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  • « Pioncer riche » Chroniques d’Olivier de Robert

    « Pioncer riche » Chroniques d’Olivier de Robert

    Etre payé pour rester couché, ça à l’air pas mal comme « job » non ? En fait pas si simple comme on va le découvrir…

  • Première neige au refuge du Rulhe – récit d’une rando de fin d’été.

    Première neige au refuge du Rulhe – récit d’une rando de fin d’été.

    A 2185 m d’altitude, dans la haute vallée de l’Aston, au pied du pic du Rulhe, le refuge se situe à la croisée des chemins de Grande Randonnée : GR10, GR transfrontaliers, haute Route Pyrénéenne et tour des Montagnes d’Ax. Des accès pour tous les niveaux permettent de le rejoindre, en quelques heures, à la demi-journée ou à la journée.

    Depuis le barrage et l’étang de Laparan, une route, en mauvais état, nous conduit au pla de las Peyres à 1700 m ‘altitude. De là, le sentier traverse vers le sud le vallon du Pla de las Peyres, puis s’élève à gauche au-dessus du ruisseau de l’Aston. On rejoint ensuite la cabane de Garsan située au milieu des prairies, des brebis et des merens. 

    Après avoir traversé la prairie on s’oriente légèrement à gauche en suivant les marques jaunes sur les poteaux, puis l’on suit le sentier allant vers l’est  jusqu’au refuge. 500 mètres de dénivelé et 1h30 de marche pour arriver au pied du pic du Rhule et atteindre le refuge, une randonnée accessible à tous petit et grands.

    Mais en ce week-end de septembre, arrivés à 1900 mètres, quelques flocons de neige commencent à tomber, pas question de flâner, il fait froid et nous ne sommes pas équipés, il nous tarde d’arriver au refuge.

    Encore un petit effort et nous voici au refuge, dans la salle commune réchauffée par le poêle. L’accueil de Calou et Guillaume les gardiens de refuge, du chocolat chaud, de la bière d’Ax-les-Thermes, des jeux avec les enfants, et nous voilà requinqués.

    A 19h00, c’est le repas : soupe de légumes, daube de boeuf et semoule, fromage et tarte, le tout arrosé de vin, et la journée fini très agréablement. Il n’y a plus qu’a aller dormir et récupérer.

    Dimanche matin, réveil sous la neige. Le temps d’un petit déjeuner et de la confection d’un bonhomme de neige, il faut penser à repartir.

    Du refuge les buts de randonnées sont nombreux avec notamment les étangs de Fontargente, l’Estagnol, les étangs de Joclar, les crêtes des Calmettes, les crêtes des Isards, la vallée du Riutort et bien sûr le pic de Rulhe, mais aujourd’hui avec la neige et les quelques degrés seulement au dessus de zéro, nous décidons de redescendre directement, les étangs se sera pour la prochaine fois.

    Le refuge est ouvert jusqu’au 2 octobre, l’hiver sur réservation, et dispose d’une capacité de 53 couchages, répartis en un dortoir de 10 places et des dortoirs de 6, 4 et 2 places avec un matelas et couvertures.

    rulhe.com

    Contact : 
    EN SAISON : 05 61 65 65 01
    HORS SAISON : 06 74 24 50 71
    refuge@rulhe.com

     

  • Ha que je cherche 150.000 balles : Chroniques d’Olivier de Robert

    Ha que je cherche 150.000 balles : Chroniques d’Olivier de Robert

    Olivier de Robert nous rappelle à sa manière la déconvenue de cet été que Pamiers à connue avec « Johnny »

  • Gardner Aerospace Belesta, une unité industrielle en devenir ?

    Gardner Aerospace Belesta, une unité industrielle en devenir ?

    C’est vendredi dernier que l’équipe dirigeante de GARDNER AEROSPACE inaugurait la rénovation des locaux de Belesta. L’occasion pour élus et invités de découvrir la philosophie et les savoir-faire de cette unité industrielle qui compte plus de 45 salariés sur le Pays d’Olmes.

