L’Ariège gagne 564 habitants en un an !
153 063 habitants, c’est le chiffre officiel de la population ariégeoise au premier janvier 2019 que vient de publier l’INSEE. L’Ariège fait encore partie des départements où la croissance démographique est positive contrairement à 24 départements métropolitains qui voient leur population baisser. La recette ? La proximité de Toulouse et de son agglomération !
L’Insee publie aujourd’hui les nouveaux chiffres de la population française, millésimés 2016, commune par commune.
Ils seront authentifiés au Journal Officiel dans les prochains jours.
Au 1ᵉʳ janvier 2016, 66 362 000 habitants vivent en France (hors Mayotte), soit une croissance de 0,4 % par an depuis 2011. L’accroissement démographique concerne toutes les régions, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Bourgogne-Franche-Comté, mais le dynamisme démographique s’affaiblit.
Les fortes hausses de population bénéficient surtout aux départements des métropoles régionales de la façade atlantique, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes. À l’opposé, 24 départements, dont Paris, accusent une baisse. La hausse de population traduit le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme de leur couronne.
Les grandes aires urbaines dynamisent la région Occitanie
Le dynamisme démographique s’articule autour de l’armature urbaine. Il est très marqué dans l’agglomération toulousaine et dans l’ensemble de son aire urbaine, la cinquième de France avec plus de 1,3 million d’habitants au 1er janvier 2016. L’aire urbaine de Toulouse concentre 40 % de la croissance démographique de la région entre 2011 et 2016. Chaque année, sa population gagne près de 19 000 habitants (+ 1,5 %), dont 13 100 dans l’agglomération et 5 600 dans la seule commune de Toulouse. Toulouse est ainsi la commune qui gagne le plus grand nombre d’habitants entre 2011 et 2016. La dynamique s’étend en étoile autour de la métropole régionale le long des principaux axes routiers, souvent jusqu’aux aires urbaines contiguës comme Montauban, ou peu éloignées comme Gaillac et Albi vers l’est, ou Pamiers au sud.
Du coté de l’Ariège, les écarts se creusent entre la vallée de l’Ariège et la haute vallée ou les territoires éloignés de la métropole toulousaine. C’est ainsi que sans étonnement fin notera que les communes des Portes d’Ariège-Pyrénées ont globalement une croissance démographique dynamique, même si ce n’est pas forcement vers Pamiers, Mazères ou Saverdun qu’il faut chercher les sources de croissance mais plutôt les communes plus petites qui permettent l’installation de nouvelles populations.
D’après source INSEE au 27/12/18