Les français aiment l’eau du robinet, qu’en est-il en Ariège ?
La 19ème édition du baromètre TNS-SOFRES « Les Français et l’eau » fait apparaître des niveaux de satisfaction élevés tant vis-à-vis de l’eau du robinet que de son service. Car l’eau que nous consommons est, certes, un produit, mais aussi un service (avant d’arriver à nos robinets, l’eau doit être collectée, traitée, acheminée… et nos eaux usées, elles aussi, doivent être collectées et traitées…)
Dans la dernière édition du baromètre, le taux de satisfaction est au plus haut vis-à-vis du service public de l’eau. L’eau du robinet a toujours les faveurs des français.
le niveau d’appréciation se maintient à un haut niveau : 84% des usagers se déclarent satisfaits du service public de l’eau dans leur commune.
La confiance en l’eau du robinet atteint également à un niveau élevé : 81% des usager déclarent déclare lui faire confiance.
Plus de 7 Français sur 10 affichent leur satisfaction envers la qualité globale de l’eau du robinet.
Consommation : L’eau du robinet a, cette année encore, les faveurs des Français qui ont une légère préférence pour l’eau du robinet.
Le niveau d’information sur les questions liées à l’eau reste perfectible
Le niveau de confiance en la qualité de l’eau du robinet reste stable, à un niveau élevé (81%). Il repose notamment sur deux fondamentaux :
– Les normes et les contrôles qui encadrent l’eau du robinet. 97% des Français savent que l’eau est soumise à des contrôles et qu’elle est encadrée par des normes. Ils sont d’ailleurs plus nombreux, cette année, à considérer que les contrôles de qualité sont suffisants (67% vs 60% en 2015).
– La confiance en l’action des exploitants du service de l’eau. On relève une confiance accrue envers la commune, ou groupement de communes (80% vs 75% en 2015) et envers les entreprises spécialisées (72% vs 65% en 2015) pour assurer la qualité de l’eau.
Ceux qui n’ont pas confiance en l’eau du robinet (19%) avancent des raisons liées à la qualité (présence de chlore, de calcaire ou de produits chimiques), mais aussi au manque d’information, notamment sur les traitements de l’eau.
La perception du prix du service de l’eau s’améliore.
38% des Français (vs 33% en 2015) estiment qu’elle est plutôt « bon marché ». Soit une hausse de 5 points par rapport à 2015. 62% (vs 67% en 2015) pensent qu’elle est plutôt chère. Même tendance, à la baisse de 4 points, pour ceux qui estiment qu’elle augmentera (84% vs 88%), dans les années à venir.
La grande majorité des Français (92%) sait que le prix du service de l’eau varie selon les régions. Une plus grande proportion qu’en 2015 (53% vs 47%) sait que cette variation est, entre autres, liée au traitement nécessaire selon la qualité de la ressource. L’augmentation du prix du service de l’eau à l’avenir est en premier lieu imputée à un besoin croissant de traitements, puis à l’augmentation du coût de la vie, aux problèmes de pollution et à une nécessité accrue de recherche et d’analyses.
Malgré une légère amélioration, le prix au m3 est toujours mal connu (69% vs 72% en 2015 ne le connaissent pas). Le prix annoncé par ceux qui avancent un chiffre, reste encore largement surestimé : 5,50 € (vs 3,70 € base INSEE décembre 2015).
La facture d’eau est considérée comme plutôt facile à comprendre par la plupart des usagers qui la reçoivent.
Une plus grande majorité, cette année, estime qu’elle précise bien le détail des postes facturés (81% vs 78%).
Les dispositifs de solidarité pour régler les factures sont connus par près d’un Français sur trois (30%). Un chiffre notable si l’on considère que seuls 3% déclarent avoir déjà fait appel à ces dispositifs.
Un tiers (33%) admet ne pas savoir à qui s’adresser, pour obtenir une aide en cas de difficultés pour payer sa facture. 44% s’adresseraient aux services sociaux de la collectivité, 32% aux services sociaux du département, 22% au gestionnaire de l’eau.
Quand on l’interroge sur son adhésion aux principes de solidarité, l’opinion reste plutôt divisée. Cependant, on note une progression assez sensible de la disposition à contribuer aux mesures en faveur des plus démunis : 54% (vs 45% en 2015) sont désormais favorables au principe d’instaurer un prix du service de l’eau, fixé selon les revenus. Un peu plus de la moitié (56%) contre les deux tiers (67%), en 2015 ne sont pas d’accord, pour payer l’eau plus cher, afin de contribuer à la solidarité pour les personnes en difficulté.
Et vous en Ariège qu’en pensez-vous ? Ci-dessous quelques affirmation que vous pourriez donner sur l’eau potable en Ariège
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