    Nick Sanders le pdg de GARDNER AEROSPACE et Christian Périchon pdg de GARDNER AEROSPACE FRANCE avaient invité une cinquantaine de personnalités du monde économique et des élus locaux et territoriaux en présence de Marie Lajus préfète de l’Ariège, à visiter les locaux rénovés de l’entreprise GARDNER BELESTA appartenant au groupe.

    GARDNER AEROSPACE est un groupe anglais (Détenu à 100% par le Fonds d’investissements BETTER CAPITAL depuis 2010) en plein développement qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 175 millions d’euros et réalise depuis quelques années des acquisitions, qui lui permettent aujourd’hui de répondre à la demande de donneurs d’ordre dans l’aéronautique, le transport ferroviaire ou le secteur des pétroles.

    Le Groupe a aujourd’hui une assise internationale (Inde, Pologne, …) avec des usines modernes dotées d’une grande capacité de moyens industriels récents et performants : 30 stations CATIA, 25 machines de contrôle 3D, 270 machines d’usinage, 100 presses et plieuses, des chaines de traitements de surface intégrées, de très nombreuses certifications et homologations qualité…

    Le site de BELESTA fait partie de cette stratégie, et l’entreprise « anciennement » SALVAIRE, rachetée en 2007 par AIRIA puis par le GROUPE GARDNER en 2012 passe sous le pavillon anglais. Il était logique pour les dirigeants de configurer l’unité (entreprise autonome juridiquement et détenue à 100% par GARDNER) et de la mettre au standard des autres établissements du groupe : 2 millions d’euros ont été investit pour cette dernière rénovation en machines et réflexion des locaux (peinture, aménagement, mise aux normes et standards du groupe)

    Quel avenir pour ce site ?

    Cette inauguration a permis aux dirigeants de rappeler leur intérêt pour l’unité de Belesta ; un savoir faire spécifique et difficile à trouver en France. Ainsi, bien que « Belesta » soit éloignée des centres de décisions et de production des donneurs d’ordres, positionnée dans un bassin rural, cela n’affecte pas l’intérêt du groupe qui est compensé par le savoir existant comme se plait à le dire Nick Guttridge le Vice-Président en charge du développement.

    Pourtant, le site de BELESTA n’est positionné que comme un sous-traitant de rang 2 et la plupart de son chiffre d’affaires (60%) est fourni par AUBERT & DUVAL. L’entreprise, comme beaucoup aujourd’hui est à la merci des fluctuations des commandes du secteur aéronautique essentiellement ; ce qui pour simplifier, peut aussi bien aller dans le bon sens avec des recrutements et d’autres investissements si le secteur offre de nouvelles perspectives, mais aussi comme Belesta l’a déjà connu en 2003, une baisse des effectifs pour compenser une baisse de charge.

    Souhaitons donc, que l’embellie du secteur aéronautique continue afin que le pari pris par l’équipe dirigeante de GARDNER AEROSPACE soit gagné.

     

  • Les cantines se mettent « au terroir »

    Les cantines se mettent « au terroir »

    C’est vendredi dernier, alors que se déroulait le festival des saveurs sur Ax-les-Thermes, qu’une centaine de producteurs, gestionnaires d’établissements et de cantines locales se réunissaient pour un débat sur l’avenir des cantines, des circuits courts et de la « bonne bouffe » dans nos cantines du département. A l’initiative du Conseil départemental, cette première table ronde a permis de faire le point sur le sujet.

    On le sait déjà depuis quelques années, le département fait un effort pour développer les relations entre les cantines de collèges et les producteurs locaux. Manger bien, manger bio parfois, en tout cas manger local devient un souci régulier pour les gestionnaires de la restauration collective du département : On sait ce qu’on mange, cela fait fonctionner les filières locales de production et cela régale les anciens comme les scolaires !

    Le débat, après un accueil par Dominique Fourcade maire d’Ax-les-Thermes, fut lancé par Rachid Arhab qui avouait ne pas maitriser encore toutes les subtilités de la gastronomie locale, et heureux et surpris chaque jour des richesses des propositions faites, aussi bien par les chefs ariégeois que des producteurs encore peu connus dans les sphères parisiennes.

