Catégorie : Territoires

  • Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    Montségur et catharisme : dernier épisode, le phénomène solaire du solstice d’été

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde tous les 21 juin.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève à 6h13 exactement, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Un grand merci à Fabrice Chambon pour sa participation, sa disponibilité et sa bonne humeur. 

  • Sur les routes de l’Ariège, Saint-Amadou

    Sur les routes de l’Ariège, Saint-Amadou

    Saint Amadou  Ariège Pyrénées

    En 960-70, et jusqu’au 13e siècle, la paroisse de Saint-Amadou dépend du temporel de l’évêché de Toulouse. Le premier paréage connu pour Saint-Amadou est passé en 1230 entre l’abbé de Saint-Antonin de Pamiers (seigneur ecclésiastique) et Bertrand de Belpech (seigneur laïc).

    En 1250, un acte de partage désigne Saint-Amadou et la moitié de Ludiès parmi les possessions de Aycard, seigneur de Belpech, Trémoulet et La Bastide (l’autre moitié étant détenue par l’abbaye Saint-Antonin). La commune appartenait aux localités détenues en commun, au 13e siècle, par l’abbaye Saint-Antonin et l’évêque de Pamiers, comprises dans les fiefs du Comte de Foix et rappelées dans le paréage de 1308

    Ces communes sont placées dès lors sous tutelle royale et représentées par la viguerie royale des Allemans. Cette tutelle perdurera jusqu’à la Révolution pour certaines communes seulement, dont Saint-Amadou.

    Saint-Amadou est un exemple parmi d’autres de l’enchevêtrement des droits liés aux co-seigneuries : les Rigaud de Vaudreuil, hormis leur seigneurie de Trémoulet et le quart du Carlaret, étaient co-seigneurs par moitié de Ludiès et Saint-Amadou, l’autre moitié appartenant en indivision au roi et à l’Evêque de Pamiers. En 1683, il y avait encore des co-seigneurs fonciers qui levaient des redevances sur les terres, prés, vignes et jardins mais il n’y avait pas de banalité. Il est fait mention d’un consul de Saint-Amadou lors des obsèques de l’évêque Henri-Gaston de Lévis.

    Au début du XXème siècle (réf: Annuaire de 1909), un instituteur et une institutrice y exercent, ainsi qu’un curé. Autres professions mentionnées : un afficheur, un agent d’assurances, deux aubergistes, deux bouchers, un boulanger, trois cafés; un charpentier, deux charrons, deux cordonniers, quatre épiciers, trois forgerons, un sabotier, un débitant de tabac et un tailleur d’habits.

    La voie ferrée Moulin-Neuf à Pamiers (33 km) desservait les gares de Moulin-Neuf, Mirepoix, Coutens, Rieucros, Les Pujols, Saint Amadou, Le Carlaret. La station de chemin de fer y est dite « halte avec bagages« 

    Source : www.histariege.com/saint_amadou / patrimoines.midipyrenees.fr

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    Blason_Saint-Amadou_(Ariège).svg« Blason Saint-Amadou (Ariège) » D’or à un écusson d’azur par BastienM. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons – commons.wikimedia.org


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    Lieux et monuments

    • Église des XIIIe et XVIIIe siècles, au clocher fortifié, elle possède 3 cloches dont une date du XVIe siècle
    • Lavoir couvert et fontaine de 1897 ou 1899
    • Ensemble de bassins, fontaines et lavoirs du XIXe siècle restauré en 2007
    • Point de passage du chemin de Saint-Jacques de Compostelle
  • Découvrir le Pays des Pyrénées Cathares… à mobylette !

    Découvrir le Pays des Pyrénées Cathares… à mobylette !

    Découvrir le Pays des Pyrénées Cathares... en mobylette ! Ariège Pyrénées

    Le Pays des Pyrénées Cathares, le Pom mob’s Club, Bati+ et les Offices de tourisme vous proposent, tous les vendredis d’Août, de découvrir le patrimoine et les paysages en Pyrénées Cathares, à cheval sur…… une mobylette.

    balade2Montségur, la fontaine de Fontestorbe, le château de Lagarde… pourquoi ne pas découvrir ou re-découvrir ce merveilleux patrimoine de manière originale ?

    De 8h30 à 18h00, tous les vendredis du mois d’août.

