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  • Les agneaux de Lucie

    Les agneaux de Lucie

    De l’activité secondaire qu’avait ses parents, quelque bêtes vendues en gros et toutes en même temps, Lucie en a fait son activité principale.

    Le troupeau a été constitué il y a trente ans, elle possède aujourd’hui un troupeau de 90 mères et de 70 agneaux nés ce printemps.

    « C’est important pour nous agriculteurs de prendre du temps pour les formations« 

    Avant de s’installer, Lucie a prit le temps de faire plusieurs formations afin d’évaluer le potentiel de son activité. Elle a donc fait en s’installant le pari des circuits courts qui lui paraissait le meilleur moyen de rentrer dans les coûts de production mais surtout de pouvoir vivre de son activité.

    Avec le CIVAM BIO 09 elle a construit une conduite d’herbage et de gestion du parasitisme pour essayer de consommer le moins possible de molécules de synthèse.

    Les agneaux sont commercialisés principalement à des particuliers et et les agnelles sont vendues à des éleveurs comme agnelles de renouvellement. Elle cherche également un circuit de distribution pour la laine avec l’idée de valoriser tous les produits de l’élevage.

    Lucie réfléchie aujourd’hui à une diversification en apiculture ou en arboriculture

    Vente sur l’exploitation et sur rendez-vous.

    Lucie GUIRAUD-KOWALCZYK
    Gelade – 09500 Mirepoix
    Tél : 05 61 68 18 97 – 06 50 69 64 74
    les.agneaux.de.lucie@gmail.com
    www.facebook.com/LesAgneauxDeLucie

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  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

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  • La ferme des Pyrénées Cathares

    La ferme des Pyrénées Cathares

    Installée depuis février 2013 sur la commune de Laroque d’Olmes, Nadine Francioni élève des volailles fermières, poules pondeuses et Pintades.

    Elevage, abattage, découpe, mise sous vide, vente et livraison, Nadine fait tout de A jusqu’à Z. Ce sont plus de 50 poulets ainsi que des pintades, sans oublier les oeufs qui sont vendus toutes les semaines sur les marchés de Tarascon et de Saint Jean du Falga et livrés à Laroques d’Olmes et dans les alentours.

    Les animaux sont élevés en plein air,  sur des bâtiments déplaçables, et nourris avec un aliment traditionnel 100% végétal et sans OGM.

    Les bâtiments sont déplacés à l’aide d’un tracteur afin que les animaux aient toujours de l’herbe verte et soient sur un sol non souillé par d’autres volailles.

    Afin de maitriser toute la chaine de production, Nadine a fait construire une salle d’abattage. Les volailles sont abattues le lundi et le jeudi et, sur demande, découpées et mises sous vide.

    Afin d’élargir sa gamme, elle envisage également la fabrication de produits transformés comme des rillettes de poulets ou des pâtés de pintades….  A suivre !

    Nadine FRANCIONI
    Route du Sautel – 09600 Laroque d’Olmes
    Tél : 05 61 05 25 22 – 06 89 81 99 55
    lafermedespyreneescathares@gmail.com

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  • Montségur et catharisme : Après les cathares

    Montségur et catharisme : Après les cathares

    Après la reddition et le départ des cathares, Montségur va changer de propriétaires. ce sont les seigneurs de Lévis qui vont prendre possession de la contrée et du château.

    Avec Guy de Lévis, les seigneurs étaient arrivés de la vallée de Chevreuse et, contrairement aux autres croisés, ils restent dans la région et prennent le nom de « Seigneurs de Lévis de Mirepoix« 

    Alexandre de Lévis seigneur de Mirepoix et de Montségur

    C’est la statue que l’on peut voir sur l’hôtel de ville de Montréal (Quebec).

    Alexandre de Lévis est connu outre atlantique car il a été un des derniers français à se battre pour défendre le Québec contre les troupes anglaises. Ce sont donc ses ancêtres qui ont fait rebâtir le château tel que nous le voyons aujourd’hui.

