois

    Rencontre avec Espé, dessinateur ariégeois

    Le Territoire, Châteaux Bordeaux,  Chansons de Jacques Higelin et Poèmes de Baudelaire en BD… Espé est un dessinateur connu et reconnu dans le monde de la BD. Rencontre avec un dessinateur passionné.

    Espé est la transcription phonétique de ses initiales S. P. Sébastien Portet.

    Sébastien Portet est né à Mazamet mais ses origines sont appaméennes par ses arrières grands parents. Après des études scientifiques classiques il intègre pendant 5 ans l’école des Beaux-arts de Toulouse puis, durant 5 autres années il est designer chez Décatlhon près de Lille.

    Sa rencontre avec sa futur épouse lui permet revenir sur la terre de ses ancètres, l’Ariège, où il vit maintenant depuis plusieurs années.

    Le virus du dessin le prend dès l’âge de 5 ans quand, avec son cousin ils font des batailles de personnages sur la table en formica de leur grand-mère, il lit beaucoup de comics, de BD et adore pif gadget… il rêve d’être dessinateur

     

    « Mon rêve absolu c’était de faire un album de Bande-dessinée »

     

    Au cours de ses études il rencontre des dessinateurs de BD, il crée le fanzine de bande dessinée Broute, il travaille comme pigiste pour le magazine musical Groove… puis un jour c’est la rencontre avec Éric Corbeyran, célèbre scénariste, qui lui propose de participer à un collectif… 15 ans après, Espé en est son 17 ieme album, 17 rêves consécutifs.

     

    «Pour moi c’était le Graal, je connaissais un scénariste hyper connu, je participais à un collectif chez Delcourt, c ‘était le rêve absolu »

     

    Espé vient de terminer L’ile des justes, un « one shot »  scénarisé par Stéphane Piatzszek et racontant l’histoire de résistants en Corses durant le seconde guerre mondiale.

    Il a reçu le prix de la meilleure œuvre fantastique au salon de la BD de Toulouse en 2010 pour la série Le Territoire et le prix de la meilleure série au salon bd de L’Alpes d’Huez en 2014 pour Châteaux Bordeaux dont le sixième album est en cours d’écriture.

    Châteaux Bordeaux s’est déjà vendu a plus de 200 000 exemplaires, et le cinquième album, sorti le 10 septembre 2014 est 4ième des meilleurs ventes de BD en France.

     

  • Les Ailes Bleues Verniollaises, un show de haute voltige

    Les Ailes Bleues Verniollaises, un show de haute voltige

    Le club des Ailes Bleues Verniollaises a été créé en 1984, à cette date il n’existait pas de club en Ariège et c’est la commune de Verniolle qui répond favorablement à la demande. Un terrain d’évolution est trouvé route de La Tour de Crieu à Verniolle. Trés vite, les passionnés ariégeois se réunissent autour de M. Secco Guy et M Bournet Yves qui furent à l’origine de cette initiative. le club rejoint la F.F.A.M. en 1989.

    C’est en 1994 que la commune se trouve dans l’obligation de reprendre son premier terrain et propose le terrain que le club occupe actuellement. Chaque année, le club forme bénévolement entre 3 et 6 pilotes principalement d’avions mais aussi depuis 1998 quelques hélicoptéristes. C’est plus d’une centaine de pilotes de tout âge formés en 30 ans.

    Le club compte actuellement 57 adhérents et s’occupe de 145 enfants en passeport scolaire.

    Dimanche 6 juillet, a eu lieu l’annuel show organisé par l’ABV des pilotes de toute la Région (Pyrénées Orientales, Aude, Haute-Garonne…) viennent faire découvrir ce qui se fait de mieux dans l’aéromodélisme et partager leur passion.

    Car s’est véritablement une passion qui les anime, planeurs, remorqueur, hélicoptère, pulso-réacteur, avion de guerre et même un cycliste volant, c’est un véritable ballet aérien qui se déroule sous les yeux des visiteurs.

    Toute la journée on aura vu s’envoler ces drôles de machines, enfin presque toute la journée car il aura fallut une pluie diluvienne pour faire fuir de la piste ces chevaliers du ciel.

    La piste se situe sur le plateau de Millet (face à l’aèrodrome de Pamiers/Les Pujols), route de Mirepoix à Verniolle

    Les Ailes bleues Verniollaise siège social
    Mairie
    09340 Verniolle
    ABV.0999@yahoo.fr

    a-b-v-09.pagesperso-orange.fr

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  • La truite BIO de Montferrier : une affaire en famille !

    La truite BIO de Montferrier : une affaire en famille !

    Sébastien et Emilie Eychenne ont monté leur affaire par passion. Sébastien pour la passion des poissons d’eaux vives et Emilie par passion pour le tourisme.

    Tous deux installés à Montferrier sur les hauteurs du Pays d’Olmes, un bassin textile en pleine reconversion, ils ont choisit de construire leur avenir sur un élevage de truites Bio qui permet en été de recevoir des touristes sur une zone de pêche pour le bonheur des petits et des grands.

    Sébastien tient sa passion de son grand-père, pêcheur lui même. Il nous présente les principes de base pour permettre à son élevage de truite de proposer des produits Bio de qualité ; une eau pure sur les hauteurs du Touyre, des bassins très oxygénés et une sélection des produits et une attention de tous les instants.

    La production est faible (moins de 6 tonnes par an) ce qui fait de « la truite Bio de Montferrier » une entreprise rentable et équitable.

    Emilie développe sa passion pour le tourisme par l’accueil en été sur leur zone de pêche de nombreux touristes qui repartent avec le produit de leur pêche et parfois avec des préparations effectuées dans le laboratoire de ce jeune couple plein d’envies et de passion pour le poisson : tartares de truite, pavés, terrines, truites fumées, ..

    Tous deux préfèrent produire peu mais produire bien et local on peut les retrouver toute l’année sur leur pisciculture à Montferrier mais aussi sur les marchés de Mirepoix, Foix…

    Leur site http://www.pisciculturedemontferrier.fr/