Catégorie : Foix Haute-Ariège

  • Le château de Lordat, sentinelle de la vallée de l’Ariège

    Le château de Lordat, sentinelle de la vallée de l’Ariège

    Le château de Lordat est l’un des plus anciens et des plus vastes châteaux féodaux du Comté de Foix. C’est un exemple typique de l’architecture militaire médiévale des Pyrénées ariégeoises.

    Situé sur la commune de Lordat, il occupe une position stratégique exceptionnelle sur un piton calcaire situé à 965 mètres d’altitude. Ses murailles surplombent le Sabarthès (la haute vallée de l’Ariège) de 400 mètres.

    Sa construction remonte vraisemblablement aux IXe et Xe siècles (le château de Lordat est mentionné dès 970) mais Il est fort probable qu’un fort ibère, puis romain a précédé cette forteresse. Sur le site on a découvert des artefacts celtiques, ainsi que des médailles qui témoignent qu’un castellum était déjà installé sur le piton à l’époque romaine.

    En 1034, il est cédé par Bernard, comte de Carcassonne, à son fils cadet Roger, premier comte de Foix.

    Vers 1244, après la prise de Montségur, il fut occupé par les cathares durant la croisade contre les Albigeois. A la fin du XIIIe siècle, le roi d’Aragon s’en empare et demande sa destruction.

    Le château est revendiqué par le roi d’Aragon, comte de Barcelone en 1272 lors de la saisie du comté de Foix par le roi de France. 1277. Le comte de Foix reconnaît la suzeraineté du roi de France sur le château de Lordat (qui est remis en gage au roi par le comte de Foix en 1283). Mais, en 1291, il est dit que Lordat est au comte de Foix.

    C’est à l’époque des guerres de religion que le château de Lordat fut abandonné par la famille de Lordat qui s’est installée dans le château d’Urs voisin. Démantelé sur ordre d’Henri IV en 1582, il tombera en ruines. « Son château était réputé si grand qu’il ne pouvait ruiner » (lettre du sire d’Audou à Henri IV).

    1830 : près de 600 « Demoiselles » incendient la forge et le château de Lordat

    Le château de Lordat a été classé monument historique le 18 septembre 1923

    Sources :
    www.belcaire-pyrenees.com
    www.histariege.com
    wikipedia.org

    Crédit photo : www.photosariege.com

  • Soritat – 24 mars Foix

    Soritat – 24 mars Foix

    Soritat Ariège Pyrénées

    « Soritat » s’appuie sur l’énergie électrique de La Mal Coiffée, cinq voix de femmes intimement liées par la polyphonie à la langue occitane. Le chant populaire rencontre la chair, reprend du souffle dans un son de chœur compact, qui percute d’un bloc et communique furieusement l’envie de chanter !

    Leurs voix se prolongent ici dans le mouvement de cinq autres femmes, circassiennes, danseuses, acrobates aériennes, équilibristes. En éclaboussant de leurs gestes un grand carré de terre, elles donnent corps à ce répertoire par des tableaux chorégraphiques et nous font rencontrer ses sorcières qui tournent sous le peuplier, sa Vierge Sainte, ses filles au bord des champs prêtes à s’enfuir, prêtes à se marier.

    Ces dix femmes ont les pieds en pleine terre. Elles en tirent les chants des saisons, les amours des paysannes et des princesses mortes. Avec l’énergie sauvage des temps païens, elles dansent sur les crinières du vent, apprivoisent le feu et font mûrir les blés. Et nous embarquent mal coiffés dans une barque de papier.

    [callout]CE SOIR, JE SORS MES PARENTS !
    Atelier chant et expression corporelle avec La Mal Coiffée

    Mercredi 18 et 25 mars de 14 à 17h au Centre Intergénérationnel du Courbet
    Pour permettre une approche « de l’intérieur » du spectacle musical de cirque « Soritat », la Cie Timshel et la Mal Coiffée ( Fabienne Teulières, Béatritz Lalanne et Marie Coumes) animeront un atelier combinant chant traditionnel et expression corporelle. Les enfants et leurs parents participants assisteront au spectacle le 24 mars à l’Estive.