    Ce château date, d’après les spécialistes, de la fin d XIIIème siècle et va être occupé pendant 300 ans.

    Il est abandonné sous le règne de louis XIII. Le château est alors démantelé, les pierres serviront à construire le village actuel de Montségur. La plupart des maisons du village ont d’ailleurs des pierres d’angle qui proviennent du château.

    Après Louis XIII, le château de Montségur va connaître 400 ans d’abandon.

    Il faudra attendre la fin du XIX ième et la plume d’un vieux pasteur protestant, Napoléon Peyrat, pour redécouvrir le mythe de Montségur

    Mais ce qui a réellement democratisé Montségur, c’est une  vielle émission de télévision « la caméra explore le temps » diffusée entre 1957 et 1966 sur RTF Télévision. les deux derniers épisodes sont consacrés aux cathares : Les Cathares : La croisade et Les Cathares : L’Inquisition.

    Si l’on en croit les villageois, le week-end après la diffusion il a fallut commencé à construire le parking.

    Voilà comment est parti l’histoire de Montségur et au delà de ça l’histoire des châteaux cathares

    Prochain épisode : Le trésor des cathares

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  • Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Jean Dabail, de son vrai nom Guillaume Sibra, a terrorisé Mirepoix de l’an V à l’an IX, dans le contexte troublé de la réaction thermidorienne. Sa traque fait l’objet d’un dossier très politique aux Archives Nationales.

    Agent royaliste ou simple crève-la-faim opportuniste, le jeune homme illustre dans sa dérive criminelle le désarroi du quartier du Rumat, qui rassemble à Mirepoix un petit peuple trop certain d’avoir été floué par la grande Révolution.

     

    « Les chemins de jean Dabail » est édité aux éditions de l’Harmattan

  • Montségur et catharisme : La Chute

    Montségur et catharisme : La Chute

    2000 guerriers en bas contre 200 en haut 

    Mai 1243, l’armée des croisés s’installe au pied du pog. On parle de plusieurs milliers d’hommes, mais les historiens aujourd’hui s’accordent à dire qu’il y avait 2000 à 3000 combattants. Face à eux, une garnison d’environ 200 guerriers, le reste de la population du castrum étant des civils.

    « Je crois que nous aurons toutes les peines du monde à nous emparer de Montségur« . Hugues des Arcis

    En effet ce fût le plus long siège de l’histoire de la croisade contre les albigeois. Face à l’armée de croisés commandée par Hugues des Arcis, Montségur va résister pendant 11 mois.

    Durant les huit premiers mois, les croisés vont connaître l’échec. Ils attaquent la face sud du château (l’actuel chemin emprunté par les touristes), l’endroit le plus accessible mais également le mieux défendu par trois lignes de murailles et contre ces murailles les croisés se cassent le nez.

    De mai à décembre, l’armée est tenue en échec. Hugues des Arcis imagine donc une véritable mission « commando ». Il recrute une quinzaine de montagnard, probablement des ariégeois connaissant bien le pays et n’ayant pas peur du vide. Aux environs de Noël, de nuit, le « commando » va s’emparer de l’extrémité est de la montagne, la falaise du Roc de la Tour.

    Aucun combattant de Raymond de Pereille en poste en haut de la tour n’en est revenu vivant

    Après la prise de la Tour les croisés font monter leurs catapultes, poutre après poutre, à l’aide de câbles de corde. Les combats vont maintenant se passer sur la montagne et vont devenir de plus en plus violents. Pendant les semaines qui suivent, les croisés vont prendre l’une après l’autre toutes les défenses qui barraient la montagne.

    En février 1244, on se bat toujours. La résistance de Montségur est opiniâtre et héroïque 

    Cependant, les croisés sont bloqués par la dernière muraille « la barbacane du castrum ». Derrière cette muraille, il n’y a plus de défense, il n’y a plus que des civils, femmes et enfants. Mais la garnison de Montségur ne baisse pas les bras et continue de se battre.

