Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

La ferme de Belfort, plus qu’un métier une passion pour Sandrine

Sandrine s’instale donc sur les collines au dessus de Saint-Félix-de-Tournegat, un endroit dont elle est tombée amoureuse et on la comprend. Vous comprendrez aussi si vous allez y faire un petit tour.

Fille et petite fille d’agriculteurs, son père produisait des fruits et son grand-père était berger, Sandrine est tombé dedans quand elle était petite.

« C’est plus une passion qu’un métier, parce que c’est tout le temps, c’est toute la semaine.. mais c’est super gratifiant »

Avec 135 têtes il y a de quoi faire à la ferme de Belfort. Des Lacaunes lait venues tout droit d’Aveyron pour les produits laitiers et des Suffolks pour la viande, Sandrine se passionne également pour la sélection et la reproduction.

C’est il y a quatre ans que sa fille la rejoint. Passionnée elle aussi, elle s’intéresse à la transformation du lait, alors plutôt que de le vendre à des artisans fromagers elles décident de transformer tout le lait produit.

« C’est hyper frustrant parce qu’il y a des années difficiles, mais il suffit d’un petit truc, du petit agneau qui se lève d’un coup et s’est reparti de plus belle…»

Fromage blanc, brique, lactique rond, petit caillé, tomme de brebis, yaourts ainsi que des caissette d’agneau et de la saucisse sèche…vous pouvez trouver les produits de la ferme sur les marchés de Vicdessos et du Vernet (31) à la Fromagerie Chez Lucie et aux Paysans Cathares à Mirepoix, au Petits tours des fermes à Pamiers et à la Fromagerie Bousquet à Carcassonne.

Ou bien sûr directement à la ferme :

Sandrine MATHURIN
Belfort – 09500 St-Félix-de-Tournegat
Tél : 05 61 67 61 47 – 06 10 03 58 77
sandrine-mathurin@orange.fr

Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

27 février 2014
Belesta sur les routes de l’Ariège : « On the road again »

Voici donc la photo de cette semaine.

Voici comment procéder, le premier qui dans les commentaires de notre page facebook trouve l’endroit exact gagne un sticker Azinat pour coller en plage arrière de sa voiture.

Réponse la semaine prochaine avec un petit historique de l’endroit ou du thème de la photo ainsi que le nom du gagnant.

Ouvrez vos yeux ! trois, deux, un, c’est parti…

[notice]La semaine dernière le lieu était, « la façade d’une maison qui se trouve en bord de route à nalzen » et c’est Maa Ryy qui a été la première à le découvrir sur notre page facebook, encore Bravo ![/notice]

[notice]Nalzen se situe sur l’ancienne route nationale 117 entre Lavelanet et Foix dans l’arrondissement de Foix , canton de Lavelanet au coeur du Pays d’Olmes. En 2011, la commune comptait 122 habitants. La façade ornementée de cette ancienne publicité Suze n’est visible que dans le sens Foix/Lavelanet.[/notice]

Rendez-vous la semaine prochaine, On the road again…

24 février 2014
Les Monts d’Olmes, la « Casa » de la Rapta Rider Family

Perrine Laffont, Leo Massat, Paul Sicre, Camille Cabrol, Paul Galinier, Florian Monnereau, Yohan et Jonathan Garcia… ça ne vous dit rien ?

Perrine, oui bien sûr, maintenant elle est plus connue que Fabien Barthez, la roue tourne….

Et bien ils font tous partie de la Rapta Rider Family ou RRF, Une association loi 1901 créée en novembre 2013 pour accompagner et soutenir de Jeunes Riders et financer leur passion.

L’origine du projet remonte à 2006 par un collectif de « riders » issu de la station voulant créer leur propre identité. Et tel un virus, les adeptes se propagent hors du Pays d’Olmes pour gagner toute l’Ariège. Sûr que Perrine « Pépette » Laffont et sa formidable performance y sont pour quelque chose.

Plus qu’une marque, RRF c’est un État d’Esprit, un Mode de Vie, une BIG FAMILY.

Depuis peu, une marque et une boutique en ligne propose des sweats à capuche, des Tshirts, et maintenant des boxers.

Si vous voulez vous rendre compte par vous même et admirer les exploits de la RRF, rendez vous aux Monts d’Olmes sur le snow-park et le boarder-cross

raptariderfamily.wix.com/rrfwear
twitter.com/rrfwear
www.facebook.com/RRFwear

22 février 2014
« La vraie vie de Shéhérazade » avec la compagnie Nefertiti la Foraine

Un personnage mythique, un témoignage onirique de la vie d’une femme, très librement inspirée des célèbres Contes des Mille et une Nuits.

