Catégorie : Les ariégeois conquièrent le Monde

  • Brice, le vacher trailer ariégeois, court sur grand écran et sur Arte

    Brice, le vacher trailer ariégeois, court sur grand écran et sur Arte

    Vendredi 20 janvier, plus de 250 personnes ont assisté à l’avant-première du film documentaire « Brice, le vacher à l’assaut des Pyrénées », organisée par le Département dans la salle du Casino, à Ax-les-Thermes.

    Un apéritif à base de produits locaux figurait également au menu de la soirée.

    Lors de cette projection, nous avons rencontré Pierre Périssé, Réalisateur et Accompagnateur en Montagne qui nous parle du film de Sandrine Mörch et de sa propre réalisation prévue en avant première «Muletier, de l’Ariège à l’Atlas»

    Réalisé par Sandrine Mörch, le documentaire est consacré à Brice Delsouiller, vacher et trailer, membre de l’équipe de France de course de montagne. Tout en se rapprochant pas à pas des meilleurs mondiaux sur les courses de montagne, il court derrière les bêtes de son troupeau plus de cinq mois par an à travers les estives d’Ariège. Entre sport de haut niveau et pastoralisme, Brice défend à la fois un métier et la montagne ariègeoise.

    Le documentaire sera diffusé à la télévision sur la chaîne Arte, le samedi 28 janvier à 20 heures, puis rediffusé le samedi 4 février à 9 h 55 dans sa version longue de 52 mn.

    Sources : CD09

  • Margaux 2017, Sun, Wind and Waves

    Margaux 2017, Sun, Wind and Waves

    Je finis mon 4 ème mois en Nouvelle-Zélande et mes premiers pas sur cet archipel totalement atypique me paraissent être à des années lumières.

    Après un chouette Noël entre amis et famille, des kilos de nourriture à transporter pour les animaux et des heures de ponçage, il est temps de dire au revoir à ma première famille d’accueil néo-zélandaise. Je ne perds pas une minute car à 700 kilomètres de là Karen et Clayton mes hôtes pour les prochaines semaines m’attendent.

    J’ai conduit jour et nuit, traversé les plaines vertes, les vallées volcaniques et les sinueux reliefs de l’île Nord. Le Wairarapa c’était pas prévu et j’adore ça ! Je me souviens, Cédric et moi l’avions traversé du Nord au Sud, on avait découvert notamment le Cap Palisser et son phare en haut des 250 marches, tu te souviens ? Déjà, à ce moment-là, on avait été marqué par la beauté de ces paysages sauvages … alors la deuxième couche est forcément une belle redécouverte ! 

    Tu le sais, en Nouvelle-Zélande on ne s’embarrasse pas des futilités. Tu marches pieds nus dehors, mais dedans, tu es prié de laisser tes bottes pleines de terre à l’extérieur des bâtiments … et tu fais tes courses en chaussettes. Easy life. 

    Ici, dans la région du Wairarapa on est entre amis, alors l’ambiance est encore plus relax. On évite (un peu) les gens du Nord (plus précisément les Aucklandais) qu’on prend pour des gens guindés et précieux. Ici, on est entourés de fermes et les gens travaillent la terre. Ils ont la peau labourée par le soleil et le vent ; leurs mains sont charnues et marquées par l’effort qu’elles fournissent … et leur coeur… il est rempli d’humanité. Ici, on est au bout du monde. Au bout du bout. La route goudronnée s’arrête après la ville de Martinborough c’est à 30 min d’ici et il n’y a qu’une route de gravelle pour aller jusqu’à la côte. 

    Les virages sont serrés, les à pics nombreux, les paysages toujours plus grandioses. Les villes s’égrainent jusqu’à l’Océan … celui qui sépare le pays en deux par le détroit de Cook. J’intègre une nouvelle famille, celle de Karen et Clayton, deux néo-zélandais qui possèdent une ferme incroyable et atypique à 20min de la côte. Tous deux sont natifs de la région où ils ont vécu toute leur vie. Karen est professeur des écoles, Clayton s’occupe de 1500 moutons, d’une cinquantaine de vaches et d’abeilles dont il est on ne peut plus fier. Dans le coin on récolte du miel de Manuka que nous avons la chance de goûter à-même la ruche. Un délice. 

