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  • Chef d’exploitation en station, un métier de plein air

    Chef d’exploitation en station, un métier de plein air

    Dans la vallée d’Auzat Vicdessos, la petite station de Goulier Neige a tout d’une grande sauf les prix. Parfaitement adaptée pour les vacances en famille la station a su aménager ses espaces pour favoriser l’accès au plus jeunes et cela en toute sécurité.

    Nous y avons rencontré Thierry Portet, Chef d’exploitation de la station depuis deux ans. Il dirige une équipe de douze salariés durant la saison de ski.

    Comme il est dit dans son titre, le chef d’exploitation à la responsabilité de toute l’exploitation.

    Une responsabilité administrative avec le management des salariés, la gestion de l’enveloppe budgétaire allouée à la station qui permettra ou non d’envisager des travaux d’amélioration ou l’achat de matériels.

    Mais, au quotidien, Thierry doit veiller à ce que tout ce passe bien sur la station afin de satisfaire au maximum la clientèle.

    Ouverture des pistes, vérification des remontées mécaniques, damage, ou sécurité des pistes… c’est avant tout un travail de superviseur.

    Mais le travail ne s’arrête pas là, en période d’affluence, week-end ou vacances scolaire, Thierry met la main à la pâte ; vente des forfaits, perchman, caissier ou encore la location de matériels, l’agenda journalier de Thierry est chargé.

     « C’est plein de diversité, c’est très intéressant et très enrichissant » nous dira Thierry

    http://www.pays-du-montcalm.com

    [callout]La station de Goulier neige organise plusieurs petits évènements :

    Carnaval le  mardi 17 février 
    Concours de déguisements. Les meilleurs seront récompensés par de nombreux lot
    remise des lots à 15h00 et défilé devant le jury à partir de 13h30

    Descente au flambeau du ski club du Montcalm le samedi 21 février
    Soirée du samedi 21 février

    Journée des enfants le mercredi 25 février
    concours de bonhommes de neige, concours de luge, slalom, distribution de bonbons et nombreux lots à gagner[/callout]

  • 7ème course nocturne des Monts d’Olmes : Gérard Vila en forme !

    7ème course nocturne des Monts d’Olmes : Gérard Vila en forme !

    C’est un peu avant 18h00 devant le local du ski club des Monts d’Olmes que les concurrents se retrouvent et commencent à se rassembler. Petit à petit les skis et chaussures s’apprêtent, les muscles se chauffent et les premiers concurrents s’alignent pour entendre Claude Labatut expliquer le parcours de cette 7ème édition.

    Armé d’un fusil de chasse pour donner le top départ, Claude Labatut explique au concurrents que compte tenu du niveau d’enneigement et de la qualité du manteau neigeux, il sera difficile de lancer les coureurs sur les pentes de Cadène comme à l’accoutumée. Ainsi, le point le plus haut sera à proximité de l’arrivée de Galinat, la course se fera sur deux tours…

    Quelques concurrents nous expliquent que les plus aguerris font plus de 1000 mètres de dénivelé à l’heure ! On croise Florian Monnereau, il vient de terminer premier de sa catégorie sur Ax-les-Thermes sur la « Verticale » il y a quelques jours, et qu’il espère faire une place : il est le local de l’étape (il vit aux Monts d’Olmes) et le résultat dépendra « des jambes et des concurrents du jour« , mais il a bon espoir.

    à 18h00 c’est le  top départ et les concurrents se précipitent à l’assaut de la montée vers le col de Galinat qui va durer, pour les premiers, une vingtaine de minutes…et un peu plus pour les « amateurs » comme Nicolas qui vient sur cette course pour « une première fois », histoire de découvrir l’ambiance, les sensations d’une course nocturne, et partager sa passion pour le ski de randonnées avec d’autres… en toute sécurité.

    La station qui a subit des chutes importantes de neige ces derniers jours a été mise en sécurité par l’équipe de pisteurs des Monts d’Olmes : tout est paré pour la course, des spots, une barquette, ont été montés en haut de Galinat pour assurer la sécurité des concurrents, les pisteurs s’assurent qu’aucun concurrent ne s’est égaré ou se trouve en difficulté..

