L’Ariège de 175 000 habitants n’est pas suffisant pour constituer une entité territoriale digne des nouveaux plans du gouvernement Valls. Les motivations essentielles du remaniement ministériel de ce matin on le sait sont ; efficacité, réduction de la dette et relance de l’activité. Alors que les chiffres de l’INSEE sur la dette (4,3% du budget au lieu de 4,1% prévu) viennent de tomber, l’idée déjà soulevée par, le maintenant, ancien premier ministre, Jean-Marc Ayrault, était de réformer les départements, les regrouper voire dans certains cas, les remembrer totalement et parfois les faire disparaitre. Des travaux d’études et de projection réalisés par les équipes du Ministère de l’Intérieur.
Est-ce le cas pour l’Ariège ?
Non pas exactement, nous sommes certes passé à coté d’une élimination pure et simple, mais sous la pression du second personnage de l’Etat (Jean-Pierre Bel encore président du Sénat qui a mis son poste en balance), le département de l’Ariège n’a pas été dissout (le principal projet était de rattacher le Pays d’Olmes à l’Aude et d’étendre la Haute Garonne jusqu’à Ax-les-Thermes en prenant le Couserans comme base arrière du Comminges très fortement enclavé.
Il n’en a rien été, et l’Ariège a conservé son nom et une grande partie de son territoire (Certains élus de la haute Ariège ayant menacé de demander un rattachement à l’Andorre, ce qui aurait été possible parait-il dans le cadre de la constitution Andorrane et Française, le président Hollande étant prince d’Andorre, poste partagé avec l’évêque de la Seu d’Urgell comme chacun sait)
Ainsi, comme on peut le voir sur la carte récupérée place Bauveau (Ministère de l’intérieur), avant le départ de Manuel Valls, que l’Ariège s’est agrandie de plusieurs Cantons.
Le Canton de Mirepoix compte dans les projets, une extension à l’Est jusqu’à Bram (ce qui permet enfin à Mirepoix d’avoir un accès direct à l’autoroute des 2 mers et un désenclavement sans précédent, puisque le Pays de Mirepoix sera dorénavant à 25 minutes de la Mer)
En ce qui concerne la partie occidentale, le projet englobe Comminges et Luchonnais. Ce qui fait devenir l’Ariège première destination d’hiver des Pyrénées avec 6 stations de ski, et double le nombre de Golfs sur son territoire, avec en sus Unjat, le Golf d’Altitude de Luchon.
Le Couserans, devient donc, dans ce projet, le premier territoire « Thermal » du département et détrône du coup les vallées d’Ax-les-Thermes, qui ne deviennent que la deuxième zone après le Luchonnais-Couserans malgré le gros travail effectué par la Mairie pour permettre à la ville thermale de renouveler son patrimoine thermo-ludique.
Coté Nord, Saverdun et Mazères récupèrent le Canton de Nailloux avec en prime la réserve du Lac de Nailloux et…le Village de marque. La CCIT de l’Ariège prend du coup de l’envergure et double le nombre de ses ressortissants et les recettes fiscales qui vont avec !
Dans ce nouveau schéma, un déplacement de la ville préfecture (actuellement Foix) est envisagé dans ce cadre pour Pamiers qui reste plus central sur cette nouvelle configuration territoriale. Foix devenant sous-préfecture. Le Conseil General ou « Territorial » devrait construire de nouveaux bâtiments en bordure du Canal à proximité du boulevard de la Libération.
Ce projet resté secret pour cause d’élection municipale jusqu’à Dimanche soir, sent le souffre, les toulousains qui restent attachés à leur habitudes ne voient pas l’intérêt d’un tel rapprochement, « C’est le mariage. De la Carpe et du Lapin ! » aurait dit le nouveau maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc..
Voir l’article complet dans la dépêche du Midi du 31/03/14
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