     

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    balade3Dates à retenir

    • Vendredi 7 Août 2015 : Balade en mobylettes (Trajet 1)
    • Vendredi 14 Août 2015 : Balade en mobylettes (Trajet 2)
    • Vendredi 21 Août 2015 : Balade en mobylettes (Trajet 1)
    • Vendredi 28 Août 2015 : Balade en mobylettes (Trajet 2)
    • Mardi 20 Octobre 2015 : Fête de la Gastronomie

     

    32 euros – mobylette repas et visites compris-  inscription obligatoire avant le mercredi précédent

    Renseignements et inscriptions :
    Office du tourisme du Pays de Mirepoix – 05 61 68 83 76 
    office du tourisme du Pays d’Olmes –  05 61 01 22 20

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  • GAEC Fournier, une production locale et de qualité

    GAEC Fournier, une production locale et de qualité

    Fabien s’est installé en janvier 2008 sur une surface de 2 hectares de terre avec 3000 m2 de serres. En janvier 2015, son épouse Marie le rejoint dans l’exploitation, ensemble ils créent le GAEC Fournier et rachète une ancienne pépinière horticole sur la commune voisine de Lieurac. Aujourd’hui, le GAEC Fournier c’est 4 hectares de terres et 5000 m2 de serres.

    Pommes de terre, carottes, tomates, aubergines, courgettes, haricots…. c’est plus d’une vingtaine de variété de légumes de saison, qui sont cultivée tout au long de l’année avec une période privilégiée en fin d’été début d’automne.

    Dans la production du GAEC, beaucoup de légumes anciens, courgettes blanches et jaunes mais surtout des tomates anciennes (noires de Crimée, red zébra, cornue des Andes, tomates ananas…).

    En tant qu’agriculteurs bio, on se doit de préserver ces anciennes variétés qui se perdent petit à petit

    Sur la production, il n’y a aucun traitement, pas même de traitement naturel comme le purin ou les décoctions. Ici la protection des plantes c’est le travail des insectes, les coccinelles débarrassent les plantes des pucerons et les bourdons assurent la pollinisation. Ainsi la nature fait bien les choses.

    Avec le Pays des Pyrénées Cathares, Fabien s’est engagé dans une réflexion pour approvisionner le cuisine centrale de Laroque d’Olmes et essayer de fournir un peu plus de produits locaux aux enfants.

    Ferme témoin au réseau FRAB (Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques) de Midi-Pyrénées, le GAEC reçoit également des agriculteurs en reconversion bio, des écoles et des centres de loisir.

    Et Fabien ne s’arrête pas là, il a aussi enclencher un partenariat avec la SCIC terroirs Ariège-Pyrénées, la plate-forme coopérative qui émane de la chambre d’Agriculture, pour fournir les cantines ariégeoises.

    Vous pouvez trouver les légumes du GAEC au Comptoir Gourmand à Mirepoix, dans les associations de consommateurs (Robin des champs à Dun, et le Zeste vert à Foix, à la boutique Bio Maiel de Pamiers et Tarascon-sur-Ariège ainsi que sur le marché de Balma.

    Avec l’acquisition des terres à Lieurac et donc une plus grosse production, Fabien et Marie espèrent pouvoir ré-ouvrir la vente à la ferme le vendredi soir. A suivre !

    Fabien et Marie FOURNIER
    Allée de l’école – 09600 Dun
    Tél : 06 85 42 82 54
    management.fab@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Réveil de la nature en Pays de Mirepoix

    Réveil de la nature en Pays de Mirepoix

    Découvrir le « Réveil de la nature » avec l'office de tourisme de Mirepoix Ariège Pyrénées

    Après une trentaine de minutes de marche vous pourrez assister au lever du soleil avec un point de vue sur les reliefs et sur Mirepoix ou Camon.

    La balade sur Mirepoix sera accompagnée par »les Randos de l’aubo » et par Marina, sur Camon c’est Emilie qui l’encadrera. Les commentaires sur la  faune et flore, seront assurés par Pascal Fosty de la Fédération de Chasse au mois de juillet et Thomas Buzzi naturaliste en août.

    Pendant cette petite randonnée, un petit déjeuner, sucré ou salé, concocté par Didier de l’épicerie « Les Paysans Cathares » vous sera servi.