    A mi parcours, nous rencontrons Jean Resegguier préparateur sportif qui accompagne quelques jeunes du Club de Font Romeu et du Lycée sport étude ou sévit également Perrine Laffont …Passionné par ce sport de montagne et concurrents de l’époque, il nous vente les mérites de ses poulains, fier de leur performance du jour, leur moral…nous passons sur les pentes 20 minutes en sa compagnie pour découvrir à quel point ce sport est sympa, tout en solidarité …pendant que la dernière concurrente ferme la marche et nous permet de monter plus haut..

    Vers 19h00, la course est sur le point de se terminer, et nous avons la chance de nous retrouver en haut de Galinat, au dessus des nuages, de la brume qui lèche le bas de la station qui pointe ses lumières, ..le soleil s’est couché sur les Monts d’Olmes et le paysage qu’offre les pentes enneigées du Soularac est magnifique !

    Gérard Vila explose le score et arrive beau premier…en moins de 44 minutes, avec une technique de dépeautage à faire rêver les amateurs de ski de randonnées (voir vidéo), Florian Monnereau notre régional de l’étape, est essoufflé mais content de sa course…il finit 3ème et premier de sa catégorie …il connait les pistes d’ici …et dans la nuit c’est un avantage !

    Tout est dans l’ordre, la nuit est tombée sur la station…la soirée tartiflette et la remise des prix va pouvoir commencer…

    Découvrir les activités du CAF et les résultats de l’épreuve sur http://cafma.ffcam.fr/

  • Balade en raquettes au Col des Marrous

    Balade en raquettes au Col des Marrous

    Bien connu des cyclistes, il n’y avait cependant guère de deux roues ce week-end sur la route du col de Péguère. Après des chutes de neige, comme on en avait pas connues depuis longtemps, la route est glissante et il faut bien un 4/4 équipé pour y accéder.

    Arrivés au sommet du col des Marrous, la route est fermée, il n’y a plus qu’à chausser les raquettes pour continuer.

    Si la plupart des personnes qui sont arrivées jusqu’ici, sont en raquettes, d’autres beaucoup plus originaux ont emmené leurs chiens et leurs traineaux, et là nous voici dans le Grand Nord ariégeois.

    Nous prenons donc la route enneigée, nous traversons la forêt d’Alzen entre pays de Foix et Séronnais sur les crêtes de la soulane de la Barguillière. Il fait un soleil resplendissant, il y a des sapins des sapins et de la neige à perte de vue et nous sommes bien heureux de ne pas avoir opté pour une station de ski bondées en ce début de vacances scolaires.

    Si l’envie vous prends, si vous avez envie d’un bon bol d’air, de magnifiques paysage, allez donc faire un tour au col des Marrous.

    Un seul point négatif en cette saison, l’Auberge des Myrtilles est fermée donc pas de collation avec la vue magnifique sur les Pyrénées, ou au coin d’un feu de cheminée. Qu’à cela de tienne, nous reviendrons au printemps.

  • Le Dahu rode autour des Monts d’Olmes !

    Le Dahu rode autour des Monts d’Olmes !

    le Dahu Ariégeois, c’est le nom pris par l’entreprise de Denis Whomann (www.dahu-ariegeois.fr), en référence à cette légende du fameux Dahu des vallées, l’entreprise d’activité de randonnées hivernale a choisi de s’implanter sur les contreforts des Monts d’Olmes à proximité de la station du même nom.

    Denis qui est accompagnateur de montagne est un fan de légendes locales et de randonnées ; rien de plus logique de s’installer en plein coeur du Pays qui a fait la réputation du Catharisme et la légende du trésor des Cathares.

    Les activités de randonnées hivernales de Denis se trouvent en plein coeur du Massif de Tabe où règnent les Monts Fourcat (2001 metres), le Saint Barthelemy (2347 metres) ou l’Ora solaire qui depuis le Chateau de Monstegur fait un alignement lors du solstice d’été. Au moyen age les gens faisaient le pèlerinage de la saint barthélemy.  Le troisième pic le plus connu des Monts d’Olmes est le Soularac (2367 mètres) qui domine la station des Monts d’Olmes !