    Pendant un mois, les croisés vont bombarder de jour comme de nuit, à la lueur des torches et des flambeaux, cette dernière défense. A la fin du mois de février 1244, un dernière attaque fût menée à l’aide d’échelles. Cette attaque fût repoussée mais au prix de pertes humaine considérables.

    Les co-seigneurs de Montségur, Raymond de Péreille et son gendre Pierre-Roger de Mirepoix, n’ayant plus assez de combattants, décident de déposer les armes.

    Le 2 ou 3 mars 1244, après onze mois de siège, Montségur est tombé

    Prochain épisode : Après les Cathares

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  • GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    Le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) existe depuis 1986 lorsque, munis d’un BTS agricole pour Jacques et d’un BPA pour Marie Françoise, le frère et la soeur reprennent l’exploitation familiale. Le GAEC compte aujourd’hui 70 vaches allaitantes de races Limousine et Gasconne et une production de vaches de réforme, de veaux broutards et de volailles fermières.

    Au départ exploitation de vaches laitières, Jacques et Marie-Françoise ont mis en place un élevage de vaches allaitantes puis un atelier de volailles. Tout est vendu en circuits courts et vente directe.

    Leur démarche de départ était tout simplement de reproduire ce que faisait leur grand-mère qui partait à Lavelanet vendre son surplus de lait. C’est a dire trouver le client sur place.

    «On ne fait que reproduire ce que faisaient nos ancêtres depuis des siècles»

    Afin de valoriser les stocks d’invendus, Jacques et Marie-Françoise se sont tournés vers les produits transformés. C’est ainsi que l’on peut trouver dans la boutique des pâtés de volailles, des daubes de boeuf ou encore de la sauce bolognaise, le tout étant transformé, circuit court oblige, à quelques kilomètres à la ferme de Gréoulou.

    Pour tout ce qui a trait aux gros travaux (évacuation du fumier de l’étable, épandage, foins…) tout est sous-traité. Une affaire rentable pour Jacques qui nous dit qu’ils ont divisé par trois le coût de la fenaison.

    «La fonction d’agriculteur, c’est bien produire et bien vendre. On ne fait plus les foins, on préfère s’occuper de notre troupeau»

    Au GAEC, le bois fait partie intégrante de l’exploitation, c’est pourquoi Jacques a créé une association « le bois paysan » qui a pour thématique l’arbre et l’exploitation. Comment valoriser le bois en montagne ? le transformer en bois bûche et ce qui n’est pas intéressant pour les bûches on peut en faire du paillage pour les vaches. L’association réfléchie à la vente de bois en filet et aussi à la fabrication d’allume feu. « On va s’attacher à ce que le bois vendu dans la grande distribution soit du bois ariégeois » nous explique Jacques.

    «Dans une démarche de bon-sens, on a ici la ressource, on peut faire de la valeur ajoutée et créer de l’emploi sur du local»

    Aujourd’hui, l’avenir du GAEC c’est l’arrivée de Camille, la fille de Jacques. En parcours d’installation elle va développer un atelier de poules pondeuses ainsi qu’un atelier de lapins de chair.

    Jacques HATO et Marie-Françoise TOLOSA
    Peychou – 09300 Raissac
    Tél : 05 61 01 24 11 – peychou@orange.fr
    Contact volaille (06 88 16 45 10) Viande (06 08 89 22 54).

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    De 1204 à 1244, Montségur va être occupé par une grosse communauté cathare.

    Il reste aujourd’hui une infime partie du village. on trouve principalement des fondations, dégagées par les archéologues entre 1964 et 1998.

    Ce qui est intéressant, c’est que ces vestiges sont cathares au vrai sens du terme. Il n’y avait rien avant, il n’y aura plus rien après. Les croisés ont détruit le village et l’ont reconstruit plus bas, c’est l’actuel village de Montségur.

    Sur le castrum, il y avait 3 sortes d’habitats.