Seule en scène, dans un décors minimaliste, Maria Beloso Hall incarne Shéhérazade à trois âges différents, 1000 ans, 40 ans et 16 ans. Une lecture contemporaine des Mille et Une Nuits enrichie d’émotions actuelles, où le sujet femme se déploie avec liberté et imagination et où la féminité s’exprime de manière drôle et explosive.

«Les Mille et Une Nuits sont l’épopée symbolique et sensuelle la plus représentative de toute la littérature orientale. Encore faut-t-il les comprendre à l’endroit, exactement selon le sens qu’elles donnent à entendre, qui est celui du désir. Et ce sens là ne peut être fait que de jouissance, d’interdits et de transgressions.»

Malek Chebel, écrivain et philosophe

Pour exprimer les voix multiples de la « femme conteuse » le texte du spectacle se construit en trois parties, chacune portée par un corps et un âge différent. Chaque partie offre une saveur singulière et fait l’objet d’une recherche linguistique particulière, propre à l’évolution du personnage. Shéhérazade est caméléon.

Vendredi 7 mars 21h00
Salle du Jeu du Mail
Avenue du jeu du mail
09100 PAMIERS

Tout public à partir de 14 ans. Entrées : 13 € plein tarif – 10 € réduit – 5 € enfants de 0 à 12 ans inclus.
Réservation auprès d’Annick 06 63 35 13 56

22 février 2014
La course aux municipales est ouverte

En Ariège, les chiffres arrêtés mardi 19 février à midi font déjà état de 987 candidatures enregistrées.

A noter qu’une dizaine de ressortissants européens sont d’ores et déjà candidats aux municipales en Ariège. Selon les chiffres de la préfecture, deux Allemands, trois Britanniques, un Portugais, quatre Néerlandais et trois Belges sont en lice. (la dépêche du Midi du 20/02/2014).

L’Ariège au coeur de l’Europe, ou l’Europe au coeur de l’Ariège, un bel exemple d’intégration.

« Qui a dit que la politique n’intéressait plus personne »

Elections municipales les dimanche 23 et 30 mars 2014.

© Cire Illustrateur www.cirebox.com

21 février 2014
La Grange aux abeilles, des apiculteurs passionnés

Quoi qu’il en soit même si la pollinisation peut être assurée par des facteurs physiques (le vent, la gravité, l’eau…), les abeilles participent ou assurent la pollinisation de 200 000 espèces de plantes à fleurs. Il est donc très important chouchouter ces petits insectes.

C’est ce que font Anne et Daniel dans leur exploitation « la Grange aux abeilles » située à Lapenne. Quand Anne rencontre Daniel elle n’y connait rien aux abeilles, Daniel est saisonnier chez un apiculteur dans la Nièvre, pour Anne cela va vite devenir une passion et ils décident tous les deux de faire de leur passion leur métier.

Après avoir prospecté dans toute la France, ils choisissent l’Ariège, non seulement parce qu’ils sont tombé amoureux de l’endroit, mais aussi parce que c’est intéressant pour les ruches.

« Il y a une diversité florale accessible à courte distance » nous explique Anne « nous transhumons jusqu’au plateau de Sault soit une distance maximale de 70 km, et nous produisons 9 à 10 variétés de miels »

C’est donc en 2001 que Anne et Daniel s’installent à Lapenne, en 2012 ils sont rejoint par Nicolas et forment un GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun).

La Grange aux abeilles produit du miel, du pollen, divers produits de la ruche mais particulièrement de la gelée royale car il y a très peu de producteurs en France. Ils se sont lancé également dans la vente d’essaim et, nous confie Anne, bientôt peut être du chocolat puisque Nicolas a une formation de pâtissier.

Une ruche produit en moyenne 40 kg de miel sur 2 à 3 miellées, une récolte de 7 à 8 tonnes par an pour l’exploitation. Bien sûr cela dépend des années, l’année 2013, comme pour la majorité des apiculteurs, fut une année exécrable.

Si la visite des ruches vous intéresse, Anne et Daniel peuvent vous accueillir, sur rendez-vous, par groupe de huit maximum.