    En hiver en raquette il n’est pas possible de s’y rendre, il faudra préférer le ski de randonnées

    La raquette à neige a été créé par les Inouk pour éviter de s’enfoncer das la neige profonde. Bien entendu aujourd’hui le matériel a grandement évolué et les produits raquettes sont devenus très techniques et permettent avec facilité de s’aventurer dans la neige molle ou dure.

    Les systèmes de bascule permettent une marche facilitée aussi bien dans les descentes que dans les montées.

    Les balades en raquettes deviennent vite un regal quand on est en groupe,

    Dans la neige fraiche la marche en raquette est beaucoup plus pénible et il faut  lorsque l’on est en groupe  suivre la trace des prédécesseurs pour se faciliter le travail.

    Denis propose tout au long de la saison hivernale, deux produits enfants : la construction d’igloo  et les chasses au trésors avec GPS, avec des énigmes et des balises. Mais également des produits famille pour se faire plaisir à l’étang de Fage belle qui est pris par les glaces et que l’on peut aborder en toute tranquillité

    L’hiver les chemins sont recouverts d’un manteau neigeux et on se trouve donc hors balisage et s’aventurer seul est parfois dangereux. Un accompagnateur va connaitre la qualité de la neige,  et savoir aussi apréhender le temps qu’il faudra (un bon tiers de plus du temps à prévoir qu’il faut en été par exemple pour parcourir une distance).

    Pour les jeunes et les moins jeunes, la raquette permet de pouvoir faire de belles randonnées. et de découvrir les abords d’une station d’une façon différente !

    Plus d’infos www.dahu-ariegeois.fr

  • Le Domaine de Sié, au bonheur des Mérens

    Le Domaine de Sié, au bonheur des Mérens

    L’aventure à débuté dans les années 70 avec Narcisse Castelmir (agréé étalon puis champion suprême en 1990). Narcisse c’est un peu le « Adam » du Domaine, c’est de lui que sont issus, depuis 5 générations, les juments et les étalons.

    Depuis la création, 650 poulains sont nés sur le domaine, 650 chevaux ont été dressés à l’attelage, 750 sous la selle, et 22 étalons ont été agréés dont 6 ont été sacrés « Champion Suprême« .

    Durant l’hiver et le printemps (de novembre à juin), la jumenterie est conduite en plein air, sur les coteaux de Manses. C’est là, en pleine liberté, que s’effectuent les saillies et les poulinages.

    C’est une centaine d’hectares qu’il faut explorer en Tracteur, à pieds ou à cheval lorsque que l’on veut voir les chevaux. Cela peut prendre des heures, explique Xavier Paquin le propriétaire.

    A partir de deux ans et demi, les poulains et pouliches  sont dressés à la selle, à l’attelage, en vue de leur utilisation future, mais aussi pour leur présentation aux fameux concours d’élevage de la race qui ont lieu chaque année à la fin du mois d’août à Bouan, le véritable « berceau » de la race.

    Les vacances d’été

    Début juin, le troupeau de juments part en transhumance à la montagne d’Aston à plus de 2000 mètres d’altitude où, durant tout l’été et un partie de l’automne, les poulains vont acquérir les caractères de rusticité et de santé propres à la race de Mérens.

    Après 5 mois à l’estive, c’est le retour de transhumance des chevaux. Trois journées à cheval pour encadrer le troupeau des juments et des poulains à travers le massif du Saint Barthélémy, les gorges de Péreille, la vallée du Douctouyre, pour atteindre enfin Mirepoix.

    Réal de Sié

    C’est sans aucun doute l’étalon vedette cette année. Sacré Champion suprême au concours de Bouan 2014, Réal de Sié sera présent au Salon de l’Agriculture dans quelques semaines à Paris ou il sera le représentant de la race des Mérens.

