Saint-Jean-de-Verges, sur les routes en Ariège
En latin « Sanctus Joannes de Virginibus », sa position géographique lui a donné un parcours historique dans l’histoire du département de l’Ariège. Le « Pas de la Barre » marque la frontière entre la plaine et la zone de montagne qui sera, au Moyen Age, appelé le Sabarthès.
Occupé sûrement dès la fin de l’age de Fer, il est certain que Saint Jean de Verges était habité par les Romains : un oppidum s’y trouvait (la « Tour d’Ops ou d’Opio »). De nombreuses fouilles (années 1853-1855 et reprises en 1963) ont révélé de nombreux objets.
On a découvert, à diverses époques, en divers endroits du territoire de St Jean de Verges, des médailles grecques, celtiques, des monnaies romaines, des statues, des vases, des fibules, des bijoux ».
De cet habitat gallo-romain, l’on a tiré des colonnes de marbre blanc, des chapiteaux d’ordre corinthien, de nombreuses monnaies et amphores. Un temple consacré à la déesse Cybèle, déesse de la terre, s’y serait trouvé. A son propos, Duclos dans son « Histoire des ariégeois » dit que dans le temple de Cybèle (présent à St Jean de Verges) pouvaient seulement entrer les vierges vestales et le pontife public. Le temple est mis, ensuite, sous l’invocation de St Jean ; delà, Saint Jean des Vierges devient St Jean de Verges
Patrimoine
L’Église Saint-Jean Baptiste3 date du XIIème siècle et est classée aux Monuments historiques. Il s’agit d’une des plus belles églises romanes de l’Ariège. C’est en ce lieu qu’en 1229 le comte de Foix Roger-Bernard II dit le Grand vint se soumettre au roi de France et recevoir l’absolution pour avoir soutenu l’hérésie albigeoise. Elle a dépendu de l’abbaye Saint-Volusien de Foix à partir de 1104 comme l’a été l’église de Vals. Elle possède une nef de trois travées à vaisseau unique avec chœur et abside. Elle a deux petites dépendances formant un transept bas munis d’absidioles.
Sources : Histariège / Wikipédia
Crédit Photo : Florent Pécassou