    Henri Nayrou à l’initiative du rendez-vous à proposé de développer quatre actions vertueuses pour accélérer l’utilisation des produits locaux dans les cantines et la restauration collective du département, il l’a martelé lors d’un discours d’ouverture comme une profession de foi :

    «En premier, je crois dur comme fer de notre territoire que l’atout essentiel de l’Ariège, c’est à la fois son image d’authenticité. Ce qui pouvait passer pour une image du passé, va devenir un atout pour l’avenir, ainsi résumée, après avoir été les défauts de ses qualités, notre Ariège va profiter des qualités de ses défauts.

    Secundo, depuis 4 ans, j’avais engagé l’ancien Conseil Général à appuyer le Festival des saveurs d’Ax les Thermes parce que, comme d’autres d’ailleurs en Ariège, il est un remarquable levier de communication. Demain, le festival recevra le championnat de France de cuisine amateur. C’est bien mais pas suffisant à mon goût. Je rêve d’un mouvement de fond, restaurants, tables d’hôtes,  cantines, produits bio, frais, naturels mêlés qui fasse accéder notre Ariège à la notoriété sur ce qu’elle a de meilleur à mettre sur son press-book.

    Tertio,  de nombreuses collectivités, communes, intercommunalités  se sont attachées il y a  20 ans à organiser pour les mômes des repas au choix, naturels, bio, traditionnels sortis de la terre du 09. Je leur tire  chaleureusement mon chapeau.

    Enfin, Aujourd’hui donc, les mouches ont changé d’âne. Manger sainement, c’est tendance. Manger bio, c’est parfois plus cher mais c’est meilleur. La presse, la tv, la pub rivalisent d’offres de bons plans. La mode est au bien-être et au soin de soi, aux circuits courts et aussi aux saveurs retrouvées. Et c’est là que notre Ariège retrouve de l’attrait car elle a toujours été porteuse de vraies senteurs, de vraie vie. Et ses pionniers de la restauration collective scolaire se sont enhardis. Dans les cantines du primaire, des collèges et des lycées, la montée en régime des repas ariégeois est forte. Les premiers agriculteurs qui se sont positionnés sur ce créneau incertain au départ, ont été rejoints par d’autres qui ont découvert les bienfaits de la valeur ajoutée sur des bases de qualité. La Chambre d’agriculture présidée par François Toulis a fait elle aussi sa mue et s’est lancée à fond dans sa Plate-forme.»

    Le Président de la Chambre d’Agriculture François Toulis a été invité à cette occasion à présenter le fonctionnement de la plate-forme des Terroirs d’Ariège que la Chambre a mis en place. Elle joue un rôle essentiel aujourd’hui auprès de la légumerie, comme elle joue déjà un rôle important dans l’approvisionnement des établissements aujourd’hui.

    Henri Nayrou a rappelé entre temps, qu’ il y a maintenant 10 ans que les départements ont reçu la compétence de la restauration dans les collèges, donc la responsabilité pour l’Ariège de faire manger 7 à 8000 adolescents. Dès septembre 2005,  les objectifs affichés par le Conseil Départemental ont été de faire des temps du repas une vraie éducation au goût, à l’équilibre alimentaire, à la diversité et à la qualité des produits.

    Depuis, le repas 100% ariégeois dans tous les collèges, le même jour, une fois par mois, un long chemin a été parcouru. C’est tant mieux.

  • Rentrée scolaire 2016 : Un Marathon pour élus et agents en charge des dossiers scolaires

    Rentrée scolaire 2016 : Un Marathon pour élus et agents en charge des dossiers scolaires

    Chaque année, c’est le même bal d’élus et représentants des instances en charges de la gestion des établissements scolaires sur le département. Pendant une semaine c’est le marathon pour organiser un plan de visite parfois à raison de 3 ou 4 établissements par jour où chacun est invité à être représenté et échanger avec les équipes des différents établissements visités y compris les représentants des élèves et parents d’élèves.

    Le Conseil départemental à l’initiative d’Augustin Bonrepaux, il y a quelques années s’organise un plan de visite et  fait sa rentrée. Il profite de l’occasion pour rencontrer les personnels techniques et administratifs des différents établissements dont il a la charge, Rectrice, Inspecteurs Académiques se doivent d’être présents pour fluidifier les relations avec les collectivités et les enseignants : La rentrée est souvent l’occasion de faire remonter les « dossiers » qui n’ont pas été réglés avant les départs en congés.

