Catégorie : Les ariégeois conquièrent le Monde

  • Projetsloco.fr une future plateforme de financement participative ariégeoise !

    Projetsloco.fr une future plateforme de financement participative ariégeoise !

    C’est à l’initiative de trois jeunes ariégeois que la plateforme projetsloco.fr, une plateforme de financement participatif dédiée à l’Ariège et aux projets ariégeois, va voir le jour.

    Nous les avions découverts et soutenus pour la plupart, lors de l’appel au financement participatif via ulule ou kisskissbankbank, des projets d’ariégeois comme l’Album de Florent Adroit et ARIEGE MOUN PAIS, de La Brasserie « Le Grand Bison », du projet de film FAREM TOT PETAR ou encore plus récemment de la Filature de Dreuilhe que nous avions soutenus et qui ont tous utilisés les services du « Crowdfunding ».

    Ce « Crowdfounding » ou financement par la foule (littéralement) , est un appel aux dons ou au financement par des systèmes sur Internet permettent d’aider des projets de toute sorte comme des albums, des créations d’oeuvre, des projets culturels ou encore des projets d’entreprises plus conséquentes…

    De quelques milliers d’euros à plusieurs millions ces nouvelles plateformes permettent de lever des fonds via une communication sur Internet qui mettent en oeuvre la puissance des réseaux sociaux et …la générosité de ses donateurs, qui en retour peuvent parfois recevoir un exemplaire de produit, un T-shirt, leur nom indiqué sur un support, …

    Au vu de l’engouement de ces types de financement, l’idée est venue à trois jeunes ayant leurs attaches familiales sur l’Ariege de s’engouffrer dans l’aventure d’une plateforme dédiée au département.

    C’est maintenant chose faite, dès demain, les ariégeois de coeur, d’origine ou d’adoption, pourront trouver sur la plateforme www.projetsloco.fr les moyens de financer des projets « Ariégeois » via ce type de financement participatifs !

    Dans l’idée les projets devront être portés par des ariégeois ou avoir pour vocation de venir s’installer en Ariège.

    « Nous souhaitons contribuer à la redynamisation de notre territoire, permettre ainsi à des projets de voir le jour, promouvoir les initiatives locales
    et ainsi améliorer l’attractivité du département » précise Morad LAHLOUH un des trois porteurs du projet.

    Projetsloco est à ce jour à la recherche de partenaires « institutionnels » pour lui permettre de remplir ses objectifs éthiques comme, renforcer le lien social, fédérer l’ensemble de la communauté ariégeoise et favoriser l’entraide et la solidarité.

    Beau projet porté par une association de bénévoles auquel Azinat.com souhaite de réussir !

    Adresse de la plateforme (ouverte le 18/12/14) http://www.projetsloco.fr

    *Crédits Photos : Annie Fachetti
  • Margaux, la jeune ariégeoise qui conquiert le monde

    Margaux, la jeune ariégeoise qui conquiert le monde

    Margaux, la jeune ariégeoise qui conquiert le monde  Ariège Pyrénées

    [callout]Vue de la Canada National Tower à Toronto. Il ne faut que 58 vertigineuses secondes aux ascenseurs de la tour pour parcourir les 500 mètres qui nous sépare du sol. Les grattes-ciel sont sous mes pieds et, à travers d’épaisses vitres, je contemple le panorama, des berges du Lac Ontario à l’immensité de Toronto.[/callout]

    Première étape le Canada ou plutôt le Québec parce que ici on parle français Tabernacle !

    « Voilà 20 jours que j’ai quitté l’Ariège. Les six heures qui me séparent du Canada défilent .. 15h35, l’avion transperce la couche nuageuse qui recouvre Montréal, une dernière annonce est faite et nous voilà sur le tarmac de l’aéroport Elliot Trudeau.

    Aux portes des bureaux des douanes, l’attente est à la fois terrifiante et excitante : Le Canada est juste là ! Le temps de me poser 1 000 questions et ça y est, c’est mon tour. Un premier passage à la douane, puis à l’immigration et finalement le permis de travail m’est délivré … en 5 minutes chrono. Ce sésame en main, je récupère ma valise, prends la direction de la sortie et respire ENFIN l’air frais montréalais.