    Je fais équipe avec Grégoire et Sigma, deux allemands qui se sont rencontrés dans une auberge du Northland et qui ont décidé de voyager ensemble vers le Sud pour partager les frais. Tous les trois on s’occupe d’embellir la propriété de nos hôtes qui en échange prennent un vrai plaisir à nous faire découvrir la vraie vie kiwis. Nous passons indifféremment nos journées entre terre et mer et, naturellement on part à la pêche à la langouste ou tondre les moutons.

    Les expériences s’enchainent, les moments partagés s’accumulent et une certaine complicité naît. Loin de la mégalopole Auckland, l’aventure prend un nouveau tournant. 

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 36.380 kms
    19.510
      en avion

    3.898 en bus
    1.024 en train
    110.898 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • Perrine Laffont termine sur le podium à Lake Placid !

    Perrine Laffont termine sur le podium à Lake Placid !

    L’aventure en coupe du monde continue bien pour Perrine Laffont qui termine encore une fois sur le Podium à Lake Placid aux USA.

     
    La seconde Coupe du Monde de Ski de Bosses de la saison s’est tenue à Lake Placid (USA) vendredi 13 janvier dernier.
    Après leurs podiums à Ruka, Perrine Laffont (Boss Club des Monts d’Olmes) et Ben Cavet (Alpes) montent à nouveau sur le podium, sur la seconde marche !

    Perrine Laffont et Benjamin Cavet prennent tous les deux la deuxième place sur un piste sélective et avec des températures qui avoisinaient les -23 degrés

    «2017 commence bien pour moi avec une 2ème place à Lake Placid !  Prochaine Coupe du Monde à Val St Come (CANADA) le 22  janvier» déclare t’elle sur page Facebook.

    Classement de l’épreuve de Lake Placid (Femmes):
    1. Britteny Cox (AUS) 75,27 points
    2. Perrine Laffont (FRA) 74,20
    3. Morgan Schild (USA) 72,51
    4. Chloé Dufour-Lapointe (CAN) 71,82
    5. Maxime Dufour-Lapointe (CAN)

    Classement général de la Coupe du monde (après deux des onze épreuves):
    1. Britteny Cox (AUS) 200 points
    2. Perrine Laffont (FRA) 160
    3. Keaton Mccargo (USA) 84

    On croise donc les doigts pour Perrine pour le 22 janvier prochain !

     

  • L’Ariège de nouveau en force au Salon international de l’Agriculture de Paris 2017

    L’Ariège de nouveau en force au Salon international de l’Agriculture de Paris 2017

     
     

    Dans la logique de la valorisation des savoir-faire ariégeois, le Département de l’Ariège a décidé de renouveler en 2017 le dispositif initié lors du Salon international de l’Agriculture 2016. Une véritable vitrine des produits et des saveurs sera à nouveau installée au cœur du Hall des Régions du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, du 25 février au 5 mars.

    Sur 120 m2, le Département et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées implanteront une «ambassade» ariégeoise organisée autour de stands de dix-huit producteurs et artisans.

    Dégustations, ventes, animations, démonstrations, opérations de relations publiques rythmeront la dizaine de jours de présence des participants.

    Les professionnels qui présenteront leurs produits sur cet espace, ont été sélectionnés au terme d’un appel à projets lancé au mois de novembre. Il s’agit de : La ferme de Montbruguet (viande bovine), La Petite Ferme de Larché (viande ovine), La Maison Lacube (viande bovine), Le Grenier à Jambons (charcuterie et salaisons), André Cazaux (charcuterie et salaisons), Alexandre Sintes (poulet fermier label rouge), Les Gourmandises de Blours (confitures), Confitures et Traditions (confitures), Le Rucher de Puech (miel et produits dérivés), Le GAEC des Petites Merveilles (miel et produits dérivés), Les Vergers de Bousigues (jus de pommes), Le Domaine de Lastronques (vin et jus de raisin), Les Coteaux d’Engraviès (vin), Le Moulin Gourmand (fromage, ravioles, millas), Olivier Campardou (céréales), Asinus (produits cosmétiques au lait d’ânesse), Model’Nature (couvert Georgette), Chapellerie Sire (bérets ariégeois).