    «C’est une très bonne chose d’aller au contact des élèves, des personnels encadrant et des personnels techniques, c’est un moyen aussi de remédier à certaines anomalies ou subir certaines critiques…Il y a la reconnaissance du travail permanent des personnel du conseil départemental pour améliorer le fonctionnement de ces établissements» précise Henri Nayrou

    Le président du Conseil Départemental en visite est accompagné des élus en charges de l’éducation ; Nicole Quilhem Conseillère départementale et Maire de Mirepoix, et Monique Bordes présidente de la commission éducation, mais également des techniciens en charge de la gestion des cantines, de l’informatique et transports scolaires (Mme Roux Directrice Education et Nicolas Micas Directeur des Services Informatiques)

    Chaque année, les investissements dans les collèges représentent un montant important du budget de la collectivité (Plus de 2 millions d’euros sur 15 établissements en 2016). Mais le budget le plus important est sans nul doute celui du transport scolaire qui représente 7,9 millions d’euros pour assurer le déplacement quotidien de 7344 élèves demi-pensionnaires.

    A noter que le département dispose de 120 agents territoriaux dans les collèges, essentiellement consacrés au fonctionnement des cantines.

    Enfin pour compléter cette petite série de chiffre ; la rentrée de la semaine a vu 5901 élèves rentrer au collège soit un petit peu moins que l’an dernier ! (5928 en 2015)

    Cette année, le nouveau collège de Mazères a été baptisé : « Collège Gaston-Fébus »

    Inauguré l’an dernier, le nouveau collège de Mazères a été enfin baptisé. Après un vote et des propositions qui allaient de Nelson Mandela en passant par Michael Jordan, la collectivité a choisi de baptiser ce nouveau collège d’un illustre ancêtre ariégeois et en utilisant l’orthographe « Gasconne ».

    Gaston Fébus seigneur fantasque et énergique règne dans les Pyrénées, sur le comté de Foix et le Béarn (capitale : Pau), de 1343 à 1391. Gaston III se fait surnommer Phoebus ou Fébus (soleil en langue d’oc), sans doute en raison de sa chevelure blonde. Mécène, il cultive son image en dissimulant les mauvais côtés de sa personnalité. Pour assurer sa notoriété, il écrit lui-même le Grand Livre de la Chasse, reflet de la passion qui lui coûta la vie : il meurt à 61 ans d’une crise cardiaque au cours d’une chasse à l’ours dans les Pyrénées. (Source : Herodote.net)

    C’est Martine Rumeau principale du collège, qui a eu la délicate charge d’ouvrir la séance officielle de ce baptême qui a donné également lieu à la remise de la médaille de la ville à Monsieur Henri Nayrou par Louis Marette Maire de Mazères. Gaston Fébus est en effet très disputé entre Foix et Mazères semble t’il car il y venait régulièrement pour la chasse ; Fébus avait fait du château de Mazères sa résidence préférée en Pays de Foix (Construit en 1365 entre l’Hers et la porte de Belpech, le château sera incendié accidentellement en 1493, restauré en 1554 et 1580, il sera définitivement détruit à la fin des guerres de religion en 1633.

     

     

     

     

     

  • Paul Fontvieille : le Carré de l’Ange un rêve de 20 ans !

    Paul Fontvieille : le Carré de l’Ange un rêve de 20 ans !

    Arrivé en Ariège il y a une vingtaine d’année, Paul Fontvieille passe devant les terrasses du Palais des évêques à Saint-Lizier ; le site lui parait magique, idéal pour en faire un site gastronomique qui pourra attirer les amateurs de plats choisis et les touristes en veille de sites et expériences mémorables… Aujourd’hui, il y  propose une cuisine raffinée à base de produits du terroir et des produits de la pêche d’Hendaye à la Méditerranée dans son établissement amiral : Le Carré de l’Ange.

    Une terrasse surplombe le village médiéval de Saint-Lizier et à l’ombre d’arbres centenaires, les convives commencent à se régaler. Paul Fontvieille pratique ici une cuisine originale comme traditionnelle à base de produits du terroir si possible Bio quand il peut les trouver.

    Le Carré de l’Ange est flanqué entre le Mont Vallier et le site du Palais des Evêques à Saint-Lizier : deux sites majeurs et emblématiques du Couserans. D’un rêve de vingt ans, il en a fait un établissement amiral où il peut accueillir couples, familles, évènements dans ses multiples salles intérieures ou en terrasse. Le site du Palais, permet également l’utilisation de salles de réunion ou de salles d’exception pour organiser des évènements professionnels avec une grande table d’Ariège à proximité.

    Paul Fontvieille oeuvre également en altitude et en hiver à Guzet Neige au Papayo qu’il a repris il y a quelques mois et au restaurant d’altitude le Chalet de Beauregard au pied de la piste Noire du Freychet, pic mythique des skieurs chevronnés.

    Découvrir le Carré de l’Ange : http://www.lecarredelange.com

     

  • Un bras de mer à Luzenac ?

    Un bras de mer à Luzenac ?

    CET ÉTÉ, NOUS VOUS INVITONS À DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR VOS PYRÉNÉES SI CHÉRIES GRÂCE À UNE SÉRIE ANIMÉE PAR ISABELLE CORBIÈRES, GÉOLOGUE ET GUIDE, SUR LA GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES EN 5 ÉPISODES.

    TROISIÈME ÉPISODE DE LA SÉRIE, SUR L’HISTOIRE DE LA GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES PRÉSENTÉE PAR ISABELLE CORBIÈRES. UN TROISIÈME ÉPISODE QUI NOUS RAPPELLE LA FORMATION DES PYRÉNÉES ET SON ÉTAT ACTUEL SUR LA BASE D’OBSERVATION DU SOUS SOL DU PLATEAU DE BEILLE EN HAUTE-ARIÈGE.

     

    Derrière nous (depuis le plateau de Beille) s’offre le massif de Saint Barthélemy qui appartient à la plaque Europe et la plaque sur laquelle nous sommes à Beille est sur la plaque Ibérique. Nous sommes sur une limite de faille. (Faille Nord-Pyrénéenne)

    Quand vous passez à Bestiac ou à Caussou un peu plus loin de l’autre côté de la vallée sur la route des corniches et que vous allez à Lordat, vous passez sur la faille entre la plaque Ibérique et la plaque Europe.

    Le massif de Saint-Barthélémy  est composé de roches anciennes comme le gisement des carrières de talcs de Luzenac ou la Carrière de Trimouns.

    Cet évènement géologique (la faille entre la plaque ibérique et la plaque Europe) est mondialement connu car il s’agit du plus grand gisement de talc exploité au monde : la mine des Talcs de Luzenac

    Comment s’est produit le Talc ? 

    Le gisement de Talc est directement lié à la collision des deux plaques présentes ici où à l’époque il y a avait des eaux profondes et un amincissement de la croute terrestre avec des températures très importantes (plus de 600 degrés) qui a créé un hydrau-thermalisme de très haute températures sur cette faille (la faille Trimouns) et d’autres petites failles .

    La faille à l’époque ressemblait certainement à un bras de mer avec des eaux profondes. (Oui oui il y a eu la mer à Luzenac 🙂

    La faille de Trimouns est une ancienne faille où les eaux ont pu circuler, il y a des Schistes en contact avec des calcaires dolomitiques (qu’on appelle aussi la dolomite).

    Le calcaire dolomitique associé à ses eaux chaudes ont pu permettre la présence de ce Talc qui est du silicate de magnésium , c’est ce contexte très particulier de cette zone de futur collision entre les deux continents.

     

  • Le pré Cathare, un camping au carrefour des 4 M

    Le pré Cathare, un camping au carrefour des 4 M

    Le Pré Cathare prend de l’ampleur chaque année depuis sa reprise en 2013 par la famille Addioui : extensions, bungalow, stratégie de développement axée sur la voie verte avec une association « traverse 119 », le tout en se positionnant au centre des 4M du Pays des Pyrénées Cathares. Petite présentation en vidéo en compagnie d’Hassan qui nous a accueilli chaleureusement.