    Tout ici est grand. Imposant. C’est l’Amérique .. En Français, mais c’est quand même un sacré choc culturel.
    C’est un bus à étage que j’ai pris pour rallier Toronto quelques jours plus tard. Un bus à étage sur une route à 16 voies ! La N20 multipliée par 4 .. Vous voyez ? A Toronto, je n’ai pas résisté à monter en altitude .. Rien de tel qu’un tour sur la CN Tower. 15 fois fois la hauteur du chateau de notre belle Préfécture .. 500 mètres au-dessus du sol, vue sur les berges du Lac Ontario. Les roues des 4X4 qui m’arrivent jusqu’aux cuisses, le beurre de cacahuète vendu dans des pots de 2 kilos … Je suis bien sur le continent américain !

    Tout cela (les belles couleurs de l’automne à Montréal, une courte étape dans les immenses buildings de Toronto) aura duré une petite semaine et me voici sous la neige. Au bord du lac Huron, l’un des cinq Grands Lacs nord-américains, je découvre Collingwood une ville à peine plus grande que Pamiers. Le centre a gardé une âme « authentique » avec des bâtiments en briquettes rouges (à la toulousaine). En revanche, la route principale au nord est submergée de grandes chaines multinationales (à l’américaine) .. Le contraste est aussi inattendu qu’effrayant et c’est là que je vais passer une petite partie de l’hiver ! » Margaux

    [callout]DEPUIS LE 30 OCTOBRE 2014 – 6 146 Kilomètres parcourus :

    5 505 kms en Avion :  (Paris-Montréal)

    541 kms en Bus :  (Montréal-Toronto)

    100 kms  en Train :(Toronto-Barrie)

    Villes étapes : Montréal, QC Toronto, ON Collingwood, ON[/callout]

    [nggallery id=102]

  • Des lycéens ariégeois à la conquête de Paris

    Des lycéens ariégeois à la conquête de Paris

    Des lycéens ariégeois à la conquête de Paris Ariège Pyrénées

    Florian,Vincent, Loic, Jean Pierre, William, Aurore, Alice et Camille, quatre filles et quatre garçons.  Huit jeunes issus de la fédération Léo Lagrange Sud Ouest à Saint Paul de Jarrat.

    Ils souhaitent partir à Paris parce qu’ils n’y sont, pour la plupart jamais allés, et que cette ville représente pour eux un rêve à réaliser. En plus de visiter Paris, ces huit jeunes Globe trotters vont profiter de ce séjour pour rencontrer d’autre jeunes issus d’un autre milieu que le leur (urbain/rural).

    Leur programme a été construit, en fonction de leurs envie et de leurs représentations de la  » ville lumière  » comme ils aiment l’appeler.

    Pour financer leur projet, ils vous invitent à partager un repas festif en leur compagnie. Pour  seulement 9€50 ils vous proposeront un menu fusion Italiano-Malgache avec rougail saucisse et un délicieux Tiramisu.

    Ils vous attendent le vendredi 24 Octobre à 19h30 à la salle des fêtes de Saint-Paul de Jarrat.

    Venez soutenir les jeunes qui se bougent ! Numéro pour réservation avant le 22 octobre : 06 28 96 07 92. 

  • Le projet 52, une jeune ariégeoise autour du monde

    Le projet 52, une jeune ariégeoise autour du monde

    projet 52 Ariège Pyrénées

    Le projet

    Son objectif est pluriel : éditer son premier livre photo et apporter un retour d’expérience à des jeunes qui, comme elle issus de milieux modestes, pourraient être intéressés par d’autres possibles.

    Sous la forme d’un photo-reportage, le «Projet 52» répondra aux questions suivantes : Est-il possible de vivre dans une « simplicité confortable », notamment grâce aux réseaux de solidarité internationale ? Que peut-on apprendre du marché de l’emploi à l’étranger ? Comment vit-on ailleurs ?

    Dans un second temps, apporter un retour d’expérience sur le site (www.margauxvallet.com , rubrique « GoingWest ») afin d’encourager des jeunes de condition modeste à franchir le pas et expérimenter de nouveaux possibles à l’étranger.