    Places limitées : 20 personnes – à partir de 8 ans
    Inscriptions : Sabine Pons : 05.61.05.05.54/relations.publiques@lestive.com

    Avec le Conseil Général de l’Ariège, la ville de Foix, l’OPHA, la DDCSPP, le Centre Social de la CAF, le FAJIP, le CCAS, le centre local ADS de Foix, le Secours Populaire et les Francas du Pays de Foix. Avec le Rotary Club de Foix, la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées et Casino Foix.[/callout]

    mardi 24 mars 2015 à 20h45 à Foix à l’Estive

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com
    www.lestive.com

    Crédit photos : Clothilde Grandguillot

  • Tel que cela se trouve dans le souvenir – 19 mars Foix

    Tel que cela se trouve dans le souvenir – 19 mars Foix

    Tel que cela se trouve dans le souvenir Ariège Pyrénées

    « À qui parlons-nous lorsque nous nous taisons ? »Tarjei Vesaas

    Tel que cela se trouve dans le souvenir est le premier récit de La Barque le soir (1968), et le dernier de Tarjei Vasaas (1897-1970), romancier, nouvelliste et poète norvégien qui hésita longtemps entre l’écriture et le travail de la terre.

    L’acteur et metteur en scène Étienne Pommeret monte avec tact ce récit intérieur à deux voix – un père, qu’il interprète lui-même, et son fils  joué par Anthony Breurec.

    L’aventure est singulière, c’est une vision inscrite dans un territoire de paysannerie nordique rustre, un imaginaire où règne l’emprise d’une neige entièrement présente. La poudreuse déclenche ainsi une expérience, des sensations et des images uniques.

    Ce paysage-spectacle aiguise en même temps l’étrangeté du sentiment existentiel. Un père et son garçon taiseux qu’un cheval accompagne dans leur tâche, travaillent à dégager les congères d’un chemin pour en assurer le passage.

    Au terme du voyage initiatique que relate celui qui était alors l’enfant du passé, pour devenir l’adulte d’aujourd’hui, la vie – ses enjeux dramatiques – se cristallise autour du cheval à la patte blessée, et dont le sang  rougit l’immensité blanche de la campagne. Au secours de la bête meurtrie, un père, puis son fils, devront agir.

    Le morceau d’humanité qu’a choisi de retranscrire Pommeret est un tableau de maître qui touche à l’universel en luttant contre la figuration d’une nature morte.

    jeudi 19 mars 2015 à 20h45 à Foix à l’Estive
    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com
    www.lestive.com

    Crédit photos : Hervé Bellamy

  • La fête des conteurs d’Ariège – 15 mars Montgailhard

    La fête des conteurs d’Ariège – 15 mars Montgailhard

    La fête des conteurs d'Ariège Pyrénées

    Cette année encore, la Fête des conteurs d’Ariège, vitrine de la richesse culturelle ariégeoise, ravira les oreilles des petits et des grands, avec plus de 20 conteurs présents !

    Avec des contes locaux ou du monde entier, la magie sera au rendez-vous de cette 7ème édition et le public voyagera d’un univers à l’autre lors d’un feu d’artifice de contes !

    Cette grande fête organisée en collaboration avec l’association « Les Amis des Forges » débutera à 14h avec des « Contes en salle » et des balades contées. Les conteurs investiront, en effet, l’ensemble du site, proposant leurs histoires, aussi bien dans les granges, le musée des vieux métiers ou encore le musée du fer.

    A 16h et à 16h30, ce sera au tour des plus petits, de 3 à 6 ans, d’écouter et de s’émerveiller des contes pour « Pitchouns ».

    Enfin, à 17h30 et jusqu’à 19h, aura lieu un spectacle qui réunira tous les conteurs pour un véritable bouquet final !

    Durant toute l’après-midi, l’association « les Amis des Forges » tiendra un estaminet où vous trouverez boissons chaudes et froides.

