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Une animation émouvante sur le rugby

Une soixantaine de personnes se sont déplacées pour une animation qui a démarré par un apéritif de l’Amicale des anciens du stade lavelanétien…

Le pays d’art et d’histoire en collaboration avec l’Amicale des anciens du stade de Lavelanet et le stade a proposé une animation liée au rugby au cinéma « Le Casino » à Lavelanet. Pour cet autre regard sur le rugby, le service culturel de Lavelanet a aussi été mis à contribution pour la mise en place de l’infrastructure.

Une soixantaine de personnes se sont déplacées pour une animation qui a démarré par un apéritif de l’Amicale des anciens du stade lavelanétien. Marc Carballido a ensuite ouvert la soirée avec un mot d’introduction. Il a rappelé que le rugby est très important sur le territoire, que c’est une véritable culture et que, en ce sens, il a tout à fait sa place au sein du pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares.

Remy Pech a introduit la soirée avec une conférence portant sur la diffusion du rugby. On a tendance à croire que c’est un sport de campagne mais il est né dans les villes. Ce sont d’abord les étudiants qui l’ont mis en œuvre. Ainsi, les couleurs du premier club français, celui du Havre, reprennent-elles une bande bleu ciel (la couleur d’Oxford) et une bande bleu foncé (couleur de Cambridge).

Peu à peu, différentes couches de population s’y sont intéressées. Le fait que l’on joue à la prairie des Filtres à Toulouse a beaucoup contribué à la connaissance de ce sport. Les élèves vétérinaires l’ont souvent pratiqué et lorsqu’ils ont exercé leur métier à la campagne, ils l’ont propagé. Les instituteurs ont également joué un rôle majeur. Un élément important a été aussi la prise en charge sociale du rugby par les industries. Les patrons y ont vu un intérêt dans le renforcement de l’esprit maison tout comme les syndicats.

La conférence a été suivie de la projection du film de Jean-Pascal Fontorbes et Anne-Marie Granié. « 12 ½ » est un film miroir dans lequel André Boniface raconte son morceau de vie avec son frère Guy Boniface. Ce film explore la mise en scène de l’identité narrative au cinéma et traite de la présence dans l’absence. Il retrace, à travers l’esprit fraternel des Boniface, l’histoire d’une génération et d’un esprit rugby.

A la suite de la projection, Jean-Pascal Fontorbes a expliqué qu’il a cherché à travers ce documentaire à montrer qu’on ne joue pas au rugby à Lavelanet comme on jour au rugby à Graulhet. Il y avait un intérêt à montrer cette époque du rugby, cette diversité. Il a mis en scène le côté simple du rugby. Comme cette scène où les joueurs se présentent un à un devant Roger Couderc pour la télé. Ils se passent le ballon, parfois le ballon tombe. C’est bon enfant. Il y a des enfants qui sont juste à côté et qui jouent. Les joueurs ne sont pas inaccessibles. Le débat avec la salle a ensuite été l’occasion d’évoquer les difficultés d’aujourd’hui et le challenge de ne pas voir disparaître le rugby des petits clubs. Aldo Quaglio et Michel Bonhoure ont souligné la qualité du film. Ils ont évoqué leurs souvenirs lors des matchs avec André Boniface.

La prochaine animation du pays d’art et d’histoire aura lieu le 12 mai prochain à Saint-Julien-de-Gras-Capou pour une visite exceptionnelle de l’église avec la participation du restaurateur des peintures, Hervé Langlois et de Marina Salby guide conférencière pour la partie histoire.

Photogramme du film « 12 ½ » André Boniface face à son frère Guy 

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