Catégorie : Territoires

  • Tendances et perspectives du tourisme en Vallées d’Ax

    Tendances et perspectives du tourisme en Vallées d’Ax

    Les tendances

    Les tendances de la saison touristique estivale en Vallées d’Ax sont conformes au reste de l’Ariège (voir le rapport de l’ADT) ainsi qu’aux autres départements de la région Midi-Pyrénées avec un glissement touristique  sur le mois d’août et l’arrière saison.

    Le mois de juillet a été moyen voire calme et cela malgré l’arrivée du Tour de France au plateau de Beille, un mois bon d’août, conforme aux autres années, et un très bon mois de septembre.

    Le beau temps et les températures très clémentes ont permis un développement des activités outdoor (de plein air). Cependant Un léger ralentissement des visites des sites est très significatif d’une baisse d’activité touristique.

    Au niveau de l »hébergement, qui a été très dynamique sur l’arrière saison, l’hôtellerie à souffert, les camping se sont développer, les gîtes ont eu une activité moyenne.

    Par contre, les bains du Couloubret arrivent à saturation. « C’est un produit qui est mature mais qui est néanmoins soumis aux aléas climatiques » explique Laurent Boquet.

    [callout]Quelques chiffres clés de l’été 2015

    • Une baisse de 4,6% des lits professionnels (-405 lits)
    • 838 800 nuitées touristiques générées sur la saison d’été 2015
    • Une diminution de la fréquentation station de 4,7%, en baisse sur toutes les périodes : -2,9% en mai ; -17,4% en juin, -2,9% sur juillet ; -3,3% sur août ;-5,6% sur septembre ; -1,7% en octobre
    • -5,3% de séjours professionnels avec une baisse de 4,6% de lits (-405 lits) avec notamment l’impact important des hôtels et du secteur locatif en recul cet été.
    • -4,3% de séjours diffus avec + 0,9% (+147) lits diffus
    • La location de particuliers à particuliers présente sur les sites internet de location représente sur l’été une potentiel de 163 appartements. Le taux d’occupation est de 31,6%, comparé à 52,5% pour le secteur locatif[/callout]

    Les perspectives

    Pour le président, il y a en vallées d’Ax beaucoup de prestations et de prestataires, le challenge aujourd’hui c’est de travailler à améliorer la qualité et le standing de ces prestations.

    La circulation

    « On peut avoir des offres touristiques de qualités, encore faut’il que les gens puissent y venir« , explique Laurent Boquet. « La question se pose actuellement sur la complémentarité du train avec des navettes mais également sur les transports mutuels du style blabla-car« .

    La clientèle

    « Aujourd’hui, on résonne sur une offre touristique familiale, mais on peut aller chercher une clientèle incentive*, des congrès d’entreprises ou encore des tours opérateurs. Ce travail là est émergent et il est à approfondir« 

    *Incentive« motivation » Le terme désigne les techniques destinées à améliorer la motivation et les performance du personnel d’une entreprise (le plus souvent, l’équipe commerciale).

    Le rôle de l’Office de Tourisme

    « Actuellement nous travaillons à présenter l’offre, ce que l’on voudrait faire évoluer, c’est d’être un véritable acteur touristique en accompagnant les prestataires, les élus, les tours opérateurs à monter des produits touristiques. nous travaillons actuellement à monter une plate-forme de commercialisation d’offres touristiques. Il y a une grande diversité de prestataires, d’hébergements, de restauration, mais comment combiner tout ça pour offrir au public un produit complet et comment le commercialiser ?« 

    Le thermalisme

    « Du thermalisme de soin au thermalisme ludique qui lui, touche une clientèle différente et notamment familiale, c’est l’activité primordiale, l’image d’Ax est basée là dessus et la notoriété de la ville repose sur son offre thermale. Toutes les évolutions d’Ax tournent autour de l’eau, c’est la richesse et le potentiel de la ville« .

    L’avenir

    Pour le président, la proximité d’Andorre est une chance et non une concurrence, « la dynamique d’andorre nous tire vers le haut« . Mais les Vallées d’Ax comme le reste du département n’ont pas vocation à devenir une zone touristique de masse comme peuvent l’être certaines vallées des Alpes.

    « On peut s’améliorer sur la qualité, notamment de l’hébergement, pour que les touristes qui viennent soient de bons prescripteurs de l’Ariège quand ils rentres chez eux. »

  • Conférence : Survivre dans la société numérique !

    Conférence : Survivre dans la société numérique !

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    « La science découvre, l’industrie applique et l’homme suit. » Le numérique bouleverse nos sociétés de façon extrêmement rapide.

    Sommes-nous enfin en train de vivre la mutation attendue vers un monde meilleur, une civilisation de la culture et des loisirs où les robots assureront les travaux pénibles ? Rien n’est moins sûr.

    De la civilisation numérique à l’entreprise innervée.

    L’homme semble hypnotisé par les nouvelles technologies, à portée de main via les écrans, les smartphones, les objets connectés de plus en plus sophistiqués… qui sont censés lui faciliter la vie, professionnelle ou privée. Pourtant, entre les promesses et les réalités, entre les mirages que véhicule la Silicon Valley et les pratiques sociales qui se mettent effectivement en place, les écarts se creusent.

    Thierry Venin observe dans sa globalité l’écosystème de travail numérisé et met au jour les liaisons dangereuses (24 pièges dans la jungle) qui existent entre les TIC et la pandémie du stress au travail : infobésité, manque de temps chronique, dictature des chiffres, dissolution des relations humaines… jamais l’influence directe de cette « laisse électronique » n’était aussi clairement apparue.

    Patrons, salariés, parents, enfants, pédagogues, dirigeants politiques… nous sommes tous concernés. Et c’est en déchiffrant notre environnement que nous acquerrons les moyens d’agir, d’infléchir et d’orienter nos choix, en refusant de laisser les algorithmes décider pour nous.
    Le 8 décembre prochain, nous vous convions à échanger avec Thierry Venin sur ces thèmes qui touchent tout autant l’entreprise que les citoyens que nous sommes, dans la pépinière d’entreprises Cap Delta à Verniolle, autour du maintenant traditionnel « 5 à 7 BUSINESS« .

    Inscription obligatoire via www.ariege-eco.com car le nombre de places est limité.

    [callout]Docteur en sociologie, Thierry Venin a un parcours atypique : musicien de rue (avant la MAO – musique assistée par ordinateur), instituteur (avant les MOOC – cours en ligne), aide- conducteur de train (avant le dispositif de sécurité VACMA), chauffeur-livreur (avant le GPS) et homme-sandwich (avant Google AdSense), il dirige aujourd’hui une agence d’ingénierie informatique et il est chercheur associé au laboratoire SET (CNRS-UPPA).[/callout]

     

  • Les Pujols, sur les routes de l’Ariège

    Les Pujols, sur les routes de l’Ariège

    Sur les routes de l’Ariège, Rieucros Ariège Pyrénées

    Lors de la Guerre de Cent Ans, le bourg et plus précisément son château (aujourd’hui disparu) fut le camp de routiers qui saccagèrent les alentours. La ville est reprise par Arnoul d’Audrehem, alors maréchal de France, en 1363. Il la remet au seigneur de Mirepoix, sans omettre de lui faire payer les frais de guerre, et surtout de lui imposer une amende pour ne pas avoir défendu le pays.

    Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, on fabriquait aux Pujols des tuiles et des briques.

    Patrimoine 

    Église fortifiée Saint-Blaise

    Les Pujols (Ariège)-clocher église.jpg

    Le mur-clocher, couronné de 9 créneaux, date de 1333. Le portail de l’église (sur un côté de l’édifice) remonte lui aussi au XIVe siècle (antérieur à 1350). Il est de grès rouge, à trois archivoltes en arc brisé. On y lit cette inscription : « Renaud IV de Pons, gendre du duc de Lévis (1296-1335) ». Sont également visibles les armes du consulat des Pujols et l’écusson de Renaud IV de Pons (dit Rudel) qui avait édifié le clocher à la fin du XIIIe siècle. Ce portail daterait d’un sanctuaire antérieur (qui fut pillé et incendié par les bandouliers en 1293).

    L’église en elle-même date de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle.

     

    Fontaine réalisée en 1893 par l’architecte Émile Sauret (qui a entre autres réalisé les fontaines-lavoirs de La Bastide-de-Lordat, Saint-Amadou et Saint-Paul-de-Jarrat)

    armorial Pujols Ariège PyrénéesArmorial – (Réalisation: Y.A. Cros du Cercle Généalogique de Languedoc)

     

     

     

     

     

    De nos jours, le village possède un aérodrome. Créé en 1976, il forme pilotes, voltigeurs, parachutistes, et est le lieu de construction amateur. Cet aérodrome est géré par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ariège.

    Sources :
    www.histariege.com/
    fr.wikipedia.org

  • A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    [callout]Comment l’agriculture de montagne est-elle traitée par les politiques publiques aujourd’hui ? Quelle reconnaissance pour l’agriculture de montagne au-delà du pastoralisme ? Que vont faire la France et l’Europe face aux prédations qui ne font qu’augmenter et que vont-ils répondre à la volonté de la Confédération qui demande de déclasser l’ours et le loup de la Directive Européenne Habitat ? Que dit la nouvelle PAC pour les agriculteurs de montagne et enfin, ces derniers seront-ils partie prenante dans les réflexions de la loi montagne N°2 ?[/callout]

    Autant de questions qui ont été posées au Ministre devant un public venu nombreux, plus de 400 personnes sur deux jours, originaires des différents massifs français et européens (Galice, Portugal, Catalans, Autrichiens…) Ambiance autour d’un débat tranché de la part de chacune des parties ; de l’émotion aussi au travers des témoignages de paysans souvent désemparés…

    « L’agriculture dans les territoires de montagne est avant tout l’activité économique principale de ces territoires », rappelle Laurent Pinatel, Porte-parole national de la Confédération paysanne, soulignant que l’agriculture de montagne ne se limite pas à quelques brebis dans les champs « pour faire beau pour les touristes ».

    Diversité des productions et circuits courts : des arguments qui pèsent dans la balance ? 

    Laurent Pinatel rappelle aussi que l’agriculture de montagne ne se limite pas au pastoralisme et que la diversité des productions est bien présente mais pourtant ignorée alors qu’elle devrait être encouragée.

    Beaucoup de jeunes agriculteurs comme Fanny Metrat se lancent dans l’aventure avec comme motivation, « l’amour du territoire ».
    Eleveuse de brebis qu’elle vend en circuit court mais aussi productrice de châtaignes et de pommes de terre en Ardèche qu’elle transforme et distribue dans un rayon de 50 kilomètres, Fanny exerce aussi son métier par conviction personnelle et militante :

    Quand on choisit de s’installer dans des territoires comme ça avec beaucoup de contraintes, c’est qu’il y a vraiment quelque chose au fond de nous qui vibre ; c’est de la passion.

    L’industrialisation de l’agriculture « qui détruit les paysans », précise Laurent Pinatel, ne verra jamais le jour en zone de montagne, ce qui, d’après le porte-parole, est un merveilleux atout pour la montagne.

    « J’habite en Hautes-Cévennes et mes terrains vont de 600m à 1200m d’altitude ; j’ai beaucoup de difficultés liées à la pente, aux conditions climatiques difficiles, à une route d’accès mauvaise (…) Rien n’est mécanisé, on fait tout à pied », décrit Fanny Metrat.

    Beauté d’une agriculture saine et pourtant qualifiée « à handicap »

    La Politique Agricole qualifie ces zones de montagne comme des zones « à handicap », « car l’aide de la PAC s’appelle comme ça, « l’ICHN* », mais ce sont des territoires qui ont une forte valeur patrimoniale et aussi productive », rappelle David Eychenne, éleveur en Ariège et co-porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Ariège.

    « La réalité de la pente, de l’hivernage est bien réelle » ; c’est pour cela que le terme de handicap prend tout son sens « et devrait être pris en compte », souligne Laurent Pinatel.

    La Confédération paysanne s’accorde pour dire que, depuis l’arrivée de Stéphane Le Foll, une augmentation conséquente de l’aide attribuée aux zones de montagne et une revalorisation de l’ICHN a été attribuée ; ce que souligne également Stéphane Le Foll :

    « Toutes les zones de handicap verront leurs aides s’accroître et nous allons dépasser le milliard d’euros pour l’ICHN avec sa fusion avec la PHAE** qui seront versées pour toutes les zones dites ICHN. Je rappelle que depuis la création de cette ICHN, c’est la première fois qu’il y a une hausse aussi forte ».

    Une agriculture de montagne bonne pour l’environnement : petit clin d’œil à la COP21 ?

    L’agriculture de montagne est en avance par rapport aux autres agricultures, « puisqu’on fixe du C02 et on en gaspille très peu », argumente David Eychenne.

    Aller vers le qualitatif et non le quantitatif tout en préservant l’environnement ? N’est-ce pas ce qui nous arrive aux oreilles tous les jours via des canaux divers de communication ? Il semblerait que l’agriculture de montagne ait tout à jouer dans ce challenge…

    On développe une agriculture qui est belle et saine et qui fait vivre des campagnes

    Une belle phrase de conclusion par Fanny Metrat.

    *Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.
    **Prime Herbagère agri-environnementale

  • Le Grand Bison, la brasserie artisanale du Pays d’Olmes

    Le Grand Bison, la brasserie artisanale du Pays d’Olmes

    C’est depuis le 1er mars 2014, que Marie Guera, brasse de la bière artisanale à Lavelanet. Un pari qu’elle s’était lancé en 2013 et qui aujourd’hui est gagné. 

    Marie est ariégeoise, elle est arrivée à Unac en Haute Ariège lorsqu’elle était bébé.

    Elle a suivi des études d’ingénieur à Nantes puis obtenu un DESS en communication à Bordeaux. Ces études l’ont menée en Afrique et plus précisément au Bénin où elle à travaillé deux ans dans un centre de formation à la culture atelée.

    Il y a 13 ans Marie décide de revenir aux sources et travaille pendant 5 ans à la gestion de production chez Michel Thierry puis 4 ans dans la Compagnie Internationale André Trigano à Mazères.

    En mai 2013 elle décide de quitter son emploi et de créer sa propre entreprise, une brasserie artisanale.

    Les bières sont produites avec des matières artisanales et de qualité issues de l’agriculture biologique (malt, houblon et sucre), le malt vient du Tarn ou d’Allemagne, elles sont non pasteurisées et non filtrées, et re-fermentées en bouteille.

    La recette ? une infusion de malt chauffée à 69° pendant laquelle les enzymes consomment l’amidon pour le transformer en sucre. Voilà on en dira pas plus…

    Brassage, fermentation, mise en bouteilles, étiquetage.. tout est fait à la brasserie et il ne faut pas moins de quatre personnes par jour pour mettre en bouteille une cuve soit 3500 bouteilles.

    La clientèle est locale, Ariège Aude et Haute-Garonne, ce sont des particuliers, des restaurateurs, des magasins de terroir, ainsi que des comités des fêtes car La brasserie propose également la location de tireuse.

    Avec au départ deux sortes de bières, c’est aujourd’hui cinq qualités que l’on peut trouver au Grand Bisons. Blondes ou ambrées, aux arômes d’agrumes ou d’épices, légère ou plus intenses, chacun trouvera son bonheur.

    • La Tribale : dorée, aux arômes subtils d’agrumes, qui dévoile une amertume douce en fin de bouche.
    • La Fontilla : blonde, légère et rafraîchissante.
    • La Flambeuse : ambrée savoureuse, toute en rondeurs
    • La Perce-Neige : ambrée, une pointe d’épices, une touche de gingembre, et la rondeur du malt Caramel
    • La Cro-mignonne : la petite dernière. Redoutablement rafraichissante et infiniment désaltérante

     

    Grand BisonsMarie GUERA
    70 bis rue Maréchal Joffre – 09300 Lavelanet
    Tél : 06 74 92 64 97
    marie@legrandbison.fr
    www.legrandbison.fr
    www.facebook.com

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce cinquième et dernier volet il nous parle de l’avenir de la montagne.

    Pour Michel Sébastien, l’avenir de la montagne c’est le tourisme, autant estival qu’hivernale.

    L’Ariège regorge d’endroits formidables pour les activités de plein air, ski, raquettes, randonnées, sports d’eaux vives…  « Nous rentrons dans une civilisation que l’on qualifiait jadis de civilisation des loisirs » explique t’il.

    L’accrothérapie 

    C’est à dire, la thérapie par la montagne. Les gens ont de plus en plus de loisirs et de plus en plus soif de beauté, d’air pur et de montagne. Pour Michel nous entrons dans une phase d’accrothérapie positive, l’observation, la marche, la photo, « On imagine pas une nouvelle civilisation des orris« .

  • Les vergers de Gailladé, la pomme dans tous ses états !

    Les vergers de Gailladé, la pomme dans tous ses états !

    Une exploitation familiale qu’ont repris en 1998, Sabine et Franck Lopez. Ils ont décidé de continuer l’activité existante, c’est à dire la cueillette sur l’arbre et la vente directe à la ferme.

    5 hectares de vergers, une petite exploitation explique Sabine, mais qui permet de pouvoir commercialiser tout le stock en vente directe et à la ferme.

    De fin août à mi-novembre, le public peut ainsi venir cueillir à sa guise, des pommes Royal Gala, Elstar, Reine des Reinettes, Fuji, Chantecler, Golden, Granny-Smith et Goldrush bio ainsi que des poires william et conférence.

    Lorsque l’on rencontre les cueilleurs au hasard de la promenade entre les arbres, les commentaires sont unanimes : ces fruits là sont de bonne qualité, il n’y a pas de pesticide, les fruits ne passent pas dans les frigos, et ils sont beaucoup moins chers.

    Une partie de la récolte est réservé à la transformation pour confectionner d’excellents pétillants et jus de pommes et de poires, des confitures et même de l’eau de vie (à consommer avec modération).

    Sabine et Franck fournissent également les commerçants locaux, boulangers, pâtissiers et restaurateurs.

    Si vous avez une folle envie de pommes, dépêchez vous, il vous reste encore quelques jours pour aller cueillir les derniers fruits de la saison Fuji et Goldrush bio.

    Ouvert en sept-octobre 7j/7 (8h30-19h), novembre à avril du lundi au vendredi (9h-12h et 14h-18h) sauf mardi après-midi et mercredi, samedi et dimanche (15h-18h).

    poires vergers gailladé-Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d’Usson, près de mille ans d’histoire

    Le château d'Usson, près de mille ans d'histoire Ariège Pyrénées

    Le château d’Usson, en occitan Lo Castèl de So, est la plus ancienne des deux forteresses du Donezan. Sa première mention est de 1035 , à l’époque propriété des comtes de Cerdagne, mais il est probable que sa création remonte à la fin du 10e siècle.

    Ce fut le château des anciens seigneurs de So et d’Alion.

    Pendant la croisade contre les albigeois, Bernard d’Alion, vassal important du comte de Foix et seigneur d’Usson, fait allégeance au roi de France Louis VIII en 1226 et se soumet à Simon de Montfort puis à son fils Amaury. Mais comme nombre de seigneurs du comté, il n’en continua pas moins de protéger les cathares. Bernard d’Alion enverra même des hommes d’armes à Montségur lors du siège de 1244  pour en renforcer la garnison.

    Selon les registres de l’inquisition, six parfaits échappèrent au bûcher de Montségur et se réfugièrent provisoirement à Usson.

    En 1258, Bernard d’Alion se fait arrêter puis il est brûlé à Perpignan pour cause d’hérésie.

    Par la suite, le château fut un puissant rempart face aux invasions espagnoles de l’époque moderne.  : comme ses voisins, Quéribus ou Peyrepertuse, son positionnement stratégique fut anéanti par l’éloignement de la frontière du royaume de France.

    Ne présentant plus guère d’intérêt stratégique le château d’Usson est démantelé en 1638 par Louis XIV. Il tomba définitivement en désuétude à la signature du traité des Pyrénées en 1659.

    Louis XIV le vend avec le Donezan en 1711 à un notable du comté de Foix, le marquis de Bonnac, seigneur de Bonrepaux. Le marquis de Bonnac fera réaménager le château par l’architecte Victor Canas. Les de Bonnac gardèrent leurs biens jusqu’à la Révolution où il furent vendus

    La révolution de 1789 sonnera le glas pour un grand nombre de châteaux détenus par la noblesse et celui d’Usson sera démantelé pierre par pierre et servira de carrière aux habitants des villages les plus proches.

    Depuis 1990, les ruines du château d’Usson ont été consolidées, des fouilles archéologiques entreprises et la Maison du Patrimoine du Donezan aménagée dans les écuries datant du XVIIIème siècle.

    Château d’Usson
    09 460 Rouze
    tél : 04 68 20 43 92
    tél (office de tourisme) : 04 68 20 41 37

    Sources :
    www.payscathare.org
    www.donezan.com
    www.photosariege.com

    Crédit photo : photosariège.com

  • JP Piments, une production unique en Ariège

    JP Piments, une production unique en Ariège

    Jean-Philippe Turpin est installé depuis trois ans sur son exploitation. Il a commencé avec 500 plans pour 25 variétés de piments. Aujourd’hui, c’est 70 variétés, du plus doux au plus fort, qu’il propose à ses clients.

    Son projet, qu’il a établi sur quinze ans, c’est de produire les 450 variétés qui existent dans le monde.

    Il y a deux ans ils étaient deux en France à produire une aussi grande variété de piments. Il est aujourd’hui le seul.

    Par un effet du hasard, en croisant différents plans, Jean-Philippe à réussi à créer une nouvelle variété de piment qu’il appelle le « JP Piment ». Il arrive à le reproduire depuis 3 ans. C’est un piment qui, quand il est vert, ressemble à du poivron, et rouge il est un peu piquant avec beaucoup de saveur.

    « C’est ma passion et ma vie en même temps. Je ne pourrais pas le quitter ce boulot là, parce que je suis amateur de piments, j’adore ça »

    Alors si vous aimez les piments, n’hésitez pas à aller à la rencontre de Jean-Phillipe. Il vend directement sur l’exploitation, sur les marchés (Lavelanet, Mirepoix, Espéraza) et sur les foires régionales. Possibilité de visite de juin à octobre. Sur rendez-vous.

    • Pâtés de piments (doux, forts, très forts)
    • Poudre de piments (doux, forts, très forts)
    • Huile pimentée (doux, forts, très forts)

    JP Piments, une production unique en Ariège PyrénéesJean-Philippe TURPIN
    Barry d’en Haut – 09500 St-Quentin-La-Tour
    Tél : 06 85 05 88 82
    pepper@jppiments.com
    www.jppiments.com

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Participez à l’aventure de l’orpaillage

    Participez à l’aventure de l’orpaillage

    Participez à l'aventure de l'orpaillage Ariège Pyrénées

    L’’orpaillage a été très actif jusqu’au XVIIème siècle, dans l’Ariège, essentiellement entre Crampagna et Saverdun avec Pamiers comme centre. Mais aussi dans le lit de la Lèze, de l’Arize et du Salat, en aval de Saint-Girons.

    Arrivé il y a quinze ans en Ariège Jimmy Benard est tombé sous le charme de ce beau département. Autodidacte, il a travaillé dans différents corps de métier sur l’Ariège.

    Il propose aujourd’hui de vous faire découvrir les richesses des rivières de l’Ariège, en vous faisant partager sa passion pour l’orpaillage.

    « Orpaillage aventure » c’est une démarche qui est motivée par une envie personnelle de pouvoir créer ma propre activité, passionné d’aventure et de nature, j’ai mûri mon projet sur le terrain pendant deux ans auprès des touristes de passage afin d’offrir une prestation en OR.

    La géologie de l’Ariège offre un terrain de jeu idéal pour mettre en place cette activité de pleine nature. Conscient de l’impact des activités « pleine nature » sur l’environnement, il a pris la décision de fonctionner de façon responsable et de prendre les meilleurs soins de l’environnement en travaillant en étroite collaboration avec des associations locales pour la protection de la faune et de la flore.

    Aujourd’hui il fait appel au financement participatif à hauteur de 1700 €, via la plate-forme, « Projet Loco » pour mener à bien son projet. Ce financement contribuera à financer une partie du matériel nécessaire à la mise en place des stages de chercheur d’or. L’autre partie par des subventions.