    Dimanche 15 mars – 14h Forges de Pyrène
    05.61.05.10.10 /  05.34.09.30.60
    www.grands-sites-ariege.fr

  • Il Pergolese – 14 mars Foix

    Il Pergolese – 14 mars Foix

    Il Pergolese Ariège Pyrénées

    Giovanni Battista Pergolesi, né le 4 janvier 1710 dans la région des Marches, est mort tuberculeux vingt-six ans plus tard. Même pas la longévité d’un Mozart. Qui plus est, sa notoriété fut modeste – réduite à six années – et pourtant riche d’une dizaine d’opéras et intermèdes populaires d’inspiration napolitaine. La gloire posthume viendra tout de même assez vite, via ses deux œuvres majeures, le Salve regina et son non moins célèbre Stabat mater. C’est dans cette matière subtile du XVIIIe italien que puisent nos quatre contemporains qui convoquent airs anciens et sons d’aujourd’hui, subtilement mariés par les arrangements, pour en faire la toile d’improvisations inspirées.

    La cohérence prévaut donc dans cette démarche musicale tournée vers la nostalgie, un certain romantisme baudelairien ou celui de Nerval et son « soleil noir de la mélancolie ». On en trouve peu d’équivalents dans l’univers du jazz – peut-être dans certaines ballades ou solos de piano. Ou alors dans le blues des racines. Cependant, Il Pergolese est loin de la rusticité. La voix de Maria Pia De Vito atteint des élévations célestes, renforcée par le violoncelle d’Anja Lechner. Le piano soutient en élévation grave cette structure spirituelle, voire mystique, que ramènent sur terre, dans un peu d’ici-bas, les bruissements subtils de Michele Rabbia. Pour un peu on se croirait dans le raga hindou. En fait, c’est l’universel de la musique qui se recrée à nos oreilles émerveillées.

    Samedi 14 Mars 2015 à 20h45 à Foix à l’Estive

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com /www.lestive.com

    L’album Il Pergolese est paru en novembre 2013 chez ECM.

    Crédit photos : DR

  • Le Printemps des poètes – 13 mars Foix

    Le Printemps des poètes – 13 mars Foix

    Le Printemps des poètes Ariège Pyrénées

    Teresa Colom Pich (langue catalane) : Prix de poésie Martí i Pol en 2000, elle a publié “Com mesos de Juny”,“La temperatura d’uns llavis” , « Elegies del final conegut », On tot es vidre », « la meva mare es preguntava per la mort ». Dernier ouvrage paru : La senyoreta Keaton i altres bèsties (Empúries, 2015)

    Manel Gibert Valles (langue catalane) : enseignant de langue catalane et de littérature, photographe, il a publié : “Pluja” “Quadern d’Arans” suite de tanka et haïku et “Blaus a la deriva ”.

    Vincent Pachès (langue française) : le rapport texte-image est le noyau central de son travail. En parallèle à la Bande dessinée, au roman photo, au roman graphique, il conceptualise le « Récit à dessins » : une écriture accueillante pour l’image. Il multiplie les expériences d’écriture ou d’édition et les collaborations les plus diverses, comme son travail depuis 25 ans avec son complice André François.

    Jeudi 12 mars à 18h Edifici Caubella, Vallnord sector Pal (Andorre)- Entrée libre
    Vendredi 13 mars à 19 h à l’Estive de Foix- Entrée libre

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com /www.lestive.com

    Ce café littéraire est organisé en collaboration avec l’Ambassade de France en Andorre.

  • Boxe Boxe – 10 mars Foix

    Boxe Boxe – 10 mars Foix

    lestive_boxe Ariège Pyrénées

    « … Du ring à la scène, du gong au lever de rideau, de l’arbitre au regard des critiques, les similitudes me paraissent évidentes et nombreuses. La danse tout comme la pratique d’un art martial nécessite labeur, sueur et efforts non comptés. Dans ces deux univers, l’« interprète » se met en jeu, il subit la même mise en abîme, face à son adversaire ou face au regard d’un public. La mise en danger, ce regard de l’autre, le saut dans l’inconnu et finalement la bataille que chacun mène avec soi-même, sont moteurs.
    Se mêlent ainsi l’excitation du « combat » et le trac de l’artiste avant de jouer devant une salle comble. Peur au ventre, peur d’être battu, peur de prendre des coups et formidable sentiment de laisser-aller, de plénitude absolue dans cet instant si magique de la scène, qu’il soit plateau de danse ou ring de boxe. J’ai l’envie aujourd’hui de retrouver ces sensations, ces moments de lâcher prise. De la boxe à la danse, comme une pirouette. » 