    Ces dix-huit ambassadeurs ont participé il y a quelques jours à une première réunion de travail. D’autres suivront dès les premiers jours de janvier.

    A noter que ce dispositif est mis en œuvre parallèlement à la mobilisation des éleveurs des races bovines (gasconnes), ovines (tarasconnaises) et équines (mérens, castillonnais) qui participent à l’événement dans les espaces dédiés à l’élevage.

    A quelques jours de la fin de l’année, l’aventure du Salon de l’Agriculture 2017 est lancée !

     Sources : CD09
     
     
  • 2016 s’achève, nous attendons avec impatience 2017

    2016 s’achève, nous attendons avec impatience 2017

    Voilà déjà 8 ans que nous trainons nos guêtres dans le département et on ne s’en lasse pas. Tous les ans vous êtes fidèles au rendez-vous et de plus en plus nombreux. Facebook, twitter, youtube et bien sur azinat.com voient le nombre de fans, de visiteurs, de followers… augmenter et nous sommes fiers de ça.

    150.000 visiteurs sur notre media cette année, plus de 7750 fans sur notre page FaceBook,  980 followers sur notre compte twitter et enfin 316 abonnés et plus de 78.000 visites sur notre chaine youtube. Nous dirons que 2016 s’achève bien.

    Bien sûr l’année n’a pas été toute rose et nous avons appris avec tristesse la disparition de notre amis Michel Sébastien qui nous avait fait découvrir sa géographie amoureuse de l’Ariège.

    Margaux notre globe-trotteuse est repartie, cette année à la découverte de la Nouvelle Zélande, et nous continuons à rêver en suivant ses aventures du bout de monde. Isabelle Corbières, nous a fait découvrir la géologie des Pyrénées. Depuis plusieurs mois maintenant nous avons la joie de voir et d’écouter Olivier de Robert et ses nouvelles chroniques, drôles et émouvantes : on ne s’en lasse pas. 

    Nous continuons notre tour d’Ariège gastronomique avec des recettes en vidéos, des traditions culinaires et la découverte de restaurateurs…

    Enfin, n’oublions pas  notre fidèle dessinateur CIRE qui, depuis plus de trois ans maintenant, croque, avec l’humour qu’on lui connait, une actualité pas toujours très drôle.

    Voilà donc une année qui se termine !

    A tous les ariégeois, d’origine et de coeur, à celles et ceux qui conquièrent le monde, à celles et ceux qui n’ont jamais froid, qui ont de l’humour quoi qu’il arrive… toute l’équipe d’Azinat vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année ainsi que…

    …des WIP ! Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et des ZIP ! SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

    adishatz !

  • Margaux, Terra Australis  Nouvelle Zélande : nouveaux challenges ! 

    Margaux, Terra Australis Nouvelle Zélande : nouveaux challenges ! 

    Une vie de nomade, un anglais torturé, des expressions nouvelles et des enjeux différents … Cette année est vraiment une toute nouvelle aventure. 

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     Après une fin novembre au plus bas, le moral dans les chaussettes, j’ai accueilli la mi-décembre tout feu tout flamme et commencé un nouveau chapitre de mon aventure au sein d’une nouvelle famille. Avec Virginia, Paul et leur fille, qui m’accueillent pour les prochaines semaines, nous avons emménagé avec chevaux, moutons, poules, canards, oies, poissons, chien et chat dans une vraiment incroyable propriété à seulement 9 kilomètres de leurs ancienne maison. Sur de nombreux hectares vallonnés, arbres endémiques, fleurs parfumées et même un lac pour finir en beauté : Barrett Street a des aires de paradis. 
     
