Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • L’Ariège: terre favorable pour sortir de la honteuse indifférence !

    L’Ariège: terre favorable pour sortir de la honteuse indifférence !

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    L’Ariège est une terre hospitalière où il nous serait possible de relever le défi de l’accueil de nouvelles populations. N’y-a-t-il pas chez nous des terres inexploitées, des fermes ou des maisons de village non occupées, une agriculture de subsistance et de proximité à réinventer, des écoles en manque d’effectifs ?

    Ne sommes-nous pas dans une situation «privilégiée» nous permettant de faire face à la situation humanitaire de ces réfugiés du Moyen-Orient ? Département et municipalités, nous pourrions mettre en avant ces atouts qui devraient permettre à notre terre d’être accueillante et de ne pas porter plus longtemps la honte de l’indifférence à tous ces ′′Aylan′′, dont les corps viennent s’échouer sur les berges du continent européen.

    Augmenter la concentration inhumaine des populations dans les grandes agglomérations de plus en plus marquées par la précarité, en ces temps de crise, ne serait pas raisonnable. Mais proposer à des familles un toit, un morceau de terre à cultiver, et une école pour les enfants, nous avons les moyens de le faire et nos territoires en seraient en outre revitalisés.

    Certes, cela remettrait en cause un dogme affirmant qu’il n’y a d’avenir pour l’agriculture que dans la poursuite d’une mécanisation et d’une industrialisation à outrance, afin de faire face à la concurrence étrangère. Nous savons tous déjà que cette voie est sans issue et calamiteuse pour l’homme et son environnement.

    Nous avons l’occasion de nous engager dans une autre direction, celle de l’autosuffisance alimentaire d’une partie de la population qui trouverait son équilibre en vivant du travail de la terre (capital naturel). Pourquoi ne pas saisir cette
    opportunité ?

    Des hommes et des femmes d’expériences en ces domaines habitent nos territoires et pourraient constituer des atouts précieux pour nous engager sur ce chemin. C’est avec enthousiasme qu’ils accueilleraient cet appel et relèveraient ce défi. Notre humanisme s’est nourri de la tradition Abrahamique de l’hospitalité résumée si bien dans la lettre aux Hébreux : « N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. » He 13,2

    Sommes-nous encore des humanistes ou avons-nous été gagnés par la ′′mondialisation de l’indifférence′′ ?

    + Jean-Marc Eychenne – Évêque de Pamiers, Couserans et Mirepoix

  • Concert avec lina Modika au Souleilla le 8 août

    Concert avec lina Modika au Souleilla le 8 août

    Lina-modikaLina, chanteuse de la formation Lina and…, s’offre ici un « détour de chant « … entre standards jazz, et coups de cœurs revisités, Lina Modika vous cueille dès les premières sonorités.
    « L’écoute, et la passion audible de ce duo, sont un pur ravissement … »

    Retrouvez leur univers musical sur : www.linamodika.com
    Distribution :
    Lina : chant, glockenspiel, mélodica Zan : guitare

    http://www.lesouleilla.com

    Bistrot culturel
    Le Souleilla
    Village
    09420 CLERMONT

  • Concert avec De Las Aves Trio au Souleilla le 7 août

    Concert avec De Las Aves Trio au Souleilla le 7 août

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    Ce groupe vous invite à voyager au travers des chansons traditionnelles du Chili, de l’Argentine, de la Bolivie et de son pays le Mexique.

    Accompagnée par Laurent Besson au violoncelle et Rafa Mendez au charango, elle interprète des chansons d’auteurs-compositeurs qui lui sont chères. Guidée par l’inspiration Yanin vous propose aussi des créations qui vous feront voyager dans un univers personnel : de belles compositions qui sont de véritables chansons latino-américaines, musiques qui construisent un pont… un arc en ciel entre l’Europe et les Amériques.

    http://www.lesouleilla.com

    Bistrot culturel
    Le Souleilla
    Village
    09420 CLERMONT

  • Festival Les « Z’Arts en Douc » 10ème édition, les 21,22 et 23 août

    Festival Les « Z’Arts en Douc » 10ème édition, les 21,22 et 23 août

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    Le 10ème festival « Les Z’Arts en Douc » se déroulera sur les communes de Vira et de Dun les 21,22 et 23 août 2015.

    Il offrira comme à son habitude un large éventail de prestations (Concerts, Arts de Rue, Contes, Ateliers, Jeux, Conférences) qui nous l’espérons conviendra à un public toujours aussi présent depuis une décennie.

    Afin de financer ce festival nous obtenons des subventions des mairies (Dun et Vira), du Conseil Général et du Conseil Régional. Malheureusement ces dernières baissent sans cesse. Des sponsors et des mécènes nous soutiennent également.

    Notre part d’autofinancement provenant des adhérents, des associations bienfaitrices, du public du festival (contribution financière libre), des produits dérivés, et des recettes d’autres manifestions sur l’année, est donc de plus en plus importante.

    Nous avons aussi décidé cette année de faire appel à un financement participatif en partenariat avec l’association Projets locaux. https://www.projetsloco.fr/fr/les-zarts-en-douc

    MERCI à toutes celles et ceux qui ont accompagné ce projet de prés ou de loin, aux adhérent(e)s de l’Association, à toutes et tous les bénévoles toujours présent(e)s dans « la tempête du Festival », à tous les artistes qui ont contribué a forgé l’identité de cette manifestation, à tous nos soutien financiers…à la Presse locale qui a toujours fais échos à notre événement, et à notre public qui répondra encore sans doute présent dans les 10 prochaines années !!!…

    …soyez nombreux à venir souffler les 10 bougies du Lézard Bleu du Douctouyre !!!

    Suivez  la programmation de ces trois jours de fête sur :  http://zartsendouc.fr/le-blog/

    Dans une perspective de Culture populaire ce festival garanti un accès libre pour tous, et se veut à la fois intergénérationnel et basé sur la convivialité, la rencontre et le partage.

  • Sainte-Foi et Tabarianne, de belles découvertes à venir sur Teilhet les 10 et 12 août

    Sainte-Foi et Tabarianne, de belles découvertes à venir sur Teilhet les 10 et 12 août

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    Le lundi 10 août à 14h30, vous avez rendez-vous à la mairie de Sainte-Foi pour découvrir ce charmant village qui est 5km de Mirepoix dans la direction de Carcassonne. Marina Salby vous fera découvrir la demeure médiévale dénommée la « tour de Sainte-Foi » en raison de son imposante tour rectangulaire. Dans un premier temps, vous assisterez à une lecture archéologique des façades de la maison forte pour établir pas à pas, ses grandes étapes de construction.

    Dans un second temps, Marina Salby vous expliquera le passé sombre de ce lieu qui a accueilli une colonie agricole pénitentiaire au milieu du XIXe siècle. Á Sainte-Foi, des enfants de 8 à 17 ans ont été condamnés pour de petits délits et connaitront une vie faite d’abus et d’atrocités ! La visite se fera en complément de celle de l’église qui se situe à proximité.

    Son aspect général renvoie à la période romane même si les textes qui en parlent sont plus tardifs. Ces lieux historiques offrent par ailleurs une très belle vue sur les Pyrénées. Le tarif d’entrée est de trois euros. Si vous ne pouvez vraiment pas vous libérer, vous avez deux autres chances au mois d’août : 17 et 24 août à 14h30.

    Le deuxième rendez-vous est le mercredi 12 août à 9h30 pour découvrir ou re-découvrir la nécropole mérovingienne de Tabariane sur la commune de Teilhet. Tabariane est une nécropole où l’on a retrouvé des sépultures datables du VIe siècle au début du VIIIe siècle.

    Ce cimetière a été fouillé par des archéologues sous la direction de Nicolas Portet. Ils ont découvert de très beaux objets, comme notamment les magnifiques bouches de ceinture en métal gravé. Ils ont aussi trouvé des éléments moins prestigieux mais riches d’enseignement sur les pratiques funéraires de l’époque: tombes construites en bois avec des planches non clouées, regroupements des défunts au sein d’une même sépulture…
    C’est toute l’histoire du site que Marina Salby va raconter depuis les Mérovingiens jusqu’à l’aménagement du site réalisé dans les années 1990 en passant par les archéologues du début du XXe siècle qui ont envoyé les objets mis au jour dans les plus grands musées du monde. Le tarif d’accès est de trois euros. La visite comprend une marche de 2,7 km ponctuée de commentaires. Il faut prévoir des chaussures de marche.

    Le rendez-vous est donné à l’église de Teilhet à 9h30 le 12 août. Et si vous ne pouvez vraiment pas vous libérer, il vous reste une chance le 26 août à 9h30.

  • Roquefixade, un rendez-vous autour des enluminures

    Roquefixade, un rendez-vous autour des enluminures

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    C’est autour des enluminures que le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous à Roquefixade le 11 août à 17h. Ce sont des livres écrits à la main très richement décorés, rehaussés à la feuille d’or pour leur donner de la lumière d’où leur nom.

    Il sera question des enluminures de la Renaissance avec Emilie Nadal, Docteur en Histoire de l’Art, Chercheur associé à l’Université de Toulouse Jean Jaurès.

    En effet, malgré l’invention de l’imprimerie vers 1450, il se produit encore de très belles réalisations au moment de la Renaissance. Sur le territoire, Philippe de Lévis (1466-1537) a passé des commandes pour ces précieux manuscrits richement enluminés au début du XVIe siècle. Il est évêque de Mirepoix à partir de 1497. Ses ouvrages sont des témoins privilégiés de cette pratique. Mécène éclairé, appartenant à l’élite aristocratique et cultivée du Languedoc, il fit faire plusieurs livres à l’usage de sa cathédrale.

    Une dizaine de ces livres liturgiques, parmi lesquels plusieurs livres de chant, ont été conservés jusqu’à aujourd’hui. Leur illustration met en lumière l’originalité de l’art de ce temps, partagé entre son attachement pour l’esthétique gothique et son intérêt croissant pour les nouveautés venues d’Italie.

    Mais pourquoi la Renaissance ? Parce que c’est le choix du festival Musica del temps passat à l’occasion du 500e anniversaire du règne de François 1er. En effet, la première soirée de ce festival incontournable accueillera l’Ensemble vocal d’hommes Scandicus et l’Ensemble de cuivres anciens

    [info]Les Sacqueboutiers pour le concert de musique Renaissance : « Françoise de Foix ou les effets de la jalousie » (18 euros). Ils se produiront à 21h à l’église.

    Pour la conférence d’Emilie Nadal sur les enluminures de Philippe de Lévis, c’est à 17h à la salle de réception de la mairie. Le tarif est de trois euros[/info]

  • Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Jean Dabail, de son vrai nom Guillaume Sibra, a terrorisé Mirepoix de l’an V à l’an IX, dans le contexte troublé de la réaction thermidorienne. Sa traque fait l’objet d’un dossier très politique aux Archives Nationales.

    Agent royaliste ou simple crève-la-faim opportuniste, le jeune homme illustre dans sa dérive criminelle le désarroi du quartier du Rumat, qui rassemble à Mirepoix un petit peuple trop certain d’avoir été floué par la grande Révolution.

     

    « Les chemins de jean Dabail » est édité aux éditions de l’Harmattan

  • Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Rivesaltes : le camp de la France »

    Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Rivesaltes : le camp de la France »


    Rivesaltes, le camp de la France de 1939 à nos jours
    Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen
    Préface de Philippe Joutard éditions Trabucaire

     

    ????????????????????Le « camp de Rivesaltes » représente sept décennies de mise à l’écart des populations indésirables. Bâti sur la commune de Rivesaltes en Roussillon, le camp militaire Joffre à été un lieu de regroupement de ceux dont ni l’État ni la société ne souhaitaient qu’ils soient libres de leurs mouvements.

    Réfugiés espagnols, Européens juifs, collaborateurs, prisonniers de guerre allemands, harkis, immigrés clandestins, etc. sont autant de groupes divers s’étant succédés sur ce site, jusqu’au déménagement en 2007 du Centre de Rétention Administrative.

    La succession des occupations correspond à des adaptations conjoncturelles. Mais elle renvoie aussi à une structure tant géopolitique que sociale. Le camp de Rivesaltes est un carrefour européen de 1939 à 1948, méditerranéen de 1952 à 2007.
    Il est temps de rendre à ce lieu confus des mémoires françaises la réalité de son histoire. À n’en pas douter les camps de Rivesaltes forment une unité. Rivesaltes c’est le camp de la France.

    Historiens de l’Université de Perpignan-Via Domitia, Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen ont effectué les recherches archivistiques relatives à l’histoire du camp dans le cadre de la mise en place du projet de mémorial du camp de Rivesaltes. Ils synthétisent ici l’histoire du lieu, mais portent également une
    réflexion critique sur le rapport entre histoire et mémoires.

  • Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Le Gouverneur et sa gouvernante »

    Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Le Gouverneur et sa gouvernante »


    « Le Gouverneur et sa gouvernante » par François Salvaing et Jacques Carol aux éditions « Le pas de l’oiseau »

    Émile Pinet- Laprade, est cet Ariégeois gouverneur du Sénégal à l’origine de la création de Dakar. « Le Gouverneur et sa gouvernante » raconte sa liaison avec Marie Assar, une esclave fraîchement libérée par la loi Schœlcher.

    Le Dimanche 5 Juilet Jacques Carol sera présent au Salon du Livre d’Histoire locale de Mirepoix

    Voir la présentation de l’ouvrage dans un précédent article sur Azinat.com

  • Georgette d’Or 2015, une soirée pour célébrer les chefs ariégeois

    Georgette d’Or 2015, une soirée pour célébrer les chefs ariégeois

    Comme chaque année maintenant, depuis quatre ans, l’UMIH 09 et ses partenaires dont azinat.com, organisent en guise de clôture du concours de la Georgette d’Or, une nuit de la Georgette d’Or. Cette année, comme ce fut Marie-José Bru du restaurant « Les Sapins » qui avait remporté la Gorgette d’Or de la Gastronomie en 2014, la nuit de la Georgette devait se dérouler à proximité du restaurant de la gagnante. A noter que Marie-José Bru s’est vu remettre une Georgette de platine pour l’excellence de sa cuisine !

    Montségur était le « Grand site de la collection Ariège » le plus proche, mais pour des raisons techniques, cela était assez compliqué d’organiser un repas et une soirée pour 180 personnes.

    Ce fut donc au musée du textile que cette soirée d’honneur s’est déroulée le lundi 22 juin dernier. Plus de 180 personnalités, producteurs, restaurateurs et partenaires ont été conviés à partager ces moments forts de la gastronomie avec une première partie consacrée à la remise des prix par catégorie.

    Pour mémoire les 3 catégories étaient :

    1. BISTROTS ET BARS A VINS : restauration rapide, plat du jour, planche de produits régionaux (charcuterie, fromage…).
    2. RESTAURANTS DE TRADITION FAMILIALE : mention spéciale « plat mijoté».
    3. TABLES GASTRONOMIQUES : inventivité, qualité d’exécution et de présentation.

    ..et une deuxième partie par un repas, comme il se doit, concocté par les « Tables d’Ariège » où trois chefs avaient suggérés une entrée , un plat et un dessert. (Jean Cazorla pour l’entrée avec un duo de truite, Marie José Bru le plat avec une pintade roulée au foie gars et sa rouzolle et Paul Fontvieille du Carré de l’ange à Saint-Lizier pour un vacherin à la griotte.

    La soirée s’est achevée tard en soirée juste au moment où un énorme orage en a profité pour inonder le musée et rincer les quelques convives et personnels de service bénévoles qui restait, histoire de rafraichir l’atmosphère.

    Les grands gagnants de cette édition :

    Catégorie « Bistrots et bars à vins » :

    Georgette d’Or – L’auberge de la Barguillère a Saint-Pierre de rivière

    Georgette d’Ebenne – Auberge Du Haut Salat à Seix

    3ème place : Le petit Bouchon à Mirepoix

     

    Catégorie « Restaurants de tradition familiale :

    Georgette d’Or – La Gourmandine à Seix

    Georgettes d’Ebenne – A la Montanha à Les Cabannes

    et la cantine à Foix Exaequo

    3ème place : L’autre jardin (Mirepoix)

     

    Catégorie « Tables Gastronomiques :

    Georgette d’Or – Le Phoebus à Foix

    Georgettes d’Ebenne – La petite Maison à Lorp-Sentaraille

    et  Les saveurs du manoir à Tarascon exaequo

    3ème place : l’auberge Pierre Bayle au Carla Bayle

     

  • Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Samedi dernier, Azinat.com était de sortie dans le Haut-Salat, à Seix plus exactement, ce charmant village flanqué au pied d’un vallon à la croisée des routes vers Soueix, Oust, Salau et du col de la Core.

    Ce week-end, Jean-Claude Rieu était aux commandes pour fêter les transhumances du Haut-Salat, qu’il a remis au goût du jour en 2004.

    C’est l’occasion de donner la parole aux bergers, aux quelques bergers qui restent car il faut se l’avouer,  c’est une espèce en voie de disparition, une espèce à protéger.

    Un peu abandonnées, ces traditions festives autour de la montée aux estives étaient passées de mode avec l’arrivée du modernisme, de la mécanisation etc. Pendant un temps, les bêtes étaient montées en camion jusqu’en bas de la montagne et quelques bergers et habitués poursuivaient avec elles jusqu’aux zones d’estives qui leur étaient attribuées.

    Aujourd’hui, c’est devenu un rassemblement festif qui fait venir les nostalgiques des traditions, les quelques touristes qui restent passionnés par la montagne, les élus, les Couserannais et amis des éleveurs ; bref, les amoureux de la montagne et de ses traditions.
    Certains osent les accompagner quelques heures durant pour perpétuer cette tradition qui célèbre la montagne vivante.

    Toujours est-il que vers 9h30, ce samedi,  la place centrale de Seix et le pont qui surplombe le Salat était noir de monde ! Et les troupes folkloriques enchainaient les démonstrations de danses et d’habileté, certains venant même des Landes ou du Pays Basque !

    Une bonne ambiance animée par les bandas, les troupeaux de Mérens, de Gasconnes, de brebis et de chèvres qui avaient parcouru les kilomètres qui séparent Seix de Lacourt et autres villages : 5 heures de marche pour venir participer à ce défilé de fête qui marque le début de la saison touristique.

    Aujourd’hui, on a conscience qu’il faut conserver cette montagne vivante (Christine tequi)

    Ce grand et beau défilé ne pouvait pas occulter les interrogations des bergers, éleveurs ou élus que nous avons interrogés.
    Tous témoignent sur les difficultés du métier, du dur métier que celui de bergers en estive et de la rudesse de la montagne.
    Tous témoignent des angoisses sur « les prédations diverses et variées » comme le précise Christine Tequi, la Maire de Seix et Conseillère départementale, qui ne facilitent en rien l’exercice de cette profession qui va bientôt être certainement touchées par l’apparition du loup qui s’approche des estives du Couserans.

    Bien sûr l’ours est cité et Patrick Coumes, natif de Seix et éleveur à Ercé, n’est pas le dernier à accuser le plantigrade importé de Slovénie qui décime les troupeaux !

    Si Claude Sutra, éleveur à Lacourt, nous livre son amour des bêtes et du son des cloches qui anime ces transhumances et sa passion depuis cinquante ans, son regard interroge le futur car il n’est pas sûr de sa succession…

  • A l’Estive, une saison 2015-2106 sous le signe de l’amour et de la haine !

    A l’Estive, une saison 2015-2106 sous le signe de l’amour et de la haine !

    Les artistes sont l’écho ou le reflet de ce qui se passe dans notre société. Dans le spectacle ces artistes sont branchés sur la société et on retrouve au théâtre ce constat dans la tragédie et la comédie. Toute la saison a été bâtie à posteriori sur cette thématique au fur et à mesure de la découverte et du choix des spectacles.

    Chaque année les spectacles comprennent des fidélités avec des artistes qui reviennent sur la scène de Foix, mais aussi des nouveaux artistes pour faire découvrir de nouveaux genres. C’est un travail assez conséquent qui demande de nombreux déplacements dans toute la France car rien ne vaut un jugement sur un spectacle vivant lorsqu’on le découvre en tant que spectateur.

    Sur le public de l’Ariege, Michel Pintenet fait le constat que le public de l’Estive est le reflet de l’Ariège avec un creux sur les jeunes actifs qui se retrouve dans le public de l’Estive. Le public suit donc la démographie du département, bien qu’un effort soit fait pour les jeunes publics

    «Mais on va toujours chercher de nouveaux spectateurs en provoquant la surprise par l’intermédiaire des publics fidèles et assidus».

    Cette dernière saison a été relativement satisfaisante ; la fréquentation a été bonne et en augmentation se qui satisfait son directeur qui affiche un optimisme car les financeurs et partenaires sont aussi au rendez-vous ! Un juste retour pour un travail de fonds et quotidien

    L’Estive reste donc toujours un lieu de culture assez exceptionnel sur le département avec un programmation que nous vous ferons découvrir au fur et à mesure sur nos pages…