    Xavier PAQUIN, Simone VERDIER et Lauriane ROUSTAIN
    Centre d’élevage du Cheval de Mérens – Domaine de Sié – 09500 Mirepoix
    05 61 68 85 28 / siemerens@orange.fr

    http://www.sie-merens.com

  • Balade en traîneau avec le Prince Noir de l’Ariège

    Balade en traîneau avec le Prince Noir de l’Ariège

    Créé en 1997, Angaka, le village nordique de Beille, c’est avant tout l’aventure d’une bande de copains. Chiens de traîneau, raquettes à neige, construction d’igloos, traîneau à cheval : une véritable immersion dans l’univers des trappeurs.

    En arrivant au village nordique, on se croirait dans « Jeremiah Johnson« , ce film où un ancien militaire décide de fuir la violence des hommes et la civilisation pour gagner les hauteurs sauvages des montagnes Rocheuses. Ici, nous sommes dans les Pyrénées ariégeoises.

    Si Angaka existe depuis 18 ans, Tornade et son traîneau sont arrivés il y a quatre ans à l’initiative d’Isabelle. « Outre le chien de traîneau, on s’est demandé quel était l’animal que l’on pourrait ajouter dans le paysage et qui collerait avec le patrimoine local » et ce fut vite trouvé nous dit Isabelle : le cheval de Merens.

    Tornade a 7 ans et demi ; il vient de l’élevage de Xavier Paquin du Domaine de Sié. La rencontre est faite lors le festival du cheval de Mérens à Bouan.

    Nous avons fait un casting et c’est Tornade qui a été l’heureux élu.

    Installer une activité de traîneau à cheval, ce n’est pas simple ; c’est même un vrai challenge, d’autant qu’il n’en existe pas dans les Pyrénées. Aussi, Pierre et Isabelle sont allés prospecter dans le Jura et dans les Alpes.

    Premier challenge, trouver une solution technique pour le damage : Dans l’idée d’être autonome Pierre a fabriqué un « rouleau à damer hippomobile« , cela a marché deux ans. Puis il y a eu deux hiver très neigeux et le cheval ne pouvait plus avancer, il a fallut revenir à la dameuse.

    On a sauté à pieds joints dans la neige pendant des heures et des heures pour tasser la piste pour le cheval, on s’est pas mal éreintés, expliquent-ils.

    En ce qui concerne le matériel, Isabelle et Pierre ont redécouvert des standards de l’attelage, comme le collier pour que le cheval ait plus de puissance et que ce soit plus confortable pour lui, car Tornade est bien plus qu’un outil de travail, c’est surtout un compagnon de vie, « alors on ne veut pas l’abîmer » nous dit Isabelle.

    Est venue aussi la question du ferrage : mettre des fers ou non aux sabots ? Après un hiver, Pierre et isabelle se sont aperçus que les fers, crampons et autres plaques à neige coupaient la circulation sanguine, alors Tornade a maintenant des pneus neige « naturels« .

    « Il a fallu trouver une combinaison entre un élevage, une passion pour les chevaux, une passion pour la montagne et une nouvelle passion pour les traîneaux, » relate Pierre, et c’est chose faite.

    C’est un peu comme un azinat, il faut essayer de tout mettre ensemble et trouver la bonne recette

    Aujourd’hui la recette est au point ; Isabelle, Pierre et Tornade vous attendent tous les jours au Plateau de Beille pour de magnifiques balades dans la forêt enneigée.

    Plus d’info sur www.angaka.com

  • « A la montanha », un restaurant de terroir apprécié par les ariégeois

    « A la montanha », un restaurant de terroir apprécié par les ariégeois

    A la Montanha, c’est un restaurant gastro-pédagogique à vocation gustative et patrimoniale. Situé sur la commune de Les Cabannes, il a ouvert en 2012 dans la maison familiale occupée par cinq générations de Lacube.

    Le restaurant affiche une carte où tous les produits servis ont une histoire : le porc lourd de pays de « Chez Fontès » à Mazères, les truites du Gaec des Chutes d’Aston, les canards gras de sa ferme de Verdun, la faisselle du Gaec de La Baure à Lescure, le millas de chez Jojo ou encore les vins des coteaux d’Engraviès et du Domaine de Lastronques, à Lézat et bien sûr, le Boeuf gascon issu de son élevage.