    J’ai même la chance d’avoir mon propre petit chez moi et, chaque soir après une journée de dur labeur, j’ai la joie d’investir un petit cottage de plain-pied posé sur un jardin merveilleux, à seulement quelques dizaines de mètres de la maison principale. Assez proche pour ne pas être isolée … assez loin pour ne pas capter le wi-fi. 

    3Mes journées sont chargées. Je désherbe, replante, débarrasse allées et dépendances, passe l’aspirateur, tond la pelouse, nettoie les gouttières, fait à manger,  passe le Kärcher ; je chevauche le quad et conduis le pick-up d’un bout de la propriété à l’autre … Chargées, tu l’as compris.
     
    Les rapports humains sont cordiaux. Mais moi, j’attends de vivre la magie que j’ai vécue l’année dernière dans les plaines rouges du Colorado, la très lumineuse  Saskatchewan, la forêt du Saguenay, ou dans le New-Hampshire où j’ai fait mes premiers pas de voyageuse au long cours … chez ‘mes’ familles d’accueil. J’espère tellement trouver quelque chose de similaire sur l’archipel … l’avenir nous le dira !
     
    Au sein de cette famille, je commence à comprendre ce que ça veut dire « être néo-zélandais ». On entend souvent les gens parler de l’arrogance française ; je découvre que ce n’est pas un monopole. Ici aussi, chacun est fier comme Artaban de son petit caillou qui flotte sur le bout du Pacifique. C’est un peu comme les Québécois avec la francophonie ! Ou nous, les Ariégeois, avec nos montagnes (qui sont les plus belles ! Et de loin!!) Au final, la Nouvelle-Zélande c’est peut être les Terres Courages de l’hémisphère Sud en fait !
     
    Sinon, l’été en plein décembre, c’est quand même étrange. Noël arrive à grand pas et j’ai été invitée à rester un peu plus longtemps. A « faire Noël » avec les cousins et tantes qui viennent pour les fêtes.

    4On a un même un barbecue de Noël deprévu, à l’ombre des Pohutukawas* du jardin d’hiver (* arbres néo-zélandais qui fleurissent 2 semaines fin décembre). Ca me changera de la dinde aux marrons et des 13 desserts au coin du feu.

    Imaginez la carte postale : des fleurs rouge vif qui s’exposent au soleil sur un fond de ciel bleu turquoise … c’est grandiose. C’est fabuleusement beau. C’est la Nouvelle Zélande.
     

    On se retrouve le mois prochain. 
    Cheers mate.

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 35.541 kms
    19.510
      en avion

    3.898 en bus
    1.024 en train
    11.059 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

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  • L’Ariège en force au salon de l’éducation numérique à Paris Porte de Versailles

    L’Ariège en force au salon de l’éducation numérique à Paris Porte de Versailles

    L’ÉQUIPE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LUDOVIA  ÉTAIT PRÉSENTE SUR LE SALON EDUCATEC-EDUCATICE DE PARIS PENDANT TROIS JOURS RICHES EN RENCONTRES ET EN DISCUSSIONS.

    L’équipe de Ludovia vient chaque année au salon de l’éducation pour faire la promotion de l’Université d’été qui a lieu chaque année en Ariège et sur Ax-les-Thermes. L’occasion pour dévoiler les nouvelles orientations de la nouvelle édition, prendre contact avec les partenaires et faire la promo de l’Ariège par la même occasion. Comme chaque année, en sus de la présence sur un stand, le Mercredi 16 novembre avait  lieu la conférence de synthèse Ludovia#13 et l’annonce des perspectives pour 2017.

    Le thème de la 17ème édition LUDOVIA tournera autour de « Partages, échanges et contributions »…

    Des premiers échos recueillis sur le salon, ce thème semblerait susciter un certain engouement et « transporteraient » déjà certains participants habitués à Ax-les-thermes…

    Alors Rendez-vous est donné du 22 au 25 août 2017 dans l’Ariège sur le site mythique du « Learning village d’Ax » et de ses bains chauds naturels.