Vous trouverez les produits de la Granges aux abeilles tous les samedis matin au marché de Pamiers, ainsi que sur ceux de Lavelanet, Mirepoix et Saverdun et si vous n’habitez pas dans le coin, sur la boutique en ligne : www.grange-aux-abeilles.com

Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

21 février 2014
« une femme nommée …désir » par la Compagnie Fées et Gestes

Amour fou, aveuglement, jalousie, frustration, exaltation, autant de sentiments qui s’entrecroisent dans des oeuvres de Tennessee Williams, Louis Aragon, Baudelaire, Antoine Pol, Marcel Proust, Xavier Durringer, mais aussi Colette ou Bilitis, au programme de cette lecture.

Dimanche 2 mars à 16 h
18, rue du Barry à Tarascon sur Ariège

PAF : 5 euros – Entrée réservée aux adhérents.
Adhésion annuelle possible sur place (15 euros) et première lecture offerte ; les suivantes (une par mois) à 5 Euros.
En raison du succès des « Lectures Goûtées », il est fortement recommandé de réserver sa place au 05 61 64 18 54 ou par courriel à : feesetgestes@yahoo.fr

Crédit photo : Andy Julia

21 février 2014
La tarasconnaise, une race ovine rustique

Originaire des Pyrénées Centrales et présente tout particulièrement en Ariège, dans les Hautes-Pyrénées et en Haute-Garonne. Elle possède d’excellentes aptitudes d’élevage dont l’aptitude à la transhumance en montagne et de bonnes qualités maternelles.

A partir de son berceau situé dans la vallée de Tarascon sur Ariège, qui lui a donné son nom actuel, la race s’est développée pour constituer aujourd’hui l’essentiel du troupeau ovin dans le massif des Pyrénées.

La Tarasconnaise a largement supplanté les autres races locales apparentées, dans son berceau ariégeois d’abord puis dans les départements voisins où elle s’est imposée.

Elle est issue d’une population très ancienne venue de Syrie. Elle a été souvent métissée ; d’abord avec des Mérinos d’Espagne, améliorant la finesse de la laine, puis avec des races britanniques, améliorant la conformation de carcasse et la vitesse de croissance. Grâce à ces croisements, elle s’est différenciée des autres races de sa famille (Castillonaise) et est devenue la race allaitante la plus rentable des Pyrénées.

La première organisation collective remonte à 1937 avec la création à Foix de la fédération ariégeoise des syndicats d’élevage de la race ovine Tarasconnaise. En 1975 est crée l’UPRA qui sera reconnue en 1982. En 2008, l’UPRA s’est transformé en organisme de sélection reconnu par le Ministère de l’agriculture pour l’ensemble des races ovines allaitantes des Pyrénées centrales.

Sources : wikipédia /www.races-montagnes.com
crédit photo : PNR Pyrénées ariégeoises

20 février 2014
Exploration archéologique à Tourtrol

On pense à la zone du Rada comme une zone d’activités économiques lorsque l’on passe à proximité. Mais d’autres usages, d’autres installations ont-ils vu le jour avant ? C’est ce que se propose d’explorer le Pays d’art et d’histoire avec une conférence de Patrick Barbier, archéologue.

En effet, des prospections pédestres ont eu lieu dans les années 1970. Elles ont mis au jour une occupation antique sur cette zone située en bordure de l’Hers. En 2005, lorsqu’il est question d’aménager la zone, de nouveaux sondages sont entrepris. C’est ce que l’on appelle l’archéologie préventive. Patrick Barbier travaille alors à l’Inrap, Institut National de Recherches Archéologiques Préventives.

l’Inrap créé en 2002, assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique touché par les travaux d’aménagement du territoire. Il concourt à la diffusion des informations aussi bien auprès de la communauté scientifique que du public.

La découverte de fragments d’objets datant de l’Antiquité est renouvelée. Il s’y ajoute des signes d’occupation antérieure, du Néolithique notamment. Les hommes ont bien choisi de s’installer à proximité de la rivière, ce qui rend compte de l’importance de l’Hers comme axe de circulation entre le monde de la montagne et celui de la plaine.

Les indices livrent quelques informations sur la manière dont le sol a pu être occupé. C’est ce que va expliquer Patrick Barbier lors de cette présentation : les découvertes faites, comment on peut les interpréter, les métiers de l’archéologie préventive…

Rendez-vous à la salle municipale de Tourtrol le 1^ermars à 14h30. L’entrée est à deux euros. Nous vous attendons nombreux pour cette exploration archéologique !

20 février 2014
La formation MEI du Lycée Jacquard en lien direct avec les Monts d’Olmes

Travail en hauteur, travail en station, ski, réglementation des stations, c’est ce propose la formation MEI du lycée Joseph-Marie Jacquard. A l’issu de cette formation, l ‘étudiant obtient un diplôme de niveau IV qualifiant qui lui permet une insertion professionnelle à son issue.