    Mourad Merzouki

    Par le Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig

    Mardi 10 Mars 2015 à 20h45 à Foix à l’Estive
    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com /www.lestive.com

    [callout]CE SOIR, JE SORS MES PARENTS ! Ateliers boxe et Hip Hop

    Mercredi 11 Mars de 13h30 à 15h30 à l’Estive de Foix
    Au lendemain du spectacle « Boxe, Boxe », de Mourad Merzouki , 2 ateliers se dérouleront en parallèle : un atelier Hip Hop avec un danseur de la compagnie Kafîg et un atelier d’initiation à la boxe savate avec Victoria Rouxel, demi-finaliste au championnat de France Combat et le Boxing Club Savate 09, permettant de croiser ces deux disciplines présente dans le spectacle.

    Places limitées : 20 personnes – à partir de 11 ans
    Inscriptions : Sabine Pons : 05.61.05.05.54 / relations.publiques@lestive.com[/callout]

     Crédit photos : © Michel Cavalca

  • Sur les routes de l’Ariège : Vicdessos

    Sur les routes de l’Ariège : Vicdessos

    Sur les routes de l’Ariège : Vicdessos

    Vic de Sòs (En occitan) est située dans le PNR des Pyrénées ariégeoises dans la vallée d’Auzat Vicdessos, aux pieds du massif du Montcalm.

    La Vallée de Vicdessos fut pendant des millénaires occupée par les glaciers. Suite à la déglaciation de Wurm, les hommes purent s’y installer. Les premières traces de peuplement remontent à plusieurs centaines de milliers d’années. La présence humaine dans les Pyrénées remontant à l’homme de Tautavel. Entre 30 000 et 9 000 avant J.-C., plusieurs civilisations foulèrent le sol vicdossien. On trouve notamment à proximité du village la grotte de Niaux.

    Plus tard, des hommes à la recherche de meilleures terres s’installèrent dans la vallée, en provenance de Foix et de Tarascon. Bien qu’habitée durant la période gallo-romaine, on n’y a retrouvé que peu de vestiges de cette époque.

    Les premières mentions écrites semblent remonter au XIème siècle, dans le Cartulaire de l’abbaye de Saint-Sernin de Toulouse, lors de diverses donations faites dans la vallée de « Saos » ou de « Seos » à cette abbaye. Il y est question, en 1081 de « saint Martin de Sos » et d’une mention d’Arcona.

    La dame sauvage de Vicdessos

    En 1808, dans les Pyrénées, des chasseurs aperçurent une femme qui courait nue dans les rochers. Longuement traquée, elle fut finalement capturée et interrogée. Elle n’offrait en réponse que des grognements et une attitude propre aux animaux. Mais lorsqu’on lui demanda comment il se faisait qu’elle n’eût pas été dévorée par les ours, elle répondit clairement : « Les ours étaient mes amis ! » Ensuite, privée de liberté, elle se laissa mourir

     

    600px-Blason_ville_fr_Vicdessos_(Ariège).svg - copie« Écartelé d’or et d’azur, à quatre tours de l’un en l’autre. »

     

     

     

    Sources : fr.wikipedia.orgwww.histariege.com

  • Le château de Montréal-de-Sos

    Le château de Montréal-de-Sos

    Vidéo de la Mairie d'Auzat

    Situé sur un promontoire dominant Auzat, le château de Montréal-de-Sos a été construit par les comtes de Foix au début du XIIIème siècle. Il était destiné à contrôler la haute vallée de Vicdessos et à protéger le comté des incursions aragonaises.

    Situé au-dessus du hameau d’Olbier, ce château comtal fut un des plus importants châteaux des comtes de Foix au Moyen Âge.