    Tout d’abord, les « logis« , sorte de maison forte, dont l’une appartenait au seigneur de Montségur Raymond de Pereille, la deuxième à son gendre Pierre-Roger de Mirepoix.

    Au dessous de ces logis il y a ce qu’on appelle « les domus« , sorte d’hôtel particulier sur trois niveaux. Au premier niveau l’étable, au deuxième le lieu d’habitation, et au troisième le grenier.

    Et enfin les « cabanas », de petits logement ne dépassant pas 15m2 et que ne pouvaient loger que une à deux personnes.

    On sait que les cathares n’avaient pas d’église bâtie. Ils prêchaient dans la nature, auprès d’une rivière ou d’un rocher, quelquefois en catimini dans un atelier. Montségur est l’exception.

    Les dépositions des survivants font état d’une « maison réservée au prêche » dans laquelle plus de 100 personnes pouvaient se rassembler pour écouter l’évêque cathare Bertrand Marty. Cette maison n’a pas été retrouvée par les archéologues.

    Tous ces bâtiments étaient complétés d’ateliers. On sait qu’il y avait des ateliers de tisserands, des boulangers…

    Une vrai ville de montagne a vécue ici pendant plus de quatre décennies 

    Tout ces bâtiments étaient reliés par des ruelles, des passages ainsi que des places où les cathares pouvaient converser. Tout ce que l’on imaginer nécessaire à un ville on l’avait sur le castrum.

    Prochain épisode : La chute de Montsegur

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  • GAEC Clanet-Dayna, une production traditionnelle et de qualité

    GAEC Clanet-Dayna, une production traditionnelle et de qualité

    Benjamin est expert comptable de formation, mais pas de vocation, c’est donc tout naturellement qu’il est revenu au métier qu’exerçait sa famille, agriculteur.

    Il y a trois ans, il s’associe avec son beau-père et créé, le GAEC Clanet-Dayna.

    Ils ont démarré avec l’élevage de poulets et de brebis, puis par souci de diversification, Benjamin et François ont commencé l’élevage de cochons début 2015.

    Les poulets sont élevés en plein air, abattus et préparés sur place.

    Les agneaux sont élevés sous la mère. Agneaux et cochons sont abattus aux abattoirs de Pamiers, et préparés également sur place, dans le laboratoire.

    Les cochons sont achetés à 60 / 80 kg puis sont engraissés jusqu’à 150 / 180 kg et élevés sur la paille. Après l’abattage à Pamiers ils sont transformés en frais ou en charcuterie, pâté, boudin, saucisson, jambon…

    Benjamin tient à éviter le plus possible les intermédiaires, c’est pour cela que les animaux sont nourris avec les céréales cultivées sur l’exploitation et que le laboratoire à été conçu pour la découpe et la préparation de la viande fraiche et des charcuteries.

    La vente se fait uniquement sur l’exploitation, sur rendez-vous et sur commande. Et si vous êtes curieux et désireux de voir comment est produit ce que vous allez manger, n’hésitez à demander à visiter la ferme.

    François Dayna et Benjamin Clanet
    3 place du stade – 09500 Rieucros
    Tél : 06 72 15 75 66
    gaecclanetdayna@hotmail.fr

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  • Henri Nayrou propose une nouvelle gouvernance pour l’Agence Touristique Ariège-Pyrénées

    Henri Nayrou propose une nouvelle gouvernance pour l’Agence Touristique Ariège-Pyrénées

    « Le tourisme et l’ADT ? Pourquoi Henri Nayrou, ont pu demander certains, à cela j’ai répondu, pourquoi pas moi ? » au delà de cette boutade le tout nouveau président a su affirmer avec soin ainsi qu’avec son légendaire sens du bon mot, combien l’économie touristique lui était chère et comment il souhaitait mener la barque de ce nouveau navire. Henri Nayrou ajoute que « le Conseil Départemental et l’ADT c’est un tout. Un tourisme sans communication et sans moyens ce serait un visage sans regard ! »

    Faire bouger les lignes !