    • Lever du soleil sur Mirepoix* : mardi 21 juillet et mardi 11 aout
    • Lever du soleil sur Camon* : jeudi 30 juillet et jeudi 20 aout

    Inscriptions obligatoires et indispensables avec choix du petit déjeuner sucré ou salé  à l’OT de Mirepoix 05.61.68.83.76 ou de Camon 05.61.68.88.26. Toutes les informations sur le tarif, l’heure et le lieux de rendez-vous vous seront données au moment de l’inscription.

    Les chaussures de marche, les jumelles et les frontales sont fortement recommandées ! Et les places limitées !

    *sous réserve d’une météo favorable

     

  • La Galerie cachée sous les couverts de Mirepoix

    La Galerie cachée sous les couverts de Mirepoix

    Ariégeois d’origine, Jean-Paul Couret a parcouru le monde durant ses 37 années de journalisme au sein de l’agence Reuters. Il quitte l’agence en mai 2014 et, avec son épouse, ils décident de changer de vie.

    Collectionneurs et intéressés par l’art depuis toujours, Jean-Paul et Jill avaient dans l’idée depuis plusieurs années, d’ouvrir une galerie d’art. Un jour pluvieux d’avril 2014, ils découvrent ce petit salon « Coiffure et esthétique » sous les Grands Couverts de Mirepoix. L’opération est lancé et la Galerie a été inaugurée le 16 mai 2015.

    Depuis, la Galerie s’installe gentiment sous les couverts.

    Peintres, sculpteurs et céramistes, onze artistes professionnels sont exposés en ce moment. Sept sont de la région parisienne et quatre sont des artistes locaux notamment d’un village cher au coeur de Jean-Paul, le Carla Bayle.

    « Il y a toujours des débats sur l’art contemporain et l’art moderne, moi je suis entre les deux, je ne suis pas dans le contemporain frénétique ».

    On trouve donc dans La Galerie cachée sous les couverts beaucoup d’abstrait et peu de figuratif.

    Chacun des onze artistes aura, au cours de l’année, une exposition individuelle.

    En attendant allez jeter un oeil à la Galerie pas si cachée que ça, elle se trouve au 8 place du Maréchal Leclerc à Mirepoix.

    Les artistes exposés

    Peintres 

    Clermonde, Nathalie Culot, Emmanuelle Gutierres Requenne, Francine Ledieu, Michel Graff et Tristan Rà.

    Sculpteurs

    Florence Kami, Stéphanie Wezemael et Jean-Patrice Oulmont

    Céramistes 

    Manon Berthellot et Sylvian Meschia

    La Galerie cachée… sous les couverts
    8 place du Maréchal Leclerc – Mirepoix.
    www.lagaleriecachee.fr
    jpcouret1@gmail.com
    06 08 40 37 81

  • Les agneaux de Lucie

    Les agneaux de Lucie

    De l’activité secondaire qu’avait ses parents, quelque bêtes vendues en gros et toutes en même temps, Lucie en a fait son activité principale.

    Le troupeau a été constitué il y a trente ans, elle possède aujourd’hui un troupeau de 90 mères et de 70 agneaux nés ce printemps.

    « C’est important pour nous agriculteurs de prendre du temps pour les formations« 

    Avant de s’installer, Lucie a prit le temps de faire plusieurs formations afin d’évaluer le potentiel de son activité. Elle a donc fait en s’installant le pari des circuits courts qui lui paraissait le meilleur moyen de rentrer dans les coûts de production mais surtout de pouvoir vivre de son activité.

    Avec le CIVAM BIO 09 elle a construit une conduite d’herbage et de gestion du parasitisme pour essayer de consommer le moins possible de molécules de synthèse.

    Les agneaux sont commercialisés principalement à des particuliers et et les agnelles sont vendues à des éleveurs comme agnelles de renouvellement. Elle cherche également un circuit de distribution pour la laine avec l’idée de valoriser tous les produits de l’élevage.

    Lucie réfléchie aujourd’hui à une diversification en apiculture ou en arboriculture

    Vente sur l’exploitation et sur rendez-vous.