    A partir du XVéme siècle, les rapports économiques se règlent plus par la puissance financière que la force militaire. Aussi dans le comté quelques châteaux forts coûteux en entretien, ne sont plus indispensables et sont abandonnés. Celui de Montréal-de-Sos sera détruit par crainte d’être pris par les Aragonais.

    Ce château n’était occupé que par une petite garnison. Il comprenait un donjon dans la partie haute du site au pied duquel se trouvaient les bâtiments seigneuriaux. Il était entouré de fortifications comprenant deux tours : la tour du Campanal, au sud, dominant Olbier, la tour du Barry, au nord, au dessus d’Auzat. Il existait aussi dans son enceinte des habitations villageoises qui sont à l’origine de l’actuel village d’Olbier.

    Depuis 2001, un programme de fouilles archéologiques a été lancé. Ce programme est initié et mené par la mairie d’Auzat qui s’est attachée les services d’une historienne, Florence Guillot. Il est aujourd’hui coordonné par la Régie Patrimoines de la Communauté de Communes d’Auzat – Vicdessos.

    Les recherches ont permis de déblayer un donjon massif et les bâtiments qui lui sont accolés. D’exceptionnelles ardoises gravées provenant des toitures ont ainsi été découvertes. Certaines représentent des quadrillages, servant de plateaux de jeux de société. D’autres lauzes, découvertes lors des fouilles de 2006, représentent des personnages ainsi qu’un château, vraisemblablement une représentation imagée de Montréal-de-Sos . En 2007, les archéologues ont mis au jour une ardoise avec un texte gravé en ancien occitan.

    « En 2008, nous avons réalisé une très bonne campagne, car l’équipe a déniché deux fois plus de mobilier que d’habitude, soit quelque 13 000 fragments et objets » Florence Guillot

    La campagne de fouilles 2009 a, quant à elle, permis de mettre au jour une occupation antique du site.

     Les ruines s’atteignent facilement à pied en une dizaine de minutes, par un chemin bien tracé depuis le hameau d’Olbier. De là, une vue d’ensemble sur tous les villages de cette partie de la vallée : Auzat et Vicdessos, Olbier, Goulier, Saleix, Suc et Sentenac, Orrus, Arconac et sur les sommets proches.

    Pour visiter le château : 

    Maison des Patrimoines
    Le Barri – 09220 Auzat
    05 61 02 75 98 /  infos@lebarri.com /www.lebarri.com

    Sources : Wikipédia / www.photosariege.com

    Crédit photo : photosariege.com

  • Duo Jazz d’Altitude – 7 mars Saint Pierre de Rivière

    Duo Jazz d’Altitude – 7 mars Saint Pierre de Rivière

    Duo Jazz d'Altitude Ariège PyrénéesC’est avec une simplicité déconcertante que ces deux complices livrent leurs notes qu’on ne cherche plus à situer dans le jazz ou ailleurs tant la légèreté avec laquelle elles se promènent nous convie en altitude, au dessus des nuages de la mélancolie et dans la clarté.

    Sur scène et à la ville cette simplicité est toujours au rendez-vous chez ces deux fils des Pyrénées qui présentent un duo guitare/ sax dont le répertoire est essentiellement composé de morceaux de Jean-Paul Raffit et de quelques pièces de musique classique Sud-américaine (Pernambuco, Villa-Lobos…).

    L’élégance égale la spontanéité et catapulte ainsi cette formation dans la limpidité musicale absolue ! De l’air pur en quelque sorte !

    Frédérik LACOURT débute l’apprentissage du sax alto à l’âge de 16 ans. Très vite, l’improvisation se révèle être, pour lui, une seconde nature. Sa passion, son ouverture d’esprit et son goût pour l’éclectisme lui permettent de jouer avec un large éventail de musiciens de haut niveau issus de cultures musicales très différentes, aussi bien acoustiques qu’électriques, improvisées ou écrites.

    Du classique au jazz, en passant par les musiques afro-espagnoles ou bien encore le rap son chemin croise ceux de Louis Winsberg, (Projet Voix Mélées (CD): Festival de Grenoble, le Sunset à Paris…), Bernado Sandoval (projet Negriluz (DVD): Festival du Sax de Saint-Gaudens), mais aussi Eric Lareine (spectacle La Canso) et Jean-Paul Raffit. Avec ce dernier, il s’associe pour livrer ce duo guitare/saxo et enregistre un album en 2007. En 2009, il intègre l’Orchestre de Chambre d’Hôte, dirigé par Jean-Paul Raffit.