    «  Je veux faire bouger les lignes comme j’ai pu le faire ailleurs. Aujourd’hui concernant le tourisme, nous devons prendre en compte que le client doit être impérativement au centre de nos préoccupations » martèle Henri Nayrou.

    Inutile de rappeler que le développement de l’économie touristique est un axe majeur de la politique du département de l’Ariège.

    Les ressorts de ce développement se trouvent dans un contexte fait de mutations et d’opportunités : formidable croissance planétaire du nombre de touristes, la France première destination mondiale, Languedoc & Midi-Pyrénées (nouveau périmètre de la future région) fortement positionnées sur les clientèles étrangères, et enfin l’Ariège au cœur des Pyrénées, une des vingt marques de la destination France à l’Export.

    « Je jugeais, vu de l’extérieur, que le dossier tourisme avançait, mais j’ai toujours supposé qu’il avait fallu un peu trop de temps pour mettre à niveau le tourisme en Ariège » ajoute Henri Nayrou sans pour autant dénigrer les actions entreprises par ses prédécesseurs. Il ajoute qu’il va se situer dans la continuité, mais assurer, impulser un nouveau rythme.

    Le tourisme c’est de l’économie touristique !

    « Quand on est petit, il faut être un peu plus malin, ainsi il faut bien mesurer en Ariège que le tourisme ou plutôt je préfère le terme d’économie touristique, est l’affaire de tous et toutes » renchérit le nouveau président, face aux constats souvent partagés que l’accueil, le service, les horaires d’ouverture ou parfois la qualité proposée n’est parfois pas au rendez-vous.

    L’Ariège est selon le diagnostic effectué par l’Agence Départementale du Tourisme, une destination qui reste « pas assez » connue, souvent confidentielle mais toujours attachante. Si l’Ariège a un vrai caractère qui séduit les clients, il reste des manques dans le soin et la beauté des villages et des sites.

    Certes, le département a une position géographique privilégiée, avec des accès faciles et des dessertes à faire progresser, il n’en reste pas moins que l’offre existante n’est souvent pas à la hauteur des attentes des clients ou en dessous des masses critiques, notamment pour l’hébergement.

    Il reste que l’Ariège n’a pas de site majeur à forte attractivité, mais plutôt des centres d’intérêts : la structuration touristique est en mouvement, mais il reste encore des pratiques semi-professionnelles qu’il va falloir faire évoluer positivement, car en terme chiffré, cette économie touristique pèse quand même plus de 208 millions de production annuelle et près de 2300 emplois directs sur le département.

    Pour l’avenir, Henri Nayrou veut coller à la réalité du tourisme de demain et surtout à celui que le département peut capter. Même si on ne choisi pas ses « touristes », il reste que le département veut travailler dans le sens des besoins et des nouvelles habitudes des populations de touristes : le tourisme connecté, l’utilisation des réseaux haut-débit internet et l’offre de « datas ou données touristiques », le tourisme itinérant et le tourisme organisé, sur des domaines bien connu du département comme la Neige, le bien être et le thermalisme et enfin l’itinérance et l’Outdoor.

    Tout un programme donc, que nous verrons rapidement se mettre en œuvre, nous n’en doutons pas !

  • Montségur et catharisme : le castrum

    Montségur et catharisme : le castrum

    On sait par les textes, que la population cathare de Montségur dépassait les 500 à 600 personnes. Parfois même près de 800 personnes vivaient sur le castrum.

    Bien sûr, elles ne vivaient pas dans le château tel qu’on le voit aujourd’hui, mais sur toute la montagne.

    La première pensée qui vient lorsque l’on regarde le château du parking actuel c’est que Montségur c’est simple, un pic sur lequel on a posé un château pas bien grand. Et bien, Montségur ce n’est ni un pic, ni un château, c’est une montagne. Une montagne toute en longueur.

    Après le château, la montagne continue sur plus de 800 mètres de long et 80 mètres de large, et au bout de ces 800 mètres, elle s’arrête brutalement sur une redoutable verticale.