    Au coeur de chaque plat, il y a un produit d’exception.

    Une bonne année 2014, nous dit Philippe, ce qui prouve que cette restauration, basée sur de vrais produits artisanaux de terroir et une cuisine relativement simple va avoir son succès auprès des touristes mais aussi des ariégeois.

    Ma plus grande fierté, c’est que dans ce restaurant aujourd’hui, les deux tiers de la clientèle est ariégeoise

    Christophe vient de la Tour de Carol, c’est la première fois qu’il vient au restaurant et il a mangé de l’Azinat : « on travaille sur Garanou et il fait vraiment très froid… Ça nous a apporté de la chaleur » nous a t-il confié. Quant à Jean et Micheline, des habitués, ils ne tarissent pas d’éloges sur l’accueil et le sourire.

    Si l’on trouve à la carte, truite, fromage, canard croustade ou millas, le produit phare, c’est le boeuf gascon issu de l’élevage de Philippe. Fondue aux trois viandes, azinat, carpaccio, grillade… Vous trouverez sans nul doute votre bonheur « A la montanha ».

    « Je veux que ces montagnes vivent, je veux qu’il y ait des écoles, je veux qu’il y ait des gens qui travaillent, je veux qu’il y ait un avenir […] Nous ne sommes pas la frontière sauvage », s’exprimait Philippe avec passion à notre micro, il y a quelques mois.

    Plus d’infos :
    A la montanha
    3 Place des Platanes, 09310 Les Cabannes
    05 34 09 09 09

    www.lamaisonlacube.com

    Ouverture le midi 7/7 jours
    ouverture le soir : mercredi, jeudi, vendredi et samedi soir.
    Ouverture tous les soirs pendant les vacances scolaires

     

  • Beau démarrage de saison pour les stations des Vallées d’Ax

    Beau démarrage de saison pour les stations des Vallées d’Ax

    Ax 3 Domaines et Ascou-Pailhères, les Espaces Nordiques de Beille et du Chioula, les Bains du Couloubret… Vous avez rendez-vous avec toutes les émotions en Haute-Ariège.

    Notamment sur le plateau de Beille, premier Site Nordique des Pyrénées, domaine du ski de fond, des raquettes à neige, des chiens de traineaux, du Biathlon, des balades en calèche à cheval et aussi des nuits nordiques en yourtes, en tipis et même sous igloos.

    Et la clientèle ne s’y est pas trompée en ce début de saison où la neige s’est fait capricieuse.

    Malgré une première semaine de vacances scolaire plutôt morose, les vacanciers sont quand même au rendez-vous avec un taux de réservation tout à fait correct, comme le dit Sylvie Couderc, Directrice de l’office de tourisme des Vallées d’Ax.

    Bien que les stations ne soient pas ouvertes à 100%, les gens étaient là pour profiter d’un temps en famille et notamment de l’espace détente des bains du Couloubret

    Les chutes de neiges qui ont ponctué la moitié des vacances ont permis de faire « carton plein » la deuxième semaine sur Beille, nous explique Georges Vigneau, Directeur des espaces nordiques des vallées d’Ax, « le pont du premier de l’an, nous faisons un carton, la meilleure journée de l’histoire de Beille des vacances de Noël avec 2500 forfaits vendus, 5000 passages au tapis luge… »

    L’ouverture du tapis luge et une nouvelle caisse ont également permis de rendre les choses beaucoup plus fluides sur la station. Georges Vigneau se réjouit également de la forte présence de la clientèle espagnole qui s’est étendue sur la première semaine de janvier.

    En résumé nous dira-t-il : « que du bonheur« 

    Et le discours est unanime chez les autres acteurs de la station.

    « La deuxième semaine, nous avons eu vraiment beaucoup de monde et nous avons dû travailler à trois mushers » explique Vincent, meneur de chien de traineaux pour la base Angaka.

    Au bar-restaurant « L’A Beille Gourmande » le pont du jour de l’an, il a manqué de plateaux et d’assiettes.

    La semaine prochaine, nous vous parlerons des balades en calèche à cheval de Mérens organisées par la base Angaka. D’ici là, profitez du week-end pour faire un tour sur le plateau de Beille, vous ne le regretterez  pas !