    • Coût total du projet : 6000 €
    • Publicité : flayers, affiches, publicité véhicule 1500 €
    • Véhicule utilitaire (occasion) 2800 €
    • Matériel d’orpaillage 1700 €

    Pour les contreparties, Jimmy a souhaité vous faire partager un peu de rêve, devenir chercheur d’or le temps d’une demi-journée, une journée et un stage individuel d’une journée en Ariège midi Pyrénées.

    • Stage d’initiation à la demi-journée : Initiation au pan américain
    • Stage d’initiation à la journée : Initiation au pan américain et rampe de lavage de loisir ( sluice box )
    • Stage découverte pour les scolaires : Initiation au pan américain et rampe de lavage de loisir ( sluice box ) en rivière ou sur berge.

    Pour participer au projet : www.projetsloco.fr/fr/projet-orpaillage-aventure

    Découvrir le site : orpaillage-aventure.wix.com/

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce quatrième volet il nous parle de la vie du passé : « la civilisation de l’orri »

    De forme arrondie et construit entièrement en pierre sèche, l’orri est la demeure estivale du berger et, on le sait peu, de sa famille. Le berger y amenait les vaches, pour le lait, les moutons, parfois les chevaux et il y fabriquait le fromage.

    Mais comment les hommes sont arrivés là ?

    Après la glaciation (voir épisode 2), la roche est à nu, il n’y a plus aucune végétation. Quand le climat se réchauffe la végétation reprend vie et l’animal sauvage la suit. C’est en poursuivant le gibier que l’homme colonise la montagne.

    La vie du passé, une double vie 

    Il y a d’abord la vie au village, et la vie d’altitude lorsque les troupeaux sont amenés à l’estive à partir du mois de mai et jusqu’en octobre.

    Cette vie d’altitude c’est une vie d’élevage, qui a atteint son apogée dans les années 1850. A cette époque la vie dans les montagnes est au maximum de la démographie. Le canton de Castillon était, dans ces années là, plus peuplé que celui de Pamiers. La montagne était surpeuplée et il n’y avait plus d’arbres car ils avaient servi pour les forges à la catalane..

    C’était une vie rude, une vie de travail et de misère. On vivait rarement plus de 50 ans et la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 10 ans

    Cette vie s’est étiolée peu à peu à partie de 1850, et elle est maintenant en train de mourir, il reste très peu d’estives. En 1850, dans la vallée du Vicdessos et les vallées annexes, il y avait plus de 30000 moutons, il en reste à peine 10000 aujourd’hui.

    Prochain et dernier épisode : l’avenir de la montagne

  • Ax-les-Thermes 5 & 6 Novembre : Les journées de l’agriculture paysanne de montagne

    Ax-les-Thermes 5 & 6 Novembre : Les journées de l’agriculture paysanne de montagne

    Affiche_colloque_montagne2015-1Avec la révision annoncée de la Loi montagne et l’entrée en application de la Politique agricole commune réformée, c’est l’avenir de l’agriculture dans les territoires difficiles qui se joue.

    Ces deux réformes doivent être porteuses de dynamique pour la montagne et contribuer à l’installation de nombreux paysans au lieu de poursuivre leur disparition.

    Le maintien d’une vitalité agricole en montagne est un enjeu majeur pour l’emploi, l’environnement, le lien social dans ces territoires. Par ailleurs, les régions ont un rôle central pour l’agriculture de montagne. Les élections régionales et la réforme territoriale doivent donc être au cœur des discussions.

    Dans le cadre de la campagne «Envie de paysans», la Confédération paysanne vous invite au colloque organisé par la Conf’ de l’Ariège sur l’agriculture paysanne de montagne les jeudi 5 & Vendredi 6 novembre 2015 au Casino d’Ax-les-Thermes.

    Pour l’installation et le maintien de paysans sur le territoire

    Ce colloque mettra en lumière le rôle et les enjeux de l’agriculture paysanne de montagne, croisera les regards et les expériences des paysannes et des paysans de différents massifs et des pays limitrophes.

    Il sera le lieu d’élaboration de propositions concrètes en faveur de l’agriculture paysanne de montagne qui seront ensuite débattues avec les différents acteurs et échelons politiques concernés. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, ainsi que de nombreux élus, seront présents.