    Lucie GUIRAUD-KOWALCZYK
    Gelade – 09500 Mirepoix
    Tél : 05 61 68 18 97 – 06 50 69 64 74
    les.agneaux.de.lucie@gmail.com
    www.facebook.com/LesAgneauxDeLucie

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

     

  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • La ferme des Pyrénées Cathares

    La ferme des Pyrénées Cathares

    Installée depuis février 2013 sur la commune de Laroque d’Olmes, Nadine Francioni élève des volailles fermières, poules pondeuses et Pintades.

    Elevage, abattage, découpe, mise sous vide, vente et livraison, Nadine fait tout de A jusqu’à Z. Ce sont plus de 50 poulets ainsi que des pintades, sans oublier les oeufs qui sont vendus toutes les semaines sur les marchés de Tarascon et de Saint Jean du Falga et livrés à Laroques d’Olmes et dans les alentours.

    Les animaux sont élevés en plein air,  sur des bâtiments déplaçables, et nourris avec un aliment traditionnel 100% végétal et sans OGM.

    Les bâtiments sont déplacés à l’aide d’un tracteur afin que les animaux aient toujours de l’herbe verte et soient sur un sol non souillé par d’autres volailles.

    Afin de maitriser toute la chaine de production, Nadine a fait construire une salle d’abattage. Les volailles sont abattues le lundi et le jeudi et, sur demande, découpées et mises sous vide.

    Afin d’élargir sa gamme, elle envisage également la fabrication de produits transformés comme des rillettes de poulets ou des pâtés de pintades….  A suivre !

    Nadine FRANCIONI
    Route du Sautel – 09600 Laroque d’Olmes
    Tél : 05 61 05 25 22 – 06 89 81 99 55
    lafermedespyreneescathares@gmail.com

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • L’été en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    L’été en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Visite de Tabariane Ariège Pyrénées

    Chaque été, le Pays d’art et d’histoire propose des rendez-vous inédits au cœur des villages du Pays des Pyrénées Cathares. Cette année, les visites se multiplient et prendront place les lundis et les mercredis. Il s’agit de propositions originales permettant de connaître des lieux insolites, hors des sentiers battus. 

    Ainsi, durant les mois de juillet et août vous pourrez visiter les communes de Teilhet, Péreille et le château de Montaragou que vous avez manqués les années précédentes. Mais vous pourrez aussi venir à de nouveaux rendez-vous comme celui de la forge à la catalane de Saint-Quentin-le Tour, de la tour médiévale et église romane de Sainte-Foi ou une balade entre Roquefixade et Leychert pour découvrir les retables de ces deux églises.

    Marina Salby et Catherine Robin, guides conférencières, vous accueilleront sur ces visites.

    Pour Sainte-Foi, la visite commentée de l’église romane et la tour médiévale privée à proximité se tiendront le 27 juillet ainsi que les 10, 17 et 24 août à 14h30.

    Pour la forge à la catalane de Queille, le rendez-vous est sur parking en face de la Poste à Saint-Quentin-la Tour. Vous explorerez la vie des hommes du fer au travers des vestiges d’un lieu de production les 6 et 20 juillet à 14h30.

    Visite de TabarianeLa visite de l’ancienne nécropole mérovingienne de Tabariane comprend une marche de 2,7 km ponctuée de commentaires historiques et qui donne de très beaux points de vue sur les Pyrénées. Le rendez-vous est donné à l’église de Teilhet à 9h30 les 13 et 22 juillet ainsi que les 12 et 26 août.

    A Péreille, vous pourrez déambuler dans le village d’un des défenseurs de Montségur, le 15 juillet ainsi que les 3 et 19 août à 14h30. La balade passe par l’église romane qui abrite des peintures du XVIIe siècle. Le tout se situe dans un écrin de verdure que constituent les gorges de Péreille.

    Des visites inédites des ruines bien conservées du château médiéval de Montaragou auront lieu le 8 juillet et le 5 août à 9h30. Ce sera l’occasion de vous plonger au cœur de l’histoire des petites seigneuries occitanes médiévales. Il y a une petite marche d’accès avec un dénivelé de 200m (prévoir des chaussures de marche).

    Deux rendez-vous spéciaux concernent les communes de Montférrier avec une marche sur le thème du talc le dimanche 5 juillet (rendez-vous à 8h30 à la mairie) et de Roquefixade avec une conférence sur les enluminures de la Renaissance le 11 août à 17h.

    Visite guidée retable de Leychert - copieLe premier rendez-vous de l’été est à Roquefixade le 1er juillet à 14h30 avec Catherine Robin. Il vous permettra de découvrir le retable de l’église. Il s’agit d’une pièce de mobilier en bois sculpté qui se trouve derrière l’autel. Celui de Roquefixade date du début du XVIIIe siècle. Les participants pourront rejoindre Leychert à pied ou en voiture pour écouter ensuite le commentaire du retable de Leychert. De style baroque, il est attribué à l’école toulousaine. Si vous ne pouvez pas vous libérer, l’occasion sera offerte d’assister à une autre visite le 29 juillet à 14h30 toujours au départ de Roquefixade.

    Renseignements : 05 34 09 33 21 – Le tarif d’accès est de trois euros.

  • Sur les routes de l’Ariège  – La Bastide de Lordat

    Sur les routes de l’Ariège – La Bastide de Lordat

    La Bastide de Lordat Ariège Pyrénées

    La bastide fut fondée, antérieurement à 1250, sous la suzeraineté des évêques de Toulouse, par les seigneurs de Belpech

    Elle sera nommée sans un premier temps de la « Bastide de Cazenave », Hugues de Belpech ayant vendu sa seigneurie, le 13 mai 1416, à Hugues II de Lordat, dit  seigneur de Cazenave.

    Nommée ensuite « La Bastide de Gardenoux », elle prendra son nom définitif par l’acte législatifs an VIII et an X

    Anecdote :

    Lors du début de la seconde guerre mondiale (printemps 1940),  La Bastide de Lordat a été pressenti avec des communes alentours pour être un dépôt d’obus et d’explosifs avec centrales électriques, voie ferrée avec gare de triage etc… Le montant des travaux était estimé à 140 millions de Frs et les délais de 10 mois (Lettre du Ministère de l’Intérieur au préfet de l’Ariège, le 5 avril 1940 le projet fut abandonné..

    A voir :

    Église dédiée à St Etienne
    La fontaine (1912)

    En savoir +  : http://www.histariege.com/la_bastide_de_lordat.htm

    blason bastide lordatSon blasonnement est : D’or à un chevron rompu de sable.

  • Montségur et catharisme : Après les cathares

    Montségur et catharisme : Après les cathares

    Après la reddition et le départ des cathares, Montségur va changer de propriétaires. ce sont les seigneurs de Lévis qui vont prendre possession de la contrée et du château.

    Avec Guy de Lévis, les seigneurs étaient arrivés de la vallée de Chevreuse et, contrairement aux autres croisés, ils restent dans la région et prennent le nom de « Seigneurs de Lévis de Mirepoix« 

    Alexandre de Lévis seigneur de Mirepoix et de Montségur

    C’est la statue que l’on peut voir sur l’hôtel de ville de Montréal (Quebec).

    Alexandre de Lévis est connu outre atlantique car il a été un des derniers français à se battre pour défendre le Québec contre les troupes anglaises. Ce sont donc ses ancêtres qui ont fait rebâtir le château tel que nous le voyons aujourd’hui.

    Ce château date, d’après les spécialistes, de la fin d XIIIème siècle et va être occupé pendant 300 ans.

    Il est abandonné sous le règne de louis XIII. Le château est alors démantelé, les pierres serviront à construire le village actuel de Montségur. La plupart des maisons du village ont d’ailleurs des pierres d’angle qui proviennent du château.

    Après Louis XIII, le château de Montségur va connaître 400 ans d’abandon.

    Il faudra attendre la fin du XIX ième et la plume d’un vieux pasteur protestant, Napoléon Peyrat, pour redécouvrir le mythe de Montségur

    Mais ce qui a réellement democratisé Montségur, c’est une  vielle émission de télévision « la caméra explore le temps » diffusée entre 1957 et 1966 sur RTF Télévision. les deux derniers épisodes sont consacrés aux cathares : Les Cathares : La croisade et Les Cathares : L’Inquisition.

    Si l’on en croit les villageois, le week-end après la diffusion il a fallut commencé à construire le parking.

    Voilà comment est parti l’histoire de Montségur et au delà de ça l’histoire des châteaux cathares

    Prochain épisode : Le trésor des cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI