Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Les français aiment l’eau du robinet, qu’en est-il en Ariège ?

    Les français aiment l’eau du robinet, qu’en est-il en Ariège ?

    La 19ème édition du baromètre TNS-SOFRES « Les Français et l’eau » fait apparaître des niveaux de satisfaction élevés tant vis-à-vis de l’eau du robinet que de son service. Car l’eau que nous consommons est, certes, un produit, mais aussi un service (avant d’arriver à nos robinets, l’eau doit être collectée, traitée, acheminée… et nos eaux usées, elles aussi, doivent être collectées et traitées…)

    Dans la dernière édition du baromètre, le taux de satisfaction est au plus haut vis-à-vis du service public de l’eau. L’eau du robinet a toujours les faveurs des français.

    le niveau d’appréciation se maintient à un haut niveau : 84% des usagers se déclarent satisfaits du service public de l’eau dans leur commune.

    La confiance en l’eau du robinet atteint également à un niveau élevé : 81% des usager déclarent déclare lui faire confiance.

    Plus de 7 Français sur 10 affichent leur satisfaction envers la qualité globale de l’eau du robinet.

    Consommation : L’eau du robinet a, cette année encore, les faveurs des Français qui ont une légère préférence pour l’eau du robinet.

    Le niveau d’information sur les questions liées à l’eau reste perfectible

    Le niveau de confiance en la qualité de l’eau du robinet reste stable, à un niveau élevé (81%). Il repose notamment sur deux fondamentaux :

    – Les normes et les contrôles qui encadrent l’eau du robinet. 97% des Français savent que l’eau est soumise à des contrôles et qu’elle est encadrée par des normes. Ils sont d’ailleurs plus nombreux, cette année, à considérer que les contrôles de qualité sont suffisants (67% vs 60% en 2015).

    – La confiance en l’action des exploitants du service de l’eau. On relève une confiance accrue envers la commune, ou groupement de communes (80% vs 75% en 2015) et envers les entreprises spécialisées (72% vs 65% en 2015) pour assurer la qualité de l’eau.

    Ceux qui n’ont pas confiance en l’eau du robinet (19%) avancent des raisons liées à la qualité (présence de chlore, de calcaire ou de produits chimiques), mais aussi au manque d’information, notamment sur les traitements de l’eau.

    La perception du prix du service de l’eau s’améliore.

    38% des Français (vs 33% en 2015) estiment qu’elle est plutôt « bon marché ». Soit une hausse de 5 points par rapport à 2015. 62% (vs 67% en 2015) pensent qu’elle est plutôt chère. Même tendance, à la baisse de 4 points, pour ceux qui estiment qu’elle augmentera (84% vs 88%), dans les années à venir.

    La grande majorité des Français (92%) sait que le prix du service de l’eau varie selon les régions. Une plus grande proportion qu’en 2015 (53% vs 47%) sait que cette variation est, entre autres, liée au traitement nécessaire selon la qualité de la ressource. L’augmentation du prix du service de l’eau à l’avenir est en premier lieu imputée à un besoin croissant de traitements, puis à l’augmentation du coût de la vie, aux problèmes de pollution et à une nécessité accrue de recherche et d’analyses.

    Malgré une légère amélioration, le prix au m3 est toujours mal connu (69% vs 72% en 2015 ne le connaissent pas). Le prix annoncé par ceux qui avancent un chiffre, reste encore largement surestimé : 5,50 € (vs 3,70 € base INSEE décembre 2015).

    La facture d’eau est considérée comme plutôt facile à comprendre par la plupart des usagers qui la reçoivent.

    Une plus grande majorité, cette année, estime qu’elle précise bien le détail des postes facturés (81% vs 78%).

    Les dispositifs de solidarité pour régler les factures sont connus par près d’un Français sur trois (30%). Un chiffre notable si l’on considère que seuls 3% déclarent avoir déjà fait appel à ces dispositifs.

    Un tiers (33%) admet ne pas savoir à qui s’adresser, pour obtenir une aide en cas de difficultés pour payer sa facture. 44% s’adresseraient aux services sociaux de la collectivité, 32% aux services sociaux du département, 22% au gestionnaire de l’eau.

    Quand on l’interroge sur son adhésion aux principes de solidarité, l’opinion reste plutôt divisée. Cependant, on note une progression assez sensible de la disposition à contribuer aux mesures en faveur des plus démunis : 54% (vs 45% en 2015) sont désormais favorables au principe d’instaurer un prix du service de l’eau, fixé selon les revenus. Un peu plus de la moitié (56%) contre les deux tiers (67%), en 2015 ne sont pas d’accord, pour payer l’eau plus cher, afin de contribuer à la solidarité pour les personnes en difficulté.

     

    Et vous en Ariège qu’en pensez-vous ? Ci-dessous quelques affirmation que vous pourriez donner sur l’eau potable en Ariège

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  • NomdeMaRégion: et si l’orthographe rentrait en ligne de compte pour le choix ?

    NomdeMaRégion: et si l’orthographe rentrait en ligne de compte pour le choix ?

    Le 24 juin, le nouveau nom de notre grande région sera enfin révélé. Pour le moment, les estimations et contestations vont bon train. En effet, si aujourd’hui « Occitanie » semble en tête, les premières oppositions se font entendre. Une victoire culturelle pour certains, une perte d’identité pour d’autres, c’est un vrai casse-tête qui débute pour les élus régionaux à la recherche d’un nom fédérateur.

    Et si le choix se faisait selon la simplicité d’écriture ?

    C’est la question que s’est posée l’équipe de Cordial, uneTPE toulousaine, experte en correction orthographique avancée, et également concernée par ce choix.

    « Lors de nos votes personnels pour le nouveau nom de région, nous nous sommes aperçus que certaines propositions étaient particulièrement difficiles à orthographier. Nous nous sommes donc penchés sur les difficultés que pourraient rencontrer les habitants ou les touristes en écrivant le nouveau nom. »
    Grâce à l’analyse de plus de vingt ans d’écrits, qui constituent l’Observatoire des écrits Cordial, un classement a pu être établi.

    Si l’on se borne donc au nombre de graphies erronées rencontrées sur chaque nom envisagé, le nouveau nom de région serait « Languedoc » grâce à un sans-faute !

    Sur la deuxième marche du podium arriverait « Occitanie », avec une grande simplicité d’écriture et une seule erreur recensée : le doublement du « n ». Une faute étonnante car seuls 3 mots doublent le « n » dans ce contexte en français (« tyrannie », « ammanie » et « sparmannie »).

    S’en suivrait « Languedoc-Pyrénées » et ses 5 orthographes erronées, à la troisième place.

    Le grand gagnant de la difficulté serait « Pyrénées-Méditerranée » avec 69 erreurs possibles. Un chiffre imbattable grâce à la combinaison de deux mots difficiles, et une grande majorité des erreurs sur l’un des mots le plus mal orthographié de la langue française : « Méditerranée ». Un vrai challenge !

    Un classement qui révèle les difficultés que pourraient rencontrer les français et touristes lors de l’écriture de leurs cartes postales.

    Source : Cordial 20 juin 2016

  • Lavelanet, futur territoire à énergie positive et à croissance verte

    Lavelanet, futur territoire à énergie positive et à croissance verte

    Mardi dernier, c’est avec toute son équipe et devant Marie Lajus, préfète de l’Ariège que Marc Sanchez Maire de Lavelanet présentait le projet « Lavelanet TEPCV » où comment transformer une ville en déclin industriel, en territoire à énergie positive et à croissance verte.

    Plus de 500 projets à Territoires à Energies Positives et à Croissance Verte (TEPCV) sont en phase de développement sur la France. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui a été adoptée à l’Assemblé nationale en juillet 2015 propose, pour 2030, la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre, la production d’énergie renouvelable à hauteur de 32% de la consommation énergétique finale, la diminution de 20% de notre consommation d’énergie ainsi que réduire à 50% la part du nucléaire dans notre production d’électricité totale à l’horizon 2025.

    C’est dans ce cadre que la Mairie de Lavelanet a répondu à l’appel « Territoire d’avenir » en décembre 2014 où elle a été officiellement « Lauréatisée » le 12 mai dernier à Paris. Le maire Marc Sanchez a tenu à présenter en séance publique, devant ses collaborateurs et la préfète, les grandes lignes du projet. A l’occasion, il a présenté une des véhicules électriques qui sera prochainement acquis par la municipalité.

    Pour le court terme, ce projet propose une requalification  énergétique de l’habitat sur Lavelanet, le développement de nouvelles mobilités et la réduction de la place de la voiture dans le coeur de ville, améliorer la performance énergétique de l’espace public, mettre en valeur le patrimoine naturel (végétal ou aquatique) de la ville et enfin assurer une production d’énergies renouvelables.

    «L’essentiel de ce projet est de montrer que la ville de Lavelanet est en marche pour un nouvel avenir et montrer aux habitants et au gens de l’extérieur ce que nous faisons pour la rendre de nouveau attractive…Il y a une vie à Lavelanet et cette ville va devenir de nouveau attractive et nous souhaitons le faire savoir !» scande Marc Sanchez le maire, qui invitait la presse dans les jardins de la Mairie à découvrir le premier véhicule concrétisant ses propos.

    Le projet de Lavelanet va représenter  2 656 750 euros d’investissements et d’études, il s’organise en 9 actions avec un travail dans un premier temps sur la requalification urbaine via un atelier « Lavelanet 2050« , puis la mise en oeuvre d’un Plan local d’Urbanisme, l’achat de véhicules électriques par la Mairie et la pose de bornes de recharges dans la ville (en collaboration avec le SD09 qui en proposera également de son côté dans le prolongement de cette action)

    «C’est une illustration d’une politique locale qui s’incarne dans une ville comme Lavelanet en lien avec une politique nationale» précise Marie Lajus la préfète de l’Ariège invité ce jour là pour valoriser la collaboration entre la collectivité et les services de l’Etat sur ce projet,  «ce projet est lié à d’autres projets et va permettre concrètement d’accroître l’utilisation du véhicule électrique en ville et favoriser les déplacements doux, tout en recréant une attractivité touristique par un centre ville réaménagé et sortir d’une image d’une ville industrielle en déclin»

    Progressivement Lavelanet devrait voir son entrée de ville modifié pour accepter ces liaisons douces et permettre une traversée de la ville de bout en bout depuis la voie verte au Nord jusqu’au berges du Touyre au Sud.

    «Il faut que les projets soient ambitieux et il faut que l’on puisse travailler ensemble entre les collectivités et l’Etat comme par exemple sur le programme AIDER qui a déjà été utilisé ici sur le Pays d’Olmes pour permettre aux projets d’arriver à leur terme» conclue la préfète de l’Ariège…

     

     

  • Premier tour de chauffe pour la Porcina Fuxi mardi dernier dans les ruelles de Foix

    Premier tour de chauffe pour la Porcina Fuxi mardi dernier dans les ruelles de Foix

    La nouvelle corrida fuxéenne qui aura lieu le 1er juillet en soirée est sur les rails, avec comme capitaine Didier Laguerre qui était à la manoeuvre mardi dernier pour un tour de reconnaissance du parcours avec une cinquantaine de coureurs venus de Foix et des environs.

    «Notre idée trouvée lors d’une participation lors d’un 10 kilomètres à Toulouse, est de proposer un parcours ludique en plein coeur du centre historique de Foix» précise Didier Laguerre, ce centre est un peu oublié et les courses en centre villes deviennent à la mode ces temps-ci ; les adeptes du running sont en croissance et les instances courtes ont leurs « aficionados« .

    Originalité de la course ; elle est organisée avec la confrérie de la saucisse de Foix qui a été créée voilà 5 ans. Cette confrérie essaie d’avoir un regard jeune sur un produit à forte notoriété : la saucisse de foie avec pour mission de promouvoir au-delà des frontières du département la saucisse de foie, et de manière plus générale la charcuterie ariégeoise.

    Cette année, la confrérie a rajouté une corde à son arc : l’organisation d’une course pédestre dans les rues de la Vieille Ville. Elle a confié à Didier Laguerre la délicate mission d’en organiser le parcours.

    La « vedette » de cette première édition sera le château Comtal que les coureurs ne quitteront quasiment jamais des yeux. Ils partiront depuis la Place Saint-Volusien, à la découverte du patrimoine fuxéen : ruelles, « passarots », maisons à colombages, ancienne porte du XVIIème siècle…

    Côté purement sportif, l’intérêt ne manquera pas non plus avec un parcours fait de relances, de quelques pièges inhérents à toute épreuve urbaine (escaliers, rues étroites, bornes…) sur un dénivelé de 166 mètres.

    Au total, deux boucles de 4,150 km. Musique, artistes de rues, orchestres…. l’animation ne manquera pas puisque cette Porcina Fuxi coïncide avec Foir’de Rue, la fête des jeunes.

    La Porcina Fuxi, est une course pédestre organisée par la Confrérie de la Saucisse de Foix, 51, Cours Gabriel-Fauré, 09000 Foix.  Le départ sera donné le vendredi 1er juillet 2016 à 20h30 depuis la Halle Saint-Volusien, à Foix. Le parcours : deux boucles de 4,150 km, 8,3 km au total pour 166 mètres de dénivelé positif. 

    Plus d’informations et inscriptions sur le site de la course http://porcinafuxi.fr

  • Henri Nayrou : « 13ème mois, 32 heures par semaine et 2600 euros de prime annuelle » qui dit mieux ?

    Henri Nayrou : « 13ème mois, 32 heures par semaine et 2600 euros de prime annuelle » qui dit mieux ?

    Le président Henri Nayrou a souhaité prendre à témoin les citoyens et contribuables ariégeois ; les négociations avec les délégués CGT du Conseil départemental et les communications dans la presse étant tronquées, il dénonce sur la surenchère  : « La CGT est pour les 32 heures, un 13ème mois en sus de la prime annuelle accordée d’un minimum  de 2600 euros au Conseil Départemental » 

    «Faisant suite à leur absence au comité Technique Paritaire, à leur communiqué de presse et à leur demande de rendez-vous exprimé vendredi 10 juin à 9h10, j’ai reçu avec mes collègues élus Jean-Paul Ferré et André Montané, les six délégués CGT du Conseil Départemental dès le lundi 13 juin à 15 heures. Je reste fidèle à l’un de mes principes : le meilleur moment pour répondre aux sollicitations est toujours le premier. 

    Ces représentants des salariés sont dans leur rôle et je suis pour la transparence en toutes circonstances, j’écris bien, dans toutes. 

    Dans « La Dépêche du Midi » de dimanche dernier, j’ai répondu sur les points exposés publiquement mais lors de notre rencontre de lundi, les délégués CGT m’ont formulé plusieurs autres demandes dont, notamment, la semaine à 32 heures et l’octroi d’un 13ème mois, deux revendications importantes sur lesquelles étaient adossées deux pétitions signées par près de 400 salariés et qui, de manière surprenante, ne figuraient pas dans le compte-rendu de leur rencontre avec la presse. 

    Lundi, nous leur avons répondu qu’elles seraient soumises à nos pairs mais que nous n’étions pas favorables. Pour les 32 heures, je leur ai rappelé notre séance publique du 4 mai 2015 au cours de laquelle la Chambre Régionale des Comptes nous reprochait d’être déjà plus près des 32 heures que des 35 règlementaires et qu’il manquait donc 56 heures au temps de travail officiel par année. 

    Concernant le 13e mois, nous avons fait remarquer aux délégués CGT que le régime indemnitaire en vigueur au Conseil Départemental équivalait déjà à un 13ème mois de salaire et parfois même à un 14ème. En effet, aucun agent n’est en dessous d’une prime annuelle de 2.600 € par an. Si une collectivité publique ariégeoise fait mieux, qu’elle vienne nous le dire. 

    Je ne souhaite faire aucun autre commentaire, laissant nos choix à l’appréciation des citoyens-contribuables de notre département. »

    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège

  • Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

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    C’est le 1er et 2 juillet que nous pourrons découvrir FLAME, la version « Beta » ou éphémère du futur FabLab de la Chambre des métiers de l’Ariège. Bien que le terme commence à ressortir dans la presse et dans le langage « entrepreneurial », revenons sur l’objectif d’un FabLab en même temps que sur les ambitions de la Chambre des Métiers.

    Un FabLab est un lieu ouvert au public, dans lequel il est mis à sa disposition des outils de fabrication numérique. L’objectif est de permettre à n’importe qui de pouvoir tester, fabriquer, développer, prototyper son projet, en lui facilitant l’accès à des moyens techniques et intellectuels par le partage des connaissances.

    Un lieu d’échange et de partage avant tout

    C’est la variété des connaissances et la pluridisciplinarité des individus qui font la force du Fablab, et qui permet de travailler sur tous les aspects de la fabrication d’un produit, d’une solution, d’une idée. L’objectif est de redonner aux individus le pouvoir de produire des objets eux-mêmes et avec les autres.

    Il existe une cinquantaine de structures sur notre territoire national, et de nombreux projets sont à l’étude dont deux en Ariège.

    «Les Fablabs sont d’abord des lieux d’échanges où l’entreprise artisanale pourra trouver des compétences et apporter ses savoir-faire »précise Gérard Roux porteur du projet à la CMA.

    La Chambre souhaite cibler notamment les métiers d’art et de l’agencement car la démarche Fablab partage avec les métiers d’arts le besoin de l’échange, de l’interdisciplinarité et de la créativité. Les métiers d’art apportent à l’artisanat une ouverture vers la culture, l’éducation et le tourisme, ouverture ancrée dans la tradition le respect des matières premières et des savoir-faire.

    Une proximité avec le CFM qui ne peut qu’être propice à l’initiative 

    «La proximité avec le CFM apportera une contribution en savoir-faire et en matériel mais également un dynamisme et une ouverture vers l’avenir des professions.

    Par cet outil et les nouvelles technologies, nous voudrions donner aux jeunes du CFA le goût de concevoir, de mener des projets, de fabriquer des objets . Ainsi nous pensons pouvoir les rendre plus ambitieux dans leur démarche professionnelle et leur donner envie d’être un jour des créateurs.» conclue Gérard Roux qui nous donne rendez-vous les 1er et 2 juillet pour ce test grandeur nature !

  • Un an après, le château de Lordat ré-ouvre ses portes !

    Un an après, le château de Lordat ré-ouvre ses portes !

    C’est à partir du 4 Juin 2016 jusqu’au 2 novembre, soit environ un an après la fermeture du site, que le château de Lordat ouvre à nouveau ses portes aux publics. Une matinée de présentation du devenir du site et des orientations définies dans le cadre de la stratégie touristique des vallées d’Ax étaient organisée mardi 7 juin dernier pour une rencontre « au sommet » entre les prestataires, élus et responsables du développement touristique.

    Les travaux de cristallisation engagés ont permis de sécuriser le site pour un meilleur accueil (2 tranches de travaux pour plus de . La volerie de Christophe Lafuste désormais arrétée, le château se positionne maintenant non plus comme un lieu unique à une seule activité, mais se recentre désormais comme un site multiculturel et ancré un peu plus géographiquement de par son attribut nominatif qui le désigne aujourd’hui comme étant « Le château de Lordat ».

    Comme l’a précisé Alain Naudy président de la Communauté de Communes, devant une cinquantaine d’invités à cette belle matinée ensoleillée, « La Communauté de Communes des Vallées d’Ax s’engage chaque année pour promouvoir le territoire et ses richesses. Le château de Lordat en est un exemple. La valorisation des sites historiques et naturels (aires d’accueil) contribue au maintien et au développement de l’activité touristique de notre territoire. La CCVA compte poursuivre ses programmes de rénovation dans les années à venir, créateurs d’attractivité et d’emplois.»

    Alain Naudy a tenu à nous préciser que «La réouverture du château de Lordat entre directement dans une logique de promotion touristique, culturelle et économique du territoire des Vallées d’Ax et vient renforcer l’offre autour de Luzenac»

    D’un point de vue stratégique, comme le précise Laurent Boquet président de l’Office de Tourisme des Vallées d’Ax, ce château symbolise ce que la vallée de l’Ariege veut faire : s’approprier son histoire ! «Il nous manquait un outil qui nous permettait de communiquer sur l’histoire, comme nous le faisons sur la nature, les activités de pleine nature ou encore l’agriculture et les produits locaux… Ce château a une histoire très riche et ce sera un point qui va cristalliser toutes les activités autour de l’histoire de la vallée de l’Ariège. Il symbolise la volonté des élus d’optimiser les activités touristiques sur la vallée»

    Ce château de montagne a connu une occupation sur une longue période chronologique, allant du XIe jusqu’à son abandon définitif au XVIIe siècle.

    Historiquement, le château est considéré comme une des plus importantes forteresses médiévales de l’ancien comté de Foix. Les chevaliers de cette ancienne place forte située en Ariège, furent misent en cause pour crime d’hérésie pour leur soutien aux derniers cathares résistants de Montségur en 1244.

    Culminant à plus de 965 mètres d’altitude et offrant un large panorama sur la vallée, le château de Lordat se dresse comme un des plus importants lieux du patrimoine historique des Pyrénées Ariégeoises. En outre, et fait rare, il y aurait sur Lordat, un des 3 cimetières cathares de Midi-Pyrénées.

    Facile d’accès, le château de Lordat, classé monument historique, sera dorénavant ouvert au public. Le billet d’entrée permet d’accéder à l’enceinte du château, de profiter d’une vue exceptionnelle et des tables d’orientations.

    Afin d’embellir le lieu et pour agrémenter la visite, l’Office du Tourisme des Vallées d’Ax mandaté par la Communauté de Communes sur ce projet a entrepris des travaux pour améliorer la visibilité et l’interactivité pour les visiteurs qui viendront découvrir le lieu. C’est dans cette logique que des panneaux d’explications historiques et de rénovation ainsi qu’un guide du visiteur ont été confectionnés pour faciliter et permettre l’accès à la compréhension culturelle et à la dimension historique de la forteresse.

    Un programme complet d’animations pour l’été

    Pendant tout l’été, un programme riches d’animations sera proposé aux plus curieux avec notamment des spectacles médiévaux, des démonstrations de filature, des conférences sur le catharisme, des visites guidées, des sorties géologiques, des contes et un des spectacles du Festival des Grands Chemins suivi d’un marché de producteurs.

    Des travaux importants de sécurisation  et de préservation ayant deux objectifs :

    – Une mise en sécurité du site pour l’accueil des visiteurs et la stabilisation de certaines zones pour la conservation architecturale du château.

    Ce programme est réparti en 3 tranches :

    – La tranche 1 réalisée en 2015 : consolidation de la poterne sud, les logis, une porte de l’enceinte extérieure et la tour ouverte à la gorge. Coût : 291 268,38 euros, dont 65% de subventions (DRAC : 40% ; La Région LRMP : 10% ; CD09 : 15%).

    – La tranche 2 : en cours d’étude et prévue pour 2017. Elle concernerait la porte principale, le logis et en option, la zone de la citerne Nord-Est. Budget estimé : 338 460euros.

    – La tranche 3 dont l’année de réalisation reste à fixer. Budget estimé : 222 845 euros. 

     

  • Fauchage : le Conseil Départemental s’attaque aux 5.330 km d’accotements et talus

    Fauchage : le Conseil Départemental s’attaque aux 5.330 km d’accotements et talus

     Comme chaque année à la même période, le Conseil Départemental de l’Ariège engage sa campagne de fauchage sur le réseau routier ariégeois. Au total, 2.600 km de routes départementales, dont 5.330 km d’accotements, sont concernés par cette opération menée par étapes.

    La première intervention consiste à réaliser deux passes de sécurité sur les accotements de l’ensemble du réseau départemental et à dégager la visibilité aux carrefours, virages et entrées d’agglomération. Elle sera terminée avant le 15 juillet.

    L’intervention suivante consiste à nettoyer les accotements, les fossés et les talus de déblai et de remblai. Ce débroussaillage est exécuté du mois d’août jusqu’à la fin de l’année.

    21 tracteurs équipés d’épareuses sont mobilisés pour cette campagne, répartis sur les dix-neuf centres d’intervention du département. Un tracteur supplémentaire, équipé d’un outil spécial, est affecté au fauchage sous les glissières de sécurité.

    Par cette action, le Conseil Départemental de l’Ariège confirme sa volonté d’entretenir et de sécuriser le réseau routier, et d’en préserver sa qualité naturelle. Cela se traduit notamment par la mise en place d’un fauchage raisonné qui passe par la rationalisation des moyens humains et économiques et une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux.

     

    Source : CD09

  • Deux ariégeois au printemps des Civic Tech à Paris

    Deux ariégeois au printemps des Civic Tech à Paris

     Dans un précèdent article, nous vous avions présenté Politizr la plateforme de débat public avec les élus.

    Plusieurs caps viennent d’être franchis par cette « jeune pousse » de Varilhes. En effet, force est de constater que les deux fondateurs Thomas et Lionel, bénéficient des retombées que suscitent les initiatives civiques issues du monde numérique.

    A ce titre, ils ont été invités à présenter leur concept à Paris ce vendredi 10 juin au printemps des Civic Tech à la gaité Lyrique. Là, après une présentation publique, ils rencontreront de nombreux partenaires en vue de poursuivre le développement de leur projet. Ce sera aussi l’occasion pour eux de rencontrer leurs abonnés parisiens pour partager leurs impressions.

    Par ailleurs, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à leur plateforme rendant son utilisation plus agréable, y compris à partir d’un smartphone. Dorénavant, l’identité des élus peut être attestée et vérifiée pour garantir que votre échange se fait avec de vrais profils !

    D’ailleurs, leur succès ne se dément pas, avec plus de 300 inscrits dont le tiers d’élus, les débats, dont celui sur l’eau, montent en puissance et des propositions peuvent déjà émerger.

    Soyons nombreux à soutenir l’initiative démocratique représentée par l’Ariège, avec Politizr. 

    Suivons-les ce vendredi sur twitter #PDFFrance ou sur @Politizr ce vendredi 10 juin à 20H35 ! 

    Et participons à la communauté Politizr.com pour faire réagir nos élus. 

  • Article 43 de la loi de modernisation de l’économie : un compromis trouvé par Frédérique Massat

    Article 43 de la loi de modernisation de l’économie : un compromis trouvé par Frédérique Massat

    Jeudi 9 juin, dans l’après-midi, les députés ont poursuivi l’examen du projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dit « projet de loi Sapin », et examiné l’article 43 relatif aux qualifications professionnelles de certaines activités artisanales.

    Cette réforme avait suscité des inquiétudes de la part du monde artisan.

    Ces appréhensions ont été entendues par le Gouvernement et la majorité parlementaire. La réforme n’était pas mûre. Ainsi, à l’initiative de Frédérique Massat, avec le concours du rapporteur pour avis, Dominique Potier, et le travail soutenu des organisations professionnelles, les difficultés du texte ont été supprimées lors de l’examen en séance et les qualifications des artisans ne sont pas remises en cause.

    La discussion dans l’Hémicycle a permis d’améliorer le dispositif initial  :

    • De nouvelles modalités de validation des acquis de l’expérience adoptées en commission ont été maintenues ;
    • L’interopérabilité entre métiers proches a également été décidée. Elle permettra à un artisan de réaliser des tâches relevant de plusieurs métiers connexes au sien, pour autant que ces derniers relèvent de la même activité ;
    • La qualité d’artisan cuisinier a, par ailleurs, pu être créée.

    « Nous nous retrouvons dans une situation apaisée, qui permet de reprendre le dialogue et d’avancer sur ce dossier » a déclaré la présidente de la commission des affaires économiques, appelant ainsi le Gouvernement et ses collègues parlementaires à poursuivre le travail engagé.