    Chaque pays traversé, signataire du Programme Vacances Travail en partenariat avec la France, sera pour Margaux l’occasion de travailler sur un projet photographique d’un an. Concrètement, de manière hebdomadaire le cliché le plus significatif sera choisi parmi les dizaines de photos prises quotidiennement, pour répondre aux questionnements de son projet.

    Les pays

    Ca commencera par le Canada, pour les aurores boréales du grand Nord et les baleines de Tadoussac, mais surtout pour parfaire son Anglais, côté anglophone, dans le milieu professionnel nord- Américain. Douze mois pour préparer une année d’immersion totale en Nouvelle Zélande pour laquelle elle s’envolera en novembre 2015. Margaux y séjournera de 12 à 15 mois avec pour objectif de valoriser le TOEFL *, en travaillant en anglais et de photographier les paysages uniques ainsi que les espèces endémiques des deux îles.

    *Le Test of English as a Foreign Language (TOEFL) ou Test d’anglais langue étrangère est un test standardisé payant qui vise à évaluer l’aptitude à utiliser et comprendre la langue anglaise dans un contexte universitaire pour ceux dont ce n’est pas la langue maternelle.

    Un livre

    Etape enthousiasmante dans la vie d’un photographe, la publication d’un livre est l’occasion de présenter son travail et de le confronter à de nouveaux regards. S’imposer un sujet est, pour la jeune photographe une contrainte de taille.

    Le financement

    Si, au jour d’aujourd’hui et grâce à ses économies, il est possible pour Margaux de lancer la majeure partie du « Projet 52 » (70%) quelques frais, toutefois, ne sont pas encore totalement financés :

    • Inscriptions à l’examen du TOEFL
    • Achat d’un objectif  Nikon 50mm 1.8G
    • inscriptions à l’université
    • Equipement hivernal canadien

    C’est pourquoi Margaux lance aujourd’hui un appel à financement

    Pour en savoir plus et soutenir le projet de Margaux
    www.leetchi.com/c/margaux-projet52

  • Sophie Da Cunha peint la musique pour unir les arts !

    Sophie Da Cunha peint la musique pour unir les arts !

    sophieSophie entra aux  Beaux Arts de Toulouse en 2003 et y resta 6 années consécutives, une école où elle intégra beaucoup de nouveaux outils comme la peinture, la photographie, le graphisme, le design, le travail du bois, du métal, de la céramique… Elle termina son cursus en beauté, avec les félicitations du jury lors de l’obtention du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) en 2009. Suite à cela elle monta son auto-entreprise et travailla 2 années en collaboration avec des architectes, designers, artistes, artisans…

    Et voila que depuis trois années maintenant, elle parcours le monde et développe sa créativité chaque jour un peu plus dans diverses cultures et autour de la peinture, la musique et les enfants.

    Son propre atelier est aujourd’hui installé sur la petite ile d’Ibiza en Espagne. Elle utilise cette base pour ancrer ses savoirs faire, transmettre auprès des touts petits, apprendre des artistes qui l’entourent et créer à l’infini dans un environnement qui l’inspire…

    Depuis un an, elle souhaite unir les arts et développe une nouvelle pratique qui consiste à « peindre la musique ». Elle s’associe avec divers groupes de musique et se joint à eux pour peindre tout en dansant lors de leurs concerts. En rythme avec la musique, en harmonie avec l’ambiance, les couleurs qu’elle utilise et les mouvement qu’elle fait sont une comme une matérialisation de la musique qui se produit ; elle rend visible et immortalise les vibrations qui parcourent nos corps. Les peintures réalisées en musique et en « live » qui ne sont pas vendues sont exposées dans son atelier et un peu partout sur l’ile.

    D’autres parts, les intéressés qui lui commandent une création particulière doivent faire confiance à ses talents et la laisser créer en liberté. C’est en s’inspirant de l’espace de ses clients, en discutant des envies et des idées autour d’un thé et en écoutant la musique qu’ils aiment qu’elle produira la commande. La spontanéité est son secret!

    Sophie sera l’invitée d’honneur pour l’exposition d’art organisée par la Placette des Arts, qui aura lieu durant deux mois à partir du mois d’Aout 2014 et jusqu’à mi-Septembre en France. C’est en parcourant la vieille ville de Tarascon sur Ariège que vous découvrirez ses peintures inspirées par la musique classique.

  • Georgette : l’épopée internationale continue.

    Georgette : l’épopée internationale continue.

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    C’est une sorte de retour aux sources pour ce couvert qui est né en Ariège suite à une expédition survie vécue par le Licerois Jean-Louis Orengo et son Co équipier d’aventure Normand, Lin Bourdais Dans le Grand Nord du Québec l’hiver 88/89.

    Une vingtaine de chefs étoilés ont adopté aujourd’hui ce couvert innovant qui bouleverse les codes de l’art de la table : Alain ducasse, Hélène Darozze, Gilles goujon…

    En Ariège une quarantaine de restaurants l’ont adopté et un concours culinaire « La Georgette d’or » a été crée à l’initiative du syndicat Hôtelier. Paul Fontvieille, chef réputé du carré de l’ange a été le premier à dresser ses tables avec GEORGETTE.

    Ce couvert qualifié d’OVNI par certains critiques culinaires et de géniale invention par de nombreux chefs et particuliers épicuriens est devenu un symbole de la créativité dans le département de l’Ariège.

    Rappelons que ce couvert protégé par un brevet remplace la cuillère et la fourchette en diminuant par deux la matière première pour sa fabrication européenne. Sa double fonction séparative est liée à un bord effilé et aux courts fourchons de longueurs différentes.

    Son manche asymétrique large et arrondi se cale de manière très ergonomique dans la main augmentant ainsi les propriétés techniques du couvert.

    L’Ariège est le premier département Français où GEORGETTE orne la table de nombreux restaurants.

    De plus en plus de familles Ariègeoises l’ont adopté au quotidien, institutionnels et professionnels en font un objet de cadeau qualitatif.
    Après de longues années d’incertitude, après avoir hésité à abandonner le brevet, GEORGETTE est en phase ascendante de réussite.

    André Daguin, parrain de la georgette d’or 2013 a dit « GEORGETTE est la première vraie innovation depuis la création des couverts de table il y a des siècles ».

    La dernière belle commande internationale provient des Hôtels kempinski en suisse pour une campagne de communication.

    GEORGETTE vient de s’envoler pour Moscou, Londres, Munich, Shanghai, et Hong Kong.

    Voilà une façon positive de parler de l’Ariège.

    www.georgettes.fr

  • Un nouveau site pour faire la promotion de l’Ariège économique

    Un nouveau site pour faire la promotion de l’Ariège économique

    arex

    Et oui, il n’y a pas que le tourisme et la culture en Ariège ! Loin des problématiques des marchés gourmands, activités festives, ski et outdoor en Ariège et autres bonne soirées gastronomiques, l’Ariège c’est aussi des entreprises industrielles et de services qui ont une agence pour appuyer leur démarche d’implantation (pour les nouvelles entreprises), de financement et d’innovation et plus généralement de développement économique : les entreprises ce sont aussi les futurs emplois pour les jeunes et moins jeunes ariégeois !

    C’est le pourquoi de l’existence de l’agence de développement économique Ariège Expansion qui depuis quelques semaines s’est dotée d’un nouveau site qu’Azinat.com se permet de mettre en valeur pour une fois dans ses colonnes, bien qu’éloigné des news et sorties ariégeoises habituelles, le sujet a mérité notre attention.

    Un site web c’est aussi une image de notre département (l’Ariege ce n’est pas que des anti-ours , des champignons, des bergers en colère, des avocats en grève, ..) et cette nouvelle version, on peut le dire est satisfaisante de ce point de vue !

    Et vous savez quoi ? Le site a été créé par une entreprise Ariégeoise (ECHOLOGIC COMMUNICATION) ! Comme quoi, pas la peine d’aller chercher très loin les compétences…il y en a aussi en Ariège !

    Bonne visite www.ariege-expansion.com

  • De la guerre des étoiles à la paix en terre tunisienne

    De la guerre des étoiles à la paix en terre tunisienne

    Bernard Garcia Tunisie Ariège Pyrénée

    Voici quelques semaines, je fus l’heureux invité de la Tunisie, terre proche et amie, qui sort d’une période mouvementée de son histoire, comme celle que peuvent connaitre les jeunes démocraties.