    Depuis des années, le couple Addioui œuvre sans relâche (d’abord comme gestionnaire, puis comme propriétaire), afin d’hisser le Pré cathare parmi les plus beaux campings d’Ariège. Le Pré cathare est passé de 2 à 6 ha, il offre 150 emplacements, disposés en trois pôles : le tourisme, le résidentiel et le passage. Un permis de construire a été accepté pour agrandir le site et offrir à terme 200 emplacements.

    Le projet est en cours de montage financier. Après le classement trois étoiles tourisme établi en septembre 2012 par Atout France, agence de développement touristique, et qui cours jusqu’en septembre 2017, les propriétaires ont installé 14 nouveaux bungalows « Sun Living » dans leur parc, au sein d’une magnifique parcelle avec aire de jeux pour enfants.

    Des bungalows avec pièce centrale ouverte et donnant sur une terrasse couverte, qui permet une extension du séjour. Durant l’hiver, Hassan Addioui a aménagé une aire pour les campings caristes à proximité des sanitaires, une aire en épi avec 8 emplacements stabilisés.

    En cours d’aménagement une petite retenue d’eau face aux montagnes. « On a dévié l’eau partant au pluvial pour créer ce plan d’eau. Tout autour nous y planterons des arbres », explique Hassan. Juste à côté et face aux Pyrénées, une zone consacrée au camping traditionnel. Cette zone a connu un franc succès encore une fois cet été grâce à ces emplacements ombragés et aux installations : point eau, barbecue, borne électrique…

    Au Pré Cathare, les 70 résidents permanents ont mis en valeur leur pied à terre Ariègeois. Les résidents ont investi leurs parcelles, jardins, haies, décorations extérieures, tout est mis en œuvre afin de faire du Pré Cathare un petit coin de paradis, avec vue sur les montagnes et Montségur.

    Outre l’accueil et la convivialité, les touristes ont accès à un parc de vélos (certains résidents laissent d’ailleurs les leurs à disposition), au billard gratuit … Ici tout est mis en place pour que le locataire se sente chez lui, quitte à participer à l’élaboration de fresques dans la salle commune. L’ été dernier et pour occuper les enfants (quand ils n’étaient pas à la piscine ou sur l’aire de jeux), Hassan leur a fait dessiner différentes fresques (comme la tragédie cathare) ou des portraits d’hommes célèbres. Nelson Mandela y côtoie l’abbé Pierre, sur une façade, d’autres jeunes ont dessiné Marc Sanchez.

    Pour Hassan Addioui :  » le camping offre de plus en plus d’atouts. Ce n’est pas un hasard si les nouveaux arrivants choisissent le Pré cathare. Ici, nous sommes au carrefour de nombreuses destinations. » De Toulouse, Bordeaux, Perpignan ou Montpellier les résidents « ont une position stratégique et géographique pour sillonner l’Ariège » souligne Hassan. Pour dynamiser l’économie du Pays d’Olmes, touristes de passage ou résidents permanents sont invités à découvrir restaurants, activités culturelles ou sportives …

    Mais le Pré cathare, c’est aussi sous la houlette d’Hassan Addioui la mise en valeur du patrimoine. Président de l’association traverse 119, l’homme milite pour la Voie verte et invite ses clients à découvrir cette « colonne vertébrale, un lien entre Aude et Ariège ». Par ailleurs, et avec le soutien des services techniques de la mairie de Lavelanet, Hassan a nettoyé le chemin des tisserands cathares (chemin allant de Lavelanet à Montségur) qui jouxte son camping.

    Quand on se promène dans le Pré cathare, une question se pose : camping ou petit village ? Mais au vu de la convivialité, de la bonne humeur régnant en maitre, tous répondent sans hésiter : petit village …

    Source : d’après texte de Nadine Ribas-Douet

  • Les Délices de Pascale à Saint-Lizier, un voyage au cœur des saveurs !

    Les Délices de Pascale à Saint-Lizier, un voyage au cœur des saveurs !

    Des confitures, des gelées, des chutneys, des coulis, des produits 100% naturels sans colorants et sans conservateurs, préparés avec 63% de fruits pour restituer le goût originel des fruits frais, c’est ce que propose depuis 2013 « La Maison Jougla », avec ses deux marques de confitures : « Les Délices de Pascale » et « Confitures et Traditions ».

    C’est à Saint-Lizier dans le Couserans, que Pascale et Bernard Jougla développent une gamme de recettes et de saveurs originales avec seulement des fruits, du sucre, de la pectine et du savoir-faire ».

    Un savoir-faire qui se traduit par deux marques :

    « Les Délices de Pascale » (du prénom de madame Jougla) une marque haut de gamme destinée surtout à l’export ; Etats-Unis, Canada, Ukraine, Bulgarie, Lituanie, Allemagne, Suède, Hongrie, Japon et Chine et en circuits spécialisés ; épiceries fines, hôtellerie-restauration haut de gamme.

    La marque « Confitures et Traditions » est proposée plutôt sur le marché intérieur en grandes et moyennes surfaces, à des prix plus abordables.

    Gourmand de formation

    « Je n’ai pas inventé la confiture« , nous confie Bernard jougla, « je l’ai appris quelque part« . En effet, électrotechnicien à la base, il se définit lui même comme « gourmand de formation« , une bien belle formule.

    Si Bernard et Pascale privilégient les filières courtes, ils misent davantage sur la qualité des produits, c’est pourquoi ils peuvent aller loin chercher « le fruit » qui donnera la meilleure confiture.

    pour preuve de qualité les récompenses et les médailles :

    – Médaille d’or au Concours général Agricole 2013 pour sa gelée de pomme

    – Médaille d’or au salon de l’agriculture 2014 pour sa confiture de fraises.

    – Prix d’ Excellence 2016 pour le Concours des Confitures (décerné au vu des résultats obtenus lors des trois dernières sessions du Concours Général Agricole et récompense l’ ensemble du travail du Maître Confiturier.)

    Plus qu’une récompense, ces médailles sont pour Bernard une façon de se remettre en question. Quoi de mieux donc que d’être jugé par des personnes qui mangent vos produits.

    « Quand on est récompensé par une médaille d’Or, c’est que l’on a fait les bons choix ; les bons choix des fruits, les bon choix des recettes pour le consommateur » explique Bernard

    Avec 55 saveurs différentes, des produits réalisés en fonction des saisons et des expériences créatives, chacun pourra trouver à La Maison Jougla sa confiture de prédilection.

  • « Manhattan Marilyn », le thriller du plus new-yorkais des écrivains Ariégeois

    « Manhattan Marilyn », le thriller du plus new-yorkais des écrivains Ariégeois

    Auteur – éditeur ariégeois de coeur, Philippe Laguerre-Ward est né le 13 juillet 1958 à Bordeaux, il débarque en Ariège début août 1958 dans le village familial de Gourbit. Pendant une vingtaine d’années, il effectuera les trajets Bordeaux (où il vit) – Ariège (où il passe toutes les vacances scolaires à chercher le trésor des cathares dans les grottes et les châteaux ariégeois) avant de s’installer définitivement à Pamiers en 1982.

    marilyn2Ecrivain et éditeur par passion, il dévore les livres, il en possède plus de 10 000 et il les a quasiment tous lu. De Oui-Oui au Clan des 7 en passant par le Club des 5, le virus l’a pris dès son plus jeune âge et ne l’a plus lâché. Mais Philippe est fan d’un genre particulier qu’il appelle « les mauvais genres » et qui se situent dans le domaine de l’imaginaire (Science-fiction, fantastique, polar, fantasy ….).

    Il décide d’écrire il y a une trentaine d’années, le jour où, déçu par un roman, il se dit qu’il pourrait faire mieux et se lance dans l’écriture de son premier ouvrage, « Artahe » l’histoire d’un Dieu Ours dans les Pyrénées. Cela lui prendra 10 ans.

    Avec une quinzaine de nouvelles, un recueil Noir Duo (Rivière Blanche) et un roman (le chant de Montségur) sur le trésor des cathares écrit en collaboration avec  Sylvie Miller, Philippe Ward est l’un des rares écrivains de l’imaginaire français.

    Aujourd’hui, et sous son vrai nom, Philippe Laguerre nous livre un thriller sur deux grands mythes américains : Manhattan et Marilyn.

    C’est suite à un voyage à New York, dont il tombe fou amoureux, que l’envie le prend d’écrire sur la ville qui ne dort jamais, ou plutôt « la ville qui vit tout le temps » comme il préfère la décrire. Depuis 2010 il y retourne chaque année. En 2011 il tombe sur un livre « Une blonde à New York » avec des photos de Marilyn qu’il trouve superbes. Philippe a trouvé son idée, « Manhattan Marilyn » un thriller qui bouge aussi vite que New York.

    Résumé :

    Ancienne Marine en Irak, Kristin Arroyo découvre dans les affaires de son grand-père décédé – un célèbre portraitiste – des clichés inédits de Marilyn Monroe. Aidée par un photographe, elle décide de monter une exposition. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : une mystérieuse organisation s’en prend à eux. Pourchassée, traquée, la jeune femme va rapidement comprendre que son destin est lié à celui de Marilyn Monroe et s’efforcer de reconstituer les derniers jours de l’égérie hollywoodienne afin de percer le mystère qui entoure sa disparition.

    Manhattan Marilyn
    Philippe Laguerre Paru le 20 mai 2016
    Roman (broché)

  • Charcuterie André Cazaux, tradition et savoir-faire depuis 1969

    Charcuterie André Cazaux, tradition et savoir-faire depuis 1969

    Depuis près de 50 ans, au coeur du Couserans, la Charcuterie André Cazaux élabore des produits charcutiers de Qualité dans le plus pur respect de la tradition du « Terroir ».

    C’est en 1969 qu’André Cazaux et sa femme reprennent un petit magasin rue Villefranche à Saint-Girons. Suivra un deuxième magasin avec un petit laboratoire.

    En 1991 la société a l’opportunité de s’installer dans la zone d’activités de Lorp-Sentaraille où elle installera une unité de fabrication. L’entreprise se développe rapidement et très vite jean-Luc Cazaux rejoint son frère Serge pour renforcer cette réussite professionnelle. En 1995, suite à la disparition brutale de leur père, Jean-Luc et Serge reprennent la direction de l’entreprise pour perpétuer la tradition.

    Aujourd’hui ce sont 32 personnes qui travaillent dans l’entreprise familiale.

    Les porcs lourds proviennent exclusivement du bassin pyrénéen et sont nourris par des aliments à base de céréales. ils sont ensuite découpés et désossés dans les ateliers de Lorp.

    Preuve de qualité,  le Concours Général Agricole, constitué de 3 400 jurés représentant l’ensemble de la filière, a décerné cette année à l’entreprise André Cazaux deux Médailles d’or : la première dans la catégorie Jambon Sec Supérieur, la seconde dans la catégorie Saucisson Sec à l’Ancienne de 250 à 500 g pour son Saucisson Cendré. Avec une première récompense en 2008 avec une médaille d’argent obtenue au Salon International de l’Agriculture pour son Jambon Sec du Couserans, ce sont 14 médailles qui couronnent le travail de la famille Cazaux.

    Mais on ne s’arrêtent pas en si bon chemin. «Le marché français est difficile en ce moment» nous explique Jean-Luc Cazaux, c’est pourquoi l’entreprise c’est associée avec deux entrepreneurs pour attaquer l’export. Une personne à été embauchée et la charcuterie exporte aujourd’hui à Berlin, à Oslo, à Copenhagen et en Belgique.

    Un autre projet cher au coeur de Jean-Luc, c’est l’élevage de porc de plein-air dans le Couserans. Un projet qui devrait bientôt voir le jour puisque un test d’expérimentation est en cours.

    «Une des clés de la réussite, c’est le produit avant tout, nous explique Jean-Luc, nous sommes dans un terroir de traditions, il faut renter dans cette démarche traditionnelle et ne pas déroger de ça. Amener du goût, rester dans le traditionnel, c’est ça notre innovation.»