    A l’époque des cathares toute cette montagne, jusqu’au petit guichet actuel, était construite. C’est le castrum, une ville fortifiée avec un château au centre, le château de Raymond de Pereille.

    Montségur c’est un petit Carcassonne mais en Montagne

    Aujourd’hui, il ne reste rien de tout ça. Tout a été détruit, rasé, anéanti par les vainqueurs. Du château cathare, il ne reste aujourd’hui que quelques fondations que fouillent les archéologues.

    A Montségur, nous sommes sur la capitale du royaume hérétique vaincu.

    Une fois le castrum intégralement détruit par les croisés, les vainqueurs vont reconstruire, rebâtir un nouveau château qui est le symbole de la nouvelle autorité royale. C’est le château que nous voyons aujourd’hui.

    Les ruines qui se dressent aujourd’hui sur le Pog de Montségur ne sont pas les ruines du château cathare mais celle du château des vainqueurs.

    Prochain épisode : la vie sur le castrum

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Qualité Outdoor Ariège-Pyrénées 4 professionnels nouvellement labellisés

    Qualité Outdoor Ariège-Pyrénées 4 professionnels nouvellement labellisés

    Jeudi dernier, une cérémonie de remise du kit « Outdoor Ariège-Pyrénées » aux nouveaux membres était organisée à la Maison du Tourisme. L’occasion pour l’ADT et l’association porteuse du Label de faire le point et de communiquer sur cette marque encore méconnue du grand public et parfois des professionnels eux-même.

    L’Ariège est un département dont l’offre « Outdoor » est particulièrement fournie, puisque près de 90 structures ont été recensées par l’Agence Départementale du Tourisme depuis le démarrage de l’opération de mise en place du Label dans les années 2008-2009

    Même si ces structures, qui restent économiquement très fragiles, représentent pas loin de 2 millions et demi d’euros de chiffre d’affaires en cumulé et 170 emplois directs, elles contribuent fortement à la dynamique d’accueil des familles en Ariège pendant les saisons d’été comme d’hiver.

    Ainsi on estime que du point de vue des dépenses générées par les séjours « Outdoor », le montant s’élève à près de 27 millions d’euros. Le budget moyen des séjours étant de 934 euros.

    Dans ce contexte , le label « Qualité Outdoor Ariège Pyrénées » contribue au développement qualitatif de ces « petites » structures individuelles la plupart du temps. Il est le fruit d’un travail collaboratif qui a aboutit à une grille de critères qualité de plus de 140 points à respecter.

    Pour chaque entreprise qui tente d’adhérer au label, il s’agit «avant tout d’une démarche d’introspection et une remise en question avec une vraie démarche  de qualité» comme dirait Lambert Leboeuf de Moaï Rafting, fraichement labellisé qui a rejoint ce réseau pour travailler « collectivement »

    Convivialité, partage et respect sont les maitres mots de ces entreprises labellisées

    «Le propos initial ce n’est pas de se faire de la publicité mais de progresser dans nos pratiques, on a tous l’impression d’être bons dans notre domaine car nous sommes des spécialistes dans notre sport, mais pas forcement dans la gestion de l’entreprise avec tous ces aspects ; relation clientèle, marketing, pratique de commercialisation …» rappelle David Descoins de Montaswin qui est également président de l’association qui porte ce label « Outdoor Qualité Ariège-Pyrénées »

    On a à faire à de petites entreprises de taille restreinte qui sont atomisées, précise Philippe Jugie directeur de l’ADT Ariège-Pyrénées. «Ce label en soit est un message que les entreprises s’envoient à elles mêmes, elle se disent;  oui nous sommes des spécialistes de nos domaines respectifs, mais pas dans les logiques marketing et de stratégie d’entreprises car on ne les connait pas bien»

    Dans le réseau « Outdoor Qualité Ariège Pyrénées, ces notions sont avant tout travaillées  collectivement !