    Le retard de notre vol pour TOZEUR nous est gratifié d’une courte et agréable escapade au lumineux SIDI BOU SAID, un de ces lieux intemporel de la méditerranée, ou les bleus et les blancs des rues et des maisons se mêlent aux bleus de la mer et de l’horizon.

    L’arrivée à TOZEUR se fait dans la nuit froide de cette ville oasis que je redécouvrais pour l’occasion.

    Ici point de bleu, du vert et de l’ocre et le grouillement des motos, calèches, et autres attelages qui contraste avec le calme des jardins de la palmeraie ou s’activent en douceur les oasiens à la récolte des dattes ou l’entretien des nombreux petits canaux d’irrigation. Le vert des palmes et  l’or des grappes de dattes, forment une canopée aérée d’où se dégage une atmosphère paisible propre aux oasis.

    Le soir nous partons en caravanes de 4X4 vers un des sites de tournage du film «  STARS WARS » dont j’ignorais que cela devenais des lieux de pèlerinage ou tout a moins un vrai motif de voyages pour certains   fans.

    Les organisateurs avaient prévu un cocktail au sommet d’une des dunes d’ONG JEMEL pour admirer le coucher du soleil, pendant que se préparait en bas, au milieu des vestiges de  torchis du tournage, la mise en place du diner spectacle sur le thème « STARS WARS »

    Je descendis à pied le long des crêtes de sables pour assister aux coulisses des préparatifs, ambiance d’un autre type, lumières psychédéliques, écran géant sous des portiques métalliques au milieu de nulle part, les acteurs s’entrainent aux simulacres de combat entre DARK VADOR et HAN SOLO .

    Les spectateurs fans me font sourire avec leur attirail de gadgets, à l’instar de la perruque de princesse LEIA qui fait le tour de quelques têtes le temps d’une photo.

    La soirée s’est poursuivi très Jazzie et fusion avec une belle voix tunisienne

    Les jours suivants furent consacrés à la découverte des magnifiques oasis de montagne de MIDES ET CHEBIKA, puis la traversées du CHOTT EL DJERID, pays des mirages où le jeu de la réverbération du soleil transforme les plaques de sel en lac et les moindre touffes d‘ herbe en oasis aussi proches qu’inatteignable , et réellement irréelles au contraire de ce moment irréellement réel et surprenant que fut le spectacle « musique et silence » dans un amphithéâtre naturel de pierres en plein désert, qui nous invitait à la contemplation et la méditation.

    Je n’ai répondu à cet appel que le lendemain. Je m’imposai un réveil très tôt  après une nuit paisible sous la tente pour assister en solitaire au spectacle du lever du jour sur les dunes de TENBAIN.

    Seul, emmitouflé dans mon BURNOUS, le visage enturbanné d’un chèche, je me posais au creux d’une courbe de crête pour m’abriter du vent cinglant qui balaie les sommets des dunes et m’offrit ce spectacle de la nature.

    Les caresses du vent voilent les crêtes blondes de sables d’un éphémère empreint diaphane, dont la trace blanche et fugace souligne les formes à l’infini des dunes dans l’immensité du désert, comme celle des souvenirs tenaces d’une vie.

    Autant de dunes, autant de vies, autant de rêves et de moments vécus dans un seul monde qui bouge au rythme des jours et au gré des vents du destin.

    L’essentiel de ce moment posé au sommet d’une dune, seul à contempler le désert et attendre le lever de l’astre se love dans l’étrangeté d’un soi à soi.

    Ce matin-là une brume, plutôt rare sous cette latitude, masquait l’horizon et l’apparition de l’astre attendu ne pouvait se deviner qu’au travers de la lueur devenant tout doucement clarté.

    Je prenais ainsi la dimension de la perpétuité du temps et de la condition intemporelle du vrai voyage qui suffit à faire trembler le socle de mes certitudes et qu’au-delà du dépaysement recherché je devinais dans ce miroir de sable un autre visage de moi même.

    La richesse du silence m’invite au recueillement, et mes pensées toutes entières gagnent mon être d’une certaine envie de sobriété  se mêlant à un désir de dépouillement, comme si l’ art de voyager consistait finalement à se laver de l’intérieur pour affronter les étapes suivantes d’ une vie trépidante, plus paisiblement.

    Bernard Garcia

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  • Le Dakar 2014 s’achève pour Bernard et Bruno

    Le Dakar 2014 s’achève pour Bernard et Bruno

    Le Dakar 2014 s'achève pour Bernard et Bruno Ariège PyrénéesMalheureusement, après une semaine de course, jour pour jour, Bernard Chaubet et Bruno Seillet son co-pilote sont contraints d’arrêter pour cause d’avaries sur la voiture.

    Pourtant tout avait bien commencé, puisque après une semaine de course le team se classait dans les 30 premiers après une étape très difficile.

    Et le 12 janvier, c’est la surprise, la mauvaise nouvelle, on apprend l’abandon des pilotes. Une journée de repos à essayer de réparer la voiture, mais elle a subit trop de dégâts et ils ne tiennent pas à la ramasser en pièces détachées !

    C’est donc la fin du rêve pour notre cabos.

    Le classement importait peu pour Bernard, ce qu’il voulait c’est terminer la course. Comme il nous l’avait dit lors de notre visite à Beslesta en novembre dernier « pour arriver au bout il faut être ariégeois parce qu’il faut être têtu ». (voir l’article)

    Mais le désert à eu raison, non pas de l’indéfectible volonté de Bernard mais de la mécanique. Alors quoi qu’il en soit un grand bravo à lui et Bruno, un grand Respect pour cette équipe partie avec pas grand chose, mais qui a fait vibrer toutes les personnes qui les suivaient.

    Tout un village attend maintenant le retour de son Héros, et Bernard a hâte de rejoindre sa terre natale.

    Si Bernard n’ a pas réussi, cette année, à conquérir le Dakar, il a conquit le coeur des ariégeois, et ça c’est pas rien, alors…

    Merci Bernard !

    Un petit récapitulatif des étapes :

    5  janvier Etape 1 – de Rosario à San Luis

    le Team  part en 99e position sur 147 voitures au départ et arrive en 71e position sur un beau parcours physique. Bernard et Bruno se sont régalés et l’on trouvé assez facile mais la voiture souffre beaucoup. Un triangle déjà de changé. Bernard a dit « doucement mais surement si l’on veut arriver au bout »

    6 janvier   Etape 2 –  de San Luis à San Rafael

    La spéciale la plus rapide du rallye, 433 km, les premières dunes. Dans les 100 derniers kilomètres, l’exploration des dunes grises de Nihuil est bien plus poussée que lors des précédentes visites, un véritable test. Et le Team est arrivé en 90e position et 85e au général.

    7 janvier  Etape 3 – de San Rafael à San Juan

    292 km de liaison et 301 km de spéciale… avec l’Aconcagua comme guide,  premier épisode montagneux en pénétrant dans la pré-Cordillère, le Team arrive à 23h (heure local) il se classe 85e et  77e au classement général, mais la voiture souffre beaucoup.

    8 janvier Etape 4 – de San Juan à Chilecito

    Une très longue spéciale de 657 km (la plus longue depuis 2005), les pilotes doivent traverser des rios, s’enfoncer dans des canyons… ils termineront en 84e position

    9 janvier  Etape 5 – de Chilecito à  Tucuman

    527 km, 115 voitures au départ 28 à l’arrivée, dont la Mitsu de Bernard et Bruno et … 10e au classement, c’est le scoop du jour

    10 janvier Etape 6 –  de Tucuman à Salta

    424 km au coeur d’un des plus beaux décors d’Argentine. ils se classent dans les 30èmes. Bernard a dit « On s’est éclaté aujourd’hui ! C’est vraiment autre chose de partir dans les premières places ! Rien à voir avec ce qu’on a fait jusqu’à maintenant ! La piste était propre et nous n’avons eu aucun problème. Un vrai régal ! »

    11 janvier  Journée de repos à SALTA

    Fin d’une très « grosse » semaine pour pour Bernard et Bruno. Sur un rythme infernal, avec des températures en piste avoisinant les 50°C, l’édition 2014 du Dakar est un véritable morceau de bravoure et la liste des abandons s’allonge chaque jour…

    plus d’info sur la page facebook 

    crédit photo : studio Mesplié

  • Perrine Laffont 20ème au classement bosses à Calgary

    Perrine Laffont 20ème au classement bosses à Calgary

     

    Perrine Laffont Ski de Bosses
    Sélectionnée pour la première fois pour la coupe du Monde de Bosses avec l’équipe de France elle a terminé 20ème au classement bosses à Calgary hier matin sous le dossard Numero 32 à 9h30 heure locale. Elle ne sera pas qualifiée pour la finale (uniquement réservée aux 16 premières). L’épreuve de Calgary au Parc Olympique de WinSport Calgary a été dominée par les Canadiennes. Mais notre jeune ariégeoise  a tenu la dragée haute avec 2 autres françaises.