Depuis quelques années le lycée s’est spécialisé dans le travail sur corde et travail en hauteur, un atout supplémentaire dans un entretien d’embauche, explique Ludovic Ruiz, enseignant MEI.

Un partenariat avec la station des Monts d’Olmes toute proche, permet aux étudiants de parfaire leur technique en situation réelle, mais également aux employés de la station de se former aux nouvelles techniques et notamment à la nivo-culture, c’est le cas de Christian Vié, agent polyvalent à la Station.

Chez les indiens d’Amérique il y avait les « faiseurs de pluie », aux Mont d’Olmes, il y a les « faiseurs de neige ».

Mais attention on ne dit pas faiseurs de neige mais nivo-culteur, pas plus qu’on ne dit neige artificielle mais neige de culture.

Une formation de quatre mois au lycée a permis à Christian de mettre à jour ses connaissances. Cours de fluide, de mécanique, d’électricité générale et industrielle lui ont appris à conduire des automates de station de pompage en lien avec les enneigeurs et de devenir technicien de maintenance de neige de culture.

Matthieu vient des Charentes Maritimes, sa passion pour la mécanique et le travail en station l’ont tout naturellement amené a passer son bac à Lavelanet. Il est actuellement en stage de mécanique aux Monts d’Olmes.

En ce jeudi après midi, les élèves de seconde apprennent à être autonomes à l’intérieur de la station. Accompagnés de leur professeur de sport et d’un moniteur de l’ESF, ils descendent en hors piste dans la poudreuse, un cour bien sympathique.

En savoir plus sur les formations du Lycée Jacquard ICI

A noter samedi 22 février, journée portes ouvertes

www.montsdolmes.com

18 février 2014
« Non à la réouverture de la carrière de Bédeilhac », le compte-rendu

On en a parlé il y a quelques semaines, un collectif a été créé afin de sensibiliser l’ensemble des personnes concernées par le projet de la réouverture de la carrière de Bédeilhac.

le 9 février 120 personnes assistaient à la première réunion du collectif.

Les invitations se sont faîtes de manière hâtive et probablement très incomplète et cela est heureux, d’une certaine manière, car la salle polyvalente d’Aynat était quand même comble.

Une ambiance courtoise malgré des désaccords entre une grosse majorité acquise à la cause du NRCB, et une minorité qui a su faire entendre qu’elle était favorable, elle, à l’existence d’une carrière à Bédeilhac

Voir le compte-rendu en entier ICI

Lien de la pétition www.petitions24.net/

Crédit photos : NRCB

18 février 2014
Le Roc des abeilles, le domaine des vaches Salers.

A l’heure de la mondialisation, où un porc peut parcourir des milliers de kilomètres avant d’arriver dans votre assiette et où l’on mange du cheval à la place du boeuf, Dominique a choisi la vente direct. Et ça marche.

« L’ambiance est à payer un peu plus cher, mais au moins savoir d’où ça vient »

La zone de chalandise, ou son triangle d’or comme il l’appelle, se situe entre Toulouse, Foix-Pamiers et Carcassonne, soit un parcours maximum de 200 km avant que la viande ne grille sur votre barbecue. Auparavant elle sera passée par les abattoirs de Pamiers et l’atelier SARL De Kérimel à Tabres où elle sera découpée et mise sous-vide.

Dominique a choisit d’élever des Salers, une race du Massif Central, il a eu un coup de coeur pour ces jolies bêtes avec de grandes cornes, et ils ne sont que cinq ou six éleveurs de Salers dans le département la majorité élevant des Gasconnes ou des Limousines. Et puis c’est une viande d’aussi bonne qualité.

« Chaque vache est capable d’être découpée en steak, à condition qu’elle soit bien engraissée et bien finie »

Dominique Déom est un passionné, pour lui l’agriculture c’est le plus beau métiers du monde, puisque on en vient à l’essentiel, nourrir les hommes.

« Producteurs et consommateurs, c’est un peu le même combat, on est fait pour vivre ensemble et faire des choses ensemble. Si c’est manger, c’est pas plus mal. Là on est sur des valeurs fondamentales »

Le Roc des abeilles
Le Nougarol
09300 Roquefort-les-Cascades
05 61 03 19 41 / 06 81 77 33 77
deom.dominique@orange.fr

Retrouvez les producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

18 février 2014