    Kamel Chibli Vice-Président en charge de l’éducation de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, partenaire de l’Université d’été, était présent vendredi pour participer à une conférence sur le salon et en a profité pour venir soutenir la « Team » Ludovia.

    Prochaines étapes dans la vie de ce Ludovia#14 : l’appel à communications scientifiques en décembre, le site web en janvier, l’appel à intervenants pour les divers ateliers en février et l’appel à intervenants auprès des collectivités locales pour le 9ème séminaire collectivités locales « Etablissement du XXIème siècle & numérique ».photo_standequipeariege

    De nombreux (es) ariégeois(e)s, de passage à Paris sont venus se retrouver sur le stand LUDOVIA pour partager un verre de l’amitié, Jamel El aichi (Mas d’Azil), Nicolas Micas (CD09), Gérard Borios, Kristophe Léonard (Lavelanet), Isabelle Lesage (Pamiers), Françoise Pancaldi (élue à Pamiers en charge de l’éducation), Aurélie Boussac, Frederic Bourrinet, Claude Iglesis, et bien d’autres..

    (En photo à la Une : Aurélie Julien chef de projet LUDOVIA pour cette nouvelle édition, Laurence Guerrey Azinat.com et Kamel Chibli VP Région Occitane en charge de l’éducation et de la Jeunesse et des Sports)

  • Margaux, GOOD AS … New Zealand

    Margaux, GOOD AS … New Zealand

    Avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous raconter mes derniers 30 jours aux pays des Maori, je vous remercie à tous pour vos messages et vous rassure, je vais bien.

    En fait pour la petite histoire et alors que je dormais paisiblement dans mon van sur un parking discret près d’Auckland, c’est Juliette (Canopée Lit, Quebec 2015) qui, depuis le Quebec m’a réveillée aux aurores en me demandant si j’allais bien, suite au tremblement de terre ! C’est donc là que j’ai appris les événements … et que j’ai également réalisée que j’étais passablement coupée du monde et des infos … bref, je vous rassure, je suis en sécurité et je vais bien, merci de vous inquiéter et revenons donc à nos moutons.

    3Deuxième mois en Nouvelle Zélande et je fête tout juste les 8 000 kilomètres parcourus avec Duka, mon cher van, mon compagnon de route. Je ne l’ai pas ménagé ces dernières semaines … alors il toussote un peu, le ralenti est trop bas, l’huile fuit par ci et par là, mais il est solide et suit sa route (sans mauvais jeu de mots !) et inutile de vous dire que du Nord au Sud et d’Est en Ouest je commence à bien connaitre le Poisson de Maui (Te Ika-a-Maui, nom Maori de l’île nord).

    J’apprends beaucoup sur l’histoire et les traditions maories. Quelques mots aussi … les indispensables, bonjour : Kia ora ; au revoir : Haere rā ; rivière : Awa (tout aussi important, croyez moi) et les légendes aussi stupéfiantes que la géologie locale … et la politique énergétique : figurez-vous qu’il n’y a aucune centrale nucléaire ici, bon d’un autre côté, il y a toujours des sacs plastiques au supermarché et presque 1 voiture par habitant. Pas par foyer. Par habitant !

    4Pour la photographe que je suis, les contrastes omniprésents sont tous les jours plus saisissants. Je ne me lasse pas de regarder les petites collines vertes vallonner l’horizon. Tout est si différent et si familier. Les villes ressemblent à nos villes, mais il y a des palmiers à chaque coins de rues … L’Amérique est bien implanté et grâce à elle, le McDonald’s de Te Awamutu ressemble à s’y méprendre à celui de Foix. Tout est pareil mais autrement ! C’est saisissant.