    Du haut de ces 15 ans, notre petite Perrine (Pepette pour les intimes) est une vraie graine de championne !
    Elle marque sa fin de saison 2012/2013 par une 3eme place aux Championnats du Monde Junior. Et en remportant le circuit Critérium Jeune à Méribel.

    Pour la saison 2013/2014 Perrine s’est envolée le 31 Décembre pour la tournée Nord Américaine, avec l’équipe de France auparavant elle avait posé ses valises pour deux semaines au glacier de Tignes afin de se préparer au mieux pour la saison.

  • Rapta Rider Family ou RRF à la conquête du Monde

    Rapta Rider Family ou RRF à la conquête du Monde

    Rapta Rider Familiy

    Perrine Laffont, Leo Massat, Paul Sicre, Camille Cabrol, Paul Galinier, Florian Monnereau… ça ne vous dit rien ? Des noms biens de chez nous et des jeunes pleins de promesses qui expriment leur talent de Rider en Montagne, sur des skis, dans les bosses, les skatepark, les snowparks des Pyrénées et souvent des Monts d’Olmes qui est leur « Casa » même si la plupart d’entre eux voguent vers d’autres cieux par leur performance en équipe de France. Encore des ariégeois qui conquièrent le Monde !

    Une petite famille en Ariège qui a choisi le doux nom de Rapta Rider Familiy ,(Une association 1901 a été créé en 2012 pour aider ces jeunes et financer leur passion) qui en fait une marque et depuis peu une boutique en ligne.

    C’est d’actualité, car la neige est au rendez-vous en Montagne nous vous proposons un avant gout avec un film de présentation de leur talent et de leur sport favori : « Moments Pyrénéens »

    Nous vous invitons à découvrir leur site sur  Wix

  • Georgette, de Monaco au Canada en passant par le Maroc

    Georgette, de Monaco au Canada en passant par le Maroc

     Georgette, de Monaco au Canada en passant par le Maroc Ariège Pyrénées

    Après avoir fait la une en France, après New York, le Japon et Monaco, c’est au Canada que le couvert innovant « Georgette » né en Ariège, poursuit son aventure gastronomique.

    Adopté par Gilles Goujon, il y a 15 mois dans son auberge du Vieux Puits, au fin fond des Corbières, ce Chef trois macarons au Michelin devient ambassadeur du concept hors frontière.

    Appelé à servir une cause humanitaire en compagnie de plusieurs autres grands chefs internationaux, lors du festival de Toronto, Gilles Goujon a présenté son savoir-faire avec Georgette, valorisant son identité française en matière de gastronome et d’innovation.

    A Montréal, les deux plus grands restaurants de la ville viennent d’adopter le couvert Georgette. C’est une belle histoire pour cet objet insolite né d’une expédition dans le Grand Nord Canadien en 1989 !

    Georgette, invitée d’honneur au Maroc dans les prochains jours 650 Georgettes ont été offertes par les organisateurs d’un congrès au Maroc (Afat Selectour), à l’initiative d’un ariégeois (Bernard Garcia) convaincu de participer ainsi à la dynamique économique d’une entreprise locale du Couserans et de l’Ariège.

    Rappelons que le succès international de ce couvert unique est également un succès pour l’identité ariégeoise. Une quarantaine de restaurateurs du département l’ont adopté et participent activement à faire connaître l’invention.

    Cet engouement pour le nouvel art de vivre gastronomique en Ariège est né de l’initiative du Syndicat Hôtelier du département et de partenaire comme Azinat.com qui ont su fédérer les restaurateurs autour d’un événement gastronomique : le concours de la Georgette d’ Or.

    La participation des trois chambres consulaires et du conseil général ont fini d’asseoir une identité qui valorise la créativité départementale et les producteurs locaux.

    www.georgettes.fr