    Frédérique Massat, présidente de la commission des affaires économiques et députée de l’Ariège, se félicite qu’une solution de compromis ait pu être trouvée et que les qualifications des artisans soient préservées.

  • Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Cet été, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir vos Pyrénées si chéries grâce à une série animée par Isabelle Corbières, géologue et guide, sur la géologie des Pyrénées en 5 épisodes.

    Premier épisode de la série, sur l’histoire de la géologie des Pyrénées présentée par Isabelle Corbières. Un premier épisode qui nous rappelle la formation des Pyrénées et son état actuel sur la base d’observation du sous sol du plateau de Beille en Haute-Ariège.

     

    La roche qui est visible sur le plateau de Beille est un granit altéré qui a plus de 475 millions d’années.

    En effet, les hauts sommets des Pyrénées sont constitués des roches anciennes, de la période dite « hercynien »

    Le sous sol du plateau d’altitude que l’on peut observer est un Gneiss ou un granit dégradé.

    La chaine des Pyrénées considérée comme « jeune » est composée de roches très anciennes

    Dès que nous touchons cette roche elle se désagrège…comme du sable. Ce phénomène, on le retrouve sur tous les plateaux de l’Est des Pyrénées : les roches sont altérées sur plusieurs mètres d’épaisseur. Ces roches primaires sont en fait les restes d’une ancienne chaine de montagne.

    Il n’y a jamais eu de mer ici et pourtant, il y a comme du sable !

    Ces roches  (Gneiss et Granit) ont été altérées par des phénomènes météorologiques. En géologie, les minéraux sont fragilisés notamment par l’attaque de l’eau (hydrolyse). Ces réactions chimiques sont en général le résultat d’un climat tropical (chaud et humide), d’un temps qui n’existe plus et qui a altéré profondément ces roches. Un temps que l’on estime entre 40 et 30 millions d’années avant aujourd’hui.

    Les Pyrénées ont déjà disparues !

    Cette alteration intervient alors que les Pyrénées sont déjà présentes. Les Pyrénées actuelles sont constituées d’un relief qui est  le résultat de la collision des plaques Europe et de la plaque ibérique.

    Ce relief a 50 millions d’années et ces roches ont été altérés à tel point que cette surface plane n’est autre qu’une surface d’aplanissement qui a été nécessairement le résultat ultime de l’érosion du relief, alors même qu’il n’y a plus de relief et ce quasiment au  niveau de la mer (comme le massif armoricain qui culmine à 300 mètres d’altitude)

    Donc ce plateau s’est formé à une altitude d’une centaine de mètres et ce après la formation des Pyrénées, on pourrait donc dire que les Pyrénées ont déjà disparu !

    #série TV réalisée en partenariat avec Publicimes.com

  • Expérimentation de la « Georgette » au collège du Sabarthés

    Expérimentation de la « Georgette » au collège du Sabarthés

     Le Conseil Départemental responsable de la restauration scolaire dans les collèges engage une expérimentation originale, sur le thème de la « Georgette », au collège du Sabarthès à Tarascon.

    Couvert original né de l’ingéniosité et de la persévérance d’un entrepreneur ariégeois installé à Saint-Lizier, la « Georgette » a obtenu une médaille d’or pour son design à l’occasion du récent Concours Lépine.

    A la fois fourchette, cuillère et couteau, la « Georgette » présente un potentiel économique et en matière de notoriété que le Conseil Départemental souhaite accompagner en l’expérimentant grandeur nature. Des impacts positifs sont également attendus en matière d’économie d’eau et d’énergie.

    Elle sera menée avec les demi-pensionnaires et les personnels de l’établissement du jeudi 9 au mardi 21 juin 2016.

    A noter que cette expérimentation se déroulera notamment le vendredi 17 juin, date du repas ariégeois mensuel initié par le Département en 2008 dans sa volonté de valoriser les produits locaux et les filières courtes dans l’approvisionnement des restaurants scolaires de l’Ariège.

     

    Source : CD09