    Après moult péripéties, j’ai réussi à réunir l’intégralité des papiers nécessaires pour travailler et être en règle avec l’administration kiwi. Je vais pouvoir me lancer … répondre aux « Now Hiring » sur les devantures des magasins … ou proposer mes services pour ramasser des fruits ! En tous cas, la saison touristique arrive à grand pas et il y a profusion de jobs saisonniers. Et oui !! C’est « mon année à deux étés » !! Il ne me reste plus qu’à trouver LA bonne annonce, celle qui me permettra de vivre pleinement cette expérience Néo-Zélandaise.

    J’ai hâte de vivre proche de kiwi, des locaux. Je ne me fais toujours pas à leur accent qui agresse les littéralement les tympans de tout nouvel arrivant, car outre le « jargon » local, les syllabes mangées et les mots-valises … ici on rajoute des exclamations à la fin des phrases et on invente des mots ! Sacré challenge cette année anglophone 24/7 !

    On m’a demandé plusieurs fois si je n’étais pas « Yankee », comprenez américaine, à cause de mon non-accent français : «NON NON aïe ème fraume France beute wi donte spique ole laike zat ».

    5En parlant de français, j’en croise partout, tout le temps. Des allemands aussi, beaucoup. Les Européens voyagent, ça questionne non ? En tout cas, à les écouter ils sont tous à la recherche de quelque chose, un ailleurs meilleur je suppose !

    En attendant, je dois aller chercher ma pote de fac Manon qui débarque en Nouvelle Zélande pour 8 mois avec son copain Pierre. Tout deux arrivent mardi et je me suis déjà proposée de les accueillir. La gentillesse Néo-Zélandaise me colle à la peau 😉 En tout cas, on va partager quelques heures ensemble avant qu’ils entament cette année en PVT avec un programme déjà chargé.

    Et après ? Je prépare un déménagement. Pas le mien, mais celui de Virginia et sa famille qui m’accueillent quelques semaines à partir de mi-novembre, mais je vous raconterai tout ça le mois prochain !

    Ka kite ano 😉
    À bientôt

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 34.971 kms
    19.510
      en avion

    3.898 en bus
    1.024 en train
    10.489 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

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  • Salon international de l’Agriculture 2017 : le Département propose une vitrine pour les produits et savoir-faire ariégeois

    Salon international de l’Agriculture 2017 : le Département propose une vitrine pour les produits et savoir-faire ariégeois

    Dans la logique de la valorisation des savoir-faire ariégeois, le Conseil Départemental a décidé de renouveler en 2017 le dispositif initié lors du Salon international de l’Agriculture 2016.

    L’année prochaine encore, c’est donc une véritable vitrine des produits et des saveurs qui sera installée au cœur du Hall des Régions du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, du 25 février au 5 mars.

    Sur 120 m2, le Département et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées s’apprêtent à implanter une «ambassade» ariégeoise organisée autour de stands de producteurs et d’artisans. Dégustations, ventes, animations, démonstrations, opérations de relations publiques rythmeront la dizaine de jours de présence des participants.

    Pour sélectionner les professionnels qui présenteront leurs produits sur cet espace, le Conseil Départemental lance un appel à projets. Il s’adresse à tous les producteurs et/ou transformateurs du département, qui travaillent les produits issus de l’agriculture ou de savoir-faire locaux. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 18 novembre 2016, à 17 heures.

    Le règlement complet de cet appel à projets est disponible sur le portail internet : www.ariege.fr.

    Source : Conseil Départemental 

    Crédit Photo : Hélène Dagues

  • Margaux octobre 2016, Bienvenue au pays de la fougère

    Margaux octobre 2016, Bienvenue au pays de la fougère

    Nous sommes arrivés au pays du long nuage blanc (Aotearoa), de l’autre côté de la planète, nous vivons la tête à l’envers, conduisons à gauche et vivons dans le futur !