    En plus du sax alto qu’il enseigne dans diverses écoles de musique de Haute-Garonne, d’Ariège, de Haute-Pyrénées, ainsi qu’en Espagne (Vielha), il pratique aujourd’hui le sax soprano, la flûte traversière, le piano et l’EWI.

    Jean-paul RAFFIT a commencé la musique par l’exploration de son intériorité. Suivent plusieurs années monastiques d’étude de l’instrument pour y trouver sa couleur et sa vocation. C’est sans doute pour ces qualités ainsi développées que des artistes de renoms tels que Bernardo Sandoval, Eric Lareine ou encore André Minvielle le choississent. Il joue alors un peu partout en France et à l’étranger (résidence en Afrique de l’Ouest, Festival de jazz de Montréal, Jazz in Marciac, Live à «Nulle Part Ailleurs», Rio Locco, France Inter…). En 1999, il fait la rencontre d’Olivier Capelle et compose ses premières poésies sonores pour un duo nommé Une Orange sur un lapiaz qui décrochera la mention pour la chanson poétique de l’académie des jeux floraux. En 2007, il enregistre le duo Jazz d’altitude avec Frédérik Lacourt et se produit au festival Emergence de Tours, les Rencontres du Saxophones de Saint-Gaudens… En 2009, Jean-Paul Raffit prend la direction artistique du Pas de Repos (www.pasderepos.com) et créé l’Orchestre de Chambre d’Hôte, un septet aux influences musicales croisées (classique, jazz et musique actuelle) et donne le jour à plusieurs créations (l’élan le plus juste, une source chaude, Hymne à la vie, ciné-concert sur Métropolis, projet sur Gabriel Fauré…). Il créé par ailleurs des musiques pour ciné-concerts (Pavillon noir d’Aix en Provence, Cinémathèque de la cité de l’architecture de Paris, les rencontres des transhumances d’Europe…).

    En plus de ce travail de compositeur et musicien, Jean-Paul Raffit est diplômé d’état des musiques actuelles et intervient sur la formation professionnelle (Music’Halle de Toulouse, Jazz à Tours…)

    le samedi 7 mars à 19h30.
    réservation indispensable au 05.61.65.14.02

    Auberge de la Barguillère
    LOGIS
    18 Lieu dit le Pont
    09000 SAINT PIERRE DE RIVIERE
    05.61.65.14.02
    contact@barguillere.fr

    www.barguillere.fr

  • Les Plays Mobiles, Wec Family et Muyayo Rif – 7 mars Foix

    Les Plays Mobiles, Wec Family et Muyayo Rif – 7 mars Foix

    Les Plays Mobiles, Wec Family et Muyayo Rif Ariège PyrénéesLe projet de Local-Bus nommé « Va voir ailleurs » est sans aucun doute une magnifique expérience de citoyenneté et d’engagement des jeunes sur leur territoire. Il a obtenu le soutien de l’Europe dans le cadre du Programme Jeunesse en Action, de la DDCSPP 09, de la CAF 09, du Conseil Général de l’Ariège et de les communes de Vira et Dun. En Janvier 2014 la MSA (Mutuelle Sociale Agricole) décernera aux jeunes de la Vallée du Douctouyre le premier prix du jury récompensant des initiatives diverses et variées en milieu rural.

    En Octobre 2014, à l’initiative du Collectif d’artistes « Faut qu’ca Pousse » (Prime vers Crew, La Wec Family, Black Do’, Nomad Song…), le local Bus des Jeunes a pour la première fois franchi les frontières de l’héxagone pour se rendre à la « Champito party #9 » au Portugal.

    Afin de remercier les jeunes du Douctouyre pour le prêt du Local-Bus, « Faut qu’ca Pousse » organise un concert de soutien, dont les fonds récoltés permettront de financer l’utilisation futur du Local-Bus des Jeunes.