    Toutes les infos sur : http://www.beille.fr

     

  • Rassemblements pour Charlie, Foix et Saint-Girons le 8 janvier 2015

    Rassemblements pour Charlie, Foix et Saint-Girons le 8 janvier 2015

    A Foix, c’est à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme que près de 2500 personnes se sont rassemblées sous la Halle Saint-Volusien pour partager ce moment de peine et de colère.

    Christian Morisse, membre de la Ligue des droits de l’homme, termine sont discours par ces mots « balles tragiques à Charlie Hebdo, 12 morts » reprenant ainsi la une du journal Hara-Kiri du lundi 16 novembre 1970. La couverture de l’hebdomadaire titrait à l’époque : « Bal tragique à Colombey : 1 mort » suite au décès du général de Gaulle. Ce titre avait valu l’interdiction de l’hebdomadaire une semaine plus tard Charlie Hebdo était né.

    Aujourd’hui parmi la foule, ce sont beaucoup de lycéens qui ont crié leur colère et leur incompréhension : « je suis Charlie« , « où n’est pas Charlie« , « c’est l’encre qui doit couler, pas le sang »…. des pancartes crées dans la journée (ils se sont décrétés une journée sans cours).

    Ce sont aussi les jeunes comédiens de la troupe Costard-Crevette qui ont quasiment improvisé (juste quelques heures de répétition) une petite scènette avec pour message la liberté de la presse déchirée et brulée.

    Le papier est troué, car face aux mots il y a des balles, hier brulé il est aujourd’hui allongé avec le dormeur du Val

    Beaucoup dans l’assistance ont la larme à l’oeil.

     

    Plus loin et un peu plus tard en soirée, un rassemblement sur Saint-Girons a prouvé combien les ariégeois ont été touché comme d’autres par cet événement sur Charlie Hebdo. Un recueillement spontané sur la pace de la Mairie était également organisé : La foule s’est recueillie devant des hôtels improvisés.

    La présence des jeunes a été remarqué et étonnait parfois les participants..

    Ces instants en quelques images ….

  • Les dessinateurs sont Charlie

    Mais en plus de tout cela, il y a surtout la réaction des dessinateurs du monde entier.

    Face à l’intolérable, ils ont répondu avec leurs armes, les crayons.

    Voici un petit florilège en musique

     

  • Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Raymond Cubells est président de L’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège depuis huit ans. Il nous parle aujourd’hui de la terrible histoire des internés entre 1939 et 1944, du musée et de l’amicale fondée il y a 70 ans.

    Le Camp de concentration

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit et Monsieur Cubells, professeur des écoles et président de l’amicale insiste bien sur le nom qu’on préfèrerait ne pas entendre, car ce terme a été utilisé dès l’ouverture du camp en février 1939 par l’administration de la Troisième République Française et les prisonniers.

    C’est après la défaite de la République espagnole, que le Camp de concentration du Vernet d’Ariège a servi à interner les soldats de l’armée républicaine espagnole.

    Dans des conditions inhumaines, dormant dehors sous le froid et la neige sans presque rien à manger, c’est jusqu’à 15000 personnes qui sont internés en juin 1939.

    A partir du 3 septembre 1939, date de déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, ce camp de concentration est devenu un camp répressif où sont enfermés « les indésirables étrangers » habitants sur le sol français. Citoyens allemands, communistes étrangers (Espagnols, Italiens, Yougoslaves,…) ainsi que tous les étrangers (Russes blancs, Juifs, Tsiganes) sont arrêtés sur le sol français et internés au camp du Vernet. Cela durera jusqu’à la fermeture du camp le 30 juin 1944.

    Parallèlement, à partir de 1942, Le camp a servi de transit pour les juifs, notamment des enfants, raflés en Ariège et dans le Gers par l’administration de Vichy, avant leur déportation en Allemagne. Une liste de 46 enfants juifs déportés est consultable dans le wagon de la gare du Vernet.

    « Il n’y a pas lieu de faire régner, dans les camps de Gurs, d’Argelès, de Rivesaltes ou des Milles, une discipline aussi stricte qu’au Vernet où se trouvent des repris de justice et des extrémistes« 
    (Vichy. Ministère de l’Intérieur. Circulaire du 17 janvier 1941).

    Le 30 juin 1944, les 403 derniers internés sont évacués en camion et en bus (pour les estropiés) jusqu’à Toulouse. Le 3 juillet ils seront déportés par le « Train Fantôme », qui mettra presque 2 mois pour arriver à destination : Dachau pour les hommes et Ravensbrück pour les femmes.

    Au total, ce sont 40000 personnes de 54 nationalités qui ont été emprisonnées dans le camps et au moins 4679 prisonniers qui ont été déportés entre 1941 et 1944 vers les camps de Djelfa (Algérie), d’Aurigny (îles anglo-normandes), d’Auschwitz (Pologne), de Dachau (Allemagne)…

    Aujourd’hui, seuls subsistent le château et les poteaux marquant l’entrée du camp, ainsi que les baraques des gardes devenues pavillons d’habitation, de l’autre côté de la Route Nationale 20.

    Le Musée

    Dans les années 1980, des anciens internés ont eu à coeur de créer un musée consacré à la mémoire de cette époque douleureuse et honteuse. Tout d’abord dans les locaux de la mairie, cette dernière a mis disposition un local sur la place du village. Il retrace en 15 panneaux chronologiques et thématiques la vie du camp et donne de nombreuses explications sur cette triste période de l’Histoire de France. On peut trouver la maquette du camp de concentration, des objets réalisés par les prisonniers, des photos des anciens internés, des dessins… La visite, libre ou guidée, est gratuite.

    L’espace Gare-Wagon

    Le wagon situé à la gare du Vernet d’Ariège a été acheté à la SNCF en 1996 et remis en état avec l’aide de l’EREA – Établissement Régional d’Enseignement Adapté de Pamiers. Le projet cette année est d’aménager cet espace Gare-Wagon avec le déplacement du wagon et la pose de  4 panneaux qui vont baliser les 4 périodes de déportations entre 1941 et 1944  :

    • 1941 déportation vers le camp de Djelfa en Algérie
    • 1942 déportation des 46 enfants juifs
    • 1943 déportation en Italie
    • 1944 déportation des derniers prisonniers vers Dachau et Ravensbrück

    A ce jour 40000 euros ont été récoltés grâce au Conseil régional Midi-Pyrénées, à la réserve parlementaire de Jean-Pierre Bel Sénateur et celle d’Alain Fauré Député, à la SNCF et au ministère des anciens combattants. Un travail est en cours avec le Conseil Général propriétaire des lieux.

    Les dons peuvent être envoyés à notre siège Social :
    AAIPRCC du Vernet d’Ariège MAIRIE, place Guilhamet 09700 LE VERNET D’ARIEGE
    Le chèque est à mettre à l’ordre de l’Amicale du camp du Vernet
    numéro de CCP : 2 344 62 S TOULOUSE

    Le cimetière et le mémorial

    le cimetière a été préservé sur la commune de Saverdun, grâce à l’action des anciens prisonniers du camp du Vernet et à Lucien Amiel, maire de Saverdun. 153 tombes restent encore dans ce cimetière où reposent à jamais des Espagnols, Russes, Polonais, Italiens, Yougoslaves, Arméniens, Tchèques, Chinois, Portugais, Hongrois, Roumains et autres nationalités, pour avoir lutté contre la politique hitlérienne et défendu la liberté et la paix des peuples.

    5 panneaux historiques expliquent la présence de ce cimetière là et le parvis des nationalités des anciens internés du camp. Accès libre.

    L’amicale

    Elle a été créée le 1er décembre 1944, quelques mois après la fermeture du camp, par les anciens internés qui voulaient perpétuer le souvenir de ce qui s’est passé dans ce camp de sinistre mémoire. Elle rassemble une quarantaine d’adhérents en France et à l’étranger,anciens internés, leurs familles et leurs proches.

    Depuis sa création, l’Amicale est la dépositaire de cette Mémoire et de cette Histoire et en assure la transmission aux jeunes générations.