    Après avoir passé plus de 13 heures à traverser le plus grand océan du monde, se dessine au loin, la terre. Enfin. La Nouvelle Zélande. Depuis le Dreamliner d’American Airlines, à 12 kilomètres au dessus du niveau de la mer, nous observons les vagues du Pacifique qui se fracassent contre ses côtes. L’avion approche encore ; descend puis se pose. Presque les roues dans l’eau. Ce 27 août 2016, nous venons d’atterrir à Auckland. Partis de Los Angeles le 25, grâce au miracle des fuseaux horaires, nous n’aurons jamais vécu la journée du 26.

    1La Nouvelle Zélande, est un archipel perdu et isolé entre le Pacifique et la mer de Tasmane. Nos voisins les plus proches, l’Australie à l’Ouest et la Nouvelle-Calédonie au Nord, sont à plus de 2 000 kilomètres. Ici, on est plus proches du Pole Sud que de Los Angeles … Alors, oui, je pense qu’on peut dire qu’on est isolés. Et isolés ne veut pas dire « en retard » car, par rapport à nos amies de l’hémisphère nord, les femmes ont obtenu le droit de vote dès 1893 ! Oui, oui !! 51 ans avant la France !

    4 millions d’habitants se partagent une superficie presque 2 fois plus petite que la France. Je vous signale quand même qu’il y a plus de distributeurs automatiques au Japon qu’il n’y a d’habitants en Nouvelle-Zélande ! Et puis, la prestigieuse armée de l’air royale a comme logo un kiwi, oiseau emblématique de l’île, certes … mais surtout oiseau dépourvu d’aile. Et oui, ils ont fait fort !

    Quant à Auckland, la ville la plus peuplée du pays, avec ses rues façon « montagnes russes » (mes cuisses ne leur disent pas merci), elle nous procure nos premières suées et nous donne une lumineuse idée : pourquoi ne pas acheter un van … et parcourir le pays ?

    2Aussitôt dit … Après avoir signé un papier à la poste et m’être acquittée des 9$ pour le changement de propriétaire, je suis donc l’heureuse propriétaire de Roi Dukanoa, ce qui, en Maori veut dire « Roi Sans Terre ». Duka, pour les intimes est une Toyota … qui a mon âge et un peu plus de 300 000 kilomètres au compteur. Elle est à la fois mon salon, ma cuisine, mon dressing, ma chambre, mon centre d’observation et de commandes et également ma voiture (bein oui ; quand même !). Alors, bien sûr, elle n’est pas parfaite ! Elle couine un peu d’un côté et fuit un peu de l’autre mais elle roule bien, freine normalement (touchez du bois) et de toute façon … c’est la plus belle !
    La conduite ? Mis à part le fait que le volant est à droite et que toutes les commandes sont inversées, la prise en main s’est faite (presque) naturellement. On peut le dire : je suis la reine du volant (quand je ne confonds pas les clignotants avec les essuie-glace !)

    Duka m’offre la liberté de m’arrêter (presque) où je veux et surtout quand je veux. Le luxe de pouvoir me réveiller au bord de l’océan, dans un forêt dense ou sur le parking d’un supermarché. Le frisson de me demander si aujourd’hui elle va bien vouloir démarrer … et où elle va me porter.
    En tous cas, elle nous a déjà conduits, en partant d’Auckland, du Cap Reinga au Nord (qui signifie le lieu du grand saut de départ des esprits ) au Cap Palliser au Sud, en passant par Napier, Wellington la plus australe des capitales, New Plymouth au pied du mont Taranaki, Taupo et retour, le tout sur plus de 4000 kilomètres en à peine trois semaines.
    Nous avons longé d’interminables côtes, traversé des forêts denses et tropicales, gravi des cols et sommes redescendus vers l’eau. L’eau toujours. Il parait que peut importe où l’on se trouve, la mer est à moins de 128 kilomètres.  La Nouvelle Zélande tient déjà toutes ses promesses !

    3Belles perspectives, sur cette terre sacrée où les volcans sont considérés comme des dieux, nous nous émerveillons de la beauté insolente des paysages : des cascades d’un bleu turquoise translucide, des forêts sauvages, intactes, des pâturages encore plus acidulés que la très verte Jell-o à la pomme ! C’est ça la Nouvelle-Zélande. C’est beau. C’est beau partout. Même quand il pleut, c’est beau! Et Dieu sait qu’il pleut souvent ici !