    Venez nombreuses et nombreux Samedi 7 Mars à Foix à la rencontre des jeunes du Douctouyre et des artistes de « Faut qu’ça pousse », qui ont concocté une soirée musicale à la hauteur de l’évènement…. Et n’hésitez pas à les contactez pour le prêt du bus !!!

     

    Programme (dans l’ordre d’apparition) :

    • Les Play Mobiles (Free Punk (Ariège)
    • La Wec Family (Fusion Massive (Ariège)
    • Muyayo Rif (Ska, Punk, Latino (Barcelone)

    P.A.F : 6 euros Restauration et Bar sur Place
    Contact Pierrot: 07.78.34.11.37

    samedi 7 Mars à partir de 20h30 h à la salle Sandy (ex salle polyvalente) de Foix

  • La bobine de Ruhmkorff – 5 mars Foix

    La bobine de Ruhmkorff – 5 mars Foix

    La bobine de Ruhmkorff  Ariège Pyrénées

    Grand manipulateur d’idées, de mots et d’objets détournés ou échappant à leurs lois physiques, auteur de spectacles aux formes philosophico – ludiques, Pierre Meunier, revient avec cette nouvelle création.

    Après « Au milieu du désordre » et « Sexamor » c’est le retour du poète inventeur !

    Il est question d’interroger le sexe et il s’agit surtout cette fois de celui de l’homme, aussi le comédien et l’auteur est seul en scène. Il a choisi de placer son spectacle en référence avec la bobine inventée par l’ingénieur allemand, Henrich Daniel Ruhmkorff (1808-1877), générateur producteur de courant à très haute tension, dont la particularité était de produire des étincelles. Deux résultantes qui accompagnent ainsi symboliquement la sexualité et l’amour.

    Avec une écriture qui n’appartient qu’à lui, Pierre Meunier nous invite à un vagabondage à la fois cru et poétique, drôle et grave, tendre toujours, sur les sentiers de la redécouverte de la splendeur du monde et de l’énigme qui le constitue.

    Cette attirance entre les êtres, avec « Sexamor », Pierre Meunier avait déjà caressé le sujet. Cette fois, il se penche sur l’attraction magnétique, électrique. Le courant passe, ou pas. Les fils à nu font des étincelles. Les pôles semblables se repoussent, les pôles opposés s’attirent, tout le monde a appris ça à l’école. Coups de foudres, décharges, différence de potentiel : c’est prouvé, le vocabulaire scientifique se prête avec volupté aux échanges amoureux. De son laboratoire à Hérisson, de ses essais et échecs de scientifique amoureux des phénomènes universels, il nous rapporte une rêverie à haute voix vertigineuse, et forcément empreinte d’humour.

    Pierre Meunier interroge les matières et les mots, il fait jouer les deux, s’en amuse et nous amuse. Ces sculptures-machines sont comme nous qui cherchons à «nous entremettre en toute tranquillité, (et) assister à tous les actes possibles». Son univers est un lieu “à part”, un chemin de poésie qui nous rappelle à nos amours d’enfant, nos jeux insolents, mais aussi interroge, un peu espiègle, notre corps face à l’autre, notre sexe dans l’autre. Quand on l’a dans la main, qu’est-ce qu’on en fait, on en joue? on le pose? Rien n’est vulgaire, tout est imaginaire et drôle.

    « Ce qui m’intéressait, c’était de creuser les parallèles entre les lois du désir et les lois physiques de l’attraction, de l’induction. Au cours de mes recherches, je suis tombé sur ce bonhomme, Ruhmkorff, qui a inventé une bobine permettant de transformer une énergie de faible intensité en décharge atteignant 60 000 volts. Ça m’a paru lumineux ! J’ai vu là la puissance fulgurante du désir, avec ses décharges électrisantes et la force de  bouleversement libérée lors de la décharge… » Pierre Meunier

    Jeudi 05 mars à 20h45 à l’Estive de Foix

    Renseignements et réservations au 05.61.05.05.55 / accueil@lestive.com /www.lestive.com

    Crédit photos : Jean-Pierre Estournet