    Pour avoir lutté contre les fascismes et défendu la liberté et la paix des peuples, 215 personnes sont mortes à cause de leur internement dans des conditions inhumaines. 152 reposent à jamais dans le cimetière.

    Souvenons-nous !

  • Fusion des régions : de prochaines cousinades entre l’Aude et l’Ariège ?

    Fusion des régions : de prochaines cousinades entre l’Aude et l’Ariège ?

    Treize régions au lieu de vingt deux ; avec cette réforme territoriale tant discutée, le gouvernement de Manuel Valls y va franchement. Pour Midi-Pyrénées, il a été question de fusion avec Languedoc-Roussillon puis non, avec Aquitaine, puis finalement non, on est revenu vers le Languedoc.

    Nous ne sommes pas allé très loin pour tâter le terrain et interroger la population locale ; pour sûr, si nous avions dépassé Montpellier, nous n’aurions peut-être pas été accueilli aussi chaleureusement côté Gardois…

    A Carcassonne, Christine Pujol, Présidente de Cité Hôtels et trésorière de la chambre de commerce de Carcassonne, accueille la nouvelle avec beaucoup d’entrain ; Cette personnalité très implantée dans l’environnement touristique, ne doute pas des avantages pour le département de l’Aude de voir ces deux régions réunies.

    « La fusion des deux régions devrait permettre aussi la fusion des grands sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco ».

    L’Ariège et l’Aude, « qui ont toujours entretenu de bonnes relations », souligne Christine Pujol, devraient pouvoir se retrouver, notamment avec le Pays Cathare, Montségur et les châteaux de l’Aude ; « car le fait de ne pas appartenir à la même région administrative a toujours été un frein, ce que je regrette puisque nous avons de multiples occasions de travailler ensemble, notamment sur le plan touristique », ajoute t-elle.

    Ce nouvel élan va bénéficier au département de l’Aude et à son activité économique : c’est en tout cas ce que croit aussi Cécile Eglessies, Directrice de l’agence Cap Soleil Voyages à Narbonne.

    « Nous allons concentrer les forces vives ; avec notre activité de réceptif, le fait d’avoir une région plus grande et plus puissante va apporter un attrait supplémentaire à nos visiteurs ».

    Narbonnaise d’origine, elle avoue avoir eu toujours les yeux rivés vers la région Midi-Pyrénées plutôt que vers Marseille.

    « Nous allons rentrer dans une région qui nous convient davantage », ajoute t-elle.

    C’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver

    Du côté de Limoux, Jean Vaquié, charcutier traiteur de renommée locale et ancien Président des charcutiers Audois n’hésite pas un instant à approuver la fusion dont il se déclare « heureux ».

    « Je suis un Pyrénéen convaincu et régionaliste ; l’Aude a une culture pyrénéenne plutôt que gardoise ou montpellierenne, dont les gens n’ont pas le même état d’esprit que nous ; c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver ».

    Ce qu’il apprécie, c’est de pouvoir se retrouver « au milieu » plutôt qu’au bord et il suggérerait même la ville de Carcassonne comme capitale de région, « car c’est au milieu, mais c’est moins sûr que cela soit accepté », dit-il avec humour.

    Une renaissance historique !

    Pour Bernard Garcia, ariégeois d’origine et propriétaire de l’hôtel « La Maison des Consuls » à Mirepoix, « c’est une renaissance historique car c’est presque la reconstitution de l’Occitanie, à quelques détails près pour les puristes ».

    Il rappelle que l’unité culturelle et historique représentée par la langue d’Oc a toujours eu comme capitale la ville de Toulouse.

    Cet homme du tourisme rejoint les propos de Christine Pujol sur le rapprochement possible des deux départements de l’Aude et de l’Ariège autour du label « Pays Cathare » qui aurait toute sa cohérence pour une promotion unique et efficace.

    En conclusion, les témoignages recueillis tendent à penser que cette fusion peut largement profiter à toute l’économie de nos territoires ariégeois et voisins et pas seulement d’un point de vue touristique. Affaire à suivre…