    Dans quelques jours, je commence mon aventure solo au pays des fougères. Je perds mon compagnon de route, mon grand frère Cédric, avec qui je viens de passer ces deux derniers mois plein Ouest ; lui rentre en France avant de tracer sa propre route et commencer une nouvelle aventure. Quant à moi, rien n’est prévu et personne ne sait encore où ce voyage me conduira. Même pas moi !

    Un job régulier ? Du bénévolat ? Ile Nord ? Ile Sud (qui est moins peuplée qu’Auckland) … L’avenir le dira dans ma prochaine newsletter !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 32.991 kms
    19.510
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    3898 en bus
    1024 en train
    8509 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

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  • Michel, content de t’avoir connu !

    Michel, content de t’avoir connu !

    Hier après-midi, nous étions nombreux a être venus nous recueillir en l’église de Saint-Jean du Falga. Oui, l’église était trop petite pour accueillir tout le monde et nombreux sont restés dehors, sur la place pour écouter les dernières paroles et témoignages d’amitié en ton honneur…

    Comme beaucoup d’amoureux de l’Ariège et des Pyrénées, nous avons appris la nouvelle de la disparition de Michel Sébastien vendredi dernier ; 20 ans et plus de militantisme pour la création de Parcs, de sauvegarde de l’eau, de protection de la richesse des Pyrénées, ont fait de lui une des personnalités les plus attachantes du département.

    Certains osaient l’appeler « écologiste »; il leur répondait « écologue ».

    Parfois fantasque, plein d’humour, de bons mots et surtout …emplis d’un esprit scientifique, Michel a voulu rallier à sa cause, ou celle des Pyrénées, les décideurs de nos montagnes ariégeoises. Parleur, hâbleur conteur insatiable de son amour pour les Pyrénées, dans ses livres ou autour d’un verre au bistrot ou sur le marché de Pamiers, il a voulu refaire le monde et convaincre que l’eau était notre richesse, à nous les ariégeois…« Toute ma vie ou presque s’est déroulée sur l’axe de la rivière, du Pas de la Case à Toulouse. C’est mon monde et il me suffit. J’ai peu voyagé ailleurs. J’ai énormément marché ici. Je n’ai pas bourlingué dans le monde, les Pyrénées m’ont suffi !»

    Animateur de chronique sur « feu » ariegenews il y a quelques années, producteur d’une série TV sur Azinat.com que nous avions tournée, il y a tout juste un an à Soulcem en haut de la Vallée du Vicdessos, Michel Sebsatien a toujours su trouver les moyens de publier, communiquer sur ses ambitions « désintéressées » pour l’Ariège.

    Pas toujours écouté, parfois un peu moqué de cette passion…Michel ne s’est jamais démonté tant il était convaincu…Pourtant, le projet qui le tenait le plus à coeur ces derniers temps était la création du « Parc des trois nations », un Parc unique au monde en montagne qui donnerait une focale particulière à l’Ariège et à ce petit coin de territoire entre l’Espagne, Andorre et la France.

    michel-occitanie-drapeau« La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée du Vicdessos, c’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir ».

    On lui aurait rétorqué que ce n’était pas une priorité pour l’Ariège aujourd’hui…Gageons qu’un jour, on saura en haut lieu se souvenir de lui et de ce projet et en guise de dernier remerciement lui rendre grâce de toutes ces idées et projets fous en réalisant un de ses derniers rêves !

    Adishatz Michel ! Content de t’avoir connu !

     

    Retrouver des traces de lui :

    Son dernier ouvrage : Géographie amoureuse de l’Ariège (édition le Pas d’oiseau)

    Sa série TV sur l’ELDORAd’EAU , le Parc des 3 Nations , …:
    michel-sebastien-eau

    Michel Sébastien  était 20ème au dernier classement des Ambassadeurs de